Vous êtes sur la page 1sur 14

 Nous visiter
 Évènements
 Enseignements
 Ministères
 Nous connaître
 Faire un don

Série Offrandes et dîmes (1) : Apprendre à


donner selon le coeur de Dieu
Posté le 13 Avr 2008, Pasteur : Franck Lefillatre

La question des dîmes et de la gestion de l’argent au sens large est un sujet abondamment
traité dans la Bible. Le Seigneur est très ‘décrispé’ vis-à-vis de cette question, les apôtres
aussi dans leurs enseignements. En lisant les épîtres, nous découvrons que les apôtres n’ont
pas hésité à parler d’argent lorsque la situation l’exigeait. Quant à nous, nous ne devons pas
avoir une attitude non conforme à celle que la Bible nous présente concernant l’argent. Ce
dont je vais partager a pour but, non pas de donner une loi mais de communiquer une vision,
un état d’esprit et de cœur concernant la gestion de notre argent et de nos offrandes.

Le prophète Esaïe écrit (Es.32/8) : « Mais celui qui est noble forme de nobles desseins et il
persévère dans ses nobles desseins. » Un autre mot pour traduire ‘noble’ est : ‘généreux’. Ce
qui donne pour ce verset : « Celui qui est généreux forme de généreux desseins et il persévère
dans ses généreux desseins. » Avant de traiter plus en profondeur la question des offrandes et
des dîmes, il faut comprendre que ce qui est important avant tout, ce qui est l’essentiel, c’est
de savoir ce que représente le fait de donner. Dieu est un Dieu qui donne. L’un des versets qui
nous tient le plus à cœur dans la Parole de Dieu nous parle du don extraordinaire que Dieu
nous a fait : Jésus-Christ, Son Fils unique. (Jn.3/16) dit : « Car Dieu a tellement aimé le
monde qu’Il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais
qu’il ait la vie éternelle. »

Toute dîme, toute offrande repose avant tout sur la notion de donner. La Bible nous propose
des principes spirituels sur la manière de donner. Si nous voulons être de bons économes de
l’argent que Dieu nous donne, (car nous sommes des gestionnaires de l’argent et des biens
matériels que Dieu nous confie), si nous voulons aussi être des donateurs selon le cœur de
Dieu, nous comprendrons que plus que l’argent que nous donnerons, ce qui compte
premièrement aux yeux du Seigneur, est la manière dont nous donnons, ce qui n’exclut pas
aussi ce que nous donnons, car les deux vont ensemble.

1. Apprendre à donner selon le cœur de Dieu


a. Donner
Le Seigneur nous lance un appel concernant l’acte de donner (Lc.6/38) : « Donnez, et il vous
sera donné : on versera dans votre sein une bonne mesure, serrée, secouée et qui déborde ;
car on vous mesurera avec la mesure dont vous vous serez servis. » L’auteur de l’épître aux
hébreux dit en conclusion de cette lettre : (Héb.13/16) : « N’oubliez pas la bienfaisance et la
libéralité, car c’est à de tels sacrifices que Dieu prend plaisir. » Dieu prend plaisir à nos
offrandes et à nos dîmes.
Quatre grandes leçons sont à retenir, ce sont presque des conclusions que je veux laisser tout
de suite sur votre cœur :
– La seule exigence : donner. Véritablement dans le Nouveau Testament dans la Nouvelle
Alliance la seule exigence se rapportant à l’offrande, c’est : donner. Voilà l’impératif que
Dieu nous donne.
– La disposition de cœur est ce qui prime
– Le témoin de notre foi et de notre amour pour Dieu est la quantité relative (la libéralité, la
bienfaisance) de ce que nous donnons. L’apôtre Paul nous invite à donner d’une manière
proportionnelle à nos richesses. L’un peut donner donc beaucoup et un autre moins,
quantitativement parlant, tout en donnant plus selon les critères divins.
– Des promesses de bénédiction divine sont associées aux offrandes. Dieu est riche en
bénédictions.

b. Nous donnons à Dieu en premier lieu


C’est la deuxième chose à comprendre. Quand Moïse monte sur la Montagne, à la rencontre
du Seigneur, la première parole que Dieu lui donne, concerne l’argent, les offrandes. Dieu fait
un appel d’argent auprès du peuple. Cela peut nous surprendre, c’est pourtant bien ce qui se
passa, il est écrit dans (Ex.25/1-2) : « L’Eternel parla à Moïse, et dit : Parle aux enfants
d’Israël. Qu’ils M’apportent une offrande ; vous la recevrez pour Moi de tout homme qui la
fera de bon cœur. » Voilà la première parole que Dieu adresse à Moïse sur le Mont Sinaï.
– L’offrande à Dieu est une éducation spirituelle mais c’est aussi une éducation matérielle.
– L’offrande est un acte spirituel. N’est-il pas dit dans (Héb.13/16) que c’est un sacrifice dans
lequel le Seigneur examine. Il pèse nos cœurs. Bien au-delà de ce que nous donnons, Il
examine nos motivations et nos dispositions quant à l’offrande que nous Lui apportons.

c. Donner pour Dieu : Donner à Dieu, c’est :


– Donner pour Dieu,
– Choisir d’investir, dans l’œuvre du Seigneur, et non dans des valeurs terrestres Quand on
donne à Dieu, il y a cette pensée : j’abandonne une part des ressources matérielles dont je
dispose. Le Seigneur nous amène alors à considérer aussi qu’en donnant à Son œuvre, on
investit en elle. Pour évoquer nos offrandes, la Bible parle souvent de semence. Il nous faut
comprendre la valeur de cette semence. En effet, nous investissons non pas avec une vision
terrestre mais avec une vision spirituelle, une vision céleste. Dans (Mat.6/18-21), le Seigneur
nous parle d’investissement : « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la
rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans
le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne
dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. » Jésus nous invite avec nos biens
matériels, avec notre argent, à investir dans Son Royaume et à nous constituer un trésor dans
Son Royaume sur terre, (l’Eglise et son œuvre) et dans le ciel aussi.

Il est donc important de savoir dans quoi nous investissons notre argent. «Où donnons-nous?
» Notre cœur s’attachera à l’endroit où nous constituons notre trésor. Si nous les amassons sur
la terre, nous ne sommes pas certains de leur avenir. La Bourse tangue, les cours des actions
s’effondrent, la valeur de l’argent s’effrite… Si nous sommes attachés à nous constituer des
trésors terrestres, nous risquons de tout perdre. Et même, si par habileté et perspicacité, nous
sommes de ceux, capables d’amasser des trésors ici-bas, rappelons-nous que cela
n’empêchera pas Dieu de nous redemander notre âme quand il le jugera bon. Le Seigneur
nous invite à choisir Ses valeurs qui sont des valeurs éternelles, celles de Son Royaume. C’est
dans ces valeurs-là que nous voulons investir, que nous voulons semer nos biens et nos
offrandes. Si nous semons dans le Royaume de Dieu nous récolterons des fruits qui seront
selon le cœur de Dieu. Loin de moi, alors, la pensée de ces enseignements extrêmes qui
annoncent tonitruant : ‘Plus vous donnez au Seigneur et plus vous retirez matériellement’.
Cela n’a rien à voir avec ce que la Bible dit. Ce qui ne veut pas dire que Dieu serait ignorant
ou méprisant des besoins matériels que son peuple rencontre sur la terre. Dieu est le Dieu qui
pourvoit, non pas simplement parce que nous donnons à Son œuvre mais parce qu’Il est un
Père. Jésus, dans (Mat.6/33), nous invite à chercher le Royaume de Dieu et à croire aussi qu’Il
comblera tous nos besoins. Il est fidèle. « Cherchez premièrement le Royaume de Dieu et Sa
justice et toutes choses vous seront données en plus. »

d. Donner selon Dieu


Comment et combien donner ?
a. Avec foi et générosité : Les chapitres huit et neuf de la seconde épître aux Corinthiens sont
consacrés à la question de l’argent et des offrandes pour le Royaume du Seigneur. Pour
quiconque croit que c’est une question qui ne doit pas être traitée, le mieux serait d’enlever
ces deux pages de la Bible, car si nous prêchons toute la Bible alors nous devons prêcher aussi
cela sans crainte.

Comment et combien donner est une question assez triviale mais au-delà de cette formulation,
la véritable question est savoir quel est l’esprit du don, comment donner ? (2 Cor.9/6) : «
Sachez-le, celui qui sème peu moissonnera peu, et celui qui sème abondamment moissonnera
abondamment. » La Bible nous renvoie donc à notre foi, à notre générosité et à notre cœur. Si
vous semez peu d’une manière spirituelle, vous récolterez peu d’une manière spirituelle.

Pour voir les fruits se manifester, il nous faut donc un engagement, un acte. Le fait de semer
implique de perdre quelque chose au lieu de le consommer immédiatement. Une semence
peut être jetée en terre, ou subir une transformation, notamment en farine, ou être consommée
directement, ou être stockée. Trop souvent au lieu de semer la semence, nous l’utilisons pour
la consommer. Dieu nous invite à prendre une partie des ressources matérielles qu’Il met à
notre disposition pour les transformer en semence en les jetant en terre. Pour qu’elle produise
du fruit, il faut que la semence meure, autrement dit, il faut accepter de la perdre. J’aurais pu
la consommer pour mon bénéfice, mais je la perds, elle meurt : « Seigneur, Je l’abandonne, je
Te la donne, Je Te la confie avec une vision de foi et de générosité, je suis convaincu que Tu
es le Dieu qui multiplie, pas simplement pour moi mais avant tout pour Toi, pour Ton
Royaume. »

b. Une mauvaise attitude de cœur : Attention maintenant, une mauvaise intention du cœur
annule tout l’impact du geste quelque soit son montant. Si notre cœur n’est pas en accord avec
la pensée du Seigneur quelque soit l’argent que nous pouvons mettre, Dieu n’acceptera pas de
bénir cet argent, cette offrande, car pour Lui, c’est le cœur qui compte avant tout.
– Ne donnez pas à contre-cœur. (2 Cor.9/7) : « Que chacun donne comme il l’a résolu en son
cœur (librement, d’une manière généreuse) sans tristesse ni contrainte ; car Dieu aime celui
qui donne avec joie. » Donner une offrande, une dîme même, sans joie, par contrainte, ne fera
pas plaisir au Seigneur. N’oublions pas cette parole que Jésus adressa aux Pharisiens,
(Mat.23/23) : « …Parce que vous payez la dîme de la menthe, de l’aneth et du cumin et que
vous laissez ce qui est plus important dans la Loi, la justice, la miséricorde et la fidélité. »
– N’oublions pas ce qui est important : la justice, la miséricorde et la fidélité. Voilà ce que
Dieu nous invite à considérer : Comment donner selon Son cœur.

Rentrer dans le plan des bénédictions divines liées aux offrandes


a. Lorsque nous donnons, Dieu nous donne en retour : Donner selon le cœur de Dieu, c’est
aussi entrer dans le plan des bénédictions divines. Quand je donne, je rentre dans Son projet.
Dieu ne sera jamais le Débiteur de quelqu’un, c’est la parole qu’Il donne à Job et à ses amis.
Lorsque nous Lui donnons, Il nous donne en retour. (2 Cor.9/8) : « Et Dieu peut vous combler
de toutes sortes de grâces, afin que, possédant toujours en toutes choses de quoi satisfaire à
tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour toute bonne œuvre. » Quand je
commence à semer pour le Royaume de Dieu, je rentre dans le projet multiplicateur de Dieu.

Ainsi donc concernant une ressource, que l’on appellera une semence, nous avons trois
possibilités d’action :
– Je la consomme et je la détruis, il est normal que nous consommions une partie des
ressources dont nous disposons car nous avons besoin de vivre. Nous les consommons pour
nous nourrir, nous vêtir et pour certaines choses qui sont très superflues…
– Je la stocke : Nous pouvons aussi prendre cette ressource et la stocker, nous épargnons,
nous thésaurisons, parfois à l’excès. Le livre des Proverbes nous invite à ne pas aller trop loin
dans ce sens. Tant que je stocke cette semence, je ne la fais pas rentrer dans le projet de Dieu.
– Je la perds : Pour la faire rentrer dans Son projet, il faut que j’accepte de la perdre et de la
donner au Seigneur ; la ressource devient alors une semence. Lorsque cette semence rentre
dans le plan de Dieu, elle rentre aussi dans Son plan multiplicateur. Attention, ce n’est pas
parce que nous donnons dix euros qu’Il va nous en rendre cent. Avant tout, Il rendra cent
fruits de justice, cent fruits de grâce à travers ce que nous aurons semé. Apprenons à dire : «
Seigneur, nous préférons donner plus, afin que cela puisse produire quelque chose à Ton
Royaume. »

Dieu prendra soin matériellement de ceux qui donnent. (2 Cor.9/10) : « Celui qui fournit de la
semence au semeur, et du pain pour la nourriture, vous fournira et vous multipliera la
semence… » Ainsi, le Seigneur redonnera de la semence à celui qui est généreux. Ce qui Lui
est confié, sera rendu d’une manière extraordinaire pour à nouveau, être semé, consommé,
stocké selon la foi de la personne concernée. Il est encore rajouté : «Et Il augmentera les fruits
de votre justice. » Une vision généreuse engendre encore plus de générosité et plus de
bénédictions. Celui qui accepte de rentrer dans le plan du Seigneur permettra à Dieu de lui
faire vivre des choses extraordinaires. Nous connaissons tellement de témoignages de frères,
de sœurs qui sont rentrés dans ce projet de Dieu. Un jour, ils ont commencé à dire : «
Seigneur, je veux maintenant, non pas simplement tout consommer, tout stocker, mais je veux
faire de mes ressources des semences pour Ton Royaume. » Ils commencèrent alors à vivre
des choses extraordinaires, et ont vu la main de Dieu se manifester. J’ai envie de dire : «
Permettez à Dieu de vous bénir de cette manière ! Vivez de nouvelles expériences avec Dieu,
de nouvelles aventures spirituelles avec Lui à travers vos biens, vos ressources. Le Seigneur
ne sera jamais débiteur de quelqu’un. »

b. Vous obtiendrez des bénédictions matérielles et spirituelles : Au sujet des bénédictions


matérielles et spirituelles, lisons les versets (2 Cor.9/11-12) : « Vous serez enrichis à tous
égards… (il y a des mots qui sont écrits ainsi, on ne peut pas les retrancher ou les ignorer…
notre culture française s’en accommode mal et nous disons : ce n’est pas possible ! Et
pourtant, il est bien écrit : Vous serez enrichis à tous égards. Qui a écrit cela ? L’apôtre Paul
inspiré par le Saint-Esprit ! Paul ose donc parler d’argent et dit que Dieu est capable de nous
bénir matériellement. Nous n’allons pas en faire le but de notre vie, mais n’empêche que c’est
écrit), par toutes espèces de libéralité… (pour donner encore plus à l’œuvre de Dieu) qui par
notre moyen, feront offrir à Dieu des actions de grâces. Car le secours de cette assistance
non seulement pourvoira aux besoins des saints, mais il est encore une source abondante de
nombreuses actions de grâces envers Dieu. » Nous semons pour l’œuvre de Dieu en France,
et nous semons pour l’œuvre missionnaire. Nous pensons à tous ces gens louant le Seigneur,
parce que des frères et des sœurs de l’Occident, pour qui cet argent était du superflu, l’ont
transformé en semences pour eux afin que cet argent devienne vraiment utile, une
bénédiction. Ils louent le Seigneur et nous retrouverons ces actions de grâces dans le ciel.

2. Donner doit être un sacrifice


L’enseignement de la veuve
Comprenons aussi que donner doit être un sacrifice, (Mc.12/41-44) nous rapporte l’histoire de
la veuve : « Jésus s’étant assis vis à vis du tronc, regardait comment la foule y mettait de
l’argent. Plusieurs riches mettaient beaucoup. Il vint aussi une pauvre veuve et elle y mit
deux petites pièces, faisant le quart d’un sou. Alors Jésus, ayant appelé Ses disciples, leur
dit : Je vous le dis en vérité, cette pauvre veuve a donné plus qu’aucun de ceux qui ont mis
dans le tronc ; car tous ont mis de leur superflu, mais elle a mis de son nécessaire, tout ce
qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. »

Quand Jésus nous observe : Il est dit ‘Jésus s’étant assis’. D’après le grec, c’est une action qui
dure dans le temps. Cela veut dire que Jésus est resté un bon moment en face de la zone des
troncs. Il voyait passer les Pharisiens, les Sadducéens, qui se faisaient annoncer par leurs
serviteurs. Chacun pouvait entendre les pièces d’or tomber, jusqu’à ce que cette petite femme
arrive, ce fut à peine si on put percevoir le tintement des deux quarts de sous, mais Jésus était
assis et Il regardait.

Mon frère, ma sœur, imaginons que le Seigneur s’assoit pendant nos cultes au fond, à côté du
tronc, (c’est peut-être un endroit qu’Il affectionne parce qu’il révèle beaucoup). Il nous
observe. Jésus l’a fait avec la veuve et Il est capable de le faire avec nous. Il voit d’une
manière spirituelle et d’une manière matérielle. Il voit nos cœurs et Il voit comment la foule
mettait l’argent. Nous comprenons que Jésus dénonce les pratiques légalistes, mais il refuse
aussi une espèce de spiritualité ‘trompe-l’œil’. L’offrande fait partie du culte. On ne peut pas
simplement dire : « Nous T’offrons des sacrifices de louanges, nous célébrons le culte », tout
en négligeant les dîmes et les offrandes. Car Celui qui désire des sacrifices de louanges dit
aussi : « Je prends plaisir aux sacrifices de bienfaisance et de libéralités. » Il est donc
impossible de dire : « Ces sacrifices-là ne font pas partie du culte. » On ne peut pas séparer les
deux types de sacrifices. Si la louange fait partie du culte, alors la bienfaisance et la libéralité
en font partie. C’est le même mot qui est employé. Si le Seigneur nous regarde pendant que
nous louons Dieu, Il nous regarde aussi quand nous mettons l’argent dans le tronc pour Son
œuvre. Quant à cette petite femme, elle est venue déposer la plus petite monnaie de l’époque,
son petit sou. Cela n’aurait pas servi à grand chose pour régler les factures du Temple. A quoi
pouvait servir ces deux petites pièces ? Cependant, nous voyons que Jésus va utiliser cet
incident, cet acte de générosité pour instruire Ses disciples. Jésus leur fit l’éloge de cette
veuve parce qu’elle donnait plus que les autres. Elle n’avait qu’un quart de pièce, elle a donné
tout ce qu’elle avait, elle ne pouvait pas donner davantage.

A travers l’exemple de cette femme, Jésus nous met au défi de l’avarice. Les Pharisiens
étaient avares, les religieux sont avares. J’ai entendu un jour un homme dire que : « Puisque
Jésus avait approuvé les deux petites pièces de la veuve, il se contenterait de donner
pareillement. » Nous devons comprendre que pour Jésus, l’essentiel est dans le sacrifice. Le
sacrifice est l’essence même du don, de l’offrande que nous apportons au Seigneur. A vrai
dire le sacrifice suprême serait de tout donner. Paul dit à propos des Macédoniens qu’ils se
sont donnés eux-mêmes. La plus petite somme d’argent était en fait, le plus grand des dons
parce que cette femme avait tout donné. Je le redis, ce qui plait à Dieu dans nos offrandes,
c’est le sacrifice, (Héb.13/16) : « N’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité, car c’est à de
tels sacrifices que Dieu prend plaisir. » (2 Sam.24/24) : « Je n’offrirai pas à l’Eternel, mon
Dieu, des holocaustes qui ne me coûtent rien. »

Donner n’a rien à voir avec nos richesses, avec l’importance de ce que nous avons. (Lc.16/10)
dit : « Celui qui est fidèle dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes, et celui qui
est injuste dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes. » Donner ne dépend pas de
ce que nous avons, il s’agit d’une disposition de cœur, il s’agit d’un sacrifice que nous
désirons offrir au Seigneur. Ne disons pas : « Je n’ai pas beaucoup, donc je ne peux pas
donner beaucoup. » Ne disons pas non plus : « Si j’avais plus, je donnerai plus. » Ce n’est pas
vrai. Si nous ne sommes pas capables de donner avec le peu que nous avons, nous ne serons
pas capables de donner même si nous avons beaucoup. C’est une question de cœur et non pas
de ressources financières.

3. L’importance du don est une question personnelle


L’importance du don est avant tout une question personnelle. Donner doit rester un geste
spontané. Zachée laissa entrer Jésus dans sa maison, et même jusque dans son portefeuille.
Spontanément, Zachée alla bien au-delà de la Loi. Il dit (Lc.19/8) : « Je donne aux pauvres la
moitié de mes biens… » Il ne se contenta pas d’une dîme, il donna la moitié de tout ce qu’il
possédait. Jésus n’avait rien exigé de Lui sur ce plan-là. En même temps, Il le laissa agir
comme il l’avait résolu dans son cœur. Le Seigneur ne voulait pas empêcher Zachée d’être
béni encore plus par Dieu. Zachée rajouta encore : « Si j’ai fait tort de quelque chose à
quelqu’un, je lui rends au quadruple.. » Cela nous renvoie aux lois de réparation dans
l’Ancien Testament, mais cet homme l’a fait non pas parce que c’était la Loi de rendre au
quadruple mais parce que c’était son cœur qui le poussait à faire cela. Jésus venait de rentrer
dans tous les compartiments de sa vie.
Notre modèle suprême demeure Jésus (2 Cor.8/9) : « Car vous connaissez la grâce de notre
Seigneur Jésus-Christ, qui pour vous s’est fait pauvre, de riche qu’Il était, afin que par Sa
pauvreté vous fussiez enrichis. »

4. Donner est une démonstration d’amour


Ce n’est pas une observation de la Loi. Comprenons l’esprit de la Nouvelle Alliance
(2Cor.8/8) : « Je ne dis pas cela pour donner un ordre, mais pour éprouver, par le zèle des
autres, la sincérité de votre amour. » Autrement dit, l’offrande, le don, n’est pas un
commandement, un ordre mais Dieu teste les sentiments de notre cœur, la sincérité de notre
amour pour Lui. Nous ne sommes plus dans un système légal, cela c’est l’Ancien Testament
où les choses étaient codifiées. En fait, il nous faut apprendre à dépasser le système légal. Les
épîtres nous enseignent à marcher selon l’Esprit et Christ nous place au-dessus de la Loi.
Nous ne sommes pas sans loi, nous sommes sous la Loi de Christ et nous ne sommes plus
sous la loi de Moïse, nous sommes au-dessus, au-delà de la loi de Moïse. C’est pareil aussi
jusque dans la question des dons et des offrandes. Nous ne sommes pas sous les principes de
l’Ancien Testament. Nous devons apprendre à penser au-delà d’un pourcentage fixé. Il nous
faut apprendre à penser selon les inspirations que l’Esprit met dans nos cœurs. Notre offrande
alors montre notre amour pour Dieu, car l’amour est le fondement du don. Dieu a tant aimé le
monde, les hommes, qu’Il a donné Jésus-Christ. L’amour est à la base du don et non pas la
Loi. C’est cela la Nouvelle Alliance : nous donnons à Dieu, nous donnons à l’Eglise, aux
œuvres missionnaires parce que nous aimons. Nous voulons être dégagés de la Loi. L’apôtre
Paul dit dans (Rom.7/6) que nous sommes dégagés de la Loi. En effet, Paul fait allusion à la
bonne volonté. (2 Cor.8/12) dit : « La bonne volonté, quand elle existe, est agréable en raison
de ce qu’elle a sa disposition et non de ce qu’elle n’a pas. » Dans (2 Cor.9/7), il parle de la
bonne disposition de cœur : « Que chacun donne comme il l’a résolu en son cœur sans
tristesse ni contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie. » Autrement dit, il n’est pas
question d’avoir un sentiment d’obligation, si nous nous plaçons sous une loi, nous nous
privons des bénédictions divines. Nous ne sommes pas là pour donner tant car il faut donner
tant, nous donnons parce que nous aimons. Nous laissons le Seigneur nous conduire dans la
manière dont nous donnons et ce que nous allons donner. C’est le Saint-Esprit qui dirige les
choses. Je suis dégagé du commandement, Dieu me place même dans cette question-là au-
dessus de la Loi.

5. L’offrande doit être préparée


Il y a encore une autre chose importante qu’il nous faut considérer : L’offrande doit être
préparée, (1 Cor.16/2) : « Que chacun de vous, le premier jour de la semaine, mette à part
chez lui ce qu’il pourra, selon sa prospérité… » Il y a au moins 4 grandes instructions sur la
manière dont nous devons gérer nos offrandes dans ce verset :
1. Constituer une réserve pour son arrivée
Paul parlant en tant qu’apôtre, voulait que les offrandes données à l’Eglise soient mises en
réserve, pour son arrivée. Il nous appartient individuellement de constituer cette réserve
d’argent pour l’œuvre du Seigneur.
2. Cette réserve sera proportionnelle à notre prospérité
Il nous appartient de décider dans notre cœur ce que nous mettons en réserve selon la
prospérité que Dieu nous donne. Nous devons constituer cette réserve proportionnellement à
nos ressources, en nous basant sur un pourcentage qui peut varier d’une personne à l’autre,
selon les circonstances. La dîme est un bon indicateur, je ne dis pas qu’elle est une loi mais un
bon indicateur.
3. Mettre en réserve l’offrande est un acte prioritaire, puisqu’il doit être accompli le premier
jour de la semaine, avant toute autre dépense. A cette époque, les ouvriers étaient souvent
payés à la fin de chaque semaine. Le dernier jour de la semaine était jour de repos, il n’y avait
presque pas de dépenses. Donc, le premier jour de la semaine, avant même d’aller au marché
pour se ravitailler, on devait mettre l’offrande en réserve. Il y a là comme l’évocation
spirituelle de l’offrande des Prémices, une des plus belles offrandes qui existent dans l’Ancien
Testament. Le Seigneur dit (Ex.23/16) : « Tu observeras la fête de la moisson, des prémices
de ton travail, de ce que tu auras semé dans les champs… » (Ex.23/19) : « Tu apporteras à la
maison de l’Eternel, Ton Dieu, les prémices des premiers fruits de la terre. » Alors qu’il ne
savait pas ce qu’allait donner la récolte, la moisson, le laboureur prenait les premiers, les
meilleurs fruits et il les amenait au Seigneur. Il apportait selon ce qu’il avait à cœur, Dieu
n’avait pas dit : « Tu apporteras tant et tant… » Vous connaissez ces paroles du livre des
Proverbes où il est dit (Prov.3/9-10) : « Honore l’Eternel avec tes biens, et avec les prémices
de tout ton revenu : alors tes greniers seront remplis d’abondance, et tes cuves regorgeront
de moût. »
Au-delà du fait de savoir combien vous donnez, mes frères et sœurs, il y a avant tout un
principe spirituel : Apprenez à mettre en réserve, à mettre proportionnellement, à mettre votre
offrande prioritairement de côté avant tout autre dépense. Ne la faites pas en fin de mois,
mettez Dieu en premier et vous verrez que Dieu influencera le reste. Je suis convaincu qu’en
mettant Dieu en premier dans votre gestion, le reste de votre gestion sera béni, car vous allez
acquérir de la part du Seigneur une sagesse pour gérer l’argent qu’Il vous donne.
4. L’offrande doit être régulière
Ici hebdomadaire, le premier jour de la semaine. J’insiste tout particulièrement pour l’Eglise.
Nous avons des budgets qui sont de plus en plus importants. Il est vrai que pour bien gérer
l’Eglise, nos frères et sœurs du conseil d’administration apprécient de compter sur un budget
régulier qui arrive en début de mois et sur lequel ils peuvent asseoir leur gestion. Si chacun
d’entre nous apprend à réserver son offrande en priorité, ce sera une bénédiction pour gérer
l’Eglise, et aussi pour aller plus loin à cause d’une meilleure visibilité. Que le Seigneur puisse
parler à nos cœurs ! L’offrande doit se faire de façon systématique, selon nos possibilités,
selon notre foi comme notre cœur nous le suggère. Puissions-nous vivre des expériences
merveilleuses avec Dieu !

6. Donner avec générosité


Paul cite les chrétiens de Macédoine, ils sont les premiers à avoir participé à la grande
collecte, il dit d’eux (2 Cor.8/2) : « Au milieu de beaucoup de tribulations qui les ont
éprouvées, leur joie débordante ont produit avec abondance de riches libéralités de leur part.
» Malgré leur pauvreté, les Macédoniens ont donné abondamment au Seigneur et tout cela a
produit quelque chose de merveilleux que Paul met en avant et honore. Dans (2 Cor.8/7) : «
De même que vous excellez en toutes choses… faites en sorte d’exceller aussi dans cette
œuvre de bienfaisance », Paul nous invite à exceller dans cette œuvre de bienfaisance.
Exceller est un mot de la Nouvelle Alliance, on le trouve dans l’épître aux Hébreux : des
promesses excellentes en Jésus. Comme Jésus excelle à nous bénir, nous-mêmes, excellons
dans la libéralité pour le Seigneur. La générosité est une démonstration d’amour pour notre
prochain et une démonstration de foi envers Dieu.

7. La libéralité appelle les bénédictions de Dieu


(Phil.4/10) : « J’ai éprouvé une grande joie dans le Seigneur de ce que vous avez pu enfin
renouveler l’expression de vos sentiments pour moi… » Afin qu’il n’ait pas à travailler mais
qu’il puisse se consacrer tout entier à l’œuvre de Dieu, les Philippiens avaient eu à cœur à
plusieurs reprises d’envoyer des offrandes à Paul pour le soutenir dans son ministère. Il écrit
alors, (Phil.4/19) : « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon Sa richesse et avec
gloire, en Jésus-Christ. » A tous vos besoins même à vos besoins matériels.

Dieu, veut-Il et peut-Il combler tous nos besoins ? Je le crois de tout mon cœur. La bible
affirme dans (2 Cor.9/6) : « Sachez-le, celui qui sème peu moissonnera peu, et celui qui sème
abondamment moissonnera abondamment. » Dieu ajoute dans (2 Cor.9/10) : « Celui qui
fournit de la semence au semeur et du pain pour sa nourriture… C’est intéressant : pain et
semence. Nous avons dis de la semence qu’elle peut être consommée, stockée ou investie. Il
est donc question de semence mais aussi de pain. Dieu est capable de nous donner des
semences que nous allons gérer en fonction de notre foi, de notre vision. Il est capable de nous
donner du pain, que nous pouvons consommer en partie avec les nôtres ou partager avec notre
prochain. Ainsi Dieu peut nous donner des bénédictions immédiates tout comme Il nous
donne des semences pour investir de nouveau dans Son œuvre.

(2 Cor.9/11) : « Vous serez de la sorte enrichis à tous égards pour toute espèce de
libéralités… » Des commentaires excessifs de ce verset de la part de gens détournant les
Ecritures sont sortis, il nous faut les éviter. L’un des écueils que l’on rencontre le plus
fréquemment est le fidéisme. Qu’est-ce que le fidéisme ? C’est dire avec sincérité : « Je donne
à Dieu, à Son œuvre peu importe ce que je pourrais obtenir en retour. » Ce n’est pas ce que la
Bible enseigne, elle parle clairement des choses matérielles, de l’or et l’argent.
L’enseignement de la Bible est que le Seigneur transformera notre générosité en bénédiction !
Dieu honore la foi de Ses enfants. Si j’enseigne cela c’est parce que j’ai envie que vous soyez
bénis. Mon frère, ma sœur, il y a de nouvelles bénédictions, des expériences extraordinaires à
vivre que vous devez expérimenter dans ce domaine matériel. Si vous n’en êtes pas
convaincus, relisez la Bible et laissez le Seigneur transformer votre cœur et vous amener à
voir comment Il voit les choses.
L’autre écueil sur lequel il ne faut pas s’échouer, ce sont les séductions, comme un pasteur le
disait : « les séductions des camelots de la foi. » On rencontre ces hommes depuis l’Amérique
du Sud jusqu’à l’Afrique et maintenant ils viennent jusqu’en Europe, avec sans cesse à leur
bouche, des paroles de prospérité et de richesse matérielle. Ils manipulent et extorquent de
pauvres gens dépourvus de tout, alors qu’eux, les menaçant de toutes sortes de malédiction,
sont habillés de costumes de soie blanche, et roulent dans des voitures limousine de luxe. Les
seuls qui s’enrichissent au bout du compte, ce sont ces « prédicateurs », tandis que les pauvres
âmes qui les écoutent, s’en retournent plus pauvres qu’elles n’étaient. D’autres ont raconté
que de l’or et d’autre chose tombaient du ciel et les billets remplissaient leurs poches. Je me
dis : « Que les chrétiens sont naïfs, car si vraiment l’argent tombait du ciel pourquoi leur
mettre de l’argent dans leurs poches ? » Soyons équilibrés dans ce domaine-là mes frères et
sœurs ! Mais soyons décrispés vis-à-vis de cette question de l’argent. Il ne faudrait pas qu’une
culture catholique romaine, française, vienne nous empêcher de rentrer dans les bénédictions
de Dieu. Il faut nous libérer de cela et nous découvrirons des choses merveilleuses.

Pour conclure, c’est une des rares paroles de Jésus qu’on ne trouve pas dans les Evangiles, on
la trouve dans les Actes, Paul la rapporte ayant dû l’entendre de la part de témoins oculaires
(Act.20/35) : « …Il faut se rappeler les paroles du Seigneur qui a dit Lui-même : Il y a plus
de bonheur à donner qu’à recevoir. »

AMEN

Partagez cette page

7 Commentaires

1.

COULANGES Lunelle 11 octobre 2017 à 7 h 56 min Répondre

Nous donnons pour la cause du royaume de Dieu. Peu importe ce qu’on dise et ce
qu’on puisse penser, donner reste une question d’expérience spirituelle. Que le Dieu
pourvoyeur donne à chacun des lecteurs de cet article un coeur sensible à sa parole
afin qu’il soit un excellent donneur et que la richesse de Dieu retourne à chacun de
vous et que vous ayez toujours en abondance.
Merci pour cette étude. Je l’applique dès aujourd’hui dans tous les aspects de ma vie et
dans mes entreprises et je la partagerai avec mon assemblée.

o
Dr Maxon Gaspard 1 avril 2019 à 21 h 48 min Répondre

Je suis Dr. Gaspard Maxon


Seulement il faut surveiller attentivement à la façon de donner des offrandes à
YHWH
ON DOIT DONNER DES DÎMES DES OFFRANDES POUR L’OE DE
DIEU.
MAIS IL NE FAUT PAS DEMANDER AUX CROYANTS DE DONNER
D’APPOR LES 100 $
Les 50$ les 20$ les 5 enfin les 1 $
C’e n’es Pas biblique.
Ensuite de fêter la moisson à l’église.
La bible demande d’apporter Les prémices de la moisson à l’église pour
l’ETERNEL
DEUTERONOME 26:10
Nombre 10

2.

Millet 17 janvier 2017 à 12 h 37 min Répondre

Je voudrais savoir si l’offrande de prières est assimilée à un don désintéressé

3.

Michel 9 juillet 2015 à 19 h 56 min Répondre

Dieu nous demande de donner et nous devons donner pour obéir à la parole de Dieu et
si les gens gèrent mal ce que nous avons donné ils rendront compte à Dieu. Ne pas
donner parce à cause de la gestion c’est ne pas obéir à Dieu.

4.

BOYER 4 décembre 2014 à 13 h 02 min Répondre

Bonjour Liliane,

Il n’y a que vous qui puissiez répondre à votre demande car le St Esprit vous montrera
la marche à suivre. Je sais tout à fait ce que vous ressentez car je l’ai vécu mais ça ne
m’empêche pas de donner car c’est ce qui est dit dans La Parole. Demander à Dieu
que les offrandes que nous donnons soient utilisées à bon escient. Moi-même je ne
gagne pas d’argent mais quand je peux donner je le fais. L’épargne que j’avais je le
donne à l’Eglise et je sais que Dieu pourvoit à tous mes besoins, Il me l’a déjà prouvé
maintes et maintes fois. L’important est ce que nous faisons, nous, à l’égard de Dieu.
Après, si les gens sont dans l’iniquité ou ne dépensent pas cet argent correctement
pour le royaume de Dieu, ils en tiendront compte devant Lui quand ils mourront.
La prière du juste est agissante. Vous allez voir les changements qu’il y aura.
Je suis de tout cœur avec vous et je demande à Dieu que vous ne changiez pas votre
façon de faire à cause d’êtres humains qui trompent le monde autour d’eux.
Soyez bénis.
Marie
PS : vous pouvez faire passer que la Syrie a besoin de pétitions en allant sur le site de
Portes Ouvertes, aller dans agir et il devrait y avoir la rubrique « pétitions pour la
Syrie » ? Merci pour nos frères et sœurs en Christ persécutés là-bas car ils sont arrivés
au 11è rang de persécution.

5.

BOYER 2 décembre 2014 à 20 h 56 min Répondre

Bonsoir,
Je voudrais d’abord répondre à Liliane. En effet, il y en a qui abusent mais Dieu voit
tout. L’important est que nous fassions ce que Dieu nous demande, Il s’occupe du
reste.
Ensuite, comme je ne travaille pas, j’ai décidé de me mettre de côté chaque mois une
certaine somme comme si c’était un crédit et en même temps je me suis sacrifiée sur
ce que je faisais avec cette somme qui n’était pas pour l’Eglise. J’y trouve mon
compte mais surtout mon bonheur.
Il est certain que rien ne nous appartient. Merci au pasteur Franck pour cette
exhortation, elle est très très bien expliquée et vraie. Je vois que le St Esprit l’a
conduit.
Oui, l’argent est vraiment un problème dans ce monde et beaucoup de chrétiens ont
peur de donner croyant qu’ils ne seront pas bénis (??) Si on accepte les autres passages
de la Bible, il est logique que cette partie doit aussi être acceptée. On ne croit pas en
La Parole seulement par bribes. Ce ne serait pas normal et ce serait être de mauvaise
foi. On est bien heureux de croire que Dieu nous sauve par le sang de Jésus, alors il est
normal de croire que Dieu bénit ceux qui donnent pour Son Royaume. Sinon,
comment les Eglises existeraient-elles, on est bien contents de savoir qu’il y en a une
où on peut aller louer le Seigneur, s’y ressourcer ? Mais pour cela il nous faut investir
sinon il n’y en aurait pas. Chacun doit y mettre du sien, c’est ça aussi que je ne
comprends pas (?)
Jésus a bien vu quand il a insisté là-dessus. Et on dit qu’on l’adore, alors qu’on le
montre !
Jésus m’a sauvée de la mort et je lui dois tout, amen.
Merci Père, merci Seigneur Jésus
Marie

6.
liliane 31 juillet 2014 à 10 h 32 min Répondre

bjr je suis tout à fait d’accord de donner surtout pour le royaume mais je trouve que
trop de gens prennent cet argent pour leur plaisirs personnels et Dieu n’est pas
glorifier!! doit on veiller à ce que ces dons soient bien pour Dieu??? je donne
facilement mais je me suis sentie svt abusée… je ne suis pas riche loin de là!!plus le
contraire!!!trop d’églises s’enrichies personnellement mais il s’y trouve des
nécessiteux ???je ne trouve pas ça normal????

Poster un commentaire

Nom *
Email *
Site web

Anti-Spam *

Chaîne Youtube – Abonne-toi !

Pasteurs

 Christian Robichaud
 Didier Biava
 Pierre Fauchy

Derniers enseignements

Il y a plus de joie. Par Christian ROBICHAUD

Posté le 11 Nov 2019, Christian ROBICHAUD


Dieux est jaloux. Par Léandro Gonzales

Posté le 11 Nov 2019, Léandro Gonzales

L’huile répandue. Par Franck LEFILLATRE

Posté le 06 Nov 2019, Franck LEFILLATRE

SERIE : Apocalypse (2).Par Pierre FAUCHY

Posté le 28 Oct 2019, Pierre FAUCHY

Évènements

Concert de louange avec Prys


16 Nov 2019 | 18:30

Nous visiter

Campus Paris Bastille


Campus Paris République
Campus Lognes
Nos groupes de maison

Aller plus loin

 Découvrir l'Église
 Découvrir la foi
 Demande d'entretien
 Demande de prière
 M'impliquer dans l'église
 Préparer son baptême
 Préparer son mariage
 Nous contacter
 Accès privé

Inscription à la Newsletter

Email*
Prénom
* = required field

 © Eglise Paris Metropole - 2019

Vous aimerez peut-être aussi