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La plupart des principes et techniques que vous allez étudier sont l’héritage de
connaissances reconnues remontant à plusieurs milliers d’années. Comme vous
l’avez lu précédemment, le cours a des objectifs très ambitieux et vous amènera,
pas à pas, à acquérir des capacités inestimables et à des clairvoyances.
Note légale :
Ni Peter Shepherd, ni Ken Ward, ni qui que ce soit concerné, d’une manière ou
d’une autre avec le cours, ou des activités annexes, traducteur, éditeurs, auteurs,
distributeurs, responsables de formation, cadres, agents, représentants ou toute
autre personne concernée, soit collectivement ou individuellement, ne peut être
tenu pour responsable de la validité, l’applicabilité ou la précision des
matériaux présentés, qu’il s’agisse des contenus de formation, ou des
communications qui s’y rapportent sous quelque forme que ce soit. Ces
communications ne doivent être considérées d’aucune façon comme des
conseils, diagnostics ou recommandations à caractère thérapeutique.
Copyright
Toutes les pages qui constituent le cours « Une Nouvelle Vie »
qu’elles aient été fabriquées électroniquement ou éditées traditionnellement,
font l’objet d’un copyright © pour Peter Shepherd et Ken Ward. Le cours
« Une Nouvelle Vie » est une formation écrite par Peter Shepherd et
Ken Ward, tous droits réservés. La reproduction de toute page appartenant au
cours « Une Nouvelle Vie », sous quelque forme que ce soit est
interdite sans l’autorisation écrite de Peter Shepherd et Ken Ward.
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Canevas de la formation
Le cours « Une Nouvelle Vie » vous enseigne toute une série de
concepts et de techniques qui forment un programme complet. Le cours a été
construit pour développer graduellement et dans la joie vos ressources mentales.
Un vaste panel de sujets vous sera présenté en une série d’exercices progressifs
constituant un ensemble cohérent de rubriques tout au long du cours. Ces
rubriques sont décrites ci-après pour l’essentiel.
C) Psycholinguistique
Analyse des types de comportements qui découlent du langage.
E) Concentration et méditation
Apprendre à focaliser sa pensée et à développer sa faculté d’imagination comme
un outil pour la révélation du Soi-Supérieur.
Tout ceci est présenté sous forme d’exercices qui amènent les étudiants à
découvrir les réponses à l’intérieur d’eux-mêmes plutôt que sous forme d’une
théorie qui doit être acceptée. « Si ça n’est pas vrai pour vous, ça n’est pas
vrai! ». Le cours « VIVRE CONSCIEMMENT » est une préparation idéale
pour le « cours de prise de Conscience de Soi-même » et constitue en fait l’un
des pré-requis pour ce dernier.
Leçon 1
A
Des outils pour la pensée
Thèmes : Réduction des problèmes
Problèmes comparables
1 3
FAIRE
NE PAS
FAIRE
2 4
Etape 3 : Encadrez en rouge les réponses notées dans les cases 2 et 3. Ceci
représente les zones à problèmes de votre vie. La case 4 peut également
représenter les problèmes insolubles de votre vie. Avec ces nouvelles données,
vous allez maintenant être capable d’agir sur la véritable source de vos
problèmes.
Si vous avez un problème concret, agissez afin de le résoudre, plutôt que d’être
désolé ou de râler au sujet de tout. Si vous avez besoin d’aide dans la résolution
des problèmes, la procédure suivante vous sera très utile.
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Le critère d’un individu qui réussit n’a rien à voir avec le fait qu’il ait ou non
des problèmes. Mais ça a beaucoup à voir avec le fait qu’il a le même problème
qu’il avait l’an passé. En d’autres termes, est-ce qu’il comprend le problème et
est-ce qu’il fait quoi que ce’ soit pour le résoudre, ou bien est-ce qu’il est
désolé et n’arrête pas de pleurnicher à ce sujet, sans rien faire d’autre pour que
ça change.
La scène idéale ici, c’est d’avoir des problèmes et d’être au point cause par
rapport à eux. Un problème est composé de deux vecteurs (forces) opposé(e)s et
égaux qui sont maintenu en l’état. Exemple : « je dois partir / je ne veux pas
partir - je devrais / je ne veux pas - j’ai l’obligation de rester / je devrais
vraiment m’en aller ».
Pour qu’une condition non désirée persiste, elle doit contenir un mensonge, et
un mensonge est une contradiction. La structure d’un conflit tel qu’il est décrit
précédemment est illustrée par le diagramme ci-dessous.
aller venir
Procédure :
Le « solutionneur de Problèmes concrets » est une méthode très puissante pour
déséquilibrer les vecteurs d’un problème en les mettant en perspective de façon
à ce que les solutions pratiques (pour ce type de situation dans la vie) puissent
être découvertes. Après avoir appliqué cette procédure plusieurs fois, vous vous
apercevrez que votre vie devient plus facile à appréhender. Vous tirerez profit
de votre expérience et les choses de la vie vont commencer à s’aligner.
Si vous vous trouvez face à un problème ou une situation qui vous semble trop
important ou trop nébuleuse pour être résolu en une seule fois, vous allez
découvrir que chaque fois que vous passez par la Procédure du Solutionneur de
Problèmes concrets, vous progressez en direction d’une résolution plus globale
du problème et de nouveaux horizons vont apparaître.
Pour que ça donne les meilleurs résultats, faites cela à un moment où vous
n’êtes pas dérangé. Vous aurez besoin de vous concentrer, mais pas trop;
relaxez-vous, focalisez votre attention, et notez tout ce qui vous semble
opportun pour chaque étape. Si les « mots justes » n’arrivent pas, vous pouvez
toujours jeter sur le papier toutes les pensées « pas tout à fait correctes ou
approximatives » relativement à cette situation, et faites cela jusqu’à ce que
votre esprit s’éclaircisse davantage par rapport au sujet sur lequel vous
planchez.
Niveau 1 :
Etape 1 : écrivez plusieurs exemples de problèmes, comme ça vous vient à
l’esprit. Ces problèmes peuvent être de type « comportemental » par exemple :
boulimie, timidité, tendance à l’atermoiement, manque de confiance; ou
relationnels, par exemple : avec votre copain ou votre petite amie ou vos
proches; ou situationnels, par exemple : insatisfaction par rapport à votre
boulot, manque d’argent ainsi que toutes formes de dilemmes personnels.
Note : n’inscrivez pas l’aspect alternatif du problème, parce que ça ne serait pas
le problème opposé mais le problème complémentaire : comment aimeriez-vous
que les choses soient. Par exemple : un gars conduit sa voiture sur une route
étroite jusqu’au moment où il se trouve coincé par un véhicule venant en face.
Son problème est qu’il ne peut plus avancer. L’aspect complémentaire ici serait
que l’autre véhicule ne peut pas reculer. Le problème opposé serait de ne
pouvoir arrêter d’aller de l’avant - parce que les freins sont fichus - par
exemple.
Niveau 2 :
Il existe deux pièges qui font que les gens restent coincés dans leur situation de
problème. Le premier est le piège de l’imagination et son origine est un manque
d’esprit pratique. Le second se produit lorsque la personne reste coincée dans un
type de problème ou de situation avec toutes ses dramatisations, ou toutes ses
ramifications; c’est le piège de l’intelligence.
Etape 2 : demandez-vous :
• En quoi consisterait un type de problème totalement différent?
Niveau 3 :
Pensez comment solutionner le problème et écrivez ce qui suit :
La seconde question a pour but de découvrir quelque chose qui soit positif et
approprié, une possible ressource, pas quelque chose dont vous avez besoin mais
que vous ne pouvez pas avoir.
Répétez ces questions pour chaque problème inscrit dans l’étape 2 du niveau 1.
Niveau 4 :
Etape 1 : tout ce qui précède devrait être re-vu avec une sorte de « conscience
flottante ». Nous entendons par là : restez au centre du problème et obtenez en
une image complète, une sorte de vue « d’élicoptère ».
Etape 2 : enfin, écrivez une liste de 10 à 15 « trucs » que vous pourriez utiliser
pour aller en direction de la solution du problème. Quelques uns d’entre vous
découvriront que la mise à plat des solutions peut être facilitée en faisant des
pâtes à modeler ou des scénarii relativement aux points de vue qu’ils avaient
dans le niveau 4. Cela favorise la visualisation et de ce fait, augmente la
clairvoyance au sujet du problème.
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Une institutrice marche dans sa salle de cours et découvre une grosse flaque sur
le sol. Elle appelle la femme de ménage qui l’essuie. Le jour suivant, il y a une
autre flaque sur le sol. Elle appelle à nouveau la femme de ménage et elle
l’essuie à nouveau. Quand elle entre, le 3ème jour, et qu’elle découvre une
nouvelle flaque, elle appelle le monsieur chargé de la maintenance au téléphone
et lui demande de venir s’occuper du problème. Quand il arrive, il n’a pas de
serpillière. L’institutrice demande : « comment allez-vous faire pour essuyer
cette flaque? ». Il répond seulement : « je ne vais pas l’essuyer, je vais réparer
la fuite! »
Lorsque vous arrivez au dernier niveau, la question que vous devriez vous poser
est : « comment ai-je essuyé le plancher ? » ; par exemple : sur quel symptôme
vous-êtes vous concentré plutôt que sur la cause réelle ?
La seconde question que vous devriez vous poser est : « comment allez-vous
réparer la fuite »? En d’autres termes, comment allez-vous faire pour
commencer à solutionner le problème? Mais, n’oubliez pas ce détail important :
lorsque vous aurez réparé la fuite, vous devrez aussi essuyer le plancher.
Ecrivez : « je vais faire ceci ou cela.... » Ceci constitue des étapes de votre
solution. Essayez de les mettre dans un ordre logique et vérifiez qu’aucune
étape n’a été omise. Une fois écrites, ces étapes peuvent être démontrées en pâte
à modeler, ou illustrées sur un diagramme si vous désirez les tester avant de
passer à la pratique.
Post-scriptum : une autre pensée de Ayn Rands, qui, bien que négative, contient
quelque vérité! :
S’il vous plaît, informez votre responsable de formation des problèmes que
vous avez pu manager en vue d’une nouvelle perspective et pour dire ce que
vous avez commencé à faire à leur sujet.
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Leçon 1
B
Grand Standing de vie
Thèmes : Le Management du Stress
Mettre les choses en ordre et terminer les
cycles inachevés.
Voici donc quelques principes simples qui peuvent vous aider à réduire plus
rapidement votre charge de travail. Le premier de ces principes à garder en
mémoire est :
Faites le maintenant !
Les choses ont une tendance naturelle à s’empiler si l’on ne s’en préoccupe pas.
On peut toujours penser qu’on s’en occupera « plus tard ». Mais le « plus tard »
n’arrive jamais. Soit on ne le fera jamais, soit ça attendra jusqu’au moment où
ça va devenir une urgence primordiale avec laquelle il va bien falloir composer.
La façon la plus efficace de faire toute chose est très souvent de la faire
lorsqu’elle est entre vos mains, pendant que vous avez votre attention dessus,
pendant que vous savez ce dont il s’agit et quelle est la situation. Il n’y a pas de
meilleur moment que « maintenant ». L’organisation est avant tout une affaire
de savoir prendre en mains les éléments qui arrivent dans votre direction.
Vous êtes dans une espèce de confusion lorsque vous recevez un influx
d’éléments séparés et la chose va empirer avec la quantité d’éléments reçus.
« Quelque chose » doit être fait au sujet de ces éléments, il vous faut mettre un
peu d’ordre ici et là, ou bien les choses vont commencer à s’empiler. Et ce
« quelque chose » doit être fait : maintenant !
Fondamentalement, il y a 4 types d’actions différentes que vous pouvez
entreprendre :
• Terminez l’action
• Déléguez l’action à quelqu’un d’autre
• Classez la
• Mettez la à la poubelle
Ceci s’applique aussi bien aux situations du business qu’à vos affaires
personnelles et s’avère être une façon très commode pour agir dans la vie.
Toute besogne implique un cycle d’action : commencer - continuer -
terminer. Idéalement, on peut faire quoi que ce soit qui doit être fait, prendre
une décision, résoudre la chose, finir la chose, répondre si nécessaire, ou quoi
que ce soit, tout de suite.
Amenez la chose au point final, parce qu’après, c’est fait, et vous ne le gardez
plus à l’esprit. S’il s’agit d’une lettre, répondez-y maintenant. S’il s’agit d’une
facture, payez la maintenant. Si vous décidez d’acheter un cadeau, achetez le
maintenant.
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D’une manière générale, faites les choses quand elles vous arrivent sur les bras.
Décidez tout de suite ce que vous allez faire et faites le immédiatement. Même
si ça n’est pas la perfection, au moins quelque chose a été fait.
Vous pouvez aussi déléguer le travail à quelqu’un d’autre, en vous assurant que
vous avez à faire à une personne capable de le faire. Bien sûr, il ne s’agit pas de
seulement « espérer » que l’autre personne va le faire. Vous leur transmettez les
données et obtenez leur engagement à le faire.
Il peut être tout à fait approprié de classer l’élément en attendant d’y revenir
plus tard. Ca ne veut pas dire « planquer » la chose sous le tapis. Cela veut dire
que bien qu’aucune action ne soit possible (ou nécessaire) maintenant, le travail
devra être exécuté après que d’autres travaux plus urgents auront été terminés,
ou que l’information doit être mémorisée en vue d’une application ultérieure.
Toutefois, avant de classer un élément, vous devez prendre une décision à son
sujet maintenant. Entasser des lettres non ouvertes dans un tiroir ne constitue
pas un classement. Mettre ces lettres dans votre panier « Entrée » et vous en
occuper par ordre de priorité, ça c’est un classement; mettre dans votre panier
« En attente » les lettres qui nécessitent un complément d’informations est une
action de classement (mais n’oubliez pas de noter ce « complément
d’informations » sur la liste des actions à faire), et, enfin, mettre les lettres que
vous avez lues et qui ne nécessitent pas de réponse dans le fichier approprié, ça
aussi, c’est du classement.
Vous pouvez aussi mettre l’élément à la poubelle. Virez tout ce qui ne vous sert
à rien. Prenez la décision maintenant. Si vous risquez d’en avoir besoin plus
tard, classez le. Si ça ne vous est d’aucune utilité, jetez le ! N’entassez pas
inutilement parce que, en faisant cela, vous embrumez votre espace de travail et
votre liberté d’action.
Exercices
Bien ! alors maintenant, vous rangez tous les éléments qui se trouvent sur votre
bureau jusqu’à ce que ça soit net. Maintenant, expérimentez calmement le bien-
être d’avoir tout bien en ordre, d’être vraiment dans le PRESENT, prêt à faire
face à quoi que ce soit qui vous arrive.
Ensuite, allez jeter un coup d’œil sur votre espace personnel et prenez en mains
chaque chose qui vous tombe sous la main. Faites le vous-même, ou bien faites
en sorte que quelqu’un d’autre s’en occupe, classez la chose, ou mettez la à la
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poubelle. Faites cela jusqu’à ce que vous ayez la sensation très nette, d’un
espace revitalisé !
Pour atteindre des buts valables dans la vie - pour vous-même, vos proches ou
la communauté - il vous sera probablement nécessaire de devenir quelqu’un de
très occupé, mais le temps disponible est très limité de toute façon (les jours
n’ont que 24 heures!). Chaque matin, en vous levant, vous avez un crédit limité
à 86 400 secondes pour ce jour-là. C’est la responsabilité de chacun de nous
d’investir au mieux ce précieux montant d’heures, minutes, secondes, de façon
à retirer le maximum de santé, de bonheur et de succès.
Pour réussir cela, il est important de donner du temps aux choses qui le
méritent. L’exercice suivant vous permettra de faire la liste des activités et
besognes de vos dernières 24 heures et ensuite de vérifier si vous avez ou non
investi votre temps dans des choses réellement prioritaires.
En B, notez les besognes qui doivent être faites mais qui ne semblent pas en
relation avec vos buts principaux dans la vie. Chaque jour, nous faisons des
choses qui doivent être faites pour pouvoir avoir l’opportunité d’aller dans la
direction des buts principaux (exemple : vous devez trouver un appartement
pour vivre - B afin de subvenir aux besoins de votre famille - A). La réussite
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dans l’accomplissement des tâches nécessaires à nos buts de survie fait que nous
nous sentons bien. La base du moral c’est la production !
En D, nous trouverons les tâches qui ne changent pas grand chose à nos vies,
entre autre, les moments passés à essayer d’éviter de faire ce que nous devrions
réellement faire. On doit faire la différence avec les choses du point C. A
l’image de ces monceaux de pub dans nos boîtes aux lettres; ces pertes de temps
à répétition encombrent nos vies et dévorent nos journées. Même si vous avez
parfois l’impression de faire quelque chose, tout ce que vous avez fait, en fait,
c’est d’être occupé et cela est toujours très frustrant.
Exercice
1) Revoyez, dans les détails, votre occupation du jour précédent, ce que vous
avez fait, avec qui avez-vous parlé, a quel sujet etc... Par exemple : m’allonger
pendant une heure, déjeuner, nettoyer la cuisine, lire une revue, dicter du
courrier, aller au travail, téléphoner à ma femme, réunion du personnel, lire un
document, envoyer le courrier, rêvasser, mettre un projet sur le papier, faire les
courses etc...
Soyez aussi précis que possible dans vos souvenirs et notez cela sur une
colonne, par exemple à gauche de la page.
Chaque jour, quelle que soit votre occupation, ou votre fatigue, assurez-vous de
consacrer un peu de temps à travailler sur un « but principal » de votre vie.
Faites en sorte que chaque jour, vous ayez une rubrique « moment A ».
1) Ici, nous sautons sans arrêt du passé au futur, en mettant notre attention sur
ce qui aurait dû être fait, et ce qui devra être fait plus tard. Eventuellement, il
va être de plus en plus évident pour vous que l’action est dans le présent.
5) quels sont les cycles d’action inachevées sur lesquels vous avez votre
attention ? Trouvez pourquoi et ce qui vous bloque ; ensuite regardez s’il n’y a
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pas un aspect sur lequel vous n’avez pas pris responsabilité. Quel sont les
éléments que vous mettez « sous le coude » plutôt que de les prendre en mains
ici et maintenant.
6) Faites une liste de toutes ces choses que vous avez « repoussées » dans le
futur parce que ça n’est pas marrant ou pas intéressant de les faire maintenant.
Prenez les une par une et décidez quoi faire avec. Faites les, déléguez le travail,
mais prenez responsabilité sur le fait que ce sera fait ! Classez les dans les
choses réglées, ou jetez les à la poubelle, et oubliez les !
7) Répertoriez toutes les affaires en cours et réglez cela comme si vous deviez
mourir demain. Mettez les choses en ordre; terminez les communications en
cours, ne vous contentez pas d’imaginer que vous le faites. Faites le,
maintenant.
8) Prenez une décision sur toutes les choses sur lesquelles vous êtes dans
l’indécision. Prenez responsabilité, impliquez vous, contactez les gens etc...
Débarrassez vous une fois pour toute de tous les bagages qui vous servent à
rien.
Tenez, jouez avec cette idée : regardez vous en train de prendre des décisions
dans un environnement chaotique !.....
10) Considérez une situation dans laquelle beaucoup de choses arrivent dans le
désordre et au hasard. Plutôt que de voir cela comme un problème, considérez
l’idée que c’est une opportunité. Plus vous aurez cette attitude, plus les choses
se rangeront naturellement à la place que vous souhaitez, et plus les
opportunités vont vous apparaître et plus vous verrez les choses sous un angle
nouveau. Il y a plus de choses potentielles à « faire arriver » dans une zone
d’activité intense.
Vous mettez votre attention sur une chose que vous décidez, vous retroussez vos
manches, et tout à coup, c’est magique, l’univers semble s’ordonner
harmonieusement autour de tout ça !
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Leçon 1
C
Psycho-linguistique
Thèmes : Etre spécifique
La précision du langage
Comment penser clairement
Introduction
Beaucoup de nos difficultés avec les autres (et avec nous-même) sont
imputables à notre processus de pensée : les pensées, et aussi notre manière de
penser que nous avons utilisées, peut-être depuis notre plus tendre enfance et
que nous n’avons pas reconsidérées en tant qu’adultes. Ces pensées pensent pour
nous. Nous répondons consciemment ou peut-être compulsivement à ces
modèles de langage qui, une fois mis au clair et spécifié, n’ont pas le moindre
sens. Lorsque nous parlons de ces difficultés, nous entendons par là :
1) Les évènements précédant une situation (et que nous pensons être la cause de
la situation)
3) Le fait d’omettre les pensées qui ont amené ces émotions et comportements
Apprenez à reconnaître ces méthodes et les questions très précises à poser dans
ces cas là de manière à ce que ça devienne chez vous un réflexe.
Références vagues : Les mots comme : vous, le, moi, ceci, quelque chose,
quelquefois, font référence à quelqu’un ou à quelque chose de très spécifique.
Quand ça n’est pas clair, demandez « qui ? lequel ? à quel moment ? » etc...
Vous pouvez aussi demander « qu’entendez-vous plus spécifiquement par là ? »
ou « par exemple ? » pour bien remettre en mémoire à votre interlocuteur que
vous escomptez un exemple précis.
Exemples :
• « Ils me l’ont dit comme ça... » qui vous l’a dit ? qu’est-ce que cette
personne vous a réellement dit ?
• « C’est pour ça que c’est une bonne idée » pourquoi c’est une bonne
idée ? qu’est-ce que c’est une bonne idée ?
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Exercice pratique :
La première ligne a été complétée. Trouvez vous-même la question de
clarification et les réponses possibles dans les exemples suivants :
Par exemple :
• « C’est compliqué ! » - omet de préciser qui pense que c’est
compliqué.
• « C’est triste » laisse de côté le qui ou quoi est triste? ou triste à quel
sujet?
Les verbes ont un sujet et un objet. Quand l’un ou l’autre sont absents, vous
avez une omission.
Par exemple :
• « Je ne sais pas » peut être précisé par je ne sais pas quoi faire sur
cette question.
C’est une omission. Vous pouvez clarifiez cela avec la question : « qu’est-ce
que c’est précisément que vous ne savez pas ? »
Exemples :
• « Je ne me sens pas bien » au sujet de quoi ne vous sentez-vous pas
bien ? réponse : au sujet de ce problème dont nous avons parlé hier
soir.
• « C’est difficile ! » qu’est-ce qui est difficile ? pour qui ? réponse :
c’est difficile pour ma femme de tenir la maison propre avec tous ces
enfants.
Exercices pratiques :
Les deux premières lignes ont été complétées. Trouvez les questions
clarificatrices et les réponses possibles pour la suite :
« Ils en parlaient » ? ?
« Paris a décidé de clore ? ?
l’incident par la voie
diplomatique »
Comparaisons :
Lorsque nous utilisons les mots comme :
• Mieux, pire, plus fort, le meilleur, excellent...
nous comparons quelque chose à quelque chose d’autre. Nous mettons de ce fait
en place un système de critère.
Exemples :
• « C’est le meilleur » comparé à quoi ?
• « Nous avons approvisionné les meilleurs ordinateurs de la région ».
En fonction de quoi sont-ils les meilleurs, et comparés à quels autres
ordinateurs?
Exercices pratiques :
Exemples Questions Réponses
clarificatrices possibles
« C’est pas bien » comparé à avec la
quelle action ? générosité et
la tolérance
« C’est trop difficile » ? ?
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Verbes imprécis :
Il existe des verbes, qui, comme le groupe précédent, ne précisent pas ce à quoi
ils font référence.
Exemples :
• « mon mari m’a frappé » Comment vous a-t-il frappé ?
• « Elle m’a insulté » Qu’a-t-elle dit que vous considérez comme une
insulte ?
Exercice pratique :
Exemples Questions Réponses
clarificatrices possibles
« Il me désapprouve » en quoi ? il souhaite que j’arrive
à quel sujet ? à l’heure le matin à mon travail
« Elle m’a sauvagement ? ?
agressé »
« Elle a apprécié » ? ?
« Elle s’est mise en ? ?
rage »
« Ils nous ont divertis ? ?
somptueusement »
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« J’étais complètement ? ?
humilié »
« Ils m’ont accueilli ? ?
chaleureusement »
Abstractions :
Voici un exemple de mots pour les choses que vous ne pouvez toucher mais que
vous pouvez ressentir :
Par exemple :
- décision
- compréhension
- savoir
- l’oubli
- la confusion
- la panique
- la dépression
- l’incompréhensible
- l’inacceptable
- l’éducation
- le danger
Les nominalisations sont des mots qui ont tendance à coincer les gens.
Triomphez des nominalisations en demandant le sujet, l’objet ou le
« comment ? » du verbe de départ.
Exemples :
• « Je veux développer la confiance en soi » Qui veut développer sa
confiance en soi et pour faire quoi? Et comment vont-ils y parvenir?
• « Ils m’ont complètement déprimé » Qui a déprimé qui et comment
s’y prennent-ils?
Exercices pratiques :
Exemples Questions Réponses
clarificatrices possibles
« C’est impossible » qui rend cela Heu,.. je crois
impossible bien que c’est moi
« Je peux améliorer ? ?
ma compréhension »
« C’est bien trop ? ?
dangereux »
« Je n’ai plus confiance ? ?
en moi »
« C’est juste un ? ?
mystère »
« Apprenez à améliorer ? ?
votre efficacité »
Voilà, vous venez de voir la 1ère leçon sur « Etre spécifique ». La prochaine
leçon traitera des généralités et la 3ème des distorsions.
A titre d’exercice final, dressez une liste d’exemples tirés de votre expérience
personnelle, ou que vous avez noté en regardant la TV, lisant les journaux,
écoutant un discours politique, ou simplement en conversant avec d’autres.
Notez les questions clarificatrices et les réponses possibles et envoyez tout ça à
votre responsable de formation.
Leçon 1
D
Intégration de polarité
Thème : Rappel des moments positifs
Introduction
Le souvenir des choses a tendance à mettre l’attention dans le passé. L’action
n’est pas dans le passé. La vie, ça arrive ici et maintenant. Mettre trop
d’attention sur le passé peut donner l’impression de considérer que le passé est
important et, d’une certaine manière, gouverne notre présent. Le passé peut être
plaisant, nostalgique ou douloureux à se rappeler mais il ne gouverne pas le
présent, bien que pas mal de gens le pensent ! En aucun cas, se rappeler le passé
ne peut être d’aucun service.
Mettre votre attention sur le positif a pour effet direct d’augmenter l’énergie
globalement. En vous rappelant ces expériences, vous re-expérimentez dans le
présent le même état émotionnel. L’accroissement énergétique a également pour
effet de rendre la négativité des mauvaises expériences beaucoup moins
significative et d’en mieux creuser les contours, tout en libérant l’énergie vitale
qui y était emprisonnée, et en permettant de pouvoir l’utiliser à votre guise dans
le présent.
Etape 1 :
• Posez-vous une question provenant de la liste de rappel ci-après.
Etape 2 :
• Rappelez-vous l’expérience en question puis parcourez là comme
si ça arrivait dans le présent. Par exemple : « je roule sur la route et
regarde le paysage... »
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Liste de rappel
1) Rappelles toi un moment où tu t’amusais bien.
11) Rappelles toi un moment où tu as fait une belle démonstration devant tout
le monde.
15) Rappelles toi un moment où on t’a bien accusé réception pour un boulot
bien fait.
22) Rappelles toi un moment où tu rencontrais quelqu’un avec qui tu étais bien.
Si vous n’avez pas de souvenir par rapport à une question ou si ça évoque des
choses désagréables pour vous, passez tout de suite à la question suivante.
Etape 3 :
Lorsque vous pouvez facilement vous souvenir des moments de plaisir,
recommencez la liste ci-dessus mais en essayant de vous rappeler d’incidents
antérieurs et similaires, puis alternez ensuite avec une question dans la liste ci-
dessous sur les Sensations, mais qui soit en relation directe avec l’expérience
remémorée dans la liste précédente.
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Etape 4 :
Lorsque vous semblez avoir épuisé vos souvenirs, passez à l’étape suivante qui
consiste à imaginer de toutes pièces une expérience en réponse aux questions
posées. Laissez courir votre imagination ! Par exemple : au lieu de demander :
« rappelles toi un moment où tu t’amusais », demandez (au présent) :
« imagines toi entrain de t’amuser ».
1) Laissez la scène ou l’épisode vous revenir en mémoire. Quand c’est là, avec
les gens, les couleurs, les sons, l’atmosphère, commencez à la décrire dans le
temps présent « je me tiens debout devant la porte d’entrée, et je regarde le
jardin. Une voiture arrive et stoppe à hauteur de notre boîte à lettres.... »
2) Traversez tout cela plusieurs fois du début à la fin. Puis, quand vous en avez
assez, laissez la scène s’évanouir au loin.
Ne mettez pas le nez dans des incidents traumatisant ou dans des choses
pénibles, seulement dans des moments de plaisir et des choses légères du passé
dont vous avez plaisir à refaire l’expérience.
Leçon 1
D
Intégration de Polarités
Vous trouverez ici d’autres expériences positives.
Amusez-vous bien !
15) Rappelles toi un moment où c’était agréable d’être choisi comme leader.
18) Rappelles toi un moment où l’attention des médias s’est portée sur toi.
38) Rappelles toi un moment où tu sentais que vous étiez bons copains.
51) Rappelles toi un moment où tu faisais très bien ton boulot d’équipier.
53) Rappelles toi un moment où vous avez créé quelque chose tous ensemble.
54) Rappelles toi un moment où tu a pris part à une action bénéfique pour tout
le monde.
55) Rappelles toi un moment où tu aimais bien les gens avec qui tu travaillais.
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57) Rappelles toi un moment où tu as décidé qu’il fallait prendre une décision
collective.
119) Rappelles toi un moment où on t’a embrassé alors que tu ne t’y attendais
pas.
126) Rappelles toi un moment où les choses se passaient bien avec ton patron.
147) Rappelles toi un moment où tu avais créé quelque chose qui exprimait
parfaitement ta pensée.
167) Rappelles toi un moment où tu as partagé ton plaisir avec un(e) autre.
169) Rappelles toi un moment où il y avait une bonne surprise dans la lettre.
172) Rappelles toi un moment où tu as découvert que tu avais atteint ton but.
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Leçon 1
E
Concentration & Méditation
Thème : Techniques de relaxation et de
respiration
Pour faire descendre la tension nerveuse, il faut d’abord apprendre ce qui l’a
fait monter.
8) Contractez tous les muscles des 2 bras et des 2 jambes en même temps.
A chaque étape, observez comment vous vous sentez et, après l’étape 12, laissez
vous complètement aller, respirez lentement et à fond et essayez de ressentir
toutes les parties de votre corps.
Introduction
Beaucoup de gens ont des problèmes physiologiques. Ces symptômes sont
souvent dus à la tension et au stress à la base desquels se trouve un trauma, et
qui se manifestent par des désordres dans la posture, un parler compulsif et une
respiration hachée.
Lorsque survient une pénurie en oxygène dans le cerveau, due à une respiration
défectueuse ou à une position du corps, afin d’éviter la confusion, les parties du
cortex qui ont à faire avec l’association sont déconnectées. Apparaît alors un
sens artificiel de certitude dû au manque d’associations adéquates avec
l’expérience et, afin de diminuer la tension, il y a une tendance à faire une
poussée respiratoire tout en parlant, sans avoir au préalable pris en compte les
implications et les alternatives possibles, souvent alors que l’interlocuteur est
encore entrain de parler.
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Lorsqu’un tel problème existe, la solution, à court terme, est de résister à tout
prix à la tendance à « pousser » la respiration en parlant. Ceci donnera au cortex
encombré le temps de se ressaisir et de trouver un moyen terme. Si son
approvisionnement en oxygène est insuffisant, votre cerveau ne peut
fonctionner correctement. Cela aura une influence sur l’objectivité de votre
jugement et vous fera éprouver des sensations d’anxiété, de ressentiment, et fera
émerger de la rage, de l’allégresse ou de la peur totalement déplacées.
2) Lorsque vous pouvez faire ça 10 fois de suite sans problème, vous augmentez
la durée d’inspiration et d’expiration à 7 secondes chacune.
3) Quand vous pouvez faire ça plusieurs fois sans effort, passez à 10 secondes.
4) Quand vous avez fait l’exercice de deux fois 10 secondes plusieurs fois
confortablement, passez à l’exercice suivant.
2) Quand vous avez fait 10 cycles comme précédemment sans problème, passez
à une séquence de trois fois 7 secondes.
Leçon 2
A
DES OUTILS POUR LA PENSEE
Résolution de problèmes II – Brainstorming - ouvrir le mental à des idées
nouvelles
Toute idée qui surgit doit être notée, quel que soit son caractère apparemment
bizarre ou irrationnel. L’idée est de se méfier de nos visions « instantanées » et
de pouvoir observer les choses en dehors de la vision en tunnel* des idées fixes
et des points de vue assumés d’avance. Parce qu’une idée complètement
loufoque peut amener à une idée plus intéressante et ainsi de suite. L’idée
loufoque peut, dans une seconde inspection, vous sembler beaucoup moins
loufoque et se révéler être, à posteriori, une idée de génie.
*Vision en tunnel : approche des choses avec une vision étroite du sujet
Niveau 1
Nous sommes à la recherche d’une idée qui ferait partie d’un ensemble de
solutions pour un problème spécifique, une idée qui pourrait casser toute notion
préconçue concernant les limites du problème.
Commencez par définir clairement le problème. Prenez par exemple l’un des
problèmes que vous avez noté et qui reste non résolu après l’exercice de la
rubrique « Résolution de Problèmes » de la leçon 1.
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Niveau 2
Décontractez vous, et préparez vous à bien vous amuser avec ce qui suit.
Laissez votre mental inventer des tas et des tas d’idées – des solutions possibles
ou une partie des solutions – en relation, d’une manière ou d’une autre, avec le
problème.
L’objectif, c’est la quantité ; souvenez-vous, plus vous avez d’idées, plus vous
avez de chances d’en trouver une qui soit vraiment valable. Tout ce qui vous
vient à l’esprit, lorsque vous vous concentrez sur le problème, a une utilité. Les
plaisanteries, les aspects amusants, ou les idées loufoques, peuvent soudain vous
sembler très intéressants. Votre aptitude à la créativité sera développée un peu
plus tard dans le cours, mais, sachez que tout un chacun est naturellement doté
d’une incroyable créativité pendant qu’il rêve, donc, c’est tout à fait approprié
de faire un « rêve éveillé » lorsque vous faites un Brainstorming. Laissez votre
esprit vagabonder et créer des images de situations ou évènements bizarres, qui
ont un rapport, même vaguement, avec le problème. N’évaluez pas vos idées à
ce stade, écrivez les, sans la moindre censure.
Niveau 3
Lorsque vous avez bien tout noté soigneusement, passez à la phase de
vérification de l’applicabilité de tout ça.
• Est-ce que l’une de ces idées vous donne une piste ou une nouvelle
façon de prendre en compte le problème ? Essayez une combinaison
différente des idées, éventuellement dans une autre séquence.
• Est-ce que cette combinaison différente favorise l’éclosion d’idées
nouvelles ou originales ?
Clarifiez les mots dans un bon dictionnaire; cherchez si les synonymes ou même
les antonymes de ces mots peuvent vous aiguiller sur une nouvelle voie
d’approche du sujet que vous avez en mains. Visualisez rapidement quelques
unes de ces idées pour vérifier si ça marche ou non.
Si vous avez mis le doigt sur une idée qui ne vous semble pas complètement
exploitable, continuez le Brainstorming afin de la pousser un peu plus loin.
53
Leçon 2
B
GRAND STANDING DE VIE
Thème : le management du stress II
Un fossé entre les perceptions qui sont les vôtres relativement aux
demandes qui vous sont faites et les perceptions qui sont les vôtres
relativement à vos ressources possibles pour satisfaire à ces demandes.
Cela utilise des capteurs de lumière différents dans la rétine, et des conduits
nerveux différents dans le cerveau.
Cela a aussi pour effet de dissiper la peur dans les arts martiaux, cela vous
permet d’être conscient de tous les mouvements des mains de votre adversaire
sans le quitter du regard. Vous pouvez également imaginer combien cela peut
être utile lorsque vous avez plusieurs personnes qui vous attaquent en même
temps !
Le sujet : cerveau gauche, cerveau droit, est appelé à être traité de façon
récurrente tout au long de ce cours « Nouvelle Vie ». Dans cette optique,
prenez note d’un complément d’information à ce sujet : lorsque le cerveau est
utilisé, et que les neurones fonctionnent, l’excitation nerveuse peut être mesurée
57
Il est donc responsable pour les mécanisme de défense du mental tels que la
rationalisation, les justifications, le blâme, ce qui a lieu surtout lorsque les
ressentis ou les expériences réelles ne peuvent être facilement confrontées
(c’est-à-dire qu’il est difficile d’y faire face). Parce que comme les ressentis et
les expériences réelles sont le terrain de prédilection du cerveau droit, ces
mécanismes de défense amènent à une répression des types d’expériences du
cerveau droit, ce qui réduit l’importance d’aspects valables de la conscience du
cerveau droit, tels que les intuitions, les ressentis, émotions, sentiments, en
clair, ça vous mets à la masse !
Nous avons tous observé que notre travail est bien meilleur et avec moins de
stress pour nous si nous prenons des poses régulières tout au long de notre
journée de travail. Cependant, la personne stressée peut ressentir un sentiment
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de culpabilité en prenant des poses. Même quand ils admettent que leur façon de
travailler leur cause un stress, ils ont l’impression qu’ils ne peuvent pas s’arrêter
parce que s’ils le font, « le boulot ne sera pas fait ».
Les recherches sur le sujet commencent à mettre en évidence des données de
bases théoriques utiles et accessibles au bon sens de tout un chacun : nos corps
ont un cycle de base repos-activité consistant en 90 à 120 minutes d’activité,
suivies par 20 minutes de repos. Ce cycle peut être facilement modifié ou
distordu par exemple lorsqu’un gars travaille tout le matin sans se reposer, saute
le repas de midi, ou travaille très tard le soir.
Toutefois, il a été prouvé scientifiquement que les individus qui ont un cycle
activité-repos irrégulier pendant de longues périodes, développent des
symptômes importants de stress. Le cycle activité-repos, induit un changement
alternatif de prédominance d’activité entre un hémisphère et l’autre. Lorsque
nous passons de l’activité au repos, le côté gauche du cerveau (associé à la
logique, la séquence, les détails, l’analyse, les calculs et le langage), position
« travail », cède la prédominance au côté droit (associé à l’intuition, l’émotion
etc...), position « repos » (relaxation).
Cela n’est pas un accident si, dans les usines et dans les écoles, on a
institutionnalisé la présence d’horaires de pauses en milieu de matinée et en
milieu d’après-midi; les employeurs et les responsables d’enseignement se sont
aperçus que les gens travaillent mieux et pensent plus clairement lorsque des
pauses régulières existent.
Leçon 2
C
PSYCHOLINGUISTIQUE
Thème : Etre spécifique II
Généralités - ou dépasser le sommet de la montagne
Universel
Ont le caractère « universel » toutes les déclarations selon lesquelles tous les
membres d’une classe ont une certaine caractéristique.
Quelques exemples :
« Tous les hommes travaillent dur ». Tous les hommes? tous ceux qui
ont jamais existé et tous ceux qui existeront ?
Pouvez-vous essayer de vous souvenir d’hommes que vous avez connus et qui
n’étaient pas des travailleurs de force?
« Les femmes sont plus intelligentes que les hommes ». Toutes les
femmes ? toute femme est plus intelligente qu’un homme, par
exemple qu’Einstein, ou Socrate?
Pouvez-vous vous souvenir d’une femme qui n’était pas très maligne ?
60
Aptitudes
La formulation en est : « je ne peux pas ! » ou « ça n’est pas possible »
Obligations
Nous exprimons les obligations par les mots : doit, devrait, est tenu de, a le
devoir de. Le contraire est : ne doit pas, n’a pas le droit, c’est mieux de ne
pas...
Exemples pratiques :
« Je ne dois pas me ? ?
mettre en évidence »
« Je dois essayer ? ?
encore plus fort »
Possibilités
Nous créons un monde très incertain en utilisant des mots comme : devrait,
pourrait etc... lorsque nous parlons d’éventualités non désirées. Ces mots sont
très généraux, car ils couvrent un éventail allant de 0,1% à 99,99%.
Exemples pratiques :
« Je peux me mettre ? ?
dans la mouise avec ça »
Jugements et évaluations
Des déclarations telles que « tu es un fou » ne précisent pas qui a porté ce
jugement. Ce sont des généralités très imprécises. L’idée sous-jacente est
d’assumer que quelque chose est vrai parce que quelqu’un l’a dit (et puis c’est
tout ! ». Ces généralités sont dites « déclaratives ».
Exemples pratiques
« J’ai le droit de le ? ?
faire »
Les aspects particuliers de « Etre spécifique » qui ont été étudiés dans cette
leçon sont :
Généralisation
- Universel
- Aptitudes
- Obligations
- Possibilités
- Jugements et évaluations
Prenez bonne note des distorsions de la pensée ci-dessus lorsque vous les
rencontrerez avec vos amis ou votre famille ou à la T.V. ou quand vous les
dites vous-même. A chaque fois, pensez aussitôt à une question clarificatrice,
ou au pire, posez vous la question intérieurement.
Leçon 2
D
Intégration de Polarités
Thèmes : condition d’être effet
Affaiblissement - perdre sa puissance
L’état d’être « affaibli »
Si vous renoncez à votre pouvoir de choix, alors vous vous mettez en condition
d’être le « point effet », renonçant à la responsabilité de « causer* » les choses
de votre propre vie, en étant l’effet d’un déterminisme extérieur. On est alors
bousculé ça et là par les circonstances, et coincé dans des situations qu’on ne
souhaite pas et qui ne servent pas nos meilleurs intérêts. C’est exactement le
contraire de l’état de puissance**, d’agir de façon permanente en étant « le
point cause » et en prenant responsabilité pour les choix de sa propre vie.
Par exemple : être battue par un mari qui boit semble préférable à l’idée
d’obtenir un changement de comportement de sa part ou bien de partir vivre sa
65
Par exemple, peut-être le fait d’avoir quelqu’un qui vous dise quoi faire vous
donne un sentiment de sécurité; ou bien peut-être que fumer un joint vous
amène à être en paix; peut-être que d’avoir quelqu’un qui hurle après vous des
jours durant vous aide à ressentir des sensations; et peut-être que le fait de vivre
avec un alcoolique vous donne de la compagnie.
On ne resterait pas dans des situations pareilles s’il n’y avait pas quelque chose
à y gagner qui soulage un peu notre fardeau. En plus de cela, il y a
probablement quelque chose d’inconfortable dans l’idée d’être cause.
Par exemple, il y aura des expériences passées qui maintiennent l’idée que c’est
très dangereux de retrouver son pouvoir de choix. Vraisemblablement, on a pu
faire dans le passé des choses qui ont « foiré » et, de ce fait, on refuse
désormais de prendre responsabilité et on choisit la position tranquille d’être
effet. On peut tout aussi bien imaginer de futures conséquences douloureuses si
l’on reprenait du pouvoir sur la situation.
Quand une personne évalue ou interprète vos actions, ou votre façon de voir, ou
votre communication de façon erronée, invalidante, ou avec des généralités,
alors, bien sûr, ceci est perturbant, parce que l’autre ne vous a pas compris, ne
vous a pas dupliqué. Votre enthousiasme fond comme neige au soleil. Si vous
prenez sérieusement en compte ces fausses invalidations, parce que la personne
a une position d’autorité par rapport à vous (peut-être par la force !), et que
vous pensez qu’elle a raison, et que vous commencez à agir en fonction du
déterminisme de quelqu’un d’autre, alors, une part importante de vous-même
s’identifie à l’autre personne et vous n’êtes plus vous-même, le vrai « Vous »,
celui qui est responsable de votre choix.
Ceci est très courant avec les enfants qui adoptent les caractéristiques de leurs
parents. C’est aussi fréquent dans des relations où l’on s’adapte pour répondre
aux attentes du partenaire en face. Et ça existe aussi dans le travail.
Laisser quelqu’un d’autre vous « oppresser » par une critique ou une opposition
à vos propres buts est l’équivalent d’une destruction pour vous. Les mauvaises
indications (critiques à votre sujet, opinions arrêtées) par quelqu’un d’autre
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dans des périodes de stress, et prendre cela en compte, peut vous conduire à la
crise de nerfs et à la dépression.
• Est-ce que quelqu’un vous a dit que vous n’aviez pas le droit d’avoir
cette opinion ?
• Est-ce que quelqu’un vous a donné à penser que vous étiez insignifiant?
• Est-ce que quelqu’un vous a dit que vous n’aviez pas à être là ?
• Est-ce que quelqu’un vous a dit que vous n’en faisiez pas partie ?
• Est-ce que quelqu’un vous a dit que vous ne pourriez pas partir ?
• Est-ce que quelqu’un vous a obligé à jouer un jeu que vous ne vouliez
pas ?
• Est-ce que quelqu’un vous a fait quelque chose que vous n’aimiez pas ?
Co-dépendance
Beaucoup de gens décident d’être en position systématiquement effet dans la
vie! Il vont établir et se piéger dans des relations amicales ou de travail qui sont
risquées pour eux mais dont ils pensent n’avoir aucune chance d’en sortir. Ils
seront « à croc » par rapport à des situations ou des relations autour d’eux-
mêmes.
Ils doivent faire ceci ou cela qui est dangereux pour eux, ou bien ils doivent
faire ce qui les rend dangereux. C’est ce qu’on appelle la co-dépendance. Est-ce
que l’une ou l’autre des questions suivantes s’applique à vous? Si c’est le cas,
prenez conscience d’une situation de co-dépendance et prenez responsabilité sur
cette zone.
Retrouvez votre pouvoir de choix. Si, après avoir fait les exercices de cette
partie du cours, vous êtes dans la « panade », contactez votre responsable de
formation.
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Etablissez clairement toute chose que vous pouvez faire pour être cause, ne
serait-ce que légèrement dans la (ou les) zone(s) où vous avez été effet. Si vous
réussissez à contrôler, ne serait-ce qu’un élément modeste de la situation en
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Gardez bien en mémoire le fait que les conditions « d’effet » de votre vie sont
dues à quelque chose que vous faites et que c’est vous qui les créez ! Vous
pouvez avoir l’impression que c’est la faute des autres, mais souvenez-vous de
cet adage : « si vous êtes dedans, c’est que vous l’avez provoqué ».
Leçon 2
E
Concentration et Méditation
Thèmes : Techniques de respiration et de relaxation II
Relaxation de la langue
La langue est l’un des endroits les plus courants de tension musculaire
chronique, reliée à de la tension dans la mâchoire, la gorge et le cou. Tous
les « non dits » viennent se coincer à cet endroit. Dans cette leçon, nous
étudierons comment devenir conscient de ce fait et comment décontracter
cela.
Faites la même chose avec le bas de votre bouche de façon à la faire ouvrir.
Puis, bâiller fortement plusieurs fois. Conservez votre attention sur la langue
pendant que vous bâillez. Puis ouvrez votre bouche plusieurs fois, pour voir
jusqu’à quel point vous pouvez l’ouvrir sans effort. Vérifiez jusqu’où vous
pouvez étirer la langue à l’extérieur sans effort, en allant un peu plus loin
chaque fois. Puis, entrez et sortez la langue entre vos lèvres, comme un serpent,
plusieurs fois, puis plus lentement, en serrant vos lèvres autour de la langue
pour voir ce que vous ressentez. Puis reposez vous un peu.
Observez bien comment se sent votre langue. Plus longue, ou plus large?
Probablement, vous constaterez que la tension a diminué. Si vous avez trouvé
cet exercice agréable et si vous constatez une différence, vous avez tout à
gagner à le refaire régulièrement.
Si vous faites cela, l’exercice deviendra de plus en plus facile et vous aurez plus
de plaisir à le faire. Vous devriez supprimer toute consommation d’alcool ainsi
que toute consommation excessive de tabac. Tous les exercices sur la
concentration ne doivent pas être pratiqués en la présence de la plus petite dose
de produits intoxicants.
Préparation
L’ennemi mortel d’une concentration réussie est la croyance dans la nécessité de
penser sans arrêt, un faux espoir que quelque chose de valable va émerger des
pensées, et qu’aucune ne doit être ignorée. Dès que vous commencez un
exercice, vous noterez qu’après quelques secondes passées à penser à un thème
donné dans les leçons suivantes, un flot de pensées va vous submerger, créant
ainsi un oubli momentané de ce que vous étiez censé faire dans les 15 minutes à
venir.
Toutes ces pensées sont sans grand intérêt à ce moment là, mais cette croyance
(dont vous devez vous débarrasser) propage l’idée qu’elles sont importantes
pour vous. C’est un peu comme ces gens qui prétendent ne pas pouvoir rater
l’épisode de leur feuilleton favori à la télé, alors qu’en fait, s’ils le ratent, ils se
sentiront mieux de faire quelque chose de valeur pendant ce temps-là.
Si vous acceptez cette contre-vérité, tous vos efforts seront gâchés. Vous ne
cesserez de prendre du temps (à des pensées inutiles) et le poison du doute et du
désenchantement va commencer à ruiner votre décision d’étudier le sujet. En
particulier, toutes ces pensées concernant l’attente de résultats en pratiquant
l’exercice, sont l’obstacle le plus important à votre progrès.
Puis, viendront quelques exercices « avancés », mais vous pouvez alors les
effectuer avec votre aptitude nouvellement acquise à imposer la paix dans vos
pensées. La clé du succès dans cette étude est seulement de perdre tout intérêt
par rapport aux pensées incontrôlées. Avec cette clé, vous pouvez ouvrir la
Porte d’OR que vous attendez tant. Sans cette clé, il n’y a même aucun intérêt
à commencer aucun exercice.
L’exercice
Asseyez vous sur une chaise ou un banc, mais ne courbez pas le dos, et ne
prenez pas une position avachie. Soyez assis avec la colonne vertébrale, le cou,
la tête sur une même ligne droite. Mettez vos mollets bien perpendiculaires au
sol, avec la paume des mains reposant sur vos genoux.
Puis relaxez confortablement le corps. Prenez un siège assez confortable pour
pouvoir rester assis de la sorte plusieurs heures sans douleur ni tension; puis
vous oublierez le corps. Pratiquez la respiration du Pranayama comme indiqué
dans la précédente leçon. Ceci doit être fait naturellement et facilement sans
avoir à y mettre d’attention.
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Puis, fermez vos yeux et imaginez l’espace autour de vous rempli avec un océan
lumineux (jamais sombre!) de couleur rouge. Comme si vous étiez dans un
fluide coloré comme un cristal lumineux immatériel. Imaginez maintenant que
vous l’expiriez au travers de vos narines lorsque vous inspirez, et que vous le
laissez ressortir à nouveau lorsque vous expirez.
C’est tout ce qu’il y a à faire dans cet exercice. Ne pensez à rien d’autre mais
maintenez le rythme de votre Pranayama comme à l’habitude. Plus vous êtes
relaxé, plus il vous est facile de visualiser. Si vous trouvez plus facile de le faire
les yeux ouverts, faites le comme ça. Ne vous attendez pas à ce que ce soit
parfait du premier coup; en fait, ne vous attendez à rien. Si vous avez des
problèmes d’excès d’imagination ou avec les couleurs, placez un échantillon
coloré en face de vous, comme référence. Puis, répétez l’exercice avec des
couleurs différentes : orange, jaune, violet et vert.
76
77
Leçon 3
A
Des outils pour la pensée
Thèmes : Résolution des problèmes
Analyse des champs de force
Cela vous aide à localiser les intentions et les contre-intentions qui existent dans
la situation problématique ou qui affectent d’une manière ou d’une autre la
solution que vous avez pensé apporter à un problème. (En général d’ailleurs, la
solution est le vrai problème !). Dans cette optique, vous pouvez travailler à
réduire l’impact des forces d’opposition et à renforcer celui des forces
favorables. Il se pourrait bien d’ailleurs que ces forces ne soient rien d’autre
que vos propres intentions et contre-intentions intérieures et (ou) le conflit entre
vos intentions et celles des autres.
Exemple :
a) Il y a 3 ans que je n’ai pas pris de vacances.
b) Je peux demander à un collègue de prendre en compte mon travail en
mon absence.
Choisir une solution qui est bénéfique pour vous mais qui ne solutionne
pas le problème va finalement vous enfoncer un peu plus dans le
problème et le rendre un peu moins facile à résoudre un peu plus tard
parce que, ne vous y trompez pas, il refera surface ! Soyez aussi très
attentif de tenir compte dans quelle mesure vos propres valeurs
influencent votre pondération des pour et des contre dans chaque
situation.
(Dans les conflits avec d’autres, c’est parfois une issue possible parce que
les gens vous placent en face d’une alternative pour pouvoir définir une
solution médiane acceptable. Encore une fois, il est fondamental
d’évaluer à nouveau toute nouvelle proposition en posant la sempiternelle
question : « Est ce que ça va dans le sens de la résolution du problème ? »
Leçon 3
B
Haut standing de vie
Thèmes : Management du stress – III
Vue panoramique sur le sujet du stress
Types de stress
La vie, sans aucune stimulation serait incroyablement fade et ennuyeuse. La vie,
lorsqu’il y a trop de stimulation devient déplaisante, fatigante et peut, à la
longue, affecter votre santé ou votre bien être.
Beaucoup de gens réalisent que certains aspects de leur style de vie ou de leur
travail peuvent être sources de stress. Certes, cela est exact mais encore ne
faudrait-il pas perdre de vue que le stress peut aussi être causé par
l’environnement, la nourriture ou la boisson que vous consommez. Et de plus,
ça peut être provoqué par la façon qui vous est propre d’aborder les situations et
de les interpréter. Il y a en fait plusieurs sources principales de stress.
A. Stress de survie : c’est le cas lorsque votre survie ou votre santé sont
menacées lorsque vous êtes sous pression (constante) ou bien lorsque vous
expérimentez quelque événement déplaisant ou qui vous remette en cause.
Dans un tel cas, une forte dose d’adrénaline est sécrétée dans votre corps et vous
expérimentez tous les symptômes de votre corps se préparant à « fuir ou à
combattre ». Lorsque vous êtes en présence d’une situation de menace physique
ou émotionnelle, votre corps s’adapte immédiatement (en fonction de ce qu’il a
appris lors de son évolution « animale ») afin d’apporter de suite la réaction qui
83
avec un regard étrange, vous faites des erreurs et vous pouvez être
franchement pénible et belliqueux.
2 – Le désir d’être toujours compétent, optimum dans toutes les
situations. C’est irréaliste parce que vous ne devenez compétent dans des
domaines nouveaux qu’en faisant des erreurs. Nous en sommes tous là.
3 – La croyance enracinée que seuls des facteurs extérieurs à vous
sont la cause de vos propres ennuis. Souvent, les événements négatifs
sont causés par votre propre attitude négative. Réciproquement, votre
attitude négative peut vous amener à considérer comme négatif des
événements strictement neutres. Une autre personne par exemple, peut
tout à fait considérer votre problème comme quelque chose de positif.
4 – Le désir que les choses tournent toujours en votre faveur et que
les gens fassent toujours ce que vous attendez d’eux. Ces gens ont,
soyez-en bien sûrs, leurs propres impératifs et possèdent, tout comme
vous d’ailleurs, leur pouvoir de choix de faire ce qu’ils ont décidé.
5 – La croyance établie selon laquelle les mauvaises expériences que
vous avez pu avoir dans le passé vont exercer un contrôle inévitable
sur votre futur. Vous avez tout à fait la capacité de faire changer les
choses, si vous y travaillez très dur et si vous faites l’effort de re –
considérer les choses d’une manière différente.
Stress du à l’organisation :
• Rumeurs de restructuration.
• Rumeurs de licenciement.
• Rumeurs de changement de direction ou de cadres.
• Pression exercées sur vous pour changer votre organisation.
• Interférence dans votre travail.
• Modification des plans prévus.
• Ne pas tenir compte de votre poste.
• Interférence directe sur vos clients.
• Propositions commerciales à des conditions inférieures à ce qu’on
vous avez autorisé personnellement.
• Refus de responsabilité de la part du cadre au-dessus de vous.
• Refus de responsabilité de la part de votre subalterne.
• Confusion dans les postes de chacun ou dans les lignes de
communication dans l’entreprise.
• Illogisme de décision.
• Décision prise en votre absence ou sans vous consulter.
• Intrigues, ambitions, coups fourrés, injustices etc. …
• Altération de la vérité.
• Le cadre au-dessus de vous vous vole la gloire de votre travail
(frustration).
• Il justifie ses erreurs en vous les impliquant.
• Vous essayez de faire de même sur votre supérieur ou votre
subalterne.
• Et pour finir, le roi du stress : le téléphone !
• Problèmes financiers.
• Problèmes relationnels.
• Problèmes de santé.
• Changement importants dans la famille (naissance, décès, mariage,
divorces etc. …).
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Cela peut arriver lorsque vous essayez de terminer trop de choses en trop peu de
temps ou bien lorsque vous avez des stratégies de management de votre temps
complètement irréalistes (ou pire, absentes). Vous pouvez vous retrouver dans
un cercle vicieux de stress en cascade qui vous amène à être dégoûté de votre
travail ou à le faire mal. Cette contre performance vous amène des ressentis de
frustration ou d’échec qui sont, à leurs tours, générateur de stress, qui amène
encore plus d’excitation, de « ras le bol » et bien sûr, d’échecs !
Le niveau de stress auquel nous opérons est important : s’il est insuffisant, vous
pouvez considérer cela comme une contre performance personnelle et ressentir
de l’ennui et perdre votre motivation. Il n’y a pas assez de stimuli pour vous ou
de choses imprévisibles (randomisation).
Par contre, si vous êtes trop stressé, avec beaucoup trop de difficultés ou de
confusions, vous allez vous apercevoir que vos résultats en souffrent parce que
les problèmes relatifs au stress inter agissent fortement avec vos performances.
C’est vital pour vous de prendre conscience que vous êtes responsable de votre
niveau de stress personnel qui est – très souvent – le produit de la façon dont
vous pensez.
Stress à court terme : par exemple une rencontre délicate, un match sportif,
ou toute tentative de record, ou bien des situations conflictuelles. Ici l’accent
doit être mis sur la nécessité de contrôler, sur un temps réduit, son influx
nerveux pour être capable de la meilleure performance (concentration).
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Stress à long terme : Ici nous avons davantage à faire avec la fatigue, le moral,
la santé, qu’avec ces histoires de management d’adrénaline. Il existe 4 niveaux
principaux que vous vous pourrez être amenés à traverser lors d’une situation de
stress à long terme :
1. Pendant la 1ère phase, vous avez à faire face au défi avec le plein d’énergie.
Vos réactions sont positives et efficaces.
2. Après un certain temps vous pouvez commencer à ressentir une certaine
fatigue. L’anxiété risque de « pointer son nez », accompagnée par la
frustration et la perturbation. La qualité du travail commence à s’en
ressentir.
3. Si le stress se poursuit, votre production en souffre (rappelons : production
= moral) et dès lors une sensation d’échec va apparaître, voire l’impression
d’être un peu « malade ». Il se peut aussi que vous ayez la sensation d’être
exploité ou manipulé par d’autres et que cela vous conduise à vous
désolidariser d’eux.
4. Si le stress persiste sans possibilité de relâche, vous pouvez connaître la
dépression, la « surchauffe » (saturation) ou le passage à vide (péter les
plombs), ou tout autre forme de stress sérieux qui conduit à la maladie.
L’attitude idéale est ici d’être à la fois assez fort et assez souple et de manager
vous-même votre niveau de stress et de fatigue de telle façon que vous restiez
capable de produire un travail de qualité, sur une durée acceptable, tout en
restant fiable et sans vous mettre en péril. Si vous visiez la « haute
performance » dans le cadre d’un haut niveau de stress soutenu, cela peut vous
demander beaucoup. Restez, dans ce cas, très vigilant quant à vos ressentis ;
ainsi vous pourrez décider objectivement quand il est temps de vous relaxer ou
de prendre une pause, ou d’aller « piquer un bon somme ». Si vous refusez de
prendre en compte la fatigue, les ressentis, les perturbations, les ressentiments,
alors, vous vous mettez en risque, car c’est l’échec, le « ras le bol » ou la
déprime qui sont au bout du chemin.
De même que vous avez intérêt à être vigilant quant à votre propre niveau de
stress, vous avez également intérêt à être vigilant sur le niveau de stress des gens
qui travaillent autour de vous. Si, en tant que manager, vous cherchez à
améliorer la productivité, votre échec à manager le niveau de stress de votre
personnel peut amener celui-ci à la catastrophe. Si vous découvrez que telle est
la situation, alors laissez lui suffisamment de temps pour « décompresser » et
« refaire surface » et ré – analyser la situation afin de trouver comment ré –
organiser le travail et re – manager le temps ; pour cela, vous pouvez vous
inspirer de la leçon précédente.
A coup sûr, à court terme, ce sont vos performances qui vont en pâtir. Il sera
par contre intéressant, par la suite, de considérer cela comme une expérience
enrichissante, et d’en tirer les enseignements pour un meilleur management du
stress dans le futur, ce qui vous permettra, à l’avenir, d’éviter que la situation
stressante ne se reproduise.
Fatigue et saturation :
Vous pouvez régler cela simplement par un bon repas, un bon sommeil ou une
pause régénératrice. Dans le même temps assurez-vous que ce que vous êtes en
train de faire s’aligne bien avec vos buts dans la vie. Ce sera pour vous
l’occasion de « larguer » toutes ces choses qui ne « sont pas dans l’axe ». Toute
amélioration de management du temps se traduira par une augmentation
90
Dépression :
La dépression est quasiment systématiquement le produit d’un stress
submergeant qui dure trop longtemps ; ou bien fait suite à des échecs
consécutifs à des contre performances, ou enfin est le prolongement de périodes
de crises dans la vie. Vous devez prendre cela très au sérieux. Contrairement à
des croyances très répandues, une dépression qui vous a causé des années de vie
malheureuse et de contre performances, peut être neutralisée très rapidement, à
condition de suivre une psychothérapie adaptée ou par d’autres formes d’actions
personnelles. L’intelligence, dans ce cas, c’est de faire un bilan objectif puis de
demander de l’aide à un thérapeute. Rappelons que la dépression apparaît en
présence des choses suivantes (l’une ou l’autre ou plusieurs à la fois) :
En suivant les étapes indiquées ci-dessus, vous avez une chance d’éradiquer la
dépression avant que ça ne devienne trop sérieux. Essayez de positiver les
choses, entre autre vos propres pensées. Dites vous que, dans la mesure où un
échec vous a permis de tirer des enseignements pour la suite, cet échec a été
positif quelque part. L’objectif de la vie n’est-il pas d’apprendre ? Dans ce cas,
les erreurs sont autant « d’opportunités pédagogiques ». Contrairement à des
idées reçues, les gens qui réussissent sont souvent des gens qui se relèvent de
leurs échecs en tirant les leçons qui s’imposent et qui se focalisent à nouveau
courageusement sur leurs buts.
Savez-vous que beaucoup de nos actuels milliardaires sont des gens qui ont été
« débiteurs » sur leur compte en banque autrefois, mais qui ont appris la leçon.
Et le succès est venu à force d’essayer encore et encore, en appliquant la leçon
apprise.
acceptera de vous donner un conseil amical. Ce dont vous n’avez pas besoin,
c’est d’évaluation, d’invalidation ou bien de pitié.
Si votre vie est ennuyeuse à mourir, il est temps de vous donner de nouveaux
défis personnels, cela va augmenter le piment de la vie ! Si vous vous
découvrez au beau milieu d’une dépression, alors les suggestions suivantes
peuvent vous aider à « sortir la tête hors de l’eau » :
Relations : Il se peut que vous découvriez que les bases des problèmes sont
finalement une question d’autorité. Si vous ne réussissez pas à affirmer votre
autorité personnelle, il se peut que les autres n’accordent pas aucune attention à
vos désirs ou besoins. Ceci peut être très humiliant et perturbant. Apprenez à
exprimer vos souhaits clairement, mais ne le faites pas de manière conflictuelle,
sauf si c’est absolument indispensable (par exemple si l’on bafoue vos droits),
92
mais rappelez-vous bien que personne n’aime écouter une personne qui parle de
façon agressive ; la persuasion requiert la présence d’accords partagés. Il peut se
révéler payant pour vous de vous entraîner à exercer votre autorité. Ceci sera
explicité dans une leçon à venir.
Habilité sociale : si vos relations se révèlent de tendance difficile, alors
observez bien la façon dont vous vous comportez avec quelqu’un. Comment
souhaiteriez-vous vous-même que l’on se comporte avec vous ? A partir du
moment où vous pouvez stopper le point où les choses vont de travers, vous
pouvez corriger cela facilement en changeant votre mode d’opération.
Les autres gens : c’est très facile (en particulier lorsque vous êtes déprimé),
d’assumer que, s’agissant de vos problèmes relationnels, la faute en incombe à
vous-même. Ceci peut être exact ou pas. Essayez d’analyser vos relations le plus
objectivement possible. Il se peut que vous découvriez des gens autour de vous
qui posent beaucoup de problèmes aux autres. Il existe des gens de par le monde
qui peuvent être durs, belliqueux, arrogants ou totalement dans la confusion. Si
vous constatez qu’une personne tend à faire empirer vos conditions de vie, peut-
être devriez-vous décider d’aller voir ailleurs.
Déprime : lorsqu’un individu est resté trop longtemps sous un stress soutenu, a
traversé de sérieuses crises dans sa vie, ou a atteint un niveau d’épuisement ou
de démotivation tel, alors, la déprime est proche ! par exemple cela peut se
traduire physiquement par une attaque cardiaque, une angine ou bien une perte
totale de ses moyens et peut s’afficher comme une déprime mentale ou nerveuse
où le patient devient alors malade mentalement. Dans ce cas limite, l’individu
n’a rien remarqué de par lui-même, mais peut être était-ce le cas pour ses amis,
partenaires, sa famille ou ses collègues de travail.
94
S’il s’agit de facteurs extérieurs comme des événements importants dans votre
vie, ou bien des problèmes relationnels, un mode de pensée positive ou des
techniques imaginatives peuvent vous aider à en sortir.
S’il s’agit d’un problème de fatigue et de stress à long terme, il peut être payant
de changer votre style de vie ou votre organisation.
Si vous détectez dans votre corps la présence de tensions nerveuses, alors, des
techniques de relaxation seront les bienvenues.
95
I – Réduction de l’incertitude
L’incertitude est l’un des facteurs majeurs de stress. Elle peut provenir de :
• N’avoir aucune idée précise de ce que sera le futur.
• Ne pas savoir comment va tourner votre organisation.
• Ne pas avoir de vrai plan de carrière.
• Ignorer ce qui sera attendu de vous dans le futur.
• Ne pas savoir ce que votre patron ou vos collègues pensent de vos
capacités.
• Accepter des directives vagues et imprécises.
Dans ce cas, le manque d’information en provenance des autres peut affecter
gravement vos capacités à agir. Vous devez, simplement, obtenir cette
information (et ne pas être raisonnable avec son absence).
Si vous vous posez des questions sur le fait de savoir comment votre travail est
perçu, vous pouvez tout à fait requérir une « évaluation professionnelle ». Si
des domaines prêtent à confusion, demandez à ce qu’on les clarifie ; mais faites
le amicalement. Vous verrez alors que généralement, les gens acceptent tout à
fait de s’expliquer et de vous aider.
Ceci peut parfaitement être vérifié sur vous si vous possédez un appareil qui
mesure le stress du corps (par exemple un galvanomètre de bio-feed-back). En
imaginant une scène relaxante ou plaisante, vous diminuerez votre niveau de
96
Vous pouvez par exemple vous souvenir d’une scène ou d’un paysage calme et
relaxant dans lequel vous étiez heureux et reposé. Re-créez toutes les
perceptions de ce moment là, (l’eau qui coulait lentement, les oiseaux qui
chantaient, le vent dans les feuilles, les odeurs de l’herbe coupée, le soleil et
peut-être aussi le bonheur de boire un petit verre de vin blanc très frais !).
Apprenez à utiliser votre imagination comme une ressource mentale pour vous
relaxer dans les périodes de stress intense. N’hésitez pas à re-vivifier toutes vos
perceptions passées agréables (les vagues qui s’écrasent contre les rochers, la
douceur du sable, la chaleur du soleil, la brise légère du sud, l’odeur de la
marée, les rires des enfants sur la plage). Allez dans vos souvenirs (la belle
montagne recouverte de neige, les agneaux qui bêlent, le goût sublime du lait
frais, l’odeur du café chaud etc. …)
Certains imaginent même leur stress flottant autour d’eux et s’éloignant au loin,
avec tous leurs soucis, problèmes, responsabilités… Vous pouvez également
utiliser votre imagination pour anticiper un événement et vous entraîner ainsi à
y faire face. Anticiper la réalisation de vos buts améliorera votre motivation à
faire mieux les choses.
Ces trois outils sont très utiles pour combattre la pensée négative, irrationnelle
ou réactive. Les pensées réactives sont des messages qui émergent
automatiquement de notre mental – parfois très en-deça de notre niveau de
conscience – en réponse à des stimuli ou des situations reposant sur des modèles
anciens de pensée, de ressentis ou de comportement. Souvent, elles sont
irrationnelles et inappropriées à la situation présente.
Les pensées négatives se produisent lorsque vous vous « démolissez tout seul »,
que vous vous critiquez suite à vos erreurs, que vous mettez en doute vos
capacités, anticipez l’échec etc. … Penser négativement détruit votre confiance,
fragilise vos performances et paralyse votre habileté mentale.
La conscience par la pensée est le processus par lequel vous observez vos
pensées un instant, par exemple sous le stress, et prenez conscience de ce qui se
passe dans votre tête. Il ne faut pas chercher à refouler la moindre pensée ;
laissez les courir pendant que vous les observez. Pendant que vous êtes attentif à
votre « courant de pensées », repérez les pensées négatives. Habituellement,
97
Exemples :
• Le souci de savoir de quoi vous avez l’air quand les autres vous
regardent.
• Une préoccupation présentant les symptômes du stress.
• « Plonger » littéralement après avoir constaté la pauvreté de vos
performances.
• Auto-critique systématique.
• Impressions d’être « à côté de la plaque »
Notez la pensée puis laissez le courant s’écouler. C’est la première étape pour
éliminer les pensées négatives. Vous ne pouvez pas contrer les pensées dont
vous n’êtes même pas conscient !
IV – Pensée rationnelle
Une fois que vous avez pris conscience des pensées négatives, écrivez les et
analysez les calmement et rationnellement. Assurez-vous qu’elles reposent sur la
réalité, ce qui est souvent loin d’être le cas, comme vous le découvrirez vous-
même (voir « Etre spécifique »). La seule chose qui fait qu’elles persistent,
c’est que l’on ne s’en rend même pas compte. Plus tard, dans le cours, nous
aurons l’opportunité de regarder plus en profondeur cette affaire de « penser
distordu » et de « penser rationnel ».
Servez-vous, pour vos affirmations des analyses claires, rationnelles, que vous
avez pu faire des faits pour rebâtir la confiance que vos pensées négatives ont
pu détruire.
98
Exemples :
• Je pense le faire
• Je peux atteindre mes buts
• Je suis moi, et les gens vont m’aimer comme je suis
• Je contrôle ma vie
• Je crée mes propres ressentis
• Je suis capable de tirer les leçons de mes erreurs
• Je suis un type bien !
Donc, gardez votre bon sens et restez positif. Décidez, par exemple, quels buts
sont à votre portée, raisonnablement, avec beaucoup de travail, et puis utilisez
le « penser positif » pour renforcer cela.
La nourriture que vous consommez peut être source de stress pour vous.
Exemples :
Certains aspects physiques peuvent avoir des conséquences sur votre mental et
réciproquement. Par exemple, si vous êtes obèse, cela crée du stress physique
sur vos organes internes et du stress émotionnel si vous perdez confiance en
vous. Une part non négligeable du stress qui nous étreint quotidiennement est
du aux composés chimiques que nous avalons avec la nourriture (additifs,
colorants, conservateurs, pesticides, agents de saveur, ou encore antibiotiques
dans la viande), pour n’en citer que quelques uns.
L’exercice améliore cela grâce à l’oxygénation du sang qui contre les produits
toxiques sécrétés par vos neurones lorsqu’elles fonctionnent trop. Vous risquez
de vous sentir « dans le brouillard » et votre travail sera mauvais. A long terme,
c’est le cerveau qui peut être atteint. Faites donc de l’exercice !
La chose à vous rappeler, c’est que l’exercice, comme la vie, doit être amusant.
D’ailleurs, si vous ne trouvez pas cela amusant, vous ne continuerez pas
longtemps !
100
Leçon 3
C
Psycholinguistique
Thèmes : Etre spécifique – III
Altérations – Distorsions :
voir la réalité différemment
Altérations
La cause des pensées distordues implique que nous sommes en train de « lire
dans le mental » des suppositions ou des significations très douteuses. Il
déforme la vérité pour que la réalité apparaisse comme une grotesque
caricature. Les conclusions imaginaires et bizarres que nous obtenons tous
quand nous utilisons ce type de pensée, rendent nos vies difficiles ou plus
malheureuses. Vous pouvez utiliser les techniques d’interrogation de cette leçon
pour découvrir et contrôler ces altérations.
Cause et Effet
Si une pierre me frappe, la douleur est clairement causée par l’impact de la
pierre sur mon système nerveux qui réagit. Cependant, quand quelqu’un me dit
quelque chose qui me vexe, ce ne sont pas ces mots qui causent mon
bouleversement, ce sont mes pensées et mes réactions à ces mots. Exemples :
Ce temps froid me ? ?
Déprime
Vous me mettez en ? ?
colère quand vous
dites cela
Par exemple : « vous êtes fâché n’est-ce pas ? » quand vraiment nous pensons
que l’autre personne est fâchée. Effectivement, elle pourrait être fâchée et
perturbée, mais ce qui est certain, c’est que la personne pense que l’autre
personne est fâchée.
« Vous l’avez dit d’une façon très désagréable ! ». La personne peut ou non
l’avoir dit de façon désagréable, ce qui est certain c’est que la personne avait
une pensée désagréable.
Parfois, nous pouvons nous contrarier nous-même par ce que nous pensons que
l’autre personne pense, bien que ce ne soit pas du tout ce qu’elle pense. Les
questions suivantes donnent la preuve que nous concluons aisément à partir de
nos propres pensées alors que c’est peut être faux.
Exemples :
« Ils penseront que nous sommes des fauteurs de troubles ». Comment savez-
vous qu’ils penseront que nous sommes des fauteurs de troubles ?
« Si les gens me voient contrarié, ils penseront que je suis fou ». Comment
savez-vous qu’ils penseront que vous êtes fou ?
Exemples pratiques
Je serai bizarre ? ?
Suppositions sournoises
Une supposition est quelque chose que nous considérons comme allant de soi.
Elle se glisse souvent dans nos pensées et notre communication, peut être
complètement fausse et extravagante mais, malgré tout, nous ne pensons même
pas à la mettre en doute. La façon dont elle est traitée dépend de ce qu’elle est
en réalité. Nous pouvons l’appréhender d’abord en l’identifiant et ensuite en
utilisant l’une des techniques de l’Etre spécifique.
Exemples :
Exemples pratiques
Exemples Clarifications Réponses possibles
des questions
Avez-vous arrêté de dire des Quand ai-je dit une Et bien, j’ai pensé que
plaisanteries idiotes ? plaisanterie idiote ? ce que vous avez dit à
la conférence était idiot
(jugement et évaluation)
Interprétations personnelles
Un consultant m’a dit une fois, « si vous faites cela, vous aurez de gros
ennuis ». J’ai demandé : « qu’entendez-vous par de gros ennuis ? ». A sa
réponse, ce qui avait semblé être une menace pour lui, n’en était pas une en
réalité. Les mots peuvent avoir une signification vague ou très personnelles et
nous pouvons le découvrir seulement en le demandant.
Exemples :
« Je peux vous faire faire une bonne affaire ». Qu’entendez-vous par une bonne
affaire ?
« Il ne nous a pas regardé dans les yeux, cela signifie qu’il était embarrassé ».
Comment déduisez-vous que s’il ne nous a pas regardé dans les yeux cela
signifie qu’il était embarrassé ?
« Quelque chose d’épouvantable pourrait arriver ». Qu’entendez-vous par
épouvantable ? »
Exemples pratiques
Exemples Clarifications de Réponses
possibles questions
Il a croisé ses bras, donc Comment le fait qu’il croise Et bien, ce langage
Il n’est pas d’accord. Ses bras signifie qu’il n’est du corps correspond
D’accord ? à un refus.
Il avait un regard hautain ? ?
sur son visage ; je sais
qu’il me toisait de haut.
Je veux me développer ? ?
• Les altérations
• Cause et effet
• Lire dans le mental
• Suppositions sournoises
• Interprétations personnelles
Observez les altérations quand elles sont utilisées par vos amis, votre famille, ou
à la télévision et également pour vous, et utilisez à chaque fois une question de
clarification appropriée.
106
Leçon 3
D
L’intégration des polarités
Thèmes : Les conditions de l’effet – II
Un recadrage positif ou une façon positive de voir
les choses
Quand vous vous rappelez une expérience malheureuse, vous pouvez vous la
remémorer comme quelque chose de complètement négatif :
Quand vous le faites, cela veut dire que vous n’avez pas tiré les leçons de cette
expérience. Puisque vous n’en avez pas tiré de conséquences, vous ne pourrez
pas en tenir compte à l’avenir. Il se pourrait même que vous deveniez méfiant à
l’égard de nouvelles expériences, même si celles-ci sont meilleures.
Pour tirer des leçons valables des expériences, mêmes mauvaises, vous avez
besoin d’apprendre à les voir sous un angle différent, avec un nouveau point de
vue. Vous avez besoin de « recadrer » ces expériences. Quand on parle d’un
tableau, le mot recadrer, signifie le fait de sortir l’image peinte de son vieux
cadre pour le remettre dans un nouveau. Quand on recadre une expérience, on
peut la remettre dans un autre contexte où elle serait utile. Quand vous recadrez,
cela veut dire autre chose et vous donnez une signification différente à la
situation. Si votre patron est critique envers vous, vous pouvez recadrer cela en
pensant : « il est soucieux de savoir si je fais du bon travail ou non ! » Vous
trouverez Ci-dessous une liste type de recadrage en phrases positives. Une façon
de voir les choses de manière différente. Comparez les phrases avec quelques
unes de vos expériences et des situations présentes, et notez comment un bon
recadrage peut faire ressentir les choses différemment :
• C’est juste une petite partie de quelque chose de beaucoup plus grand et
de plus important
• J’aurai de grandes histoires à raconter à propos de cette expérience
• Certaines personnes paieraient pour vivre ça
• C’est magnifique d’être en vie
• Le verre est à moitié plein et non à moitié vide
• Je serais davantage capable après avoir résolu ce problème
• C’est une capacité, non une limite
• Imagine ce que j’aurais manqué si c’était différent
• C’est de la communication
• C’est de l’apprentissage
• Les choses s’arrangent toujours à la fin
• La communication peut résoudre n’importe quel problème
• C’est utile dans un contexte différent
• Quelqu’un d’autre réagirait différemment
• Que ça m’arrive est un signe de changement positif
• Cela passe plus vite si vous pouvez l’appréciez
• Chaque chose n’arrive pas sans raison
• Une partie de moi sait ce qu’il se passe
• Le cœur de chaque personne est fondamentalement bon
• La vie c’est s’amuser et apprendre
• Ma situation extérieure me montre quelque chose à propos de moi-même
• Je n’ai besoin de rien d’autre, mon intuition me guidera
• L’Univers vous aidera si vous le laissez faire (aide-toi et le ciel t’aidera)
• J’ai tout ce dont j’ai besoin, ici et maintenant
• Vous obtenez toujours ce que vous demandez
• Wow ! c’est super !
• Il y a probablement une réelle et importante leçon à apprendre dans cette
expérience
• Ce qui est, EST. C’est seulement mauvais si nous le comparons avec
quelque chose d’autre
• Nous sommes partie prenante dans le processus de croissance de la
planète
• C’est arrivé exactement comme je l’ai provoqué
• Ce qui est certain, c’est que ce n’est pas ennuyeux
Toutes les phrases ci-dessus sont des phrases de recadrage. En général, les
recadrages, sont davantage des attitudes que nous pouvons appliquer à toute
situation. Si vous recadrez toute chose dans la vie comme une « expérience
enrichissante de laquelle vous apprenez », alors ce qui arrive n’aura pas de
conséquences négatives. Vous pourrez le considérer comme un apprentissage
d’une expérience et apprendre vous rendra meilleur.
108
L’effet négatif de n’importe quel événement sera diminué par le fait que ce soit
vraiment une expérience pour apprendre. Cela veut dire que vous allez
apprendre quelque chose de nouveau et ça, c’est formidable. Plus grand est le
problème, plus important est l’apprentissage. Pratiquez les recadrages que vous
aimez et inventez-en d’autres (les plus appropriés pour vous), jusqu’à obtenir
un recadrage positif déjà prêt pour n’importe quelle situation.
Se dévaloriser
La culpabilité est habituellement un état qui nous démoralise à cause des
mauvaises choses que l’on a faites. Cependant, il y a une règle qui peut sembler
fausse en fait mais qui pourtant est valable : chaque Etre est naturellement et
fondamentalement bon, avec de bonnes intentions. (Même un enfant assassin
fait ce qui lui semble juste, étant donné sa vision déformée et obscurcie par son
vécu torturé rempli d’aberrations mentales ; en effet, à la base il est innocent et
naïf, mais son mental peut être distordu par des maltraitances ou des violences
subies dans son enfance). Mais alors, si une personne agit d’une façon qu’elle
considère comme n’étant pas bien, cela transgresse cette règle que chaque Etre
est naturellement et fondamentalement BON avec de bonnes intentions.
La réponse typique à cela est de se sentir mal, de se cacher ses actes et de les
cacher aux autres. La plupart des gens se puniraient sévèrement s’ils pensaient
qu’ils transgressent les règles qu’ils devraient respecter. Une personne qui est
sûre de faire bien ne ferait pas cela. Cependant, une personne « normale » n’a
pas une telle certitude ; elle sait qu’elle est obligée de faire bien mais elle ne le
fait pas tout à fait. Ceci ouvre la porte à toutes sortes de manipulations de la
part des religions pour nous faire ressentir des sentiments de culpabilité. Les
gens feraient n’importe quoi pour racheter leurs mauvaises actions et se sentir
de nouveau BONS.
Quand quelqu’un fait ce qu’il considère être une mauvaise action, il se limitera
un peu. C’est une façon distordue de maintenir le fait que chaque personne est
fondamentalement bonne. S’il fait quelque chose qui n’est pas bien, alors il ne
peut pas être vraiment un Etre humain ; donc, il se fait petit, au moins vis à vis
de la relation au groupe dont il a transgressé le code moral. Si nous continuons
à commettre des mauvaises actions délibérément ou accidentellement, nous nous
empêchons d’agir pour ne pas reproduire le même schéma.
Une autre façon de déformer la vérité qui se produit souvent ici est : si une
personne a commis un méfait contre un individu ou contre un groupe, alors,
l’individu ou le groupe, ne peuvent en aucun cas être bons. En d’autres termes,
on justifie ce que l’on a fait en critiquant l’objet de notre action malfaisante et,
109
une fois encore et il est probable que les choses aillent de mal en pis. Il est
probable que l’on deviendra de plus en plus critique contre l’individu ou le
groupe auquel on appartient et que l’on voudra s’en éloigner le plus possible.
Le fait que nos actions soient « presque » découvertes par quelqu’un d’autre,
peut créer une réaction violente de notre part. En effet, la personne hésite entre
2 possibilités : a-t-elle été découverte ou bien ses actions sont-elles toujours
secrètes ? Cela la mettrait particulièrement mal à l’aise par rapport à celui ou
celle ayant perçu quelque chose de « louche » la concernant, et cela
provoquerait chez elle, sans aucun doute, des critiques sur la personne qui,
pense-t-elle a presque découvert la vérité.
Maintenant, rien de tout ceci n’est réellement la vérité ; ce sont des réactions
sémantiques provoquées dans notre subconscient par une approche déjà limitée
et mal interprétée : le fait que nous soyons ce que nous faisons ! Si la vérité est
ré-établie, tous les phénomènes négatifs partiront.
Mais est-ce que ce ne serait pas simplement trouver une excuse aux actions
perçues comme mauvaises par les autres. La culpabilité est le résultat de notre
inquiétude sur le fait que nos actions sont perçues comme mauvaises par les
autres. La culpabilité est soulagée par le fait que nous nous rendions compte que
nos intentions n’étaient pas aussi mauvaises mais que nous avions des
conceptions erronées, conceptions que nous comprenons mieux maintenant.
Par conséquent, vous pouvez vous pardonnez. Que les autres comprennent ce
que vous êtes en train de faire est une autre histoire, mais c’est moins important
que de vous pardonner à vous-même. La vie est faite pour apprendre, nous
apprenons à partir de nos erreurs. Mais, jusqu’à ce que nous ayons admis que
nous nous étions trompés, nous ne pouvons pas apprendre et tirer les leçons de
nos erreurs, par exemple : comprendre comment et pourquoi nous avons agi
ainsi.
signifient pas que vous êtes mauvais ou que vous avez tort. Même un enfant
assassin obéit à une logique, bien qu’infernale, quand il commet ses actions,
mais quelque part en lui, il y a une personne sincère.
Une façon de régler le problème est de libérer la rigidité des règles suivantes : il
y a seulement une bonne ou une mauvaise façon de se comporter. On peut
aborder ces règles comme n’importe quelles idées fixes, en testant leurs limites,
en recherchant ce qu’elles tentent d’accomplir, en les voyant de différents
points de vue etc. … en se demandant quel est le but de cette rigidité. Il se peut
que l’on doive se conformer aux règles de la famille, d’un groupe ou d’une
culture à laquelle on appartient. C’est quand même mieux que d’être un robot
programmé pour agir sans se poser de question. Et, quelquefois, nous devons
être braves ; si des âmes courageuses ne se posaient pas de question sur les
règles, il n’y aurait pas de réforme ni de progrès.
111
En réalité, rien n’est mauvais. Les gens font ce qu’ils font parce que,
consciemment ou inconsciemment, c’est la meilleure chose qu’ils peuvent faire
au moment où ils le font. Quelquefois ça marche, d’autres fois ça ne marche
pas, mais il n’y a pas une réelle intention de faire le mal contre soi ou contre les
autres.
Pensez à des mauvaises actions que vous avez faites dans votre vie et analysez
vos motivations : les superficielles, les sincères et les sous-jacentes. Ensuite,
pardonnez-vous et sentez-vous en accord avec vous-même.
Par exemple si vous aviez un père qui critiquait tout ce que vous disiez, vous
auriez découvert instinctivement qu’il ne fallait pas trop parler pour qu’il n’ait
rien à vous reprocher. Vous auriez acquis du pouvoir en faisant de la rétention
d’information, en attendant que les autres fassent le premier pas. Ceci pourrait
facilement devenir un modèle permanent à utiliser dans n’importe quel cas.
Une solution sans risque pour vous pourrait être d’être inabordable ou
imposant, toujours recueilli, ou toujours en train de chercher querelle. Il existe
4 catégories de manipulations :
Nous avons tous des solutions de défense liées à la préservation de notre identité
profonde et la solution à cela est le sujet de la première partie du Projet
« Prendre conscience de Soi-Même », mais nous pourrons voir les dérives de
cela avec les enfants et les petits enfants plus tard dans le cours VIVRE
CONSCIEMMENT.
C’est quelque chose que l’on peut voir clairement chez les autres et il est utile
de savoir comment ça fonctionne parce qu’alors on peut comprendre beaucoup
de nos comportements. N’importe qui pourrait utiliser un grand nombre de
mécanismes différents et d’idées fixes pour avoir raison et se défendre contre
les autres. Les gens ont tendance à être sur la défensive lorsqu’il s’agit de leur
mécanisme de contrôle, à moins qu’ils l’aient « repéré » ou « défini » très
précisément , parce que, pour ce fait, ils doivent exposer leur personnalité et
faire tomber le masque. Une partie de la conception du mécanisme de contrôle
est d’éviter d’être découvert, même par Soi-Même.
Leçon 3
E
Concentration et méditation
Thème : le contrôle du mental – introduction
Tout le monde a des favorites, souvent liées à son enfance, ou rattachées à des
expériences et des émotions heureuses. Sélectionnez simplement quelques
mélodies parmi elles que vous aimez réellement et dont vous vous souvenez
avec plaisir et sans effort. Apprenez à les reproduire mentalement. Ensuite,
fredonnez les doucement. Puis, lorsque vous vous sentez déprimé, en particulier
avant de démarrer vos tâches quotidiennes, choisissez rapidement une de vos
mélodies favorites, fredonnez-là aussi longtemps que nécessaire afin de vous
réconforter et de vous stimuler. Avec un peu de pratique, vous ressentirez
rapidement les résultats bénéfiques d’une telle méthode.
Quand nous avons des pensées négatives, nous pouvons nous en débarrasser
avec la même méthode de substitution, mais, à la place d’un morceau de
musique, choisissez quelques phrases qui vous inspirent, réfléchissez-y ou
115
répétez-les doucement. Ce doit être des phrases que vous aimez, admirez ou
appréciez pleinement. Echangez ce qui est inutile et vil contre quelque chose de
supérieur. A la place de répéter bêtement des thèmes qui vous oppressent,
introduisez le rayon lumineux de la sagesse.
Ensuite, levez-vous et allez lentement dans une autre pièce ou dans un autre
immeuble. Marchez un peu, regardez autour de vous en étant le plus concentré
possible et en utilisant vos 2 cerveaux droit et gauche. Quand vous êtes arrivés
(ou quand vous avez atteint le lieu où vous vouliez aller), retournez
immédiatement d’où vous venez, asseyez-vous tranquillement et fermez les
yeux.
Maintenant, refaites la même chose, mais cette fois seulement mentalement dans
votre tête, en vous imaginant regardant la pièce, vous levant et marchant
dehors, comme ce que vous avez réellement fait quelques minutes auparavant.
Visualisez chaque chose que vous avez vue en essayant de ne rien oublier. Bien
sûr, au départ, quand votre mental n’est pas suffisamment entraîné à être dirigé,
votre imagination peut vous sembler ne pas être « au point ». Répétez l’exercice
plusieurs fois pour le réussir de mieux en mieux ; la clef du succès réside dans
votre persistance. Faites un seul « voyage » par séance !
Quand vous vous sentirez capable de ne rien oublier dans vos visualisations,
étendez graduellement la distance de vos voyages. Après quelque temps de
pratique de cet exercice, la moindre distraction sera ignorée et aucune autre
pensée ne viendra plus troubler votre mental. Notez ceci : contrairement à
Descartes, vous n’êtes pas vos pensées. Les pensées sont des choses que vous
créez, soit délibérément ou par un mécanisme automatique.
116
Développer la volonté
Le succès de la concentration est proportionnel à la volonté d’une personne.
Naturellement, la question se présente : « comment puis-je commencer à
développer cette force essentielle en moi ?
Une analogie appropriée est l’entraînement d’un athlète qui soulève des altères
et, de ce fait, rend son corps plus musclé et plus fort. Sans aucun doute cet
entraînement est difficile et a pour but de développer la volonté, comme pour
vous quand vous faites les exercices de vous retenir d’agir mécaniquement. Les
exercices quotidiens de faire attention à vos paroles, vos émotions, impulsions
et désires, peuvent être fortement recommandés, en parallèle avec les exercices
des leçons suivantes.
118
Leçon 4
A
Exercices pour la pensée
Sujet : Résolution de problème IV
Développer votre capacité d’intuition
Par exemple, peut-être qu’un jour vous êtes sorti avec quelqu’un et, bien que
cette personne ait dit et fait tout ce qu’il fallait, vous avez ressenti que ses
motivations n’étaient pas sincères ou honnêtes. Peut-être vous êtes-vous inspiré
du langage du corps, sans en avoir vraiment conscience. Il se peut aussi que
119
Penser intuitivement
Ne vous est-il jamais arrivé de faire, ou de provoquer quelque chose qui était
sans aucun rapport avec le problème que vous essayiez de résoudre et, soudain,
de trouver la solution à votre problème ? Par exemple, vous renversez du lait et,
soudain, vous avez la solution à votre problème ! Ou bien vous allez en ville et
vous rencontrez quelqu’un que vous n’avez pas vu depuis des années ; il vous
dit quelque chose et soudain la réponse au problème qui vous préoccupait vous
apparaît clairement !
Exercice
Mettez dans un plat une foule d’objets usuels provenant de vos bureaux, de
magasins de jouets, de vos placards etc. …Posez vous une question à laquelle
vous avez des difficultés à apporter une réponse, puis prenez un objet au hasard.
Laissez l’objet être un message venant du « pays de l’intuition », pour vous
guider et vous aider à trouver une solution.
Le cerveau droit fonctionne aussi dans le contexte où nous nous sentons sur la
même longueur d’ondes avec les autres. Presque tous les parents connaissent ce
principe. Ressentir ce qu’un Etre cher éprouve, qu’il soit tout près ou très loin
est naturel. Nous sommes tous reliés, non seulement aux autres mais également
aux événements et projets.
Exercice
Se mettre sur la même longueur d’ondes demande de faire taire le mental
analytique et de donner de la place au mental intuitif. Essayez de méditer
pendant 5 mn, en faisant le silence dans votre mental et ensuite concentrez-vous
sur une personne en particulier ou une situation en cours et, quelque soit les
sentiments qui viennent instantanément, sans aucune censure ni jugement,
saisissez-les et laissez-les se développer. Laissez le cerveau gauche exprimer ces
sentiments avec autant de précision que possible, tels qu’ils sont, sans davantage
d’interprétation.
121
La méditation « mobile » (en se déplaçant), est une autre option. En faisant une
action continue et répétitive comme une promenade tranquille le soir,
concentrez-vous sur une question ou un problème et laissez venir les réponses.
L’intuition nous relie à des cycles naturels auxquels est soumis tout être vivant.
Toute chose est dans un état d’expansion ou de contraction. Savoir quand agir
est aussi important que de savoir comment agir et ceci nous demande une
grande part d’intuition.
Exercice :
Pensez à la solution d’un problème que vous avez résolu auparavant. Imaginez
maintenant de mettre en œuvre cette solution à un moment qui semble être
logique, puis beaucoup plus tôt que ça et à un moment beaucoup plus tard ;
finalement, au moment qui vous donne le sentiment d’être le « bon ».
Comparez les résultats.
Nous savons beaucoup plus de choses que ce que nous croyons savoir.
L’intuition ne nous demande pas de sortir de nous-même pour obtenir des
réponses. La clairvoyance intuitive est toujours disponible. Einstein savait
intuitivement qu’il y avait une solution au problème de la lumière, il ne savait
simplement pas qu’elle était cette solution. C’était sa conviction et son
ouverture d’esprit qui lui ont permis de continuer à chercher. Puis la solution
est venue dans ses rêveries en état de relaxation.
On ne peut pas prédire quand une intuition arrivera. Soyez alerte et ouvert pour
permettre à l’intention d’arriver à tout moment. L’intuition est normalement
non verbale et se présente sous forme de sentiments, images et symboles ;
comprendre son langage aide à garder le canal intuitif ouvert.
trouver une nouvelle perspective créative qui transcende notre ancienne façon
d’appréhender le problème et dissipe tout simplement le conflit. Laissez-moi
vous montrer quelques unes de ces réponses :
La fuite laisse aussi le problème non résolu. Il y a bien des façons d’éviter de
résoudre un problème dont une créative qui serait d’utiliser tous notre potentiel
de communication. Nous pouvons essayer de nier qu’il y a un problème ou
l’éluder. Nous pouvons laisser quelqu’un d’autre prendre la décision ou prendre
les choses en main. Nous pouvons appliquer la même solution que quelqu’un
d’autre a appliqué pour son problème. Nous pouvons ré-utiliser une solution
déjà appliquée dans d’autres circonstances. Nous pouvons maintenir le statu
quo. Fuir peut nous tirer d’affaire temporairement mais jamais nous apporter la
solution.
La conscience est la 3ème option, la seule option humaine – si bien décrite par
Carl Jung – « tous les plus grands et importants conflits sont fondamentalement
insolubles ils ne peuvent jamais être résolus mais seulement se développer
davantage » - Ce phénomène demande un nouveau niveau de conscience : un
intérêt supérieur et plus vaste apparaît à l’horizon et, grâce à l’élargissement de
cette perspective, le problème insoluble perd son caractère d’urgence.
Le problème n’a pas été résolu de façon logique, à proprement parler, mais
s’efface en étant confronté à une nouvelle vision plus forte. Ce nouveau point
de vue plus solide implique une clarification radicale du but, une ouverture à de
nouvelles façons de voir et la capacité d’apporter une nouvelle compréhension,
du courage, de la résistance, de l’énergie et des aptitudes qui sont souvent
gaspillées dans le processus de : lutter ou fuir !
La vraie créativité est une réponse de la personne « entière » face aux situations
de la vie. C’est toujours la bonne façon d’agir. Dans une situation où, avant,
vous auriez pu vous sentir frustré ou déprimé, essayez de vous demander :
« quel sont mes plus profonds objectifs ici ? ». « Quel est ma plus grande
motivation en vue de ces objectifs ? ». Ensuite, revoyez la situation avec une
nouvelle perspective.
123
Leçon 4
B
la vie totalement accomplie
La gestion du temps
Gérer son temps signifie utiliser son temps de façon la plus efficace possible.
Ceci vous aidera à réduire le stress dû au travail, en contrôlant mieux votre
temps et en étant plus productif. Par conséquent, vous aurez davantage de temps
pour vous relaxer en dehors de votre travail, et faire d’autres activités
intéressantes. L’aspect le plus important pour changer d’attitude est de vous
concentrer sur le but que vous voulez atteindre et ne pas travailler aveuglement,
comme nous l’avons déjà évoqué dans la leçon 1 : « faites le maintenant ! »
Concentrez-vous sur vos priorités de façon que vous sachiez ce qui doit être
fait en premier, ce qui peut être délégué et ce qui peut être abandonné.
Planifiez pour que toutes les étapes nécessaires soient faites, dans l’ordre, avec
les moyens adéquates.
Ceci vous aidera à relativiser quand vous vous sentirez submergé dans votre
travail. Plus vous ferez du travail valorisant et mieux vous vous sentirez.
N’oubliez pas : production = moral.
126
Quand vous êtes stressé, il est vraiment difficile de relativiser. Des problèmes
relativement mineurs peuvent prendre des proportions démesurées.
Naturellement, vous alimentez votre sensation de stress, ce qui fait que vos
problèmes deviennent encore pires, ce qui alimente encore la sensation de stress
et qui fait que c’est encore pire etc. …
Si vous avez une approche positive, essayez de trouver le bon côté de chaque
situation, et alors vous trouverez que vous êtes moins prédisposé au stress. Vous
serez moins inquiet, vous dormirez mieux et vous serez heureux de vivre.
Considérez ceci : est-ce que le fait d’être inquiet vous aide-t-il ? Commencez de
voir vos erreurs comme des expériences desquelles vous apprenez. Si vous avez
appris quelque chose d’une erreur, alors toute l’expérience a une valeur
positive. Quand vous êtes devant un problème qui semble être énorme et
insurmontable, posez-vous les questions suivantes :
Est-ce vraiment un problème ? Si vous le regardez de différentes façons, est-ce
actuellement une opportunité de faire quelque chose de bien ? si c’est vraiment
un problème difficile, la plupart des gens échoueraient ou renonceraient. Si
vous pouvez traiter la situation, alors ce serait un triomphe pour vous. Si vous
tentez de résoudre le problème, alors qu’apprendrez-vous, quelqu’en soit le
résultat !
127
• La qualité de l’air
• La lumière, la clarté
• La décoration et le rangement
• Les meubles et l’ergonomie
• L’espace personnel adéquate
• Le bruit
130
Leçon 4
C
Psycholinguistique
Etre précis – révision
Bien sûr, en réalité, nous ne nous rendons pas compte de ceci. Nous sommes
conditionnés par le langage et quand quelqu’un dit « je vous aime », ceci
provoque une réaction, et quand quelqu’un dit « je vous déteste », ceci
provoque une autre réaction. Il serait plus précis de dire « j’ai été contrarié
quand j’ai entendu ces mots ». Quand nous demandons – (utilisant le modèle
« être précis ») – « comment se fait-il que ses dires vous aient bouleversé ? »,
nous essayons de découvrir les pensées, les images, les sons, les ressentis etc….
que la personne utilise pour être contrariée. En identifiant et en comprenant
qu’une distorsion s’est produite, la personne (ou nous-même), sera
probablement moins contrariée.
Nous ne sommes pas en train de dire cependant, que nous pouvons faire et dire
ce que nous voulons sans la moindre responsabilité pour les réactions causées
aux autres, même si, en réalité, ce sont eux qui se sentent bouleversés.
Quelqu’un qui provoque intentionnellement les autres pour les contrarier n’est
pas vraiment une « personne sympathique ». Et si nous, en retour, ne
ressentions pas quelque plaisir ou bouleversement dans des circonstances
appropriées, serions-nous vraiment différents des robots ?
Donc, rappelons nous encore que le modèle « être précis » n’est pas là pour
nous dire si ce que nous disons ou pensons, ou ce que nous devrions dire ou
penser est juste ou faux. C’est une méthode d’analyse et d’éclaircissement à
utiliser avec discernement. Bien que ce soit probablement le plus efficace des
moyens d’expression, spécialement avec nous mêmes et avec les autres, il a
besoin d’être utilisé intelligemment, en tenant compte des réactions des autres et
même des nôtres. Quand ce modèle est bien acquis et pratiqué, en s’exerçant
avec nos propres pensées et réflexions, en questionnant les autres pour savoir ce
132
qu’ils veulent dire exactement, alors ce modèle est utile et donne un éclairage
satisfaisant.
Les références vagues impliquent d’utiliser des mots comme JE, IL, ILS,
VOUS, ON… lesquels demandent à être clarifiés pour savoir à quoi ils font
référence. Vous pourriez trouver étrange si je vous disais « JE ne me sens pas
bien » et que vous utilisiez la question « être spécifique » : « qui, spécialement,
ne se sent pas bien ? ». Normalement, c’est moi, celui qui parle n’est-ce pas ?
Cependant, quelquefois, la réponse donnée est intéressante. Ou bien c’est
approprié et la personne réfléchit à ce propos, ou bien la réponse pourrait être
que ce n’est pas ELLE qui ne se sent pas bien mais qu’elle joue le rôle d’une
tante qui a un comportement hypocondriaque.
Les références vagues peuvent aussi impliquer des mots « généraux » comme :
les scientifiques, les gens, les voitures, la loi, les bonnes manières etc. … Ces
mots « généraux » peuvent faire référence à quelque chose de spécifique et nous
pouvons réparer cela en demandant : « quel scientifique par exemple ? »
« quelle personne en particulier ? » (ou qui ?), « quelle voiture ? », « quelle
bonne manière ? ». Ces questions peuvent être utilisées comme une approche
alternative des généralisations. « Tout le monde pense cela ! » « qui, par
exemple, pense cela ? » Avec les références vagues, les malentendus qui
peuvent se présenter sont légion ! observez des conversations qui ne sont pas
claires du tout, où les « ils » et les « elles » abondent et auxquelles les gens font
référence !
D’autres mots dans ce genre incluent : ça, qui, ce, cette, ces, que, lequel etc.
…plus compliqués parce qu’ils peuvent se référer à n’importe quoi. Ils ne font
pas souvent référence à quelque chose de précis. Par exemple, après réflexion à
propos d’un incident où les autres se sont moqués de nous, vous pourriez dire :
« c’est pour cela que je ne l’ai jamais refait ». Maintenant, nous demandons
« pourquoi, précisément, vous ne referiez plus jamais cela ? »
133
Dans une certaine mesure, nous pourrions penser que la réponse est évidente :
« parce que les autres se sont moqués de moi », ou « parce que je me suis senti
si mal… », etc. … d’un autre côté la réponse pourrait être surprenante ! La
réponse évidente pour nous n’est pas la réponse que nous obtenons de la
personne et ceci arrive plus souvent que nous l’imaginons (nous découvrons
cela seulement en posant des questions et en écoutant la réponse). Quelque soit
la réponse que nous obtenons à la question posée, notre but est de suivre la
chaîne des pensées, images, ressentis, mots etc. …
La réponse la plus commune est : « je ne sais pas ! ». Cette réponse indique que
l’individu refuse de réfléchir. Il ou elle essaye d’éviter le problème. C’est une
façon de se défiler qui pourrait figer le processus si nous ne connaissions pas le
modèle « être spécifique ». Bien sûr, ceci est une omission et nous devrions
demander : « c’est quoi, exactement, que vous ne savez pas ! ». L’autre
personne pourrait répondre ou NOUS pourrions penser (si nous sommes en
train d’explorer notre propre pensée), « je ne connais pas la réponse à votre
question ». Ceci est une réponse logique et raisonnable, mais ce n’est pas une
réponse habituelle. Dans ce cas, nous demanderions : « en supposant que vous le
savez, que diriez-vous ? quelles sont les images, les sons, les sensations qui vous
arrivent maintenant ? ». Plus tard, quand nous aurons étudié le mouvement des
yeux, nous utiliserons cette connaissance pour affiner nos questions de façon
plus spécifique. Très brièvement, si les yeux bougent vers le haut, nous
pouvons demander : « est-ce une image mentale que vous êtes en train de
regarder ? ». S’ils bougent à gauche ou à droite : « est-ce qu’il y a quelque
chose que vous pouvez entendre dans votre mental ? », ou s’ils bougent en bas
à droite : « est-ce qu’il y a une sensation particulière ? », et s’ils bougent en
bas et à gauche : « quelles pensées (des mots) sont en train de vous venir à
l’esprit ? ».
Verbes indéterminés
Qu’est-ce que vous êtes exactement en train de faire ? Ceci nous conduit vers
les verbes indéterminés parce que, lorsque je dis : « je me sens mal », nous
pouvons demander : « de quelle façon, précisément, tu te sens mal ? ». Parce
que se sentir mal est une action ou une déclaration et, qu’est-ce qui se passe
exactement, et qu’est-ce que je ressens, n’est pas clair du tout. Quelquefois,
quand nous nous disons, ou une voix dans notre tête qui dit : « je me sens mal »
et nous demandons « comment, précisément, je me sens mal ? (ou de quelle
façon etc. …), nous cherchons dans notre corps et dans nos ressentis et
découvrons que nous ne nous sentons pas mal du tout actuellement, mais nous
sommes en train de le penser et d’y croire.
Quand nous écoutons les autres nous pourrions « halluciner » sur eux. Si
quelqu’un dit : « il est un porc ennuyeux » ; nous ne savons pas ce que fait cette
personne pour nous faire penser cela. « Comment, précisément, est-elle un
porc ?, de quelle façon ? ». En posant ces questions, nous pouvons avoir une
idée de ce que les autres veulent dire. Ici, nous avons employé des verbes
indéterminés. Un vrai porc n’a rien à faire pour être un porc, c’est simplement
un porc !. Si nous demandons : « de quel façon est-ce un porc ? », la personne
penserait que nous sommes un peu « fou » sans aucun doute. Quand nous disons
aux autres : « c’est un porc », nous utilisons une métaphore bien sûr parce que,
en réalité, ce sont des Etres Humains, pas des porcs.
Comparaisons
En réalité, il y a peu de choses qui sont mieux ou moins bien que chaque autre
chose. Quand nous disons que quelque chose est mieux ou moins bien, nous
sommes en train de les comparer et nous les comparons d’une ou de plusieurs
façons. Si je dis : « cette méthode est préférable », je dois la comparer à
135
d’autres méthodes selon certaines règles bien précises. Par exemple, je devrais
dire : « cette méthode est préférable parce que elle est plus facile à apprendre ».
Bien sûr, je devrais en avoir la preuve et l’évidence. Mais ceci est juste mon
opinion. Une autre méthode pourrait être plus difficile à apprendre mais donner
de meilleurs résultats (une autre règle de comparaison). Quand quelqu’un dit :
« ceci est simplement la meilleure télévision que vous pouvez acheter », nous
demandons : « selon qui ? – selon quelles règle de comparaison ? (de quelle
façon ?), et « comparer avec quelle autre télévision ? ». Selon les règles de
comparaison que nous utilisons, nous obtiendrons différentes réponses.
Aucune de ces affirmations n’est vraiment claires. Nous pouvons faire des idées
encore plus incompréhensibles en les changeant en verbes (ou, si nous ne
pouvons pas, en adjectifs). Bien ; prenons une situation dans laquelle il y aurait
quelqu’un en train de faire quelque chose, quelque part et d’une certaine façon.
Par exemple :
Notons ces phénomènes davantage encore. Les abstractions abondent dans nos
pensées et dans nos conversations. Elles ont psychologiquement une grande
influence sur nous. Parce que nous ne pouvons pas les « toucher » ou les
« ressentir », elles sont distantes de nous. L’amour, la guerre, la politique,
l’éducation, l’anxiété, la loyauté, la confiance, le patriotisme, et des milliers de
concepts auxquels nous pensons souvent. Ce sont des grands mots qui nous
conduisent à faire toutes sortes de choses et à en assumer les conséquences. Ils
constituent une part du langage et peuvent influencer notre comportement
social.
1 – Généralités universelles
Dans « tous les hommes sont égoïstes », nous énonçons un jugement et une
évaluation (égoïste), et demandons « concernant qui ? », « par rapport à quel
critère ? », « où est l’évidence ? ». Nous pouvons également répondre comme
une référence vague : « quels hommes en particulier ? », ou même, « qui, par
exemple ? »
2 – Les capacités
Avec le modèle « être précis », nous pourrions dire ou penser : «il y a beaucoup
trop à apprendre ; je ne pourrais probablement pas le faire ». L’individu dénie
ses capacités. Elles peuvent être analysées comme suit :
Quand nous ne savons rien d’un sujet, nous pouvons penser qu’il n’y a rien à
savoir (incapacités inconscientes). Mais quand nous apprenons davantage, nous
réalisons que c’était plus dur que nous ne le pensions (incapacités conscientes).
Nous avons besoin de vérifier par nous-mêmes si nous pouvons gagner cette
capacité et nous le pouvons quand nous nous concentrons sur le travail à faire
pour cela (capacité consciente). Après un certain temps, nous le faisons sans y
penser, cela devient une habitude (capacité inconsciente). Quand quelqu’un dit :
« il y a beaucoup à apprendre. Je ne peux probablement pas le faire ». Il en est
au second stade (incapacité inconsciente). Néanmoins, il est en train de maîtriser
quelque chose.
138
3 – Les obligations
4 – Les possibilités
Dans tous ces cas, nous ajoutons quelque chose qui n’est pas vraiment là. Toutes
les violations de « être précis » sont des distorsions, et celles classées sous le
titre: « distorsions » sont particulièrement déformantes ! »
• La cause et les effets. « Parce que vous l’avez contrarié la dernière fois,
elle ne voudra plus vous voir ». Nous pouvons être plus précis en
demandant : « comment le fait de l’avoir contrarié la dernière fois,
provoque le fait qu’elle ne voudra plus me revoir encore ? ». En posant
cette question, nous pourrions obtenir : « bla… bla… bla…, de toute
façon elle voit quelqu’un d’autre maintenant ». Ce qui peut être la vraie
raison. Il y a ici aussi une supposition sournoise. « est-ce que je l’ai
contrariée ?, qu’ai-je dit ou fait qui l’a contrariée la dernière fois ?,
quand exactement ? où ? ». Bien sûr, dans cet exemple imaginaire, nous
ne sommes pas en train de parler directement à la personne qui a été
contrariée et beaucoup de ces questions n’obtiendront pas la réponse qui
nous intéresse : « pourquoi elle ne veut pas me voir ? ». Pour cela nous
avons besoin de le demander à la personne concernée. Dans tout ceci,
nous ne devons pas oublier le mot : « contrarié ». « Qu’a-t-elle dit ou fait
qui vous a fait penser qu’elle était contrariée ? ». Nous pouvons aussi
demander « qui était en train de contrarier qui ?, quand ?, où ?, comment
ont-ils fait ? »
Conclusions
Nous assumons que, lorsque nous faisons quelque chose ou que nous pensons à
quelque chose, c’est pour une raison ou un objectif particulier. Nous essayons
d’obtenir quelque chose. Quelquefois, nous oublions ce que nous voulons
atteindre. Les questions suivantes, qui ne sont pas vraiment reliées à une forme
psychologique linguistique, nous aident à retrouver et à rester sur notre chemin
Par exemple : « que sommes-nous en train d’essayer pour atteindre notre
objectif ?, que devrais-je faire ?. Supposons que vous avez atteint votre objectif
d’avoir d’avantage confiance en vous ; que voudriez-vous faire maintenant que
vous n’avez pas fait avant ? quelle est la part de vous-même qui fait que vous
vous sentez incertain ?
Ces questions, comme les autres modèles « être précis », tendent à obtenir des
réponses précises. Quand nous démarrons une conversation, nous pouvons voir,
sentir, entendre et alors nous pouvons commencer de penser clairement.
Quelquefois, quand nous devenons conscients de notre but, nous réalisons que
les problèmes dans lesquels nous nous débattons, ne sont pas du tout important.
Par ailleurs, connaître consciemment notre but pourrait nous assurer que nous
sommes sur le droit chemin.
Le modèle « être précis » est une bonne approche pour parvenir à ces buts et
également à d’autres objectifs… Utilisez-le le plus souvent possible en lisant, en
parlant, en regardant la télévision ou en écoutant la radio.
142
Leçon 4
D
Intégration des polarités
Sujet : les relations toxiques
Dans votre relation avec (la personne), laquelle de ces phrases suivantes est
vraie pour vous, maintenant ou dans le passé ?
La seconde liste identifie les croyances qui sont sous jacentes aux ressentis. La
phrase que vous avez lue à la 1ère étape et qui répond le plus émotionnellement,
suivie de « parce que… » amènera à une des croyances suivantes :
Le ressenti et la croyance sous jacente sont alors répétés comme une phrase
entière : « je me sens coupable quand je fais quelque chose qui l’afflige parce
que je ne dois pas faire ou dire quelque chose qui l’afflige ».
4. Faire comme si tout allait bien entre vous, même lorsque ce n’est pas
le cas
6. Faire des choses par culpabilité ou par crainte, plutôt que par libre
choix
10. Faire des sacrifices difficiles dans votre vie pour lui plaire
13. Faire des choses avec lesquelles il (elle) n’est pas d’accord pour lui
montrer votre indépendance
14. Contester (X) pour lui montrer qu’il/elle ne peut pas vous commander
15. Vous retenir pour ne pas être en colère contre lui (elle)
3. Y a-t-il de la concurrence ?
Réglez toute question de la concurrence territoriale. Quel sorte de jeu, vous et
l’autre personne, êtes-vous en train de jouer ? Si c’est un jeu, considérez-le en
tant que tel, apprécier le. Y a-t-il quelque chose qui manque pour laquelle il
faut se battre ? Si oui, assurez-vous qu’il y en a assez pour tout le monde
(amour, affection, argent, communication, …).
qui n’était pas acceptable ? Qu’est-ce que (l’autre personne) a manqué de dire ?
Qu’avez-vous fait qui n’était pas acceptable ? Qu’avez-vous manqué de dire ?
7. Qu’avez-vous appris ?
Redéfinir la relation en tant qu’expérience d’apprentissage. Découvrez ce que,
précisément, chacun pourrait avoir à apprendre de l’autre. Une personne sait
peut-être faire certaines choses mieux que l’autre, une autre arrive à tolérer plus
facilement, une autre encore sait apprécier plus aisément. Qu’avez-vous à
apprendre de l’autre ?
8. Où êtes-vous d’accord ?
Découvrez sur quoi, en fait, vous êtes d’accord, ce que vous voyez de la même
façon, des centres d’intérêts communs, des choses pour lesquelles vous avez les
mêmes sentiments et qui provoquent les mêmes réactions. Réalisez combien
vous avez de terrain d’entente en commun pour construire.
9. Communication retenue ?
Qu’est-ce que vous voulez dire à l’autre, mais pour quelque raison que ce soit,
vous ne pouvez pas le dire ou vous ne le dites pas ? Pourquoi ? Imaginez de les
dire réellement à l’autre personne, puis faites-le à haute voix et imaginez la
réponse.
19. Et à l’avenir ?
Visualisez comment vous voudriez que la relation soit à l’avenir. Vérifiez si
c’est vraiment réaliste, ou si ce n’est qu’un rêve abstrait. Faites-lui faire demi-
tour dans le présent. Comment pouvez-vous faire pour que cela se produise ?
150
Le Dilemme
La personne qui ne risque rien, ne fait rien, n’a rien, n’est rien
Leçon 4
E
Concentration et Méditation
Sujet : Exercices pour les yeux (de Bates)
Développement de l’imagerie visuelle avec les
techniques de Bates
Les techniques de Bates sont incluses dans ce cours parce qu’elles améliorent
efficacement l’imagerie visuelle et réduisent le « bruit » mental et les
distractions. Bien que Bates, un oculiste, ait été concerné par l’amélioration de
la vue, il s’est bien vite rendu compte que ces exercices avaient également les
effets suivants :
• La relaxation
• L’accroissement de la conscience
• La réduction de l’inquiétude
• La facilitation de l’apprentissage
• L’amélioration de la mémoire
En testant les yeux, Bates a remarqué que lorsqu’une personne ment, ceci cause
un changement soudain de la focalisation des yeux qui dure quelques secondes,
puis revient à la normale. Ceux qui mentent compulsivement – à eux-mêmes ou
à d’autres – seront souvent chroniquement myope. L’acte du mensonge – une
fonction de la partie gauche de cerveau – exige qu’on forme des images
mentales qui sont en désaccord avec la réalité. Ce conflit cause la tension dans
la musculature des yeux qui a un effet sur la vue.
Bates a également noté que nous pouvons rappeler et imaginer le noir seulement
quand l’esprit est détendu. Plusieurs des exercices d’amélioration de la vue
décrits par Bates augmentent ces capacités parce qu’ils réduisent la tension dans
le système optique et calment l’esprit, permettant un champ visuel intérieur
noir. Ceci est un atout valable car la visualisation exigera alors moins d’effort et
la concentration est facilitée.
Ceux qui ont des difficultés pour la visualisation tendent à faire beaucoup moins
de mouvements d’œil que la normale quand ils regardent les objets et les
visages autour d’eux. Ils sont habituellement « cerveau-gauche dominé » et la
152
communication est faible entre les côtés gauches et droits du cerveau. Leur
mémoire visuelle est également touchée.
Ceux qui visualisent bien quand ils regardent leurs environnements, et des
visages en particulier, tendent à tracer les contours et traits, vont rapidement
d’un point à un autre. Ils peuvent créer plus facilement, en visualisant les choses
qu’ils veulent réaliser et en les comparant avec leur réalité actuelle, permettant
aux idées de couler plus aisément. Il est également plus facile de confronter et
contrôler des souvenirs traumatiques.
Les exercices suivants sont à faire très souvent. Faites le premier exercice pour
vous familiariser, puis passez au prochain, etc.. Revenez ensuite à l’exercice 1
avec lequel on pourra maintenant arriver à une plus grande compétence. Cette
méthode de revenir aux premiers exercices s’appelle une approche « cyclique »
et tous les exercices d’VIVRE CONSCIEMMENT sont pratiqués de cette façon.
Exercice 1 : Le « Palming »
1. Couvrez-vous les yeux avec les mains, sans mettre de la pression sur les
globes oculaires. Les paupières doivent rester ouvertes.
Au début cet exercice est plus facile à faire dans une pièce sombre. Si vous avez
des difficultés à imaginer le noir pur, faites les étapes A, B et C ci-dessous. On
échoue dans la visualisation du noir soit parce qu’on ne peut pas voir le noir en
regardant des objets noirs, soit parce qu’on force le système optique en essayant
de visualiser. L’important est de ne pas essayer, mais de laisser faire.
A. Regardez un objet noir pendant environ 5 secondes. Fixez l’objet avec vos
yeux. Plus l’objet est petit, plus il semblera noir. Puis couvrez-vous les yeux
avec les mains et rappelez-vous l’objet. Au début vous pourrirez peut-être
vous le rappeler pendant quelques secondes. Quand l’image est perdue,
découvrez les yeux et regardez l’objet noir encore. Ceci est à répéter jusqu’à
ce que vous puissiez vous rappeler le noir à volonté. Quand vous pouvez
vous rappeler l’objet et tenir une image aussi longtemps que vous le voulez,
153
vous pourriez reproduire l’image autant de fois que nécessaire pour couvrir
la totalité de votre champ visuel.
On ne peut pas produire une image exacte dans l’esprit, à moins que celui-ci ne
soit complètement détendu. D’autre part, si vous pouvez vous rappeler une
image réaliste de quelque chose de déjà vu, senti ou entendu, votre esprit sera
plus calme. Dans ce cas, quand vous fermerez vos yeux vous verrez le noir pur.
L’écoute et la visualisation sont des compétences parentés. En effet, on a appris
aux guerriers Samouraïs japonais que pour bien visualiser, ils doivent apprendre
à écouter. Pour bien écouter ou visualiser l’esprit doit être détendu. Donc,
apprendre à visualiser vous aide aussi à écouter, et apprendre à écouter vous
aide à visualiser.
Exercice 3 : Regardez
Une personne qui visualise bien fait constamment beaucoup de petits et rapides
mouvements d’œil sans heurt, tandis qu’une personne qui visualise mal fait des
mouvements d’œil lents et saccadés. Cet exercice aide à améliorer la
visualisation par un entraînement des mouvements d’œil.
Dans cet exercice, vous commencez en regardant devant puis vous jetez des
coups d’œil sur des objets placés tout autour de la pièce. Bougez la tête un
minimum, l’accent doit être sur le mouvement des yeux. Ne déplacez pas
simplement les yeux, vous devez aussi regarder. Pour vérifier, re-visualisez à
chaque fois l’objet sur lequel vous avez jeté un coup d’œil.
Alternez le regard entre l’objet près et l’objet lointain aussi vite que possible.
Quand vous regardez l’objet près, l’objet lointain sera flou et vice-versa.
Commencez à une alternance par seconde et accélérer graduellement jusqu’à
trois fois par seconde. Quand vous avez pratiqué ces exercices et que vous êtes
arrivé à une certaine compétence, remarquez comment ceci reporte à vos
mouvements d’œil habituels et au sentiment de tension des yeux. S’ils
fonctionnent bien pour vous, intégrez les dans votre nouvelle vie.
155
LECON 5
A
Exercices pour la pensée
Thème : résolution des problèmes V
Résultat : A – I – C Avantages, Inconvénients,
Conséquences : décider du meilleur moyen d’agir.
Quand vous êtes face à une décision difficile à prendre, dresser simplement un
tableau avec les avantages, les inconvénients et les conséquences de cette
décision. Dans la colonne des avantages, écrivez tous les points positifs de
l’action. Dans la colonne inconvénients, écrivez tous les points négatifs. Dans la
colonne conséquences, écrivez toutes les multiples implications de l’action,
quelles soient positives ou négatives.
Par exemple : on a demandé à une classe d’enfants âgés de 11 ans, ce qu’ils
pensaient de l’idée d’être payé 20$ par semaine pour aller à l’école. Tous
étaient très favorables et disaient tout ce qu’ils pourraient faire avec cet argent :
acheter des bonbons et des BD etc. …
156
Ensuite, ils ont regardé l’idée encore une fois, en utilisant AIC. Les avantages
étaient comme ceux dits précédemment mais ils ont aussi reconnu qu’il y avait
quelques inconvénients :
• Les garçons les plus âgés pourraient attaquer les plus petits et
prendre leur argent.
• Les parents seraient moins enclin à leur donner de l’argent de poche.
• L’école pourrait être obligée d’augmenter le prix des repas.
• Et … d’où viendrait l’argent?
• Il y aurait moins d’argent pour payer les profs et d’autres choses
encore…
Il y avait aussi des conséquences :
Est-ce que l’argent serait donné si les devoirs n’étaient pas faits ?
Est-ce que les étudiants plus âgés recevraient plus d’argent ?
A la fin de cet exercice, la plupart des élèves ont revu leur décision. Comme le
résultat d’une pensée plus analytique, ils ont obtenu une plus large perception.
Vous pouvez aussi donner à chaque item un score subjectif, plus ou moins, de 1
à 5. Par exemple : « devrais-je habiter dans la ville où je travaille ? J’ai déjà
décidé que je voulais le faire (je me sentirais indépendant de mes parents et je
pourrais avoir de nouvelles relations après plusieurs échecs.
Maintenant, regardons de plus près les conséquences :
AVANTAGES INCONVENIENTS CONSEQUENCES
Pas de gaspillage de Davantage de pollution (-1) Plus facile de rencontrer
temps et d’argent dans les Vendre mon appartement (-2) une nouvelle partenaire
trajets (+2) Les appartements sont plus chers (- (+5)
3)
Faire des heures supplémentaires Plus probable d’obtenir une
(+2) Voir moins souvent la campagne (- promotion (+2)
2)
Il me serait plus facile de voir mes Je peux me sentir coincé en ville (-
meilleurs amis (+3) Trouver une nouvelle maison pour 1)
mon chien (-4)
Plus facile d’aller au théâtre etc. Mes parents ne vont pas être très
…(+3) faire des études à l’université contents (-2)
(+5)
Peut-être je perdrai le contact avec
mes amis d’ici (-1)
+ 15 - 12 +3
LEÇON 5
B
Une vie de qualité supérieure
Sujet : l’estime de soi, facteur clef dans le
développement personnel
Quand vous vous respectez en tant qu’Etre Humain unique, vous reconnaissez
votre propre dignité et votre propre valeur. Vous vous traitez bien, de la même
façon que vous traiteriez quelqu’un d’autre que vous respectez.
Croire en soi signifie que vous méritez de réussir et – ceci est basé sur vos
compétences passées et vos ressources actuelles – vous avez une telle confiance
en vous que vous pouvez satisfaire vos besoins et vos aspirations les plus
profonds et atteindre vos buts.
Quand nous avons une grande confiance en soi, nous nous sentons bien. Nous
sentons que nous contrôlons notre vie et que nous sommes réceptifs et
ingénieux. Nous sommes capables de faire des choix dans notre vie. Nous nous
sentons puissant, créatif et confiant et nous pouvons « provoquer les
événements » dans notre vie.
Comme nous le savons tous, les expériences peuvent être subjectivement bonnes
ou mauvaises. Une bonne expérience a lieu quand elle a été créative – aux
niveaux des énergies spirituelles, mentales, émotionnelles, physiques, exprimées
de façon équilibrée – et ceci augmente la confiance en soi. Vous vous sentez à
l’aise et capable de faire en sorte que les choses arrivent. Vous exprimez votre
choix et créez l’expérience ; vous ressentez que vous contrôlez votre destinée ;
vous vous sentez bien.
Une mauvaise expérience où vous avez souffert d’une certaine façon, tend à
réduire votre confiance en soi. Si vous sentez que vous n’avez pas le choix, si
vous vous sentez « piétiné » ou une victime, vous vous sentez mal à l’aise et en
dehors du contrôle de votre vie. Les choses vous arrivent ou ne vous arrivent
pas, c’est tout. Vous vous sentez mal.
159
Conscience créatrice
Conscience de la victime
Un style de vie basé sur l’action (agir) Un style de vie basé sur la peur
(réagir)
Croit : « JE fais en sorte que les choses Croit : « les choses m’arrivent tout
arrivent » simplement »
Cette façon de voir le monde est qu’elle permet la créative expérience de choix.
Nous sommes libres d’initier le changement et pouvons nous réjouir d’une
action basée sur un style de vie dans lequel nous sommes capables de
communiquer clairement nos besoins. Un tel comportement renforce notre
confiance en soi.
Sans un sens des valeurs, nous avons une vue du monde limitée qui nous offre
peu ou pas de choix. Ceci crée un style de vie réactif dans lequel nous sommes
toujours en train de demander l’approbation des autres avant d’agir. Un style de
vie basé sur la peur a pour résultat une communication qui n’est pas claire et
des ressentis d’amertume, de colère et d’irresponsabilité en rejetant la faute sur
l’autre. A ce moment là, le manque de confiance en soi est renforcé.
Peut-être pouvez vous agir spontanément et de façon juste mais ne pas sentir
qu’il y a un plus dans votre vie que ce qui apparaît devant vos yeux. Dans ce
cas, vous êtes en train de trouver cela difficile de connecter ceci à vos buts et
aspirations. Vous êtes peut-être émotionnellement conscient et sensible aux
ressentis des autres. Si c’est le cas, vous êtes en contact avec vos émotions mais
est-ce que ceci fonctionne pour vous ? Pouvez-vous mettre vos émotions entre
parenthèse et être capable de penser clairement et d’agir de façon appropriée ?
161
Peut-être êtes-vous très bon pour comprendre les idées et penser rationnellement
mais que vos pensées restent dans votre tête et que vous n’êtes pas capable de
les mettre en pratique. Ou peut-être que vous trouvez difficile d’exprimer vos
émotions clairement dans certaines circonstances.
Nul doute que quelquefois nous agissons sous l’inspiration – pour faire ou dire
quelque chose – Il y a une extraordinaire énergie et une grande clarté qui
accompagnent ceci. Vous vous sentez excité et impatient de commencer et tout
semble possible. Mais rendre cette inspiration pratique et effective peut vous
ramener brusquement à la réalité. L’esprit rencontre la résistance de la
matérialité et l’inspiration diminue. Nous retombons dans les habitudes, les
pensées limitées et les modèles de comportement. Les nouvelles perspectives
deviennent alors obscures. Mais si nous pouvons maintenir une connexion
spirituelle en l’intégrant avec le mental, l’émotionnel et tous les aspects de notre
personnalité, nous pouvons agir et expérimenter notre potentiel actif.
Se connaître Soi-Même :
Essayez de vous ménager du temps chaque jour pour satisfaire uniquement vos
propres besoins et votre propre plaisir personnel. Ceci peut inclure de faire ce
cours ou peut-être d’être avec d’autres personnes mais c’est pour VOUS. La
volonté de prendre soin de Soi joue une part vitale dans le développement de
votre état d’Etre. Comme vous commencer de regarder vos propres besoins et
d’arrêter de jouer la victime quand les autres vous demandent de faire quelque
chose, vous serez traité avec plus de respect et gagnerez plus de confiance en
vous. Particulièrement quand vous faites des exercices « d’aller à l’intérieur de
vous-même » ceci demande que vous rompiez votre identification avec les
relations mondaines. Vous allez au-delà de vos pensées, émotions et désirs.
Vous aurez trouvé que le mental « bavarde » et vous essaierez de le stopper ;
vous avez commencé d’être un observateur détaché et l’identification
commencera à s’effacer. N’oubliez jamais que ce à quoi vous résistez, persiste !
Quand nous sommes vraiment nous-mêmes, sans la barrière du mental en train
de discuter et de ressentir des émotions négatives, il est plus facile de faire une
connexion directe entre Nous, notre Etre spirituel et le monde autour de nous.
Ceci est une belle expérience, une expérience de la vérité. N’avez-vous jamais
été totalement absorbé par un projet, une peinture, un morceau de musique, un
paysage ?. Le mental devient concentré et vous vous sentez comme UN avec le
monde.
163
Bien entendu, comme d’arrêter les pensées c’est plus facile à dire qu’à faire.
Vous pourriez être en train de conduire et le témoin le note. Vous êtes satisfait
et c’est noté également. Soudain, quelqu’un vous coupe la priorité à droite et
vous « freinez à mort ». Vous oubliez le témoin (qui n’est autre que vous-
même) et immédiatement vous vous identifiez avec vos émotions de colère et de
frustration. Bien plus tard vous vous rappellerez que vous tentiez d’être le
témoin. Mais, avec la pratique, vous trouverez qu’il est possible de se
« réveiller » au milieu d’un drame et d’observer qu’une part de vous-même est
accrochée à une émotion ; vous mesurerez alors ce que vous avez appris, à
savoir que vous n’êtes pas vos émotions, vous avez différencié votre propre
Moi, l’Etre spirituel qui a une valeur intrinsèque et ne peut pas être jugé de la
même façon que les comportements émotionnels peuvent l’être. Et, parce que
vous arrêtez de porter un jugement sur vous, vous remarquerez que cela
s’applique aux autres et vous pourrez ainsi cesser de les juger.
Leçon 5
C
Psycholinguistique
Sujet: Synchronisme et Initiative
Synchronisme – la façon cachée d’influencer
Avez-vous déjà soupçonné que certaines personnes prospères semblent avoir une
manière de communiquer et d’influencer les autres - ce qui semble défier toute
explication et parfois même toute croyance. Pourtant, il semble que, malgré les
exclamations, il y ait quelque chose, comme si ces personnes possédaient une
qualité intrigante. Je me rappelle comment j’ai été mis en contact avec certaines
informations et je me suis creusé les méninges à ce sujet pendant plusieurs
années, alors que je trouvais de nouvelles évidences, ce qui ajoutait au mystère,
jusqu’à ce qu’une explication valable soit découverte.
J’avais entendu des histoires « d’êtres illuminés » qui ont affirmé être capables
de se déplacer dans le corps de quelqu’un d’autre et d’être cette autre personne
et de faire des choses en utilisant le corps de cette autre personne. Les mots
utilisés dans cette affirmation étaient clairement absurdes mais, les faits étaient
comme si une certaine forme d’influence cachée se manifestait, même si la
victime n’avait aucune conscience de ce qui se passait. C’était sérieux et cela
méritait de pousser plus loin les recherches.
Nous savons que les chevaux et les mammifères en général, sont de très bons
observateurs de l’état physique des autres créatures. Il est plus que probable que
Hans lisait les mouvements du corps de la personne qui posait la question. Par
exemple, quand nous nous attendons à ce que quelque chose se produise et que
nous sommes vraiment tendu, nous avons tendance à retenir notre respiration.
Quand les évènements arrivent, nous relâchons notre respiration. À mesure
qu’Hans frappait le sol avec son sabot, celui qui avait posé la question, pouvait
acquiescer d’un signe de tête alors qu’il comptait avec Hans et, quand le bon
nombre était atteint, il pouvait arrêter de bouger la tête. Ou bien, ces personnes
devaient retenir leur souffle jusqu’à ce que Hans arrive à la bonne réponse.
Nous ne pouvons pas lire la pensée de Hans ou lui demander comment il faisait
ça exactement, mais le chercheur scientifique conclut que Hans lisait le langage
du corps de celui qui avait posé la question. Etait-ce vraiment surprenant qu’il
puisse lire l’état corporel de presque tout être vivant, et de presque toujours
avoir la bonne réponse ?. Il pouvait voir ce qu’ils pensaient ! D’une certaine
façon Hans reproduisait l’état corporel et les mouvements de celui qui posait la
question. Simplement, il l’imitait !
tour. Il glissa encore un peu plus bas jusqu’à ce que finalement, elle tombe en
bas de sa chaise : plutôt évocatrice, l’histoire de Crowley !
Cependant, maintenant que le mécanisme était très bien compris, les librairies
ont commencé à tenir des livres sur le langage non-verbal – bien que, comme
toujours, ces livres aient présenté le sujet de façon primaire, et grandement
simplifiée. Néanmoins, le phénomène a été identifié, ainsi que la façon de faire.
La compréhension étant connue, elle pouvait maintenant être enseignée.
La plus grande partie de ces informations est inconsciente. Quand nous avons
détecté que quelque chose n’allait pas, en utilisant ces modes d’informations,
nous disons parfois que nous sentions que quelque chose n’allait pas (ou allait
bien) mais, nous ne pouvons pas dire pourquoi nous savons cela. Quelquefois,
dans ces situations, nous disons que nous étions instinctivement conscients de
quelque chose mais, nous ne savons pas ce que c’était au juste. Nous savons
seulement que nous nous sommes sentis mal à l’aise ou excités. Dans certaines
de ces situations, la réponse est que nous avons capté le langage non-verbal.
Le reste de la leçon traite des techniques qui ont été découvertes pour nous
rendre capables de devenir plus conscients de cette puissante zone d’influence
et, comment ces techniques sont utilisées pour influencer notre comportement et
celui des autres. Ces techniques sont appelées « synchronisme et initiative ».
Elles sont peut-être un des plus puissants groupes de techniques en psychologie
d’influence. Elles touchent la racine des interactions humaines (et animales).
Synchronisme et Initiative
En se synchronisant, nous établissons un rapport en copiant le comportement
d’une ou de plusieurs personnes. Par exemple, nous remarquons quand l’autre
inspire et expire et nous respirons à l’unisson. Nous nous synchronisons avec la
respiration de l’autre personne. Pendant une course, quand nous suivons les
autres et les laissons prendre la tête alors, nous les laissons prendre l’initiative
du rythme de la course. Quand nous nous synchronisons avec une autre
personne, nous établissons un bon rapport avec cette autre personne, c’est
168
Aussi à ce point, il est intéressant de mentionner que tout ce sujet peut amener
de fortes émotions et de fortes protestations. C’est parce que nous traitons des
informations extrêmement utiles et en même temps cachées. Si vos pensées
moralistes commencent à vous donner la réplique alors, dites-leurs de se taire
pour un temps, parce que vous avez été manipulé avec cette méthode
inconsciemment et que vous manipulez les autres consciemment de la même
façon. C’est le moyen de communication le plus utilisé des êtres humains et
autres êtres vivants. En devenant conscient de ces techniques, vous pouvez
commencer à utiliser votre capacité de choisir pour la première fois, à savoir,
comment vous influencerez et serez influencés par les autres.
Dans cette section, nous avons établi les mots à utiliser pour transmettre ces
techniques puissantes et fascinantes. Dans la section suivante, nous résoudrons
les questions soulevées précédemment.
169
Synchronisme et Imitation
Quand les activités internes de deux ou plusieurs personnes sont similaires, c’est
qu’elles ressentent les choses d’une façon semblable, leur cerveau produit une
similarité chimique, elles pensent de la même manière et expérimentent des
choses semblables alors de l’extérieur, leur langage corporel sera similaire.
D’un autre côté, quand deux ou plusieurs personnes reproduisent des réponses
corporelles semblables ensuite, elles partageront des comportements internes
similaires. Elles seront plus ou moins en rapport. Si vous vous synchronisez
avec le comportement extérieur d’un autre, vous allez commencer à penser
comme lui et à ressentir ce qu’il ressent. De la même façon, s’il suit votre
conduite, il va commencer à penser de manière très semblable à vous. Si vous
souriez, jusqu’à un certain point, vous allez commencer à vous sentir joyeux. Si
vous faites une grimace et que vous soupirez, vous commencerez à vous sentir
moins joyeux. Et si l’autre personne vous suit, se comporte de la même manière
que vous, alors elle se sentira comme vous.
Ce qui précède peut vous paraître manifestement très évident et ça l’est quand
c’est verbalisé, pourtant stoïquement, nous ignorons tout de ce champ
d’expérience. Les gens ont rapporté qu’effectivement, en utilisant ces
techniques, ils ont obtenu des résultats fascinants, même quand l’autre n’a pas
semblé les regarder ou les remarquer, comme quand deux personnes jasent
ensemble et qu’une troisième se synchronise sur l’une des deux.
Bien sûr, si nous imitons l’autre et qu’ils deviennent conscients que nous
l’imitons, cela ne créera pas de rapport – cela créera son opposé. Une méthode
simple pour éviter cela est de se synchroniser d’une autre manière. Par exemple,
si quelqu’un est asthmatique, nous ne voudrions pas suivre le rythme de sa
respiration. Par exemple, nous bougerons notre main en unisson avec sa
respiration, pour établir un rapport. Quand la personne inspirera nous lèverons
un doigt, quand elle expirera, nous le rabaisserons.
Nous pourrons soulever et abaisser la tête (comme pour approuver d’un signe
de tête) au même rythme que l’autre respire. Nous n’avons pas besoin de copier
exactement ce que l’autre fait pour réussir à se synchroniser avec lui. Nous
pouvons utiliser une modalité similaire ou une forme différente de cette même
modalité que l’autre utilise. C’est la modalité du synchronisme parallèle ou du
synchronisme croisé.
Si l’autre fume comme une cheminée, nous ne voulons pas le suivre, nous
pouvons utiliser un crayon. Tenez-le, exactement de la même façon que l’autre
tient sa cigarette et synchronisez-vous de cette manière. Si l’autre se croise les
jambes, nous pouvons nous croiser les bras. Si l’autre tire sur ses cheveux, nous
170
pouvons tirer sur notre veste. Nous ne faisons pas ce que fait l’autre aussitôt
qu’il l’a fait mais nous pouvons le suivre légèrement plus tard.
Dans cette section, nous avons examiné une façon de se synchroniser sans
vraiment copier tout ce que l’autre fait. Nous faisons un synchronisme parallèle.
Par la suite, nous regarderons plus en détails ce que nous devons savoir pour se
synchroniser.
Vitesse
Qualité
Tonalité
Intensité
Pauses
Vitesse de la parole
Des gens différents et une même personne en des temps différents, parlent à des
cadences ou des vitesses différentes. À l’autre extrême, quelques personnes nous
hypnotisent par la lenteur de leur discours, tandis que certaines laissent échapper
toute l’information comme s’ils racontaient l’histoire de leur vie en quelques
millisecondes ! Quand nous sommes enthousiastes à propos de quelque chose,
nous avons tendance à parler rapidement et quand nous sommes tristes, nous
parlons lentement. Cela, bien sûr, est une généralisation. Nous devrions toujours
apprendre en regardant activement et en écoutant ce que fait l’autre personne.
Qualité
Par qualité nous voulons dire ce dont nous sommes conscients quand les gens
parlent, par exemple, s’ils semblent excités ou tristes ou dépressifs. Nous y
incluons aussi le son caractéristique que nous faisons et qui identifie la voix
d’une certaine personne, tout comme un piano et un violon jouant le même air
mais, dont la sonorité diffère.
Tonalité
Certaines personnes parlent avec une voix aiguë et d’autres avec une voix grave.
C’est la tonalité du son qu’ils émettent. Comme toutes les autres caractéristiques
de la voix, nous pourrions aussi dire quelques mots en tons aigus et d’autres en
tons graves.
171
Intensité
Pour les différencier des autres, quand nous parlons nous exprimons quelques
mots, de façon emphatique. Nous le faisons en disant ces mots plus forts ou,
plus doucement que les mots avoisinants – nous pouvons marquer certains mots
pour les séparer des autres. Nous faisons souvent cela en augmentant le volume
mais nous pouvons faire plusieurs autres choses pour donner plus de poids à nos
mots. Pour l’instant, pensez à l’intensité sur certains mots, comme pour les
marquer et une façon de le faire est d’augmenter le volume.
Pause
L’utilisation des pauses en art oratoire est bien connue. Quand nous faisons une
pause, avant ou après certains mots, nous mettons de l’emphase, que ce soit
notre intention ou pas. Quand nous écoutons une autre personne, vous pouvez
remarquer qu’elles accentuent certains mots en utilisant des pauses.
En communiquant des messages et des informations, les mots utilisés sont les
plus importants mais, le sérieux du message, sa crédibilité et son impact sont
principalement déterminés par des facteurs non-verbaux. Par exemple, si je
vous demande d’accéder au fichier de la leçon 2 dans le répertoire des leçons de
mon ordinateur, alors les mots sont les plus importants. Je ne peux pas
communiquer cela de façon non-verbale. Mais, si je dis cela sous forme de
question, vous pourriez penser que je fais une blague ou vous demander qu’est-
ce que ça signifiait réellement.
Synchronisme de la posture
Cela signifie être conscient de la position et des mouvements du corps, des bras,
des jambes et de la tête et, de les refléter aux personnes avec lesquelles vous
communiquer. En faisant la lecture de ces signaux consciemment, vous pourriez
porter attention à :
172
Ce qui précède est une partie de l’information que nous prenons naturellement
mais notre but est de le faire consciemment, alors nous sommes plus conscients
de la manière dont nous influençons les autres et de comment ils nous
influencent. La clé de ces techniques est dans l’observation et la pratique. Vous
serez stupéfaits de la facilité avec laquelle vous allez acquérir ces techniques
remarquables et, avec quelle efficacité vous deviendrez habile à contrôler le
rapport. En regardant la télévision, vous pouvez observer les réactions de
différentes personnes et noter comment leur langage corporel change. Bien
qu’il y ait certains signaux communs à une culture, nous sommes vraiment
intéressés par ce que signifient les signaux d’un individu en particulier. Qu’est-
ce qu’elle ou il fait, quand elle ou il acquiesce ou est en désaccord ?
Par-dessus tout, ne prenez pas pour acquis qu’une posture ou qu’une expression
de telle personne a une signification conventionnelle. Je me rappelle avoir été
en rapport avec un autre et ensuite remarquer que tous les deux nous étions
debout, les bras croisés. Il est conventionnel d’interpréter cela comme une
position fermée, où les gens ne sont pas en rapport. Quelle qu’en soit la
signification (et cela, n’est certainement pas l’expression d’un désaccord), nous
étions en rapport et nous reproduisions inconsciemment la posture du corps de
l’autre. Presque tous les experts dans ce domaine ont remarqué la même chose.
Le souffle de vie
Une des plus efficaces et aussi des plus subtiles techniques de miroir que vous
pouvez apprendre est de reproduire la respiration. Avez-vous déjà remarqué
tout ce que vous pouvez dire des autres personnes, seulement par la façon dont
ceux-ci respirent ? La manière dont ils respirent quand ils sont en colère,
ennuyés, joyeux, etc. … est quelque peu distinctive. Cependant ici, notre souci
est de se synchroniser avec l’autre personne, et nous avons besoin d’observer
comment cette personne respire de manière à suivre consciemment son rythme.
173
Essayez d’observer les autres qui respirent en regardant leurs épaules plutôt
qu’en fixant la poitrine de façon évidente !
Mettre en pratique
Imaginez que vous parlez à quelqu’un qui est fâché. Il bouge sa têtes d’un côté
à l’autre, il expire rapidement et en faisant du bruit, comme un soupir. Ses
épaules sont soulevées et il tient ses poings fermés.
Vous reproduisez une partie de son comportement. Vous tenez votre poing
fermé et vous bougez vos yeux de façon similaire à celle dont ils bougent les
siens. Vous bougez votre doigt subtilement, en harmonie avec sa respiration (si
vous ne voulez pas reproduire exactement sa respiration).
Quand il exprime ses sentiments vous lui retournez ce qu’il a dit (pas en entier,
mais les phrases clé) et vous bougez votre corps et vos bras, etc., de la même
façon qu’il bouge les siens. S’il exprime de la colère, vous pourriez détourner
les yeux de cette personne et exprimer la colère non-verbale et les mots, à une
personne imaginaire. Remarquez comment ils vous jettera des regards furtifs,
comme s’il recherchait votre approbation (que vous lui donnez par l’effet du
miroir) et en utilisant aussi ses regards, quand vous lui répondez. Quand vous
ressentirez que vous avez établi un rapport, vous pourriez essayer ensuite de
relaxer vos propres muscles et le regarder pour voir s’il se relaxe un peu. S’il
vous suit, essayez de sourire et vérifiez s’il sourit aussi. De cette manière,
obtenir un rapport en devenant le miroir de l’autre personne, permet de les
amener vers un état plus agréable et vous utilisez le type d’influence le plus
puissant de l’existence.
Leçon 5
D
Intégration des polarités
La technique de Relâchement
Une technique que nous trouvons particulièrement efficace est un processus de
relâchement conscient et intentionnel des émotions pendant qu’elle surgissent –
une technique développée par Lester Levinson. Essentiellement, Levinson a
constaté qu’on a trois manières habituelles de traiter un sentiment :
Cependant, il y a une autre option pour traiter un sentiment – vous pouvez vous
concentrer sur lui, l’éprouvez entièrement, puis le laisser partir, le relâcher, le
décharger.
176
C’est la manière la plus saine de traiter un sentiment qui nous consume. Nous
connaissons tous l’expérience d’être entraîné par nos émotions, quand on
commence soudainement à rire de nous-même, se rendant compte comment
notre comportement est idiot, inadéquat ou inutile. Autrement dit, nous sommes
devenus conscients.
• Sérénité et les sentiments liés tels que ; calme, centré, complet, libre,
accompli, paisible, parfait, pur, entier.
A noter : les trois derniers sont des sentiments positifs – il est important de
relâcher même des très bons sentiments tesl que la sérénité, l’amour et
l’enthousiasme, parce que ces sentiments sont parfois commandés par des
besoins et désirs cachés et compulsifs. Quand vous relâchez ces bons sentiments
vous sentez un dégagement physique et émotif, exactement comme quand vous
relâchez des sentiments négatifs. Ce qui se trouve derrière l’émotion est quelque
chose encore meilleure, une sérénité imperturbable, Le Soi Supérieur.
Le Procédé de Relâchement
Etape une : Localiser. Penser d’abord à un certain domaine problématique
dans la vie – quelque chose de grande urgence et d’inquiétude. Elle peut être
une relation avec une personne aimé, un parent ou un enfant ; elle peut
concerné votre travail, votre santé ou vos craintes ; ou elle peut être simplement
le sentiment que vous éprouvez maintenant.
sensation que votre sentiment ce n'est pas vous, et qu’il serait possible de le
laisser partir.
Si vous ne ressentez pas qu'il est possible de laisser partir le sentiment, resentez-
le encore davantage. Tôt ou tard vous atteindrez un point où vous pourrez
sincèrement répondre: "oui, je pourrais laisser partir ce sentiment "
Une fois que vous aurez appris à vous libérer, vous constaterez qu’il suffit
simplement de se rendre compte d'un sentiment pour déclencher le « laisser
partir » spontané, et vous développerez davantage ces capacités dans votre vie
quotidienne, ayant pour résultat un esprit et un corps libres et non stressés.
autour de vous ou ce qui vous arrive. Il est beaucoup plus facile d'être spontané
et raisonnable si de telles réponses fixes sont libérées. Appliquez-vous
maintenant le procédé ci-dessus de « laisser partir » à chacune des émotions
suivantes.
Apathie :
Employez les questions suivantes pour vous aider à détecter si vous avez une
réponse émotive fixe:
"Quelles sont les choses qui ne vous inquiètent pas vraiment?"
"Qu’est ce qui n’a pas vraiment d’importance dans votre vie?"
"Qu’est ce qui ne va jamais changer de toute façon?"
"Y a il quelque chose à propos de laquelle vous ne pouvez rien faire ?
"Qu’est ce que vous n’essayez même pas de faire?"
"Y a il quelque chose pour laquelle vous n'êtes pas fait?"
"Y a il quelque chose qui est sans espoir d’être changé?"
"Qu’est ce que vous trouvez déprimant?
"Vous êtes vous jamais senti sans valeur?"
Honte:
"Avez vous honte de vous même?"
"Qu’auriez vous souhaiter faire que vous n'avez pas fait?"
"Qu’est ce qui vous embarasse le plus?"
"Qu’essayez vous de cacher à propos de vous même?
Blâme:
"Qui est responsable de la condition dans laquelle vous êtes?"
"Quelles parties de votre vie les autres sont responsables?"
"De quelles parties de votre vie sont d'autres responsables?"
Regret:
"Qu’est ce que vous n'avez jamais fait?"
"Quelle partie du passé vous hante?"
180
Pitié:
"Pour qui vous vous sentez désolé?"
"Qui pourrait vous aidez?"
"Qui ne peuvent pas se diriger par eux-mêmes?"
Crainte:
"Qu’est ce qui ne devrait pas se produire?"
"Qu’êtes vous en train de faire pour empêcher que quelque chose se
produise?"
"Y a-t-il quelque chose qui vous menace?"
"Y a-t-il quelqu'un qui vous harcèle?"
"Y a t il quelque chose de caché dans votre vie?"
"Y a t il quelque chose que vous ne voulez pas regarder?"
"Y a t il une partie de votre vie qui vous fait peur?"
Colère:
"Qui vous détestez?"
"Qui vous pensez mérite de souffrir?"
"Sentez vous quelque chose qui est en train de vous détruire?"
"Qui vous rend vraiment fou?"
"Qu’est que vous pensez qui est outrangeant?"
Antagonisme:
"De qui êtes vous envieux?"
"A qui pensez vous être supérieur?"
"Pour qui ou pour quoi avez vous du mépris?"
"Qu’est ce qui mérite d’être critiqué?"
"Qu’est ce que vous trouvez vraiment frustrant?"
"A propos de quoi vous disputez vous ? »
"Qu’est ce qui vous obsède?"
Indifférence:
181
2. Quand vous avez travaillé avec celles que vous employez fréquemment, au
point où vous pouvez les activer à volonté, sélectionnez en d’autres que vous
n'employez pas souvent mais que d'autres personnes utilisent. Établissez ce qui
serait une stratégie pour entrer dans de telles émotions. Rappelez vous alors un
moment où vous avez eu cette émotion et libérez là.
3. Puis travaillez avec les états émotifs positifs suivants. Rappelez vous un
moment où vous vous êtes senti:
amusé, passionnant, audacieux, fasciné, stimulé, espiègle, engagé,
créateur, fier, inquiet, élogieux, serein, faisant confiance, paisible,
courageux, déterminé, heureux, passionné, attirant, énergétique, aimant,
détendu, intéressé, enthousiaste, provocateur, extatique, centré, curieux,
actif, intime, solide, contraint, sexy, sensuel, intelligent, flirteur,
respectueux, complet, tranquille, en sécurité, d'accord, satisfait,
productif, impliqué, sincère, déterminé, chanceux, respecté, protégé,
motivé, insouciant, ravi, attrayant, fasciné, comprenant, bienvenue,
nécessaire, régénéré, responsable, proportionné, réceptif, favorable,
encouragé, fortifié, méritant, ouvert, optimiste, adaptable, valable,
accessible, libre, accompli, compatissant, bloqué, positif, indépendant,
compétent, fort, averti, décisif.
4. Puis travaillez avec les états émotifs négatifs suivants, libérant chacun d’entre
eux après l'avoir entièrement éprouvé. Rappelez vous un moment où vous vous
êtes senti:
182
Apathie:
le froid, coupure, mort, défaitiste, déprimé, découragé, désillusionné,
vidé, futile, désespéré, perdu, engourdi, accablé, démissionné, choqué,
collé, sans valeur, négligée, inaccepté, insignifiant, sans vie, abandonné,
mal aimé, pessimiste, rigide, stagnant, arrêté, peu sensible, débranché.
Peine et Culpabilité:
abandonné, maltraité, accusé, angoissé, honteux, trahi, blâmé, triché,
embarrassé, délaissé, mal, ignoré, perdu, mélancolique, mal compris,
négligé, pitié, pauvre, regret, rejet, remord, triste, malheureux, trahi,
découragé, auto destructeur.
Colère:
amer, exaspéré, furieux, bouillant, agressif, furieux, hystérique, gêné,
provoquant, dégoûté, féroce, frustré, furieux, haineux, impatient, hors
contrôle, fou, outragé, rebelle, grossier, rancunier, sévère, têtu,
vengeance, méchant, violent.
Antagonisme:
Destructeur, ironique, arrogan, sarcastique, cynique, critique, vantard,
intelligent, méprisant, implorant, exigeant, conduit, envieux, frustré,
avide, impatient, dans le jugement, manipulateur, manque d'acceptation
ou d’approbation, le besoin d’avoir raison, convoitise, hanté,,
ressentiment, rigide, impitoyable, égoïste, content de soi, snob,
corrompu, supérieur, vain, vouloir désespérément avoir ou blesser;
vouloir que les autres aient tort.
Indifférence:
Ennuyeux, négligent, prudent, conservateur, étourdi, indécis, paresseux,
sceptique, fatigué.
dire avec l'expression émotive indiquée. Faites comme si vous prépariez un rôle
pour jouer dans un film.
Leçon 5
E
Concentration et Méditation
Exercices pour les yeux de Bates II
Exercices pour aider la visualisation et la relaxation
Cet exercice aide à lier les deux côtes du cerveau. Imaginer le tableau noir
implique l’hémisphère droit du cerveau (le contexte). Imaginer la craie
augmente l’activité dans l’hémisphère gauche ( la focalisation). Les
mouvements de la tête provoque une synchronisation des rythmes des ondes
cérébrales entres les deux hémisphères.
Exercice 6: Enlevez les œillères
Les gens qui sont intuitifs dans leur perception sont simplement plus
CONSCIENTS que la majorité. Ils remarquent ce qui se passe dans leur vision
périphérique tandis que les gens craintifs ou fortement conditionnés tendent à
avoir une vision limitée. Ils portent des œillères, voyant seulement ce qui se
trouve directement devant eux et ne regardent pas de côté par peur qu’on leur
enlève le statu quo. Cet exercice attirera votre attention sur des choses fortuites
et en conséquence, vous rendra plus conscient généralement.
1. Poser un petit objet, une tasse par exemple, à une distance de 2,5m
environ. Installez-vous avec l’objet directement en face. Focalisez le centre
de l’objet et ne bougez pas les yeux. Il s’agit d’un élargissement de votre
champ de vision, de voir plus avec votre vision périphérique.
185
Les personnes avec une mauvaise vue sont généralement craintives – ceci peut
être manifeste ou caché. Une telle personne supporte moins bien le stress et a
donc des problèmes avec la visualisation et la mémoire. Elle tend à être plus
«côté gauche du cerveau» que la moyenne des gens parce qu’elle travaille
davantage la logique pour continuer d’exister « au niveau du penser », quand
l’intuition ne fournit pas de réponse (basées sur la structure et le contexte).
Leçon 6
A
Outils de la pensée
Sujet: Résolution de Problèmes – Analyse INTENSE
Forces, Faiblesses, Opportunités, Menaces...
Analyse INTENSE
L’analyse INTENSE est une méthode efficace d’identification de vos Forces et
Faiblesses et d’examen des Opportunités et Menaces auxquelles vous faites
face. Souvent, en effectuant une analyse avec l’approche INTENSE, ce sera
suffisant pour révéler les changements qui seront faciles à faire. Pour procéder à
une analyse INTENSE, écrivez les réponses aux questions suivantes :
Forces :
Quelles sont mes forces?
Qu’est-ce que j’ai mis en marche pour moi?
Qu’est-ce que je fais bien?
Qu’est-ce que je contrôle dans cette situation?
Qu’est-ce que je possède et qui sera valable? (connaissance, habileté,
expérience, équipement, etc.)
Qui sont mes amis, mes alliés?
Quels sont mes réseaux de communication?
Considérez cela de votre point de vue et de celui des personnes avec lesquelles
vous êtes en relation. Soyez honnête et réaliste – mais pas modeste !
Faiblesses :
Quelles sont mes faiblesses?
Que pourrais-je améliorer?
Qu’est-ce que j’ai tendance à mal faire?
À quoi suis-je vulnérable?
Quelles sont les choses qui manquent?
187
Encore, cela doit être considéré de votre point de vue et de comment les autres
pourraient voir la situation. Est-ce que les autres perçoivent des faiblesses que
vous ne voyez pas ? Est-ce que vos compétiteurs font mieux? C’est plus
intéressant d’être réaliste maintenant et de faire face à quelques vérités
déplaisantes, aussitôt que possible.
Opportunités
Quelles sont les opportunités que cette situation pourrait offrir?
De quelles directions ou courants ou changements à venir je pourrais
profiter?
Quels buts valables cette situation rend possible?
À quoi suis-je prêt pour profiter de cette situation?
Menaces
À quels obstacles dois-je faire face?
Que font les autres qui entrent en compétition avec moi?
Quels sont les dangers possibles de cette situation?
Y a-t-il des signes avertisseurs ou des choses qui arrivent qui pourraient
être désavantageux?
Y a-t-il d’autres choses que je désire et qui entrent en conflit avec ça?
Qu’est-ce que je suis prêt à perdre dans cette situation?
Y a-t-il des responsabilités?
Considérez aussi les menaces auxquelles les autres pourraient faire face.
Effectuer cette analyse est souvent révélateur – à la fois en montrant ce qui doit
être fait et en mettant les problèmes en perspective.
S.V.P. faites savoir à votre tuteur les problèmes que vous avez gérés avec une
nouvelle perspective et ce que vous avez commencé à faire à ce sujet.
188
Leçon 6
B
Vie de Qualité Supérieure
Sujet: Estime de soi II
Changer votre façon de penser à votre sujet
Nous sommes tout ça presque tout le temps bien sûr ; maintenant faites une liste
de toutes vos qualités – à partir de la liste précédente ou selon ce qui vous vient
à l’esprit – ce que vous ne pensez presque jamais de vous-même :
Maintenant, toutes ces choses que vous croyez être la plupart du temps :
Dans toutes ces affirmations, quelles sont les plus importantes, c’est-à-dire les
croyances personnelles profondes que vous avez à votre sujet? Comment vous
voyez-vous? Est-ce que votre croyance principale est une croyance
d’appréciation ou de critique : avez-vous une haute estime ou une faible estime
de vous-même?
Regardez toutes les affirmations critiques dont vous avez fait la liste et imaginez
que vous dites ces choses à quelqu’un d’autre. Seriez-vous si dur et porteriez-
vous ces jugements sur quelqu’un d’autre? Comment vous sentiriez-vous si
quelqu’un vous décrivait de cette façon?
Si vous vous êtes content d’être la personne que vous avez décrite, alors c’est
bien. Mais demandez-vous si cela signifie garder certaines parties de vous-
même cachées, hors de votre vue et ainsi, hors de votre pensée. Si vous
soupçonnez que c’est vrai, essayez d’aller voir quelle partie cela pourrait être.
* Est-ce qu’une une règle générale a été faite à partir d’un exemple isolé?
* Est-ce qu’une attention excessive a été donnée à des petites parties de
votre expérience?
190
Pour chaque affirmation négative, voyez si vous pouvez la contredire par une
affirmation plus rationnelle. Par exemple « Je peux ne pas comprendre parfois
mais ça ne signifie que je sois stupide ».
Pour chaque faiblesse ou trait négatif, trouvez une exception ou une force
correspondante.
Pensez aux gens qui sont vos amis ou que vous aimez, en dépit de leurs
regrettables habitudes ou de leurs traits indésirables. Essayez d’adopter la même
attitude avec vos propres traits – devenez votre ami.
Une voix intérieure qui vous harcèle de cette façon, c’est comme avoir à
l’intérieur de vous un parent ou quelqu’un d’important pour vous actuellement,
ou qui le fut dans le passé. Certains « devrais » ou « devrais être entrain
de… »…, sont sensés être comme des règles de vie en général et, si vous les
enfreignez, alors ça vous cause du tort à vous et aux autres. Donc, il est
approprié de dédommager pour le tort que vous avez causé. Reconnaissez avoir
mal fait devant la personne qui a été blessée et négociez avec lui ou elle. Offrez
de dédommager pour les torts causés. Apprenez de votre erreur! Rappelez-
vous : les erreurs sont une partie essentielle de l’apprentissage.
Voyez-le de cette façon, d’une certaine manière les choses semblent beaucoup
plus possibles et en même temps vous ne sentez plus que vous êtes obligé de le
faire. Alors, donnez-vous la permission de mener votre vie. Vous n’avez pas
besoin d’instructions pré enregistrées venant du passé – maintenant, vous
pouvez prendre vos propres décisions et créer vos propres expériences.
193
Leçon 6
C
Psycholinguistique
Sujet: Langage sensoriel
La plupart du temps, votre esprit capte ce que vous
entendez, ce que vous voyez ou ce que vous ressentez
Modalités
Avez-vous déjà visité un pays où les habitants parlent une autre langue que le
français? Leur parlez-vous dans leur langue? Si vous le faites, il est plus que
probable que vous serez capables de communiquer avec eux.
Avez-vous déjà conversé avec quelqu’un et, bien que tous les deux vous parliez
la même langue, vous avez gardé l’impression que vous parliez un langage
différent? Je me demande si vous avez déjà pensé qu’en ayant une même langue
d’origine, certaines personnes accordent leurs préférences à certaines formes de
pensée. Si nous leur parlons dans un langage qui s’harmonise à leur forme de
pensée, elles seront vraiment plus habiles à nous comprendre.
Si vous avez certains ressentis, vous pourriez verbaliser vos pensées en prenant
des termes de ‘sensations’ ou des termes kinesthésiques. Vous pourriez dire que
c’est lourd ou léger, doux ou rugueux, froid, chaud ou confortable.
194
Aussi, vous pourriez très souvent entendre des sons ou un discours intérieur.
Vous pouvez penser qu’un concept est harmonieux ou que les mots pourraient
sembler vous parler de l’intérieur ! Les expériences sensorielles que nous
avons sont :
Visuelles : voir
Auditives : entendre
Kinesthésiques : toucher et ressentir
Gustatives : goûter et sentir
Si vous parlez à quelqu’un qui est très concentré sur un sujet, vous avez une
indication de sa façon de penser en portant attention aux mots qu’il utilise.
Certaines personnes ont des préférences sensorielles; c’est-à-dire que, très
souvent, elles pensent à des choses avec une modalité particulière. Les
modalités principales sont visuelles, auditives et kinesthésiques. Ceux qui
ont une préférence sensorielle auront tendance à préférer les mots qui
s’harmonisent avec leur préférence. Le tableau suivant donne quelques
indications de la manière dont une personne, avec une préférence sensorielle
particulière, pourrait exprimer certaines idées :
sensible
Comme un éclair Il a sauté et m’a mordu Aussi fort que des cymbales
qui tombent
Brûle la chandelle par les Je suis resté pris Joue du violon jusqu’à l’aube
deux bouts
Conversations assorties
Kinesthésique :
Visuel :
Ces versions semblent être mieux assorties que celles de la section précédente.
Quoique nous ayons des préférences pour certains types de langage sensoriel,
nous n’utilisons pas notre mode préféré tout le temps. Il est difficile d’utiliser
certaines modalités quand nous parlons de certaines choses. Par exemple, le
travail traite de choses à faire – le mode kinesthésique donc ! Aussi il est
probablement mieux de voir le langage sensoriel, non pas en termes de types de
personnalité mais plutôt en termes reliés à des situations et des sujets
spécifiques.
Séquences
En plus d’avoir une modalité sensorielle préférée – voir, entendre, ressentir –
dans une situation donnée, nous avons aussi des séquences préférées. Par
exemple, si je vois un problème apparaître de façon imminente, je pourrais
entendre une voix me dire « tu es dans de beaux draps maintenant ! » et me
sentir anxieux. Cela peut être mon modèle normal, en réponse à des situations
stressantes. On peut noter ce modèle comme V-A-K (pour la séquence Visuel,
Auditif et Kinesthésique).
Vous pouvez même aller aussi loin que de vous modeler à une personne qui
réussit pour trouver comment elle aborde certaines choses et communique avec
les autres, et comment cela peut l’aider à avoir du succès.
Pratique
Écoutez les conversations à la fois dans la vie quotidienne et aussi à la TV ou la
radio. Composez des dialogues qui utilisent des réponses synchronisées.
199
Leçon 6
D
Intégration de la Polarité
Sujet: Laisser aller II
Réparation des relations avec vos parents
Depuis notre plus jeune âge, on nous enseigne qu’il est préférable de garder nos
sentiments pour nous-mêmes. Il y a des messages comme, « accroche-toi un
sourire et arrête d’avoir cet air misérable », « n’ai pas peur, vas-y et fais-le
comme les autres », « les gars ne pleurent pas », « personne ne t’aimera si tu dis
ce que tu penses », « quand tu te mets en colère, tu me rends malheureux », et
ainsi de suite… En résumé, niez vos sentiments et alors tout le monde sera
content.
Mais les sentiments sont liés aux besoins. Si nos besoins sont comblés, alors
nous nous sentons très bien ; s’ils ne sont pas comblés, alors nous ressentons
toute la gamme des émotions. Quand vous niez vos sentiments, vous vous sentez
mal d’avoir ces émotions et cette invalidation diminue votre estime personnelle.
Quand vous niez vos sentiments, vous prétendez n’avoir aucun besoin. Si nous
devenons expérimenté dans l’art de cacher nos sentiments aux autres (sentiments
non exprimés), éventuellement, nous devenons capables de nous cacher nos
propres sentiments (sentiments non reconnus). Cependant, les sentiments cachés
ne partent pas parce que nos besoins ne s’éloignent pas. À l’intérieur de nous,
ils causent douleur et souffrance. Nous ne sommes pas honnêtes avec nous-
mêmes et ainsi, nous nous sentons malades facilement (mal-aise).
Shakti Gawain suggère que: « c’est notre résistance à une émotion qui nous
cause de la souffrance. Si parce que nous avons peur d’un certain sentiment
nous le réprimons, nous expérimenterons de la souffrance émotionnelle. Si nous
200
La colère arrive quand vous êtes incapable de vous exprimer, d’être compris et
de vous faire entendre, ou d’exercer un contrôle sur une situation. D’habitude,
nous réprimons cette colère et ainsi, nous nous engourdissons. Quand nous
recommençons à ressentir notre pouvoir véritable, à en prendre la
responsabilité, la première chose que nous expérimentons est la colère
emmagasinée. Une clé importante qui transforme la colère en acceptation de
votre pouvoir est d’apprendre à vous affirmer. Apprenez à demander ce que
vous voulez et à faire ce que vous voulez faire sans être trop influencé par
d’autres personnes. Quand vous arrêterez de donner votre pouvoir aux autres,
vous ne serez plus jamais en colère. Vous n’êtes plus une victime, vous êtes en
équilibre au niveau émotif, vous prenez le contrôle de votre destinée en
apprenant à réagir de façon créative. Quand nous opérons à partir d’un état de
conscience créatif, notre estime personnelle est élevée.
Nous trouvons qu’il est difficile de pardonner quand le ressentiment n’a pas été
relâché. La colère non exprimée fermente en nous et ainsi, nous pouvons
devenir malade. Mais, si nous nous accrochons à nos sentiments colériques,
nous devenons liés à l’autre par la haine, bloqués ensemble par les chaînes du
refus de pardonner. L’état de refuser de pardonner diminue l’estime
personnelle ; comment puis-je m’estimer quand j’ai des pensées empoisonnées ?
Quand nous pardonnons, nous sommes libres d’être nous-mêmes, sans être
gênés par des réponses réactionnelles.
Nous avons tous de fortes réactions émotives envers nos parents. Cependant,
aussi bons qu’ils puissent avoir été comme parents, inévitablement, il y a eu des
conflits entre ce qui semblait le mieux pour l’adulte mature et ce qui était un
besoin et un désir (quoique irrationnel), pour l’enfant. Certains d’entre nous
sont en contact avec ces sentiments, mais d’autres se protègent de l’intensité de
leurs émotions en les enterrant.
L’enfant en nous, peut en être arrivé à la conclusion que ce n’est pas sécurisant
de ressentir. Peut-être a-t-il été puni pour avoir exprimé ses émotions, ou peut-
être que ses sentiments étaient si douloureux que, pour se rendre la vie
tolérable, il les a refoulés profondément dans son subconscient. Peut-être a-t-il
eu à se convaincre que simplement il s’en fiche, par besoin de prouver à ses
parents qu’ils ne pouvaient pas l’atteindre. La liste de contrôle qui suit est
201
Étape 1: Sentiments
En premier, nous considérons les sentiments que nous devons avoir envers l’un
des parents ou les deux. La liste de contrôle est divisée en quatre groupes :
culpabilité, peur, tristesse et colère. Vous cherchez les sentiments automatiques,
réactionnels, négatifs – ceux qui habituellement causent des comportements
compromettants. Notez quelles affirmations dans la liste qui suit, sont vraies
pour vous :
Dans vos relations avec l’un de vos parents ou les deux, est-ce qu’une ou
plusieurs des affirmations suivantes s’avèrent vraies pour vous maintenant
ou dans le passé ?
20. Je suis triste quand je fais quelque chose que je veux faire et que ça
les blesse.
21. Je suis triste quand mes parents n’aiment pas mes (amis, amoureux,
mari/femme).
Étape 2: Croyances
La deuxième liste de contrôle identifie les croyances qui sont à la base des
émotions personnelles. L’affirmation correspondant à l’émotion la plus
touchante ou fortement ressentie de l’étape 1, est lue à voix haute et suivie par
« parce que… » et ensuite, chacune des croyances suivantes :
(Affirmations des sentiments, de l’Étape 1) parce que:
203
Cette technique de tout prendre sur son dos vous aide à vraiment trouver le
chemin qu’empruntent vos réactions émotionnelles ; vous serez probablement
surpris de découvrir qu’un grand nombre de vos émotions ont leurs racines dans
vos croyances. Cet exercice est énormément important, parce qu’une fois que
204
Étape 4: Comportements
Les croyances conduisent à des règles, vos émotions leur obéissent, et c’est ce
qui amène des comportements. Après avoir reconnu des émotions et des
croyances pertinentes, les modèles de comportements peuvent maintenant être
abordés. Les comportements suivants sont rassemblés en deux catégories:
accommodants (1-11) et agressifs (12-16). Voyez si les actions de la liste
suivante correspondent à votre comportement résultant du sentiment nommé
précédemment et relié à une croyance.
La Responsabilité
En réalisant à quel point il est facile pour des réponses réactionnelles de prendre
possession du comportement de quelqu’un, vous pourrez ne plus vous retrouver
offensé personnellement quand les autres se comportent mal ; vous pourrez voir
qu’ils ne font que dramatiser les problèmes et les conflits dans leurs têtes.
L’illumination nous guide toujours vers la compréhension, l’empathie et
l’amélioration de la communication, bref, à l’amour.
Quand les parents ou les autres continuent d’essayer de manipuler et de
dominer, vous pouvez rester calme et refuser de faire partie de la ruée : alors,
206
vous gardez le pouvoir. Par exemple, en n’étant pas sur la défensive, ça brise le
cycle attaque-retrait-défense-escalade. Dès l’instant où vous argumentez, vous
vous excusez, vous vous expliquez ou essayez de les amener à changer d’idées,
vous leur donnez le pouvoir de vous refuser la compréhension que vous leur
demandez. Quelqu’un peut dire, « c’est un point de vue intéressant » ou, « je le
considérerai comme une option ». C’est aussi nécessaire de revendiquer sa
position tout simplement, sans vous inquiéter de les bouleverser, mais sans
aucune hostilité ou aucun embarras ; « je suis heureux de vous permettre de
rester pour un temps précis et limité ».
Une autre manière de répondre à cette façon de faire peut être de dire « je ne
pense pas que je puisse tenir tête à mes parents ». Au lieu de dire « je ne peux
pas », reformulez votre affirmation de cette manière : « je n’ai pas encore tenu
tête à mes parents ». « N’ai pas encore » implique un choix alors que « n’ai
pas » et « ne veux pas » implique le contraire : un caractère définitif. De la
même manière, « il ne faudra pas que je » ou « je ne devrais pas » peut être
reformulé de cette façon : « je pourrais choisir de ne pas ». « Je devrais » ou
« il faudra » peuvent être reformulés par : « je pourrais choisir de ». Il y a une
très grande différence en choisissant de capituler devant vos parents, parce que
vous avez considéré les alternatives et que vous avez décidé que vous n’êtes pas
prêt à faire un changement actuellement, et que vous capitulez automatiquement
parce que vous vous sentez impuissant. Faire un choix, ça signifie faire un pas
de plus vers sa reprise de contrôle ; réagir comme le réflexe rotulien signifie la
récidive d’être contrôlé.
Les mêmes principes, bien sûr, s’appliquent à toutes les relations, pas seulement
à celles entre parents et enfants.
Leçon 6
E
Concentration et méditation
Sujets : Une bonne façon de voir
Découvrir la façon d’être de l’artiste
Bien que ce soit très agréable et satisfaisant de dessiner, c’est aussi une clé pour
ouvrir la porte à d’autres buts ; d’où sa place dans ce cours. En dessinant, vous
fouillerez profondément dans la partie de votre mental trop souvent obscurci
par d’innombrables détails de la vie quotidienne. Avec cette expérience, vous
développerez la capacité à voir les choses sous un autre angle et dans leur
globalité, à voir derrière les vieux schémas et modèles les possibilités pour de
nouvelles combinaisons. Les solutions créatives aux problèmes seront
accessibles grâce au nouveau modèle de penser – l’utilisation de la puissance de
votre cerveau tout entier – Le potentiel de l’intégration de des deux
hémisphères est presque illimité, et, à travers le dessin (et les autres techniques
de « Vivre Consciemment » qui visent le même objectif de différente manière),
vous pouvez connaître votre propre puissance et la faire connaître aux autres. A
travers le dessin et d’autres formes d’expression, vous vous rendrez « visible »
et vos pouvoirs en tant qu’individu, seront augmentés par l’éveil de votre
propre mental. Et ça marche !
209
Soyez heureux de dessiner et ne vous laissez pas intimidé par la page blanche
vide. Premièrement, commencer de dessiner hardiment, librement et en toute
confiance. Utilisez des traits verticaux et horizontaux, en commençant le plus
près possible des bords de la feuille, sans lever le crayon du papier. Inventez les
mouvements au fur et à mesure que vous créez la ligne et que la ligne, le papier
et les formes que vous faites vous conduisent naturellement dans votre prochain
mouvement. Alors, essayez une autre page, peut-être avec des diagonales, en
commençant toujours près du bord, ce qui renforcent les bords de la page.
Essayez d’ajouter des cercles et des ombres dans certains endroits.
Sur une feuille de papier, en plein milieu, écrivez votre signature, mais en bien
plus grand que la normale – au moins 10 fois plus grande. Vous êtes en train de
regarder ce qu’est votre création originale, formée par les influences culturelles
de votre vie. Vous vous êtes exprimé à travers une ligne, le langage non verbal
de l’art. Quand d’autres regardent votre signature, ils réagissent avec leur
ressenti aux qualités du dessin : la rapidité du trait, la taille dans l’espace, l’état
de tension ou non de l’artiste, de la signature entière et de toutes ses parties à la
fois. Ils réagissent par rapport à vous et votre individualité.
Dans les exercices suivant, nous ne resteront pas sur vos acquis. A la place, le
but est de vous apprendre comment voir que vous pouvez vous exprimer et
dessiner vos perceptions. Dessinez des formes que l’on perçoit est largement la
fonction de l’hémisphère droit. Nous voulons que l’hémisphère droit dirige le
gauche, qu’il devienne l’hémisphère dominant. Les caractéristiques subjectives
de cet état sont : sentir une liaison plus proche avec l’œuvre, un sentiment
d’être en dehors du temps, et détaché de l’expression des mots, un sentiment
intense de porter l’attention sur l’espace et les formes, sans les définir par des
mots.
210
Dessiner à l’envers
Dans une orientation à l’endroit, nous pouvons reconnaître des choses
familières, des catégories et leurs noms. Mais en regardant à l’envers, l’indice
visuel ne convient pas avec notre mémoire et nous voyons des formes et des
endroits de lumière et d’ombre. Mais c’est la façon de voir qui assiste le dessin ;
alors, dans cet exercice, vous copierez une image inversée et donc votre dessin
sera à l’envers.
Commencez par le haut et descendez en bougeant ligne par ligne, chaque part
adjacente l’une après l’autre. Essayez de ne pas penser à ce que sont les formes
ni à les nommer. Oubliez le temps. Prenez le temps dont vous avez besoin.
Quand vous avez fini et retourné votre dessin à l’endroit, vous serez
certainement impressionné par vos efforts. Le « je sais tout » du cerveau
gauche, lequel admire le travail bien fait, doit maintenant considérer la
possibilité que le dédaigneux cerveau droit est bon en dessinant ! quand vous
étiez en train de dessiner, avez-vous noté comment vous vous sentiez après le
changement du mode cognitif, en direction du cerveau droit ? Cette
connaissance vous aidera à maintenir ce changement cognitif sous contrôle, ce
qui est le but principal de ces exercices.
Faites davantage de dessins à l’envers en utilisant des dessins venant d’un livre
d’art, et devenez familier avec le ressenti d’être en mode du cerveau droit. C’est
vraiment très agréable et, dans ce mode, vous pouvez bien dessiner. Vous vous
sentez excité et même stimulé mais calme et en pleine possession de vos
moyens, après la domination verbale du mental – Ego, le cerveau gauche, qui
fait UN avec le processus du dessin.
Le contour du dessin
La façon la plus efficace d’obtenir un changement de mode de fonctionnement
pour le cerveau droit est de présenter au cerveau un travail que le cerveau
gauche ne peut pas ou ne voudra pas résoudre et de voir ce qui arrive
naturellement. Cet exercice est appelé « dessiner le contour » et votre
hémisphère gauche n’aimera probablement pas ça, parce qu’il rejettera la
complexité des lentes et méticuleuses perceptions de l’espace et de l’information
relationnelle et sera heureux de laisser le cerveau droit prendre le dessus.
dessinez, vous imaginez que vous êtes en train de tracer le bord des formes avec
la pointe de votre crayon.
1. Prenez une partie d’une photographie de 8cm x 8cm. Placez une feuille
transparente d’acétate avec des petits carreaux de 2 mm (obtenue dans un
magasin à dessin) sur le dessin et maintenez là avec du scotch. Une autre
feuille millimétrée de 2 mm est placée à côté de la photo, près de la main
qui dessine. Carré par carré (avec votre main qui dessine habituellement),
remplissez les carrés de 2 mm avec le crayon, correspondant aux carrés
de l’image originale qui inclut au minimum 50% de tons foncés. Les
carrés sont reproduits exactement comme le modèle.
2. Comme vous améliorez cet exercice, vous devriez essayer d’augmenter la
rapidité du transfert de l’image carré par carré et rentrez plus d’un carré à
la fois – jusqu’à un minimum de 25 carrés (autrement dit 1 cm2).
Essayez de vous rappeler une séquence de carrés comme une image
conceptuelle plutôt qu’une description verbale.
3. Cet exercice peut être répété avec du gris en diminuant la pression du
crayon, tout en remplissant le papier millimétré.
4. Quand les étapes précédentes sont bien intégrées, dessinez l’image
originale, toujours carré par carré de 2mm2, d’abord en noir et blanc et
ensuite incorporez les gris.
5. Finalement, une photo en couleur ou une copie de peinture peut-être
utilisée, en utilisant des crayons de couleur ou des feutres.
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