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Ortographe

• La Ponctuation:

Le point marque la fin d’une phrase dont le sens est complet. Il indique une
pause très nette ; l’intonation est descendante.
Ex.- L’architecte a conçu un immeuble fonctionnel.

Le point d’interrogation se pose à la fin d’une phrase lorsqu’on pose une


question ; l’intonation est montante.
Ex.- Quelle est la capitale de la Birmanie ?

Placé entre parenthèses, le point d’interrogation peut marquer la doute.


Ex.- Clovis fut baptisé en 496 ( ?) à Reims.

Le point d’exclamation se place à la fin d’une phrase ayant un sens injonctif


ou exclamatif ; l’intonnation est montante.
Ex.- Vous devez immédiatement répondre à ce courrier !

La virgule sépare, dans une phrase, les éléments de même nature ou de


même fonction, qui ne sont pas unis par l’une des conjonctions de
coordination et, ou, ni.
Ex.- Voilà un spectacle magnifique, il faut le reconnaître.
Lorsque, dans une succession d’éléments semblables, les conjonctions et, ou,
ni sont utilisées plusiers fois, il faut séparer ces éléments semblables par
des virgules.
Ex.- Dans ce désert, on ne trouve ni oasis, ni puits, ni abri, ni piste.
Les conjonctions mais, ou, donc, car sont précédées d’une virgule.
Ex.- L’eau est froid, mais nous nous baignons.

La virgule peut séparer :


Les sujets d’un même verbe
Ex.- Les gazelles, les lions, les éléphants peuplent ce parc naturel.
Les épithètes ou les atributs d’un même nom ou d’un même pronom
Ex.- La statue était imposante, admirable, parfaitement ressemblante et
bien éclairée.
Les compléments d’un verbe, d’un nom, d’un adjectif
Ex.- Julien éplucha les courgettes, les aubergines, les tomates, les oignons.
Les verbes ayant un même sujet
Ex.- Le valet de chambre frappa, entra, se présenta et attendit les ordres.

Le point-virgule sépare des propositions ou des expressions qui ont un lien


faible. Son emploi est délicat car il est proche du point ou de la virgule.
Ex.- Les cultures manquent d’eau ; la récolte de maïs sera médiocre.
On place un point-virgule lorsque la deuxième proposition commence par un
adverbe.
Ex.- Les travaux sont terminés ; désormais, la circulation est fluide.

Les points de suspension toujours trois indiquent que la phrase est


inachevée. Ils marquent une interruption causée par l’émotion, la surprise,
l’hésitation ou un arrêt voulu dans le developpement de la pensée pour
mettre en relief certains éléments de la phrase.
Ex.- Il était une fois un prince charmant...
Ils peuvent également marquer la fin d’une énumération, peut-être
incomplète. Dans ce cas, ils suivent directement la dernier mot.
L’alpiniste vérifie l’état de son piolet, la fixation de ses crampons, la
fermeture de son sac, le nombre de ses mousquetons...

Les deux-points s’utilisent pour annoncer :


Une énumération.- Tout le monde était là : Sarah, Pierre, Alexis.
Une explication.- Tu ne peux pas entrer : la porte est fermée.
Une justification.- Je n’ai pas fait le devoir : j’ai dû aller à l’hôpital.
Une citation : Merimée a écrit : « Carmen »
Un discours direct : Il a dit : « Je suis très ennuyeux »

Les guillemets encadrent un discurs direct. L’ouverture des guillemets est


généralement précédée de deux-points.
Ex.- Cet homme m’a demmandé : « Avez-vous l’heure » ?

Les parenthèses servent à isoler une idée, une réflexion qui pourraient
être suprimées sans altérer le sens de la phrase.
Ex.- Comme il est mon ami ( même s’il est faché avec moi), je lui donnerai un
conseil.
• Signes ortographiques :

Les accents :

L’accent aigu (´) se place uniquement sur la lettre e.

É + consonne + a, é, è, i, o, u, y
Ex.- écouter, téléphone...

L’accent grave (`) se place souvent sur la lettre e.

È + consonne + « e » muet
Ex.- père, collège...

On trouve parfois un accent grave sur les lettres a et u.


Ex.- là-bas, où...

L’accent circonflexe (^) se place sur la lettre e. L’origine est historique.


L’accent circonflexe remplace un « s » qui a disparu.
Ex.- fête, tête...

On trouve aussi un accent circonflexe sur les autres voyelles (sauf y).
Ex.- gâteau, paraître, flûte...

Remarques :
« e » non accentué mais prononcé « é » ou « è »

Il n’y a pas d’accent sur le « e » s’il est suivi de :


- x : texte, exercise...
- deux consonnes : espagnol, observer, elle...

Sauf quand la deuxième consonne est h, l, r et avant le groupe gn.


Ex.- étrange, écrire, église, échouer...

La cédille est placée sous la lettre c devant les voyelles a, o, u pour


conserver le son [s].

Ex.- la leçon, reçu...


Le tréma, généralement placé sur la lettre i, indique que l’on doit prononcer
séparément la voyelle qui le précède immédiatement.
Ex.- maïs, naïf, heroïsme...

Placé sur le e qui suit un u, il indique que le u doit être prononcé.


Ex.- ciguë, ambiguë...

Le trait d’union sert à lier plusieurs mots. On le place :


-entre les différents éléments de beaucoup de mots composés :
un arc-en-ciel, sur-le-champ...
-entre le verbe et le pronom personnel sujet antéposé (ainsi que ce) :
est-ce la vérité ? sait-on la vérité ?...
-entre le verbe à l’impératif et les pronoms personnels compléments:
lève-toi ! parlons-en !...
-dans certaines locutions adverbiales :
avant-hier, au-dessus
-dans les déterminants numéraux inférieurs à cent :
trente-quatre, quatre-vingt-huit
-devant les particules –ci et –là :
celui-ci, celle-là
-entre le pronom personnel et l’adjectif même :
lui-même, moi-même...

L’apostrophe se place en haut et à droite d’une lettre pour marquer l’élision


de a, e, i ou devant un mot commençant par une voyelle ou un h muet.
Ex.- l’arrivée, s’appeler, quelqu’un...

• Particularités des verbes en –er :

1.- Les verbes en –ger : ils sont tout à fait réguliers, mais l’on met un e
muet devant le a et le o des terminaisons. (Ex. Nous mangeons, je mangeais,
mangeant)
2.- Les verbes en –cer : on met une cédille devant le a et le o des
terminaisons por garder le son [s]. (Ex. Nous plaçons, je plaçais, plaçant)
3.- Les verbes en –eler et –eter : la plupart des verbes en –eler et en –
eter doublent le l et le t devant un e muet. (Ex. J’appelle, vous appellerais,
je jette, tu jetteras)
REMARQUE : quelques verbes en –eler et en –eter ne doublent pas le l ou
le t devant un e muet ; on change simplement le e qui précède le l ou le t en
è. (Ex. Il gèle, j’achète)
Ainsi se conjuguent celer, ciseler, démanteler, écarteler, geler, marteler,
modeler, peler et les verbes de leur famille. Acheter, corseter, crocheter,
fileter, fureter, haleter et les verbes de leur famille.
4.- les verbes avec e muet à l’avant-dernière syllabe : ils changent le e
muet en è (ouvert) lorsque la syllabe qui suit contient un e muet. (Ex. Je
lève, nous lèverons)
5.- les verbes en é (fermé) à l’avant-dernière syllabe : ils changent le é
en è lorsque la syllabe qui suit contient un e muet. (Ex. Je répète, ils
règlent).
REMARQUE : il est est possible de conjuguer le futur simple et le
conditionnel présent de deux façons : je céderai ou je cèderai ; nous
réglerons ou nous règlerons.
6.- les verbes en –ayer, -uyer et –oyer : ils changent le y de l’infinitif
en i devant un e muet. Dans ce cas, le son [j] ne se fait jamais entendre.
(Ex. Je paie, tu essuieras, tu emploierais).
REMARQUES : Les verbes en –ayer peuvent conserver le y dans toute la
conjugaison, même devant un e muet.

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