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1. Discussion autour d’un document vidéo : Le marteau et la plume (The Hammer and the Feather)
Lors de l’expédition lunaire Apollo 15 de 1971, deux astronautes David Scott et James Irwin séjournèrent
sur la Lune près des monts Hadley durant 64 heures.
David Scott tient dans sa main droite un marteau et dans sa main gauche une plume.
Il lâche les deux objets en même temps et observe leurs chutes.
- Qu’observe-t-on ?
- Sur la Lune, le poids de la plume est-elle égale au poids du marteau ?
- Sur la Terre, le poids de la plume est-elle égale au poids du marteau ?
- Si on lâche un marteau (ou un autre objet aussi lourd) dans la classe, tombe-t-il aussi vite que sur
la Lune ? Faites l’expérience de la même manière que David Scott et concluez.
- La masse du marteau sur la Lune est-elle égale à la masse sur la Terre ?
- La vitesse de chute dépend-elle alors de la masse ?
- De quoi alors dépend la vitesse de chute ?
Réponse :
- On observe que le marteau et la plume tombe à la même vitesse et arrive en même temps au sol.
- Sur la Lune le poids de la plume est différent du poids du marteau.
- Sur la terre le poids de la plume est différent du poids du marteau.
- Expérience : si on lâche sur Terre le marteau dans les mêmes conditions que sur la Lune, on
constate que le marteau tombe plus vite sur la Terre que sur la Lune.
- La masse, c’est à dire la quantité de matière, du marteau est la même sur la Terre que sur la Lune.
- La vitesse ne dépend donc pas de la masse.
- La vitesse de chute dépend d’une caractéristique propre à la Terre et la Lune : le champ de
pesanteur. Ce champ de pesanteur dépend de l’objet attracteur (Lune ou Terre).
2. Position du problème : Quelle est l'influence de l'air sur la chute d'un corps ?
- comment montrer l'influence de l'air sur la chute du corps. Quels sont les paramètres à modifier ?
- les forces supplémentaires autre que le poids, agissant sur le corps selon les paramètres modifiés ci-dessus.
- comment évolue la vitesse en absence ou en présence d'air.
- comment évolue l'accélération en absence ou en présence d'air.
Réponses :
- pour montrer l'influence de l'air sur la chute, il faut modifier les paramètres suivants : air density (densité de
l'air) et wind speed (vitesse du vent)
- en modifiant la densité de l'air, on introduit la poussée d'Archimède ; en modifiant la vitesse du vent, on
introduit les forces de frottements fluides.
- En absence d'air, la vitesse augmente linéairement ; en présence d'air, la vitesse croît pour atteindre une vitesse
limite.
- En absence d'air, l'accélération est constante ; en présence d'air l'accélération diminue et s'annule.
3. Force de pesanteur.
→
Un objet qui se trouve au voisinage de la Terre subit une force de gravitation F qui peut être assimilé à
→
la force de pesanteur P qui est appelée poids de l’objet.
Caractéristique du poids :
- direction : verticale
- sens : vers le bas
- point d’application : le centre d’inertie du solide
- intensité : P = mg
La Terre, comme tout corps possédant une masse crée un champ de pesanteur.
→
Le champ de pesanteur est caractérisé par le vecteur g
→
Le vecteur g dépend de la masse du corps attracteur et du lieu.
- En effet, le champ de pesanteur lunaire est plus faible que le champ de pesanteur terrestre.
→
- si on monte à l’altitude de 10 km, la valeur de g diminue de 3%
- De même dans le cas de la terre qui n’est pas sphérique (la Terre est aplatie aux pôles), la valeur
→
de g est plus faible à l’équateur qu’aux pôles.
→
Le champ de pesanteur est uniforme si le vecteur champ de pesanteur g est le même en tous points du
domaine d’espace où agit le champ.
Dans les deux cas suivants, le champ de pesanteur à la surface des objets est-il uniforme ?
Réponse :
→
Dans aucun des deux cas, le champ de pesanteur n’est pas uniforme car les vecteurs g n’ont pas la
même direction.
En coupe En coupe
On considérera toutefois, que le champ de pesanteur terrestre sera uniforme à un endroit donné de la
surface de la Terre car la courbe de la Terre dans un laboratoire par exemple est assimilable à une droite.
Les vecteurs champ de pesanteur ont dans ce cas, même direction, même sens et même intensité.
Données :
- On pointe la position d’un point du système (par exemple : le centre de l’un des ballons) avec le
logiciel Avimeca2.
- On calcule la vitesse des ballons à l’aide du logiciel Regressi.
- On trace le graphe v = f(t) à l’aide du logiciel Excel.
Les modes d’emploi de ces différents logiciels sont donnés dans la partie TP.
On constate que la vitesse atteint une vitesse limite vlim = 2,45 m.s-1
Nous allons établir deux modèles à l’aide d’équations différentielles et discuter de la validité de ces modèles par
rapport à la courbe expérimentale trouvée ci-dessus.
Deux équations différentielles peuvent être établies selon l’expression des forces de frottement
→ → →
f = −k v (cas d’une vitesse faible du mobile) ou
f = −k ' v 2 (cas d’une vitesse élevée du
mobile)
→ →
Etablissement de l’équation différentielle pour l’hypothèse : f = −k v
P - π - f = maG
mg - ρ Vg – kv = maG
ρVg kv
Soit aG = g - −
m m
dv
Expression de l’équation différentielle en fonction de v et de :
dt
dv ρVg kv
=g − −
dt m m
dv ρV kv
= g 1 − −
dt m m
→
2
Etablissement de l’équation différentielle pour l’hypothèse : f = −k ' v
ρVg 2
Par le même raisonnement on obtient : aG = g - − k 'v
m m
dv
Expression de l’équation différentielle en fonction de v et de :
dt
dv ρVg k 'v 2
=g− −
dt m m
dv ρV k 'v 2
= g 1 − −
dt m m
3. Résolution de l’équation différentielle par une méthode itérative (la méthode d’Euler).
Euler : Mathématicien et physicien du 18ème siècle a qui ont doit des travaux l'astronomie (orbites
planétaires, trajectoires des comètes), les sciences physiques (champs magnétiques,
hydrodynamique, optique, nature ondulatoire de la lumière,...), les mathématiques, où il met au
premier plan le concept de fonction.
→ →
3.1. Résolution pour l’hypothèse f = −k v
dv ρV kv
On a = g 1 − −
dt m m
- déterminer A et B
- énoncer le principe de la méthode d’Euler
- appliquer la méthode d’Euler
- Détermination de A et B
ρV
A = g 1 −
m
1,3 × 5,2×10−3
A = 101 −
−3
22,2×10
A = 6,95
k
Pour trouver B, on peut écrire que B = , mais on ne connaît pas k, alors on utilise une autre méthode :
m
dv
Quand la vitesse atteint sa valeur limite, on vlim = cste alors =0
dt
dv
= A – Bvlim = 0
dt
A
soit B =
v lim
Graphiquement, on peut déterminer la valeur de la vitesse limite vlim = 2,45 m.s-1
6,95
B=
2,45
B = 2,84
an = A - Bvn
0 0
0,02
0,04
0,06
Compléter le tableau :
0 0
0,02
0,04
0,06
Réponse :
Etc....
1 0 0 6,95
Graphe obtenu :
→
3.2. Résolution pour l’hypothèse f = −k ' v2
dv ρV k 'v2
= g 1 − −
dt m m
Que l’on peut écrire sous la forme :
dv
= A – Cv2 ou a = A – Cv2
dt
- Détermination de A et C
1,3 × 5,2×10−3
A = 101 −
ρV
A = g 1 − A = 6,95
m −3
22,2×10
dv
Quand la vitesse atteint sa valeur limite, on vlim = cste alors =0
dt
dv
= A – Cv2lim = 0
dt
A
soit C = 2
v lim
Graphiquement, on peut déterminer la valeur de la vitesse limite vlim = 2,45 m.s-1
6,95
C= 2
2, 45
C = 1,16
an = A – Cv2n
2,0
Pas de calcul ∆ t = = 0,02 s
100
Question discussion réponse :
0 0
0,02
0,04
0,06
Réponse :
Etc....
A B C
1 0 0 6,95
Graphe obtenu :
3.3. De quel modèle, l’expérience réalisée en classe se rapproche-telle le plus ?
Réponse :
Un solide est en chute libre si la seule force qui s’exerce sur lui est la force de pesanteur (poids).
2. Nature du mouvement.
∑ F ext = m a G
→
∑ F ext = P
m a G = mg
aG = g
Le vecteur accélération est indépendant de la masse du solide.
- Conditions initiales :
à t = 0 vz0 = 0 et z0 = 0
- Expression de vz (t)
vz (t) = gt + constante
vz (t) = gt + vz0
à t = 0 vz0 = 0, alors :
- Expression de z(t)
1 2
z(t) = gt + constante
2
1 2
z(t) = gt + z0
2
à t = 0 z0 = 0, alors :
1 2
z(t) = gt (équation horaire du mouvement)
2