Renault 5 Alpine et Turbo, Dieppe et suralimentation.

R5 Alpine

A cause de la crise pétrolière de 1973, les sportives de grosses cylindrées sont en difficulté. C’est
donc au Salon de Genève 1976 que la R5 Alpine est présentée au public. Elle est complètement
réalisée par Alpine, de la conception à la production. Ça sera la dernière petite sportive du losange à
utilisé le moteur C, Cléon fonte. Ce moteur sera utilisé avec un carburateur double corps et utilisé
avec une cylindrée de 1397cc. L’aérodynamique a aussi été un sujet majeur de conception avec un
travail sur la trainée, une force aérodynamique qui freine la voiture, et aussi sur la déportance, force
qui « stabilise » la voiture en ligne droite. La R5 Alpine sera produite à 54 000 exemplaires et même
déclinée en version groupe 2 qui sera piloté entre autres par Ragnotti avec quelques succès sur le
Monte Carlo ou encore le Tour de Corse.

R5 Turbo

Parfois un simple kit carrosserie permet de créer une ligne de légende. La R5 turbo et ses ailes
élargies fait partit du mythe des youngtimers. Son moteur central arrière turbocompressée de
1 397cc pour 160cv transmet la puissance uniquement aux roues arrière. Elle sera équipée d’une
gestion d’injection électronique K-Jetronic, pointe de la technologie de l’époque, le
turbocompresseur sera fourni par Garett (le T3). Les ailes arrières démentielles accompagnent une
monte de pneumatiques différente, 190/55 HR340 à l’avant et 220/55 HR340 à l’arrière. La version
Rallye sera une réussite avec trois titres de champions de France des rallyes mais aussi des victoires
au Tour de Corse et au Monte Carlo. C’est Jean Ragnotti qui en pilotera une, la faisant danser avec
grâce au rythme des épingles et des mises en dérives.

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