CTCQ1 n°12 Les fondements de la mécanique quanti𝑞𝑢𝑒

1) 𝐿𝑒 𝑐𝑎𝑟𝑟é 𝑑𝑢 𝑚𝑜𝑑𝑢𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑’𝑜𝑛𝑑𝑒 𝜓 2 𝑠’𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑝𝑟è𝑡𝑒 comme la densité de

probabilité de présence volumique de la particule, dans ce cas l’électron, décrite par la
fonction d’onde 𝜓.
L’intégrale de 𝜓 2 sur tout l’espace de définition de 𝜓 doit donc être égale à 1. 5on doit
trouver l’électron quelque part dans son espace).
𝜓 2 𝑑𝑉 = 1

2) 𝜓 est développée sur une base de 𝜒𝑘 . La base est dite orthonormée si toutes les fonctions
qui la constituent sont normées et orthogonales entre elles.
= 1 𝑠𝑖 𝑘 = 𝑙
𝜓𝑘∗ 𝜓𝑙 𝑑𝑉 = 𝛿𝑘𝑙
= 0 𝑠𝑖 𝑘 ≠ 𝑙
Dans notre cas :

𝜓𝑘∗ 𝜓𝑙 𝑑𝑉 = 𝜓 2 𝑑𝑉 = 𝑐𝑘 𝜒𝑘∗ 𝑐𝑙 𝜒𝑙 𝑑𝑉
𝑘 𝑙

= 𝑐𝑘∗ 𝑐𝑙 𝜒𝑘∗ 𝜒𝑙 𝑑𝑉 = 𝑐𝑘∗ 𝑐𝑙 𝛿𝑘𝑙 = 𝑐𝑘 2

=1
𝑘 𝑙 𝑘 𝑙 𝑘

3) Le concept de trajectoire disparait en mécanique quantique en conséquence di principe

d’incertitude d’Heisenberg ∆𝑥∆𝑝𝑥 ~ℏ où 𝑥 est la position (donc trajectoire) et 𝑝𝑥 le moment
d’une particule. Par suite, deux électrons d’un cortège électronique deviennent indiscernables
dès lors qu’ils se trouvent à une distance de l’ordre de leur longueur d’onde associée. Par
suite, le carré du module de la fonction d’onde doit être invariant par échange de deux
particules.
2 2
𝜓 1,2 = 𝜓 2,1
𝜓 1,2 = −𝜓 2,1
𝜓 1,2 = 𝜓 2,1
Pour les électrons qui sont des fermions, 𝜓 1,2 = −𝜓 2,1 , la fonction d’onde est
antisymétrique par rapport à l’échange des particules. En décrivant 𝜓 1,2 comme un
déterminant de Slater 𝜓 1,2 = 𝜒1 𝜒2 , ceci n’est possible que si les fonctions 𝜒1 , 𝜒2
doivent donc différer par au moins un nombre quantique (Principe de Pauli). Dans le cas
contraire le déterminant de Slater est nul.
4) On se propose de chercher l’état fondamental 𝜓0 d’énergie 𝐸0 d’un système quantique
décrit par l’hamiltonien 𝐻. Si on définit une fonction d’onde d’essai 𝜓 dépendant de
paramètres variationnels 𝛼𝑖 . Cette fonction n’est a priori pas une fonction propre de
l’hamiltonien 𝐻.
Le principe des variations stipule que :

𝐸 = 𝜓 ∗ 𝐻 𝜓 𝑑𝑉 ≥ 𝐸0
𝐸 = 𝐸0 𝑠𝑖 𝜓 = 𝜓0
Il convient donc d’optimiser les paramètres 𝛼𝑖 afin de minimiser 𝐸 .