Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
décisions
1ère étape : étape de découverte des occasions qui appelle une décision, étape qui
renvoie à une activité d’intelligence.
3ème étape : étape de sélection d’une action parmi toutes les actions possibles, étape
d’activité de choix.
1
UE21 : Management 1
Partie 1 – L’entreprise : Centre de décisions
Simon identifie un certain nombre de limites qui vont joué (« polluer ») sur le
processus :
2ème limite : L’environnement est trop complexe pour totalement appréhender par
l’individu et donc nous avons tendance à simplifier cet environnement pour que notre
esprit soit capable d’en manipuler les différents facteurs ou les différents paramètres.
3ème limite : L’optimisation est trop compliquée pour l’être humain et on va chercher
seulement une solution qui soit la plus satisfaisante possible. Dans des cas
exceptionnels voir rare on effectuera des choix optimaux.
1er type : Les décisions programmées. Ce sont des décisions qui s’appuient sur
des procédures répétitives, routinières au niveau de leur schéma d’exécution. Les
techniques liées à ses décisions programmées correspondent à des
disfonctionnements par habitude. Il y a aussi les procédures standards ou les
méthodes liées à la recherche opérationnelle. De plus, de très nombreuses décisions
programmées le sont grâce à l’informatique et à des programmes qui proposent de
façon automatique tel ou tel décision.
2ème type : Les décisions non-programmées. Ce sont des décisions qui concernent
des problèmes, des situations jusqu’ici non structuré en général de grande
importance du type lancement d’un nouveau produit, reprise d’un schéma de
production pour chercher à l’améliorer ou encore absorption d’une nouvelle
entreprise.
Ces décisions non programmées impliquent des techniques qui renvoient à des
capacités humaines de jugement, d’intuition, de créativité. Ces techniques sont
construites sur des règles empiriques. Pour l’ensemble de ces techniques les plus
efficaces possibles (opérantes), on va travailler à la formation des décideurs, à leur
entrainement pour prendre des décisions de ce type.
2
UE21 : Management 1
Partie 1 – L’entreprise : Centre de décisions
Chapitre 2 : Le système de prise de décision dans
l’entreprise
1. Les Objectifs
S’il s’agit de savoir dans quels buts et quels objectifs seront présent telle ou
telle décision. L’entreprise va d’abord se préoccuper de déterminer les objectifs, mais
aussi, parfois les contraintes pour lesquelles elle va travailler. SYERT et MARCH ont
proposés une liste d’objectifs que poursuivent traditionnellement les grandes
entreprises lorsqu’elles vont prendre une décision en matière de prix et de décisions.
2ème objectif : Objectif de Stock – niveau de stock qui va trouver son origine dans le
département commercial. Le service des ventes ou le service de production vise à
maintenir un volume minimum au niveau des matières premières et au niveau des
produits finis. Le 1er permet de maintenir une régularité au niveau de la production.
Le 2nd permet d’assurer une satisfaction client en cas d’accroissement de ses
besoins.
3ème objectif : Objectif de Vente – poursuivi par le service commercial qui poursuit
une stratégie à la fois en termes de volume, en termes de part de marché, mais aussi
en termes de niveau de chiffre d’affaire. Cet objectif de vente n’est pas un objectif
absolu, il est à mettre en lien avec la question de la rentabilité (que va suivre un
directeur financier). Cela renvoi aussi à des problèmes de paiement et de trésorerie.
4ème Objectif : Objectif de Profit – prédéfini par la direction générale à la fois pour
satisfaire les actionnaires, donner des garantie à ceux qui apporterait éventuellement
des fonds, mais aussi pour assurer la croissance de l’entreprise.
Il existe toute une série de tension autour de la détermination des objectifs et qui
vont avoir une influence sur les décisions à prendre au niveau de la détermination
des prix pratiqués et au niveau des volumes de production pratiqué par l’entreprise.
SYERT et MARCH proposent de lister des méthodes de résolution de ces conflits.
3
UE21 : Management 1
Partie 1 – L’entreprise : Centre de décisions
2ème méthode : La négociation – elle s’opère entre la direction générale et les
responsables de département et de service. Cette négociation vise à déterminé pour
chaque objectif, une valeur minimum qui soit acceptable par tous.
Ces décisions renvoient à un degré de liberté plus faible que celle des
décisions de la direction générale. Elles se placent dans le cadre de budget prédéfini
en amont et dans le cadre d’objectifs posés avec la direction générale. Ces décisions
sont d’avantages soumissent à des contraintes plus ou moins fortes suivant le degré
de centralisation de l’entreprise. Les décisions qui sont prise dans ces niveaux
hiérarchiques sont souvent de nature routinière, voir qui visent à répéter un schéma
qui à produit un résultat satisfaisant.
4
UE21 : Management 1
Partie 1 – L’entreprise : Centre de décisions
Partie 2 ‐L’Entreprise: Une Organisation
Complexe
Pour toutes ces conditions, l’entreprise n’offre plus un produit ou un service, mais
propose un ensemble de prestations sous couvert d’un environnement concurrentiel.
L’entreprise va s’inscrire ici, dans un domaine de compétence qui lui est propre, lié à
son cœur de métier pour lequel, elle a des savoir-faire reconnus et maitrisé. Mais elle
est contrainte de coordonné tout une série de compétence connexes pour satisfaire
une demande ou un ensemble de demandes de la clientèle.
5
UE21 : Management 1
Partie 2 ‐ L’entreprise : Une Organisation Complexe
2. La notion de projet productif
Le projet productif d’une entreprise, c’est le futur et actuel projet d’activité sur
lequel l’entreprise s’engage. Cela renvoi à ses compétences coordonnées, mais cela
renvoi surtout a ce qu’attend le marché, ses clients et a ceux qu’elle va leur proposer.
Dans le cadre du projet productif on s’inscrit dans une logique du présent c'est-à-dire
l’écoute des besoins du client, ce que l’entreprise peut apporter, mais aussi, on
s’inscrit surtout dans le devenir. À travers le projet productif de l’entreprise, c’est le
devenir stratégique de l’entreprise qui se dessine.
Tout nouveau projet productif se caractérise aussi par des incertitudes fortes.
Incertitudes liées à la capacité de transformation de l’entreprise (sur un plan
technologique, organisationnel), mais aussi, incertitudes de la part des marchés, de
la réaction des clients.
Dans cette configuration, l’idée est de travaillé en réseau. Cette entreprise réseau
dispose d’un cœur qui renvoi à ses compétences, à son métier de base. Mais qui sur
un certain nombre de domaine, va faire appel à des compétences extérieures
(partenaire).
Production
‐ Sous‐traitance
Administration Financement
‐ Paye ‐ Crédit‐bail
‐ Rh/Recrutement
Distribution
‐ Concession
‐ Franchise 6
UE21 : Management 1
Partie 2 ‐ L’entreprise : Une Organisation Complexe
L’entreprise se situe dans une situation où elle est comme un nœud de contrat,
qu’elle va devoir gérer, suivre par rapport à leur exécution. Elle va notamment
redéfinir soit les contrats soit les choix de l’entreprise sur le domaine.
2 caractéristiques :
- Un système d’information ne se limite pas au seul moyen informatique.
- Il doit y avoir une cohérence dans l’ensemble des ressources, dans leur
architecture et dans leur insertion au sein de l’organisation administrative.
7
UE21 : Management 1
Partie 2 ‐ L’entreprise : Une Organisation Complexe
Chapitre 3 : L’organisation communicante
L’intérêt est de voir la place de la communication dans l’entreprise autant interne
qu’externe. On va regarder les différents maillons de la communication, sachant qu’il
y a une partie qui ne s’apprend pas, mais qui renvoi à une technique que l’on peut
tester uniquement sur le terrain.
1. L’acte de Communication
La communication se définie comme la transmission d’une information d’un
émetteur à un récepteur au moyen de signaux par le biais d’un canal. L’information
va prendre la forme d’un message avec application d’un code qui permet la
compréhension par le récepteur. Les signaux sont les composants du message
(signe linguistique, images, icône, …). Le canal est le support matériel, sensoriel voir
technico-sensoriel qui assure le transport physique du message. Le code est
l’ensemble des règles qui permettent de combiner des signes afin que le message
soit compréhensible et donne effectivement lieu à communication de l’information.
Émetteur : Récepteur :
Il y a aussi des difficultés dans la relation entre supérieur et subornée qui renvoient à
des situations où le supérieur donne des directives sans nécessairement mesurer la
difficulté ou l’ampleur de la tâche pour le suborné. Sous couvert de bonne
communication se cache en réalité un problème de management c'est-à-dire un
problème d’évaluation à la fois des compétences du suborné, de sa capacité de
travail et de ses aptitudes. Parfois le supérieur peut s’adresser de façon maladroite à
son suborné, peut entrainer un certain nombre de blocages, certaine rébellion,
contestation de la part du suborné.
8
UE21 : Management 1
Partie 2 ‐ L’entreprise : Une Organisation Complexe
La communication peut être un moyen de différentiation externe, un moyen
d’intégration, une valorisation de l’image, pérenniser une reconnaissance visuelle ou
bien sonore. Action et démarche de communication sociétale : mécénat et
sponsoring.
Intégration : assurer une identité interne forte. L’objectif est d’homogénéiser l’identité
de l’entreprise via un discours, des valeurs, une éthique avec pour objectif de
gommer les spécificités des fonctions d’une entreprise.
BERLE et MEANS ont réalisé une étude en 1932 sur 232 entreprises américaines.
Ils disaient qu’il fallait distinguer le pouvoir de direction et de propriété.
Le manager se situe plus dans le rôle d’un exécutant de haut niveau que dans celui
du décisionnaire. Il n’est plus le décisionnaire unique. Il partage son pouvoir de
direction avec le conseil d’administration. Néanmoins, vis-à-vis des salariés, vis-à-vis
de ses partenaires et vis-à-vis du grand public, c’est toujours lui qui incarne la
direction et les choix stratégiques.
10
UE21 : Management 1
Partie 2 ‐ L’entreprise : Une Organisation Complexe
3. Les qualités du manager
C’est un expert en relations humaines, son rôle va être d’encadrer une équipe,
de l’animer, d’écouter mais aussi de laisser agir et d’évaluer ; ce qui doit ne pas
perdre de vue c’est que le projet doit être mené à terme. Et donc pour cela, il doit
tisser des liens avec des personnalités différentes de sensibilité différentes, il doit
organiser le dialogue entre elles, composer des groupes de travail, les animer et
veiller à la cohérence de l’ensemble. C’est en ce sens qu’il doit être un spécialiste
des relations humaines.
11
UE21 : Management 1
Partie 2 ‐ L’entreprise : Une Organisation Complexe
Partie 3 : L’école Néoclassique
12
UE21 : Management 1
Partie 3 : L’école Néoclassique
Peter Ferdinand DRUCKER ; il a écrit « the practice of management » 1954 ; il a
exposé un certain nombre de concept.
- L’organisation est un moyen pour atteindre les objectifs fixés par le manager,
par conséquent avant d’édifier une structure, il est impératif d’analyser les
fonctions à créer.
- Le manager doit se poser la question de savoir quelle sera la fonction centrale
de l’activité de l’organisation.
- Le manager doit savoir qui décidera dans l’organisation, il octroi du pouvoir de
prise de décision à un certain nombre de collaborateur sur un périmètre
précis.
- Le manager doit s’interroger sur la nature des relations qui devront s’établir
entre lui et les différentes fonctions. Cela dépend aussi de son domaine de
base.
- Le manager devra se soucier ensuite de la structure à adopter en terme
d’organigramme.
- Le manager doit avoir à l’esprit le souci de la réduction des échelons pour
simplifier et clarifier la structure et l’organigramme.
- Le manager doit prévoir sa succession en nommant à des échelons de
responsabilité supérieure de futurs jeunes managers.
- Le manager doit pratiquer une large décentralisation et délégation du pouvoir.
- Le manager doit veiller à ce que la décentralisation ne conduise pas à un
affaiblissement de son pouvoir, cela sous entant un octroi du pouvoir mais
toujours en étant celui à qui on rend des comptes.
- Le manager doit s’attacher à expliquer les objectifs à atteindre pour
l’organisation. Il s’agit de conduire le manager à se poser des questions.
13
UE21 : Management 1
Partie 3 : L’école Néoclassique
Octave GELINIER ; ingénieur qui à travaillé à la CEGOS (cabinet de
management).sa contribution repose sur la fixation des objectifs ; il expose le
concept de DPPO Direction Participative par objectif. La fixation des objectifs doit se
faire en collaboration avec les salariés et c’est une des missions principales de la
direction ; elle s’inscrit dans le cadre de la stratégie d’entreprise. Les objectifs doivent
être quantifiable, vérifiable et ils vont s’accompagner budgétaire humain et technique
sur lequel les salarié peuvent discuter, négocier. La contrepartie de la DPPO est que
les salariés en participant à la définition des objectifs et des moyens, les salariés
n’ont quasiment plus aucunes marges de manœuvre sur le plan des explications
pour non atteinte des objectifs.
- La décentralisation (Sloan)
- DPO et DPPO
15
UE21 : Management 1
Partie 3 : L’école Néoclassique
Partie 4 : La théorie des Systèmes
Chapitre 1 : Théorie des Systèmes et Organisation
1. Origine et Object de la théorie des systèmes
La notion de système s’est développée aux États-Unis pendant et après la
seconde guerre mondiale. Les problèmes rencontrés à l’époque apparaissent
comme complexes car ils confrontent des domaines à la fois scientifiques, militaires
à des données de gestion. On trouve également la cybernétique qui se définie
comme la science des mécanismes autorégulés. L’objet principal de la cybernétique
est l’analyse des interactions entre les systèmes gouvernants, appelé aussi système
de contrôle et des systèmes gouvernés, appelé aussi système opérationnels. La
démarche de la cybernétique est de ne pas s’intéresser prioritairement aux parties en
présence mais à leur interaction. Les composants du système importent relativement
peu par contre on s’intéresse au comportement global du système.
Notion complémentaire :
Plan
Act DO
Check
17
UE21 : Management 1
Partie 4 – La Théorie des Systèmes
On observe les différentes étapes de fonctionnement d’une entreprise dans une
logique circulaire de boucle qui renvoi à une notion d’amélioration continue. On
s’intéresse aux interactions positives ou négatives des éléments les un sur les
autres. Dans la théorie des systèmes il y a des boucles positives et des boucles
négatives. Des boucles positives renvoient à des phénomènes d’auto amplification
de tout changement intervenu dans un de leurs éléments. Elles peuvent se
développer à partir d’une augmentation de n’importe qu’elle valeur ou de n’importe
qu’elle flux. Par définition elles sont instables et poussent à faire exploser le système
si n’existe pas de mécanisme régulateur. Les boucles négatives sont au régulatrices
et ont tendances à ramener le système à son point de départ ou à une situation
stable, le comportement globale du système va dépendre des interactions entre les
boucles positives et négatives ainsi que leur délai respectif de réaction. Néanmoins,
certaine boucles peuvent être des boucles dominantes.
- L’intégration : est un système dont toutes les intégrations ont été prises en
compte. (exemple : ordinateur ...). Néanmoins l’opérationnalité de cette notion
est loin d’être simple et elle déborde largement du cadre de la théorie des
systèmes car malgré les connaissances et les compétences acquises,
certains paramètres dans le système peuvent s’avérer bloquant et mettre en
danger le bon fonctionnement du système.
18
UE21 : Management 1
Partie 4 – La Théorie des Systèmes
4. Système organisationnel
Il se caractérise par la coordination d’individus qui vont travailler en interaction de
façon concrète, ces systèmes correspondent aux équipes, aux groupes de travaille,
aux personnels de filiales ou encore aux communautés ou groupes d’intérêt. C'est-à-
dire des agents ou des individus qui ont intérêts à travailler ensemble car ils ont des
objectifs proches ou communs. Dans les entreprises, ces systèmes organisationnels
répondent à un certain nombre de paramètres :
19
UE21 : Management 1
Partie 4 – La Théorie des Systèmes
Chapitre 2 : Modélisation systémique en entreprise
Modéliser, c’est concevoir puis construire un modèle comme une œuvre d’architecte,
ce n’est donc pas analyser, décortiquer, disséquer une réalité objective. L’objectif est
donc de concevoir un système général sur la base de représentation avec un but
définit présentant des propriétés et des caractéristiques articulés de manières
cohérentes. Il y a 3 types de propriétés fondamentales :
‐ L’action
‐ Le fonctionnement
‐ L’évolution
Il y a 3 types de caractéristiques :
‐ La performance : elle correspond à une action avec une force précise qui est
généré, produite par une compétence.
21
UE21 : Management 1
Partie 4 – La Théorie des Systèmes