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ARTICLES DU

MODÈLE DE CONVENTION
FISCALE CONCERNANT
LE REVENU ET
LA FORTUNE

[tel qu'il se lisait le 21 novembre 2017]


ARTICLES DU MODÈLE DE CONVENTION [tel qu'il se lisait le 21 novembre 2017]

SOMMAIRE DE LA CONVENTION

Titre et Préambule

CHAPITRE I

CHAMP D’APPLICATION DE LA CONVENTION


Article 1 Personnes visées
Article 2 Impô ts visés

CHAPITRE II

DÉFINITIONS
Article 3 Dé finitions gé né rales
Article 4 Ré sident
Article 5 É tablissement stable

CHAPITRE III

IMPOSITION DES REVENUS


Article 6 Revenus immobiliers
Article 7 Bé né fices des
entreprises
Article 8 Navigation maritime et aé rienne internationale
Article 9 Entreprises associé es
Article 10 Dividendes
Article 11 Intérêts
Article 12 Redevances
Article 13 Gains en capital
Article 14 [Supprimé]
Article 15 Revenus d’emploi
Article 16 Tantièmes
Article 17 Artistes et sportifs
Article 18 Pensions
Article 19 Fonctions publiques
Article 20 É tudiants
Article 21 Autres revenus

1 © OCDE 2017
CHAPITRE IV

IMPOSITION DE LA FORTUNE
Article 22 Fortune

CHAPITRE V

MÉTHODES POUR ÉLIMINER LES DOUBLES IMPOSITIONS


Article 23 A Mé thode d’exemption
Article 23 B Mé thode d’imputation

CHAPITRE VI

DISPOSITIONS SPÉCIALES
Article 24 Non-discrimination
Article 25 Procé dure amiable
Article 26 É change de renseignements
Article 27 Assistance en matiè re de recouvrement des impô ts
Article 28 Membres des missions diplomatiques et postes consulaires
Article 29 Droit aux avantages
Article 30 Extension territoriale

CHAPITRE VII

DISPOSITIONS FINALES
Article 31 Entré e en vigueur
Article 32 Dé nonciation
TITRE DE LA CONVENTION
Convention entre (l’État A) et (l’État B)

pour l’élimination de la double imposition en matière d’impôts sur le revenu


et sur la fortune et pour la prévention de l’évasion et de la fraude fiscales

PRÉAMBULE DE LA CONVENTION
(L’É tat A) et (l’É tat B),

Soucieux de promouvoir leurs relations é conomiques et d’amé liorer leur coopé ration
en matiè re fiscale,

Entendant conclure une Convention pour l’é limination de la double imposition en


matiè re d’impô ts sur le revenu et sur la fortune sans cré er de possibilité s de non-
imposition ou d’imposition ré duite par l’é vasion ou la fraude fiscale (y compris par
des mécanismes de chalandage fiscal destiné s à obtenir les allé gements pré vus dans la
pré sente Convention au bé né fice indirect de ré sidents d’É tats tiers),

Sont convenus de ce qui suit :


CHAPITRe I
CHAMP D’APPLICATION DE LA CONVENTION

ARTICLE 1
PERSONNES VISÉES

1. La pré sente Convention s’applique aux personnes qui sont des ré sidents d’un
É tat contractant ou des deux É tats contractants.

2. Aux fins de la pré sente Convention, le revenu perçu par ou via une entité ou un
dispositif considé ré comme totalement ou partiellement transparent sur le plan fiscal
selon la lé gislation fiscale de l’un des É tats contractants est considé ré comme é tant le
revenu d’un ré sident d’un É tat contractant, mais uniquement dans la mesure où ce
revenu est traité , aux fins de l’imposition par cet É tat, comme le revenu d’un résident
de cet É tat.
3. Cette Convention n’affecte pas l’imposition par un É tat contractant de ses
ré sidents, sauf en ce qui concerne les avantages accordé s en vertu du paragraphe 3 de
l’article 7, du paragraphe 2 de l’article 9 et des articles 19, 20, 23 [A] [B], 24, 25 et 28.

ARTICLE 2
IMPÔTS VISÉS

1. La présente Convention s’applique aux impô ts sur le revenu et sur la fortune


perçus pour le compte d’un É tat contractant, de ses subdivisions politiques ou de ses
collectivités locales, quel que soit le systè me de perception.

2. Sont considé rés comme impô ts sur le revenu et sur la fortune les impô ts perçus
sur le revenu total, sur la fortune totale, ou sur des é léments du revenu ou de la
fortune, y compris les impô ts sur les gains provenant de l’alié nation de biens
mobiliers ou immobiliers, les impô ts sur le montant global des salaires payé s par les
entreprises, ainsi que les impô ts sur les plus-values.

3. Les impô ts actuels auxquels s’applique la Convention sont notamment :

A) (dans l’É tat A) : ...........................................


b) (dans l’É tat B) : ...........................................

4. La Convention s’applique aussi aux impô ts de nature identique ou analogue qui


seraient é tablis aprè s la date de signature de la Convention et qui s’ajouteraient aux
impô ts actuels ou qui les remplaceraient. Les autorité s compé tentes des É tats
contractants se communiquent les modifications significatives apporté es à leurs
lé gislations fiscales.
CHAPITRe II
DÉFINITIONS

ARTICLE 3
DÉFINITIONS GÉNÉRALES

1. Au sens de la pré sente Convention, à moins que le contexte n’exige une


interpré tation diffé rente :

a) le terme « personne » comprend les personnes physiques, les socié té s et tous


autres groupements de personnes ;
b) le terme « socié té » dé signe toute personne morale ou toute entité qui est
considé ré e comme une personne morale aux fins d’imposition ;
c) le terme « entreprise » s’applique à l’exercice de toute activité ou affaire ;
d) les expressions « entreprise d’un É tat contractant » et « entreprise de l’autre
É tat contractant » dé signent respectivement une entreprise exploité e par un
résident d’un É tat contractant et une entreprise exploité e par un résident de
l’autre É tat contractant ;
e) l’expression « trafic international » dé signe tout transport effectué par un navire
ou un aé ronef, sauf lorsque le navire ou l’aé ronef n’est exploité qu’entre des
points situés dans un É tat contractant et que l’entreprise qui exploite le navire
ou l’aé ronef n’est pas une entreprise de cet É tat ;
f) l’expression « autorité compé tente » dé signe :
(i) (dans l’É tat A) : ................................
(ii) (dans l’É tat B)...........................................;

g) le terme « national », en ce qui concerne un É tat contractant, dé signe :


(i) toute personne physique qui possè de la nationalité ou la citoyenneté de
cet É tat contractant ; et
(ii) toute personne morale, socié té de personnes ou association constitué e
conformé ment à la lé gislation en vigueur dans cet É tat contractant ;
h) les termes « activité », par rapport à une entreprise, et « affaires » comprennent
l’exercice de professions libé rales ainsi que l’exercice d’autres activité s de
caractè re indé pendant ;
i) l’expression « fonds de pension reconnu » d’un É tat dé signe une entité ou un
dispositif é tabli dans cet É tat qui est considé ré comme une personne distincte
au regard de la lé gislation fiscale de cet É tat et :

(i) qui est é tabli et gé ré exclusivement ou presque exclusivement dans le but


d’administrer ou de verser des prestations de retraite et des prestations
annexes ou accessoires à des personnes physiques et qui est ré glementé
en
tant que tel par cet É tat ou une de ses subdivisions politiques ou
collectivité s locales ; ou
(ii) qui est é tabli et gé ré exclusivement ou presque exclusivement dans le but
de placer des fonds pour le compte d’entité s ou de dispositifs dé signé s au
sous-aliné a (i).

2. Pour l’application de la Convention à un moment donné par un É tat contractant,


tout terme ou expression qui n’y est pas dé fini a, sauf si le contexte exige une
interpré tation diffé rente ou que les autorité s compé tentes conviennent d’un sens
diffé rent conformé ment aux dispositions de l’article 25, le sens que lui attribue, à ce
moment, le droit de cet É tat concernant les impô ts auxquels s’applique la Convention,
le sens attribué à ce terme ou expression par le droit fiscal de cet É tat pré valant sur le
sens que lui attribuent les autres branches du droit de cet É tat.

ARTICLE 4
RÉSIDENT

1. Au sens de la présente Convention, l’expression « ré sident d’un É tat


contractant » dé signe toute personne qui, en vertu de la lé gislation de cet É tat, est
assujettie à l’impô t dans cet É tat en raison de son domicile, de sa ré sidence, de son
siè ge de direction ou de tout autre critè re de nature analogue et s’applique aussi à cet
É tat et à toute subdivision politique ou collectivité locale de celui-ci ainsi qu’à un
fonds de pension reconnu de cet É tat. Toutefois, cette expression ne comprend pas les
personnes qui ne sont assujetties à l’impô t dans cet É tat que pour les revenus de
sources situé es dans cet É tat ou pour la fortune qui y est situé e.

2. Lorsque, selon les dispositions du paragraphe 1, une personne physique est un


ré sident des deux É tats contractants, sa situation est ré glé e de la maniè re suivante :
a) cette personne est considé ré e comme un ré sident seulement de l’É tat où elle
dispose d’un foyer d’habitation permanent ; si elle dispose d’un foyer
d’habitation permanent dans les deux É tats, elle est considé ré e comme un
ré sident seulement de l’É tat avec lequel ses liens personnels et é conomiques
sont les plus é troits (centre des inté rê ts vitaux) ;
b) si l’É tat où cette personne a le centre de ses inté rê ts vitaux ne peut pas ê tre
dé terminé , ou si elle ne dispose d’un foyer d’habitation permanent dans aucun
des É tats, elle est considé ré e comme un ré sident seulement de l’É tat où elle
sé journe de façon habituelle ;
c) si cette personne sé journe de façon habituelle dans les deux É tats ou si elle ne
sé journe de façon habituelle dans aucun d’eux, elle est considé ré e comme un
ré sident seulement de l’É tat dont elle possè de la nationalité ;
d) si cette personne possè de la nationalité des deux É tats ou si elle ne possè de la
nationalité d’aucun d’eux, les autorité s compé tentes des É tats contractants
tranchent la question d’un commun accord.
3. Lorsque, selon les dispositions du paragraphe 1 une personne autre qu’une
personne physique est un ré sident des deux É tats contractants, les autorité s
compé tentes des É tats contractants s’efforcent de dé terminer d’un commun accord
l’É tat contractant duquel cette personne est ré puté e ê tre un ré sident aux fins de la
Convention, eu é gard au lieu où se situe son siè ge de direction effective, au lieu où elle
a é té constitué e en socié té ou en toute autre forme juridique et à tout autre facteur
pertinent. En l’absence d’un tel accord entre les É tats contractants, la personne ne
pourra pré tendre à aucun des allè gements ou exoné rations pré vus par la Convention
sauf dans la mesure et selon les conditions convenues par les autorité s compé tentes
des É tats contractants.

ARTICLE 5
ÉTABLISSEMENT STABLE

1. Au sens de la présente Convention, l’expression « é tablissement stable » dé signe


une installation fixe d’affaires par l’intermé diaire de laquelle une entreprise exerce
tout ou partie de son activité .

2. L’expression « é tablissement stable » comprend notamment :

a) un siè ge de direction,
b) une succursale,
c) un bureau,
d) une usine,
e) un atelier et
f) une mine, un puits de pé trole ou de gaz, une carriè re ou tout autre lieu
d’extraction de ressources naturelles.

3. Un chantier de construction ou de montage ne constitue un é tablissement stable


que si sa duré e dé passe douze mois.

4. Nonobstant les dispositions précé dentes du pré sent article, on considè re qu’il
n’y a pas « é tablissement stable » si :
a) il est fait usage d’installations aux seules fins de stockage, d’exposition ou de
livraison de marchandises appartenant à l’entreprise ;
b) des marchandises appartenant à l’entreprise sont entreposé es aux seules fins de
stockage, d’exposition ou de livraison ;
c) des marchandises appartenant à l’entreprise sont entreposé es aux seules fins de
transformation par une autre entreprise ;
d) une installation fixe d’affaires est utilisé e aux seules fins d’acheter des
marchandises ou de ré unir des informations, pour l’entreprise ;
e) une installation fixe d’affaires est utilisé e aux seules fins d’exercer, pour
l’entreprise, toute autre activité ;
f) une installation fixe d’affaires est utilisé e aux seules fins de l’exercice cumulé
d’activité s mentionné es aux aliné as A) à e).

à condition que cette activité ou, dans le cas visé à l’aliné a f), l’activité d’ensemble de
l’installation fixe d’affaires, revê te un caractè re pré paratoire ou auxiliaire.
4.1 Le paragraphe 4 ne s’applique pas à une installation fixe d’affaires utilisé e ou
dé tenue par une entreprise si la mê me entreprise ou une entreprise é troitement lié e
exerce des activité s d’entreprise dans la mê me installation ou dans une autre
installation dans le mê me É tat contractant et

a) cette installation ou cette autre installation constitue un é tablissement stable


pour l’entreprise ou pour l’entreprise é troitement lié e en vertu des dispositions
du pré sent article, ou
b) l’activité d’ensemble ré sultant du cumul des activités exercé es par les deux
entreprises dans la mê me installation, ou par la mê me entreprise ou des
entreprises é troitement lié es dans les deux installations, ne revê t pas un
caractè re pré paratoire ou auxiliaire,

si les activité s d’entreprise exercé es par les deux entreprises dans la mê me


installation, ou par la mê me entreprise ou des entreprises é troitement lié es dans les
deux installations, constituent des fonctions complé mentaires qui s’inscrivent dans
un ensemble cohé rent d’activité s d’entreprise.

5. Nonobstant les dispositions des paragraphes 1 et 2, mais sous ré serve des


dispositions du paragraphe 6, lorsqu’une personne agit dans un É tat contractant pour
le compte d’une entreprise, et, ce faisant, conclut habituellement des contrats ou joue
habituellement le rô le principal menant à la conclusion de contrats qui, de façon
routiniè re, sont conclus sans modification importante par l’entreprise, et que ces
contrats sont

a) au nom de l’entreprise, ou
b) pour le transfert de la proprié té de biens, ou pour la concession du droit
d’utiliser des biens, appartenant à cette entreprise ou que l’entreprise a le droit
d’utiliser, ou
c) pour la prestation de services par cette entreprise,
cette entreprise est considé ré e comme ayant un é tablissement stable dans cet É tat
pour toutes les activité s que cette personne exerce pour l’entreprise, à moins que les
activité s de cette personne ne soient limité es à celles qui sont mentionné es au
paragraphe 4 et qui, si elles é taient exercé es par l’intermé diaire d’une installation fixe
d’affaires (autre qu’une installation fixe d’affaires à laquelle le paragraphe 4.1
s’appliquerait), ne permettraient pas de considé rer cette installation comme un
é tablissement stable selon les dispositions de ce paragraphe.
6. Le paragraphe 5 ne s’applique pas lorsque la personne qui agit dans un É tat
contractant pour le compte d’une entreprise de l’autre É tat contractant exerce dans le
premier É tat une activité d’entreprise comme agent indé pendant et agit pour
l’entreprise dans le cadre ordinaire de cette activité . Toutefois, lorsqu’une personne
agit exclusivement ou presque exclusivement pour le compte d’une ou de plusieurs
entreprises auxquelles elle est é troitement liée, cette personne n’est pas considé ré e
comme un agent indé pendant au sens du pré sent paragraphe en ce qui concerne
chacune de ces entreprises.

7. Le fait qu’une socié té qui est un ré sident d’un É tat contractant contrô le ou est
contrô lé e par une socié té qui est un ré sident de l’autre É tat contractant ou qui y
exerce son activité (que ce soit par l’intermé diaire d’un é tablissement stable ou non)
ne suffit pas, en lui-mê me, à faire de l’une quelconque de ces socié té s un
é tablissement stable de l’autre.

8. Aux fins du pré sent article, une personne ou une entreprise est é troitement liée
à une entreprise si, compte tenu de l’ensemble des faits et circonstances pertinents,
l’une contrô le l’autre ou toutes deux sont sous le contrô le des mê mes personnes ou
entreprises. Dans tous les cas, une personne ou une entreprise sera considé ré e
comme é troitement lié e à une entreprise si l’une dé tient directement ou
indirectement plus de 50 pour cent des droits ou participations effectifs dans l’autre
(ou, dans le cas d’une socié té , plus de 50 pour cent du total des droits de vote et de la
valeur des actions de la socié té ou des droits ou participations effectifs dans les
capitaux propres de la socié té ), ou si une autre personne ou entreprise dé tient
directement ou indirectement plus de 50 pour cent des droits ou participations
effectifs (ou, dans le cas d’une socié té , plus de 50 pour cent du total des droits de vote
et de la valeur des actions de la socié té ou des droits ou participations effectifs dans
les capitaux propres de la socié té ) dans la personne et l’entreprise ou dans les deux
entreprises.
CHAPITRe III
IMPOSITION DES REVENUS

ARTICLE 6
REVENUS IMMOBILIERS

1. Les revenus qu’un ré sident d’un É tat contractant tire de biens immobiliers (y
compris les revenus des exploitations agricoles ou forestiè res) situé s dans l’autre É tat
contractant, sont imposables dans cet autre É tat.

2. L’expression « biens immobiliers » a le sens que lui attribue le droit de l’É tat
contractant où les biens considé ré s sont situé s. L’expression comprend en tous cas les
accessoires, le cheptel mort ou vif des exploitations agricoles et forestiè res, les droits
auxquels s’appliquent les dispositions du droit privé concernant la proprié té fonciè re,
l’usufruit des biens immobiliers et les droits à des paiements variables ou fixes pour
l’exploitation ou la concession de l’exploitation de gisements miné raux, sources et
autres ressources naturelles ; les navires et aé ronefs ne sont pas considé ré s comme
des biens immobiliers.
3. Les dispositions du paragraphe 1 s’appliquent aux revenus provenant de
l’exploitation directe, de la location ou de l’affermage, ainsi que de toute autre forme
d’exploitation des biens immobiliers.

4. Les dispositions des paragraphes 1 et 3 s’appliquent é galement aux revenus


provenant des biens immobiliers d’une entreprise.

ARTICLE 7
BÉNÉFICES DES ENTREPRISES

1. Les bé né fices d’une entreprise d’un É tat contractant ne sont imposables que
dans cet É tat, à moins que l’entreprise n’exerce son activité dans l’autre É tat
contractant par l’intermé diaire d’un é tablissement stable qui y est situé . Si
l’entreprise exerce son activité d’une telle façon, les bé né fices qui sont attribuables à
l’é tablissement stable conformé ment aux dispositions du paragraphe 2 sont
imposables dans l’autre É tat.
2. Aux fins de cet article et de l’article [23 A] [23 B], les bé né fices qui sont
attribuables dans chaque É tat contractant à l’é tablissement stable mentionné au
paragraphe 1 sont ceux qu’il aurait pu ré aliser, en particulier dans ses opé rations
internes avec d’autres parties de l’entreprise, s’il avait constitué une entreprise
distincte et indé pendante exerçant des activité s identiques ou analogues dans des
conditions identiques ou analogues, compte tenu des fonctions exercé es, des actifs
utilisé s et des risques assumé s par l’entreprise par l’intermé diaire de l’é tablissement
stable et des autres parties de l’entreprise.

3. Lorsque, conformé ment au paragraphe 2, un É tat contractant ajuste les


bé né fices qui sont attribuables à un é tablissement stable d’une entreprise d’un des
É tats contractants et impose en consé quence des bé né fices de l’entreprise qui ont été
imposés dans l’autre É tat, cet autre É tat procè de à un ajustement approprié du
montant de l’impô t qui a é té perçu sur ces bé né fices dans la mesure né cessaire pour
é liminer la double imposition de ces bé né fices. Pour dé terminer cet ajustement, les
autorité s compé tentes des É tats contractants se consultent si né cessaire.

4. Lorsque les bé né fices comprennent des é léments de revenu traité s sé paré ment
dans d’autres articles de la pré sente Convention, les dispositions de ces articles ne
sont pas affecté es par les dispositions du pré sent article.

ARTICLE 8
NAVIGATION MARITIME ET AÉRIENNE INTERNATIONALE

1. Les bé né fices d’une entreprise d’un É tat contractant provenant de l’exploitation,


en trafic international, de navires ou d’aé ronefs ne sont imposables que dans cet É tat.

2. Les dispositions du paragraphe 1 s’appliquent aussi aux bé né fices provenant de


la participation à un pool, une exploitation en commun ou un organisme international
d’exploitation.

ARTICLE 9
ENTREPRISES ASSOCIÉES

1. Lorsque

a) une entreprise d’un É tat contractant participe directement ou indirectement à la


direction, au contrô le ou au capital d’une entreprise de l’autre É tat contractant,
ou que
b) les mê mes personnes participent directement ou indirectement à la direction,
au contrô le ou au capital d’une entreprise d’un É tat contractant et d’une
entreprise de l’autre É tat contractant,

et que, dans l’un et l’autre cas, les deux entreprises sont, dans leurs relations
commerciales ou financiè res, lié es par des conditions convenues ou imposé es, qui
diffè rent de celles qui seraient convenues entre des entreprises indé pendantes, les
bé né fices qui, sans ces conditions, auraient é té ré alisé s par l’une des entreprises mais
n’ont pu l’ê tre en fait à cause de ces conditions, peuvent ê tre inclus dans les bé né fices
de cette entreprise et imposé s en consé quence.
2. Lorsqu’un É tat contractant inclut dans les bé né fices d’une entreprise de cet É tat
— et impose en consé quence — des bé né fices sur lesquels une entreprise de l’autre
É tat contractant a é té imposé e dans cet autre É tat, et que les bé né fices ainsi inclus
sont des bé né fices qui auraient é té ré alisé s par l’entreprise du premier É tat si les
conditions convenues entre les deux entreprises avaient é té celles qui auraient é té
convenues entre des entreprises indé pendantes, l’autre É tat procè de à un ajustement
approprié du montant de l’impô t qui y a é té perçu sur ces bé né fices. Pour dé terminer
cet ajustement, il est tenu compte des autres dispositions de la pré sente Convention
et, si c’est né cessaire, les autorité s compé tentes des É tats contractants se consultent.

ARTICLE 10
DIVIDENDES

1. Les dividendes payé s par une socié té qui est un ré sident d’un É tat contractant à
un ré sident de l’autre É tat contractant sont imposables dans cet autre É tat.

2. Toutefois, les dividendes payé s par une socié té qui est un ré sident d’un É tat
contractant sont aussi imposables dans cet É tat selon la lé gislation de cet É tat, mais si
le bé né ficiaire effectif des dividendes est un ré sident de l’autre É tat contractant,
l’impô t ainsi é tabli ne peut excé der :

a) 5 pour cent du montant brut des dividendes si le bé né ficiaire effectif est une
socié té qui dé tient directement au moins 25 pour cent du capital de la socié té
qui paie les dividendes tout au long d’une pé riode de 365 jours incluant le jour
du paiement des dividendes (il n’est pas tenu compte, aux fins du calcul de cette
pé riode, des changements de dé tention qui ré sulteraient directement d’une
ré organisation, telle qu’une fusion ou une scission de socié té , de la socié té qui
dé tient les actions ou qui paie les dividendes) ;
b) 15 pour cent du montant brut des dividendes, dans tous les autres cas.
Les autorité s compé tentes des É tats contractants rè glent d’un commun accord les
modalité s d’application de ces limitations. Le pré sent paragraphe n’affecte pas
l’imposition de la socié té au titre des bé né fices qui servent au paiement des
dividendes.

3. Le terme « dividendes » employé dans le pré sent article dé signe les revenus
provenant d’actions, actions ou bons de jouissance, parts de mine, parts de fondateur
ou autres parts bé né ficiaires à l’exception des cré ances, ainsi que les revenus d’autres
parts sociales soumis au mê me ré gime fiscal que les revenus d’actions par la
lé gislation de l’É tat dont la socié té distributrice est un ré sident.

4. Les dispositions des paragraphes 1 et 2 ne s’appliquent pas lorsque le


bé né ficiaire effectif des dividendes, ré sident d’un É tat contractant, exerce dans l’autre
É tat contractant dont la socié té qui paie les dividendes est un ré sident, une activité
d’entreprise par l’intermé diaire d’un é tablissement stable qui y est situé , et que la
participation gé né ratrice des dividendes s’y rattache effectivement. Dans ce cas, les
dispositions de l’article 7 sont applicables.

5. Lorsqu’une socié té qui est un ré sident d’un É tat contractant tire des bé né fices
ou des revenus de l’autre É tat contractant, cet autre É tat ne peut percevoir aucun
impô t sur les dividendes payé s par la socié té , sauf dans la mesure où ces dividendes
sont payé s à un ré sident de cet autre É tat ou dans la mesure où la participation
gé né ratrice des dividendes se rattache effectivement à un é tablissement stable situé
dans cet autre É tat, ni pré lever aucun impô t, au titre de l’imposition des bé né fices non
distribué s, sur les bé né fices non distribué s de la socié té , mê me si les dividendes payé s
ou les bé né fices non distribués consistent en tout ou en partie en bé né fices ou
revenus provenant de cet autre É tat.

ARTICLE 11
INTÉRÊTS

1. Les inté rê ts provenant d’un É tat contractant et payé s à un ré sident de l’autre


É tat contractant sont imposables dans cet autre É tat.

2. Toutefois, les inté rê ts provenant d’un É tat contractant sont aussi imposables
dans cet É tat selon la lé gislation de cet É tat, mais si le bé né ficiaire effectif des inté rê ts
est un résident de l’autre É tat contractant, l’impô t ainsi é tabli ne peut excé der 10 pour
cent du montant brut des inté rê ts. Les autorité s compé tentes des É tats contractants
rè glent d’un commun accord les modalité s d’application de cette limitation.
3. Le terme « inté rê ts » employé dans le pré sent article désigne les revenus des
cré ances de toute nature, assorties ou non de garanties hypothé caires ou d’une clause
de participation aux bé né fices du dé biteur, et notamment les revenus des fonds
publics et des obligations d’emprunts, y compris les primes et lots attaché s à ces
titres. Les pé nalisations pour paiement tardif ne sont pas considé ré es comme des
inté rê ts au sens du pré sent article.

4. Les dispositions des paragraphes 1 et 2 ne s’appliquent pas lorsque le


bé né ficiaire effectif des inté rê ts, ré sident d’un É tat contractant, exerce dans l’autre
É tat contractant d’où proviennent les inté rê ts, une activité d’entreprise par
l’intermé diaire d’un é tablissement stable qui y est situé , et que la cré ance gé né ratrice
des inté rê ts s’y rattache effectivement. Dans ce cas, les dispositions de l’article 7 sont
applicables.

5. Les inté rê ts sont considé ré s comme provenant d’un É tat contractant lorsque le
dé biteur est un résident de cet É tat. Toutefois, lorsque le dé biteur des inté rê ts, qu’il
soit ou non un ré sident d’un É tat contractant, a dans un É tat contractant un
é tablissement stable pour lequel la dette donnant lieu au paiement des inté rê ts a é té
contracté e et qui supporte la charge de ces inté rê ts, ceux-ci sont considé ré s comme
provenant de l’É tat où l’é tablissement stable est situé .
6. Lorsque, en raison de relations spé ciales existant entre le dé biteur et le
bé né ficiaire effectif ou que l’un et l’autre entretiennent avec de tierces personnes, le
montant des inté rê ts, compte tenu de la cré ance pour laquelle ils sont payé s, excè de
celui dont seraient convenus le dé biteur et le bé né ficiaire effectif en l’absence de
pareilles relations, les dispositions du pré sent article ne s’appliquent qu’à ce dernier
montant. Dans ce cas, la partie excé dentaire des paiements reste imposable selon la
lé gislation de chaque É tat contractant et compte tenu des autres dispositions de la
pré sente Convention.

ARTICLE 12
REDEVANCES

1. Les redevances provenant d’un É tat contractant et dont le bé né ficiaire effectif


est un ré sident de l’autre É tat contractant ne sont imposables que dans cet autre É tat.

2. Le terme « redevances » employé dans le pré sent article désigne les


ré muné rations de toute nature payé es pour l’usage ou la concession de l’usage d’un
droit d’auteur sur une œuvre litté raire, artistique ou scientifique, y compris les films
ciné matographiques, d’un brevet, d’une marque de fabrique ou de commerce, d’un
dessin ou d’un modè le, d’un plan, d’une formule ou d’un procé dé secrets et pour des
informations ayant trait à une expé rience acquise dans le domaine industriel,
commercial ou scientifique.
3. Les dispositions du paragraphe 1 ne s’appliquent pas lorsque le bé né ficiaire
effectif des redevances, ré sident d’un É tat contractant, exerce dans l’autre É tat
contractant d’où proviennent les redevances une activité d’entreprise par
l’intermé diaire d’un é tablissement stable qui y est situé et que le droit ou le bien
gé né rateur des redevances s’y rattache effectivement. Dans ce cas, les dispositions de
l’article 7 sont applicables.

4. Lorsque, en raison de relations spé ciales existant entre le dé biteur et le


bé né ficiaire effectif ou que l’un et l’autre entretiennent avec de tierces personnes, le
montant des redevances, compte tenu de la prestation pour laquelle elles sont payé es,
excè de celui dont seraient convenus le dé biteur et le bé né ficiaire effectif en l’absence
de pareilles relations, les dispositions du pré sent article ne s’appliquent qu’à ce
dernier montant. Dans ce cas, la partie excé dentaire des paiements reste imposable
selon la lé gislation de chaque É tat contractant et compte tenu des autres dispositions
de la pré sente Convention.
ARTICLE 13
GAINS EN CAPITAL

1. Les gains qu’un ré sident d’un É tat contractant tire de l’alié nation de biens
immobiliers visé s à l’article 6, et situés dans l’autre É tat contractant, sont imposables
dans cet autre É tat.

2. Les gains provenant de l’alié nation de biens mobiliers qui font partie de l’actif
d’un é tablissement stable qu’une entreprise d’un É tat contractant a dans l’autre É tat
contractant, y compris de tels gains provenant de l’alié nation de cet é tablissement
stable (seul ou avec l’ensemble de l’entreprise), sont imposables dans cet autre É tat.

3. Les gains qu’une entreprise d’un É tat contractant qui exploite des navires ou
aé ronefs en trafic international tire de l’alié nation de ces navires ou aé ronefs, ou de
biens mobiliers affecté s à l’exploitation de ces navires ou aé ronefs, ne sont imposables
que dans cet É tat.

4. Les gains qu’un ré sident d’un É tat contractant tire de l’alié nation d’actions ou de
droits ou participations similaires, tels que des droits ou participations dans une
socié té de personnes ou une fiducie (ou un trust), sont imposables dans l’autre É tat
contractant si, à tout moment au cours des 365 jours qui précè dent l’alié nation, ces
actions, droits ou participations similaires tirent directement ou indirectement plus
de 50 pour cent de leur valeur de biens immobiliers, tels que dé finis à l’article 6, situé s
dans cet autre É tat.
5. Les gains provenant de l’alié nation de tous biens autres que ceux visé s aux
paragraphes 1, 2, 3 et 4 ne sont imposables que dans l’É tat contractant dont le cé dant
est un ré sident.

[ ARTICLE 14 - PROFESSIONS INDÉPENDANTES ]


[SUPPRIMÉ ]

ARTICLE 15
REVENUS D’EMPLOI

1. Sous ré serve des dispositions des articles 16, 18 et 19, les salaires, traitements et
autres ré muné rations similaires qu’un ré sident d’un É tat contractant reçoit au titre
d’un emploi salarié ne sont imposables que dans cet É tat, à moins que l’emploi ne soit
exercé dans l’autre É tat contractant. Si l’emploi y est exercé , les ré muné rations reçues
à ce titre sont imposables dans cet autre É tat.
2. Nonobstant les dispositions du paragraphe 1, les ré muné rations qu’un ré sident
d’un É tat contractant reçoit au titre d’un emploi salarié exercé dans l’autre É tat
contractant ne sont imposables que dans le premier É tat si :

a) le bé né ficiaire sé journe dans l’autre É tat pendant une pé riode ou des pé riodes
n’excé dant pas au total 183 jours durant toute pé riode de douze mois
commençant ou se terminant durant l’anné e fiscale considé ré e, et
b) les ré muné rations sont payé es par un employeur, ou pour le compte d’un
employeur, qui n’est pas un ré sident de l’autre É tat, et
c) la charge des ré muné rations n’est pas supporté e par un é tablissement stable
que l’employeur a dans l’autre É tat.

3. Nonobstant les dispositions précé dentes du pré sent article, les ré muné rations
reçues par un résident d’un É tat contractant au titre d’un emploi salarié , en tant que
membre de l’é quipage ré gulier d’un navire ou aé ronef, exercé à bord d’un navire ou
d’un aé ronef exploité en trafic international, à l’exception d’un emploi exercé à bord
d’un navire ou d’un aé ronef exploité uniquement dans l’autre É tat contractant, ne sont
imposables que dans le premier É tat.

ARTICLE 16
TANTIÈMES

Les tantiè mes, jetons de pré sence et autres ré tributions similaires qu’un ré sident d’un
É tat contractant reçoit en sa qualité de membre du conseil d’administration ou de
surveillance d’une socié té qui est un ré sident de l’autre É tat contractant sont
imposables dans cet autre É tat.

ARTICLE 17
ARTISTES ET SPORTIFS

1. Nonobstant les dispositions de l’article 15, les revenus qu’un ré sident d’un É tat
contractant tire de ses activité s personnelles exercé es dans l’autre É tat contractant en
tant qu’artiste du spectacle, tel qu’un artiste de thé â tre, de ciné ma, de la radio ou de la
té lé vision, ou qu’un musicien, ou en tant que sportif, sont imposables dans cet autre
É tat.

2. Lorsque les revenus d’activité s qu’un artiste du spectacle ou un sportif exerce


personnellement et en cette qualité sont attribué s non pas à l’artiste ou au sportif
mais à une autre personne, ces revenus sont imposables, nonobstant les dispositions
de l’article 15, dans l’É tat contractant où les activité s de l’artiste ou du sportif sont
exercé es.
ARTICLE 18
PENSIONS

Sous ré serve des dispositions du paragraphe 2 de l’article 19, les pensions et autres
ré muné rations similaires, payé es à un ré sident d’un É tat contractant au titre d’un
emploi anté rieur, ne sont imposables que dans cet É tat.

ARTICLE 19
FONCTIONS PUBLIQUES

1. A) Les salaires, traitements et autres ré muné rations similaires payé s par un É tat
contractant ou l’une de ses subdivisions politiques ou collectivité s locales à une
personne physique au titre de services rendus à cet É tat ou à cette subdivision
ou collectivité ne sont imposables que dans cet É tat.
b) Toutefois, ces salaires, traitements et autres ré muné rations similaires ne sont
imposables que dans l’autre É tat contractant si les services sont rendus dans cet
É tat et si la personne physique est un ré sident de cet É tat qui :

(i) possè de la nationalité de cet É tat ; ou


(ii) n’est pas devenu un ré sident de cet É tat à seule fin de rendre les services.
2. A) Nonobstant les dispositions du paragraphe 1, les pensions et autres
rémuné rations similaires payé es par un É tat contractant, ou l’une de ses
subdivisions politiques ou collectivité s locales, soit directement soit par
pré lè vement sur des fonds qu’ils ont constitués, à une personne physique au
titre de services rendus à cet É tat ou à cette subdivision ou collectivité , ne sont
imposables que dans cet É tat.
b) Toutefois, ces pensions et autres ré muné rations similaires ne sont imposables
que dans l’autre É tat contractant si la personne physique est un ré sident de cet
É tat et en possè de la nationalité .

3. Les dispositions des articles 15, 16, 17 et 18 s’appliquent aux salaires,


traitements, pensions, et autres ré muné rations similaires payé s au titre de services
rendus dans le cadre d’une activité d’entreprise exercé e par un É tat contractant ou
l’une de ses subdivisions politiques ou collectivité s locales.

ARTICLE 20
ÉTUDIANTS

Les sommes qu’un é tudiant ou un stagiaire qui est, ou qui é tait immé diatement avant
de se rendre dans un É tat contractant, un ré sident de l’autre É tat contractant et qui
sé journe dans le premier É tat à seule fin d’y poursuivre ses é tudes ou sa formation,
reçoit pour couvrir ses frais d’entretien, d’é tudes ou de formation ne sont pas
imposables dans cet É tat, à condition qu’elles proviennent de sources situé es en
dehors de cet É tat.

ARTICLE 21
AUTRES REVENUS

1. Les é lé ments du revenu d’un ré sident d’un É tat contractant, d’où qu’ils
proviennent, qui ne sont pas traités dans les articles pré cé dents de la pré sente
Convention ne sont imposables que dans cet É tat.

2. Les dispositions du paragraphe 1 ne s’appliquent pas aux revenus autres que les
revenus provenant de biens immobiliers tels qu’ils sont dé finis au paragraphe 2 de
l’article 6, lorsque le bé né ficiaire de tels revenus, ré sident d’un É tat contractant,
exerce dans l’autre É tat contractant une activité d’entreprise par l’intermé diaire d’un
é tablissement stable qui y est situé et que le droit ou le bien gé né rateur des revenus
s’y rattache effectivement. Dans ce cas, les dispositions de l’article 7 sont applicables.

CHAPITRe IV
IMPOSITION DE LA FORTUNE

ARTICLE 22
FORTUNE

1. La fortune constitué e par des biens immobiliers visé s à l’article 6, que possè de
un résident d’un É tat contractant et qui sont situé s dans l’autre É tat contractant, est
imposable dans cet autre É tat.

2. La fortune constitué e par des biens mobiliers qui font partie de l’actif d’un
é tablissement stable qu’une entreprise d’un É tat contractant a dans l’autre É tat
contractant est imposable dans cet autre É tat.

3. La fortune d’une entreprise d’un É tat contractant qui exploite des navires ou
aé ronefs en trafic international constitué e par ces navires ou aé ronefs ainsi que par
des biens mobiliers affecté s à l’exploitation de ces navires ou aé ronefs, n’est
imposable que dans cet É tat.
4. Tous les autres é lé ments de la fortune d’un ré sident d’un É tat contractant ne
sont imposables que dans cet É tat.
CHAPITRe V
MÉTHODES POUR ÉLIMINER LES DOUBLES IMPOSITIONS

ARTICLE 23 A
MÉTHODE D’EXEMPTION

1. Lorsqu’un ré sident d’un É tat contractant reçoit des revenus ou possè de de la


fortune qui sont imposables dans l’autre É tat contractant conformé ment aux
dispositions de la pré sente Convention (sauf dans la mesure où ces dispositions
autorisent l’imposition par cet autre É tat uniquement parce que le revenu est
é galement un revenu reçu par un ré sident de cet autre É tat ou parce que la fortune est
é galement une fortune possé dé e par un ré sident de cet autre É tat), le premier É tat
exempte de l’impô t ces revenus ou cette fortune, sous ré serve des dispositions des
paragraphes 2 et 3.
2. Lorsqu’un ré sident d’un É tat contractant reçoit des é léments de revenu qui sont
imposables dans l’autre É tat contractant conformé ment aux dispositions des
articles 10 et 11 (sauf dans la mesure où ces dispositions autorisent l’imposition par
cet autre É tat uniquement parce que le revenu est é galement un revenu reçu par un
ré sident de cet autre É tat), le premier É tat accorde, sur l’impô t qu’il perçoit sur les
revenus de ce ré sident, une dé duction d’un montant é gal à l’impô t payé dans cet autre
É tat. Cette dé duction ne peut toutefois excé der la fraction de l’impô t, calculé avant
dé duction, correspondant à ces é léments de revenus reçus de cet autre É tat.

3. Lorsque, conformé ment à une disposition quelconque de la Convention, les


revenus qu’un ré sident d’un É tat contractant reçoit ou la fortune qu’il possè de sont
exempts d’impô t dans cet É tat, celui-ci peut né anmoins, pour calculer le montant de
l’impô t sur le reste des revenus ou de la fortune de ce ré sident, tenir compte des
revenus ou de la fortune exempté s.

4. Les dispositions du paragraphe 1 ne s’appliquent pas au revenu reçu ou à la


fortune possé dé e par un ré sident d’un É tat contractant lorsque l’autre É tat
Contractant applique les dispositions de la Convention pour exempter d’impô t ce
revenu ou cette fortune ou applique les dispositions du paragraphe 2 de l’article 10 ou
11 à ce revenu.

ARTICLE 23 B
MÉTHODE D’IMPUTATION

1. Lorsqu’un ré sident d’un É tat contractant reçoit des revenus ou possè de de la


fortune qui sont imposables dans l’autre É tat contractant conformé ment aux
dispositions de la pré sente Convention (sauf dans la mesure où ces dispositions
autorisent l’imposition par cet autre É tat uniquement parce que le revenu est
é galement un revenu reçu par un ré sident de cet autre É tat ou parce que la fortune est
é galement une fortune possé dé e par un ré sident de cet autre É tat), le premier É tat
accorde :

a) sur l’impô t qu’il perçoit sur les revenus de ce ré sident, une dé duction d’un
montant é gal à l’impô t sur le revenu payé dans cet autre É tat ;
b) sur l’impô t qu’il perçoit sur la fortune de ce résident, une dé duction d’un
montant é gal à l’impô t sur la fortune payé dans cet autre É tat.
Dans l’un ou l’autre cas, cette dé duction ne peut toutefois excé der la fraction de
l’impô t sur le revenu ou de l’impô t sur la fortune, calculé avant dé duction,
correspondant selon le cas aux revenus ou à la fortune imposables dans cet autre É tat.

2. Lorsque, conformé ment à une disposition quelconque de la Convention, les


revenus qu’un ré sident d’un É tat contractant reçoit ou la fortune qu’il possè de sont
exempts d’impô t dans cet É tat, celui-ci peut né anmoins, pour calculer le montant de
l’impô t sur le reste des revenus ou de la fortune de ce ré sident, tenir compte des
revenus ou de la fortune exempté s.

CHAPITRe VI
DISPOSITIONS SPÉCIALES

ARTICLE 24
NON-DISCRIMINATION

1. Les nationaux d’un É tat contractant ne sont soumis dans l’autre É tat contractant
à aucune imposition ou obligation y relative, qui est autre ou plus lourde que celles
auxquelles sont ou pourront ê tre assujettis les nationaux de cet autre É tat qui se
trouvent dans la mê me situation, notamment au regard de la résidence. La pré sente
disposition s’applique aussi, nonobstant les dispositions de l’article 1, aux personnes
qui ne sont pas des ré sidents d’un É tat contractant ou des deux É tats contractants.
2. Les apatrides qui sont des ré sidents d’un É tat contractant ne sont soumis dans
l’un ou l’autre É tat contractant à aucune imposition ou obligation y relative, qui est
autre ou plus lourde que celles auxquelles sont ou pourront ê tre assujettis les
nationaux de l’É tat concerné qui se trouvent dans la mê me situation, notamment au
regard de la ré sidence.

3. L’imposition d’un é tablissement stable qu’une entreprise d’un É tat contractant a


dans l’autre É tat contractant n’est pas é tablie dans cet autre É tat d’une façon moins
favorable que l’imposition des entreprises de cet autre É tat qui exercent la mê me
activité . La pré sente disposition ne peut ê tre interpré té e comme obligeant un É tat
contractant à accorder aux ré sidents de l’autre É tat contractant les dé ductions
personnelles, abattements et ré ductions d’impô t en fonction de la situation ou des
charges de famille qu’il accorde à ses propres ré sidents.
4. À moins que les dispositions du paragraphe 1 de l’article 9, du paragraphe 6 de
l’article 11 ou du paragraphe 4 de l’article 12 ne soient applicables, les inté rê ts,
redevances et autres dé penses payé s par une entreprise d’un É tat contractant à un
ré sident de l’autre É tat contractant sont dé ductibles, pour la dé termination des
bé né fices imposables de cette entreprise, dans les mê mes conditions que s’ils avaient
é té payé s à un ré sident du premier É tat. De même, les dettes d’une entreprise d’un
É tat contractant envers un ré sident de l’autre É tat contractant sont dé ductibles, pour
la dé termination de la fortune imposable de cette entreprise, dans les mê mes
conditions que si elles avaient é té contracté es envers un ré sident du premier É tat.

5. Les entreprises d’un É tat contractant, dont le capital est en totalité ou en partie,
directement ou indirectement, dé tenu ou contrô lé par un ou plusieurs résidents de
l’autre É tat contractant, ne sont soumises dans le premier É tat à aucune imposition ou
obligation y relative, qui est autre ou plus lourde que celles auxquelles sont ou
pourront ê tre assujetties les autres entreprises similaires du premier É tat.

6. Les dispositions du pré sent article s’appliquent, nonobstant les dispositions de


l’article 2, aux impô ts de toute nature ou dé nomination.

ARTICLE 25
PROCÉDURE AMIABLE

1. Lorsqu’une personne estime que les mesures prises par un É tat contractant ou
par les deux É tats contractants entraînent ou entraîneront pour elle une imposition
non conforme aux dispositions de la pré sente Convention, elle peut, indé pendamment
des recours pré vus par le droit interne de ces É tats, soumettre son cas à l’autorité
compé tente de l’un ou l’autre É tat contractant. Le cas doit ê tre soumis dans les trois
ans qui suivent la premiè re notification de la mesure qui entraîne une imposition non
conforme aux dispositions de la Convention.

2. L’autorité compé tente s’efforce, si la ré clamation lui paraît fondé e et si elle n’est
pas elle-mê me en mesure d’y apporter une solution satisfaisante, de résoudre le cas
par voie d’accord amiable avec l’autorité compé tente de l’autre É tat contractant, en
vue d’é viter une imposition non conforme à la Convention. L’accord est appliqué quels
que soient les dé lais pré vus par le droit interne des É tats contractants.

3. Les autorité s compé tentes des É tats contractants s’efforcent, par voie d’accord
amiable, de ré soudre les difficulté s ou de dissiper les doutes auxquels peuvent donner
lieu l’interpré tation ou l’application de la Convention. Elles peuvent aussi se concerter
en vue d’é liminer la double imposition dans les cas non pré vus par la Convention.

4. Les autorité s compé tentes des É tats contractants peuvent communiquer


directement entre elles, y compris au sein d’une commission mixte composé e de ces
autorité s ou de leurs repré sentants, en vue de parvenir à un accord comme il est
indiqué aux paragraphes pré cé dents.
5. Lorsque,

a) en vertu du paragraphe 1, une personne a soumis un cas à l’autorité compé tente


d’un É tat contractant en se fondant sur le fait que les mesures prises par un É tat
contractant ou par les deux É tats contractants ont entraîné pour cette personne
une imposition non conforme aux dispositions de cette Convention, et que
b) les autorité s compé tentes ne parviennent pas à un accord permettant de
ré soudre ce cas en vertu du paragraphe 2 dans un dé lai de deux ans à compter
de la date à laquelle toutes les informations demandé es par les autorités
compé tentes pour pouvoir traiter le cas ont é té communiqué es aux deux
autorité s compé tentes,

les questions non ré solues soulevé es par ce cas doivent ê tre soumises à arbitrage si la
personne en fait la demande par é crit. Ces questions non ré solues ne doivent toutefois
pas ê tre soumises à arbitrage si une dé cision sur ces questions a dé jà é té rendue par
un tribunal judiciaire ou administratif de l’un des É tats. À moins qu’une personne
directement concerné e par le cas n’accepte pas l’accord amiable par lequel la dé cision
d’arbitrage est appliqué e, cette dé cision lie les deux É tats contractants et doit ê tre
appliqué e quels que soient les dé lais pré vus par le droit interne de ces É tats. Les
autorité s compé tentes des É tats contractants rè glent par accord amiable les
modalité s d’application de ce paragraphe.

ARTICLE 26
ÉCHANGE DE RENSEIGNEMENTS

1. Les autorité s compé tentes des É tats contractants é changent les renseignements
vraisemblablement pertinents pour appliquer les dispositions de la présente
Convention ou pour l’administration ou l’application de la lé gislation interne relative
aux impô ts de toute nature ou dé nomination perçus pour le compte des É tats
contractants, de leurs subdivisions politiques ou de leurs collectivité s locales dans la
mesure où l’imposition qu’elle pré voit n’est pas contraire à la Convention. L’é change
de renseignements n’est pas restreint par les articles 1 et 2.

2. Les renseignements reçus en vertu du paragraphe 1 par un É tat contractant


sont tenus secrets de la mê me maniè re que les renseignements obtenus en
application de la lé gislation interne de cet É tat et ne sont communiqué s qu’aux
personnes ou autorité s (y compris les tribunaux et organes administratifs)
concerné es par l’é tablissement ou le recouvrement des impô ts mentionné s au
paragraphe 1, par les procé dures ou poursuites concernant ces impô ts, par les
dé cisions sur les recours relatifs à ces impô ts, ou par le contrô le de ce qui pré cè de. Ces
personnes ou autorité s n’utilisent ces renseignements qu’à ces fins. Elles peuvent
ré vé ler ces renseignements au cours d’audiences publiques de tribunaux ou dans des
jugements. Nonobstant ce qui pré cè de, les renseignements reçus par un É tat
contractant peuvent ê tre utilisé s à
d’autres fins si la lé gislation des deux É tats l’autorise et si l’autorité compé tente de
l’É tat qui fournit ces renseignements autorise cette utilisation.

3. Les dispositions des paragraphes 1 et 2 ne peuvent en aucun cas ê tre


interpré té es comme imposant à un É tat contractant l’obligation :

a) de prendre des mesures administratives dé rogeant à sa lé gislation et à sa


pratique administrative ou à celles de l’autre É tat contractant ;
b) de fournir des renseignements qui ne pourraient ê tre obtenus sur la base de sa
lé gislation ou dans le cadre de sa pratique administrative normale ou de celles
de l’autre É tat contractant ;
c) de fournir des renseignements qui ré vé leraient un secret commercial,
industriel, professionnel ou un procé dé commercial ou des renseignements dont
la communication serait contraire à l’ordre public.

4. Si des renseignements sont demandé s par un É tat contractant conformé ment à


cet article, l’autre É tat contractant utilise les pouvoirs dont il dispose pour obtenir les
renseignements demandé s, mê me s’il n’en a pas besoin à ses propres fins fiscales.
L’obligation qui figure dans la phrase précé dente est soumise aux limitations pré vues
au paragraphe 3 sauf si ces limitations sont susceptibles d’empê cher un É tat
contractant de communiquer des renseignements uniquement parce que ceux-ci ne
présentent pas d’inté rê t pour lui dans le cadre national.

5. En aucun cas les dispositions du paragraphe 3 ne peuvent ê tre interpré té es


comme permettant à un É tat contractant de refuser de communiquer des
renseignements uniquement parce que ceux-ci sont dé tenus par une banque, un autre
é tablissement financier, un mandataire ou une personne agissant en tant qu’agent ou
fiduciaire ou parce que ces renseignements se rattachent aux droits de proprié té
d’une personne.
ARTICLE 27
ASSISTANCE EN MATIÈRE DE RECOUVREMENT DES IMPÔTS1

1. Les É tats contractants se prê tent mutuellement assistance pour le recouvrement


de leurs cré ances fiscales. Cette assistance n’est pas limité e par les articles 1 et 2. Les
autorité s compé tentes des É tats peuvent ré gler d’un commun accord les modalité s
d’application du pré sent Article.

2. Le terme « cré ance fiscale » tel qu’il est utilisé dans cet article dé signe une
somme due au titre d’impô ts de toute nature ou dé nomination perçus pour le compte
des É tats contractants, de leurs subdivisions politiques ou collectivité s locales, dans la
mesure où l’imposition correspondante n’est pas contraire à cette Convention ou à
tout autre instrument auquel ces É tats contractants sont parties, ainsi que les inté rê ts,
pé nalité s administratives et coû ts de recouvrement ou de conservation affé rents à ces
impô ts.

3. Lorsqu’une cré ance fiscale d’un É tat contractant est recouvrable en vertu des
lois de cet É tat et est due par une personne qui, à cette date, ne peut, en vertu de ces
lois, empê cher son recouvrement, cette cré ance fiscale est, à la demande des autorité s
compé tentes de cet É tat, accepté e en vue de son recouvrement par les autorité s
compé tentes de l’autre É tat contractant. Cette cré ance fiscale est recouvré e par cet
autre É tat conformément aux dispositions de sa lé gislation applicable en matiè re de
recouvrement de ses propres impô ts comme si la cré ance en question é tait une
cré ance fiscale de cet autre É tat.
4. Lorsqu’une cré ance fiscale d’un É tat contractant est une cré ance à l’é gard de
laquelle cet É tat peut, en vertu de sa lé gislation, prendre des mesures conservatoires
pour assurer son recouvrement, cette cré ance doit, à la demande des autorité s
compé tentes de cet É tat, ê tre accepté e aux fins de l’adoption de mesures
conservatoires par les autorité s compé tentes de l’autre É tat contractant. Cet autre
É tat doit prendre des mesures conservatoires à l’é gard de cette cré ance fiscale
conformé ment aux dispositions de sa lé gislation comme s’il s’agissait d’une cré ance
fiscale de cet autre É tat mê me si, au moment où ces mesures sont appliqué es, la
cré ance fiscale n’est pas recouvrable dans le premier É tat ou est due par une
personne qui a le droit d’empêcher son recouvrement.

1 Dans certains pays, la lé gislation nationale ou des considérations de politique ou


d’administration fiscales peuvent ne pas permettre ou ne pas justifier le type
d’assistance envisagé dans le cadre de cet article ou peuvent rendre né cessaire une
limitation de ce type d’assistance, par exemple aux pays qui ont des systè mes fiscaux ou
des administrations fiscales similaires ou à certains types d’impô ts seulement. Pour cette
raison, cet article ne devrait ê tre inclus dans la Convention que lorsque chaque É tat
contractant considè re que, compte tenu des facteurs indiqué s au paragraphe 1 des
Commentaires sur cet article, il peut accepter d’apporter son assistance dans le
recouvrement des impô ts pré levé s par l’autre É tat.
5. Nonobstant les dispositions des paragraphes 3 et 4, les dé lais de prescription et
la priorité applicables, en vertu de la lé gislation d’un É tat contractant, à une cré ance
fiscale en raison de sa nature en tant que telle ne s’appliquent pas à une cré ance
fiscale accepté e par cet É tat aux fins du paragraphe 3 ou 4. En outre, une cré ance
fiscale accepté e par un É tat contractant aux fins du paragraphe 3 ou 4 ne peut se voir
appliquer aucune priorité dans cet É tat en vertu de la lé gislation de l’autre É tat
contractant.

6. Les procé dures concernant l’existence, la validité ou le montant d’une cré ance
fiscale d’un É tat contractant ne sont pas soumises aux tribunaux ou organes
administratifs de l’autre É tat contractant.

7. Lorsqu’à tout moment aprè s qu’une demande a é té formulé e par un É tat


contractant en vertu du paragraphe 3 ou 4 et avant que l’autre É tat ait recouvré et
transmis le montant de la cré ance fiscale en question au premier É tat, cette cré ance
fiscale cesse d’ê tre :

a) dans le cas d’une demande pré senté e en vertu du paragraphe 3, une cré ance
fiscale du premier É tat qui est recouvrable en vertu des lois de cet É tat et est
due par une personne qui, à ce moment, ne peut, en vertu des lois de cet É tat,
empê cher son recouvrement, ou
b) dans le cas d’une demande pré senté e en vertu du paragraphe 4, une cré ance
fiscale du premier É tat à l’é gard de laquelle cet É tat peut, en vertu de sa
lé gislation, prendre des mesures conservatoires pour assurer son recouvrement

les autorité s compé tentes du premier É tat notifient promptement ce fait aux autorités
compé tentes de l’autre É tat et le premier É tat, au choix de l’autre É tat, suspend ou
retire sa demande.

8. Les dispositions du pré sent article ne peuvent en aucun cas ê tre interpré té es
comme imposant à un É tat contractant l’obligation :

a) de prendre des mesures administratives dé rogeant à sa lé gislation et à sa


pratique administrative ou à celles de l’autre É tat contractant ;
b) de prendre des mesures qui seraient contraires à l’ordre public ;
c) de prê ter assistance si l’autre É tat contractant n’a pas pris toutes les mesures
raisonnables de recouvrement ou de conservation, selon le cas, qui sont
disponibles en vertu de sa lé gislation ou de sa pratique administrative ;
d) de prê ter assistance dans les cas où la charge administrative qui en ré sulte pour
cet É tat est nettement disproportionné e par rapport aux avantages qui peuvent
en ê tre tiré s par l’autre É tat contractant.
ARTICLE 28
MEMBRES DES MISSIONS DIPLOMATIQUES ET
POSTES CONSULAIRES

Les dispositions de la pré sente Convention ne portent pas atteinte aux privilè ges
fiscaux dont bé né ficient les membres des missions diplomatiques ou postes
consulaires en vertu soit des rè gles gé né rales du droit international, soit des
dispositions d’accords particuliers.

ARTICLE 29
DROIT AUX AVANTAGES1

1. [Disposition qui, sous réserve des paragraphes 3 à 5, limite l’octroi des


avantages pré vus par la Convention à un ré sident d’un É tat contractant qui est une «
personne admissible » telle que dé finie au paragraphe 2].

2. [Dé finition des situations dans lesquelles un ré sident est une personne
admissible, concept qui couvre

— une personne physique ;


— un É tat contractant, ses subdivisions politiques et leurs organismes publics et
agences ;
— certaines socié té s et entité s coté es en bourse ;
— certaines filiales de socié té s et entité s coté es en bourse ;
— certains organismes à but non lucratif et fonds de pension ;
— certaines autres entité s qui ré pondent à certains critè res de proprié té et de non-
é rosion de la base d’imposition ;
— certains organismes de placement collectif].

3. [Disposition qui octroie les avantages pré vus par la Convention au titre d’un
é lé ment de revenu tiré par une personne qui n’est pas une personne admissible si elle

1 La formulation de cet article dé pendra de la manière dont les É tats contractants dé cident
de donner effet à leur intention commune, é noncé e dans le pré ambule de la Convention
et inscrite dans le standard minimum dé fini au titre du projet sur l’érosion de la base
d’imposition et transfert de bé né fices (BEPS) qui a é té ré alisé sous l’é gide de l’OCDE et
du G20, d’é liminer la double imposition sans cré er de possibilité s de non-imposition ou
d’imposition ré duite par l’é vasion ou la fraude fiscale, y compris par des mé canismes de
chalandage fiscal. Cela pourrait se faire soit par l’adoption du paragraphe 9 uniquement,
par l’adoption de la version dé taillé e des paragraphes 1 à 7 dé crite dans les
commentaires sur l’article 29 conjugué e à l’adoption d’un mé canisme anti montage-
relais tel que décrit au paragraphe 187 de ces Commentaires, soit par l’adoption du
paragraphe 9 associé à une variante des paragraphes 1 à 7 dé crits dans les
Commentaires sur l’article 29.
est engagé e dans l’exercice actif d’une activité d’entreprise dans son É tat de ré sidence
et si le revenu obtenu é mane de, ou est accessoire à , cette activité d’entreprise].

4. [Disposition qui octroie les avantages pré vus par la Convention à une personne
qui n’est pas une personne admissible si un pourcentage supé rieur à une fraction
convenue de cette entité est dé tenu par certaines personnes é ligibles à des avantages
é quivalents].
5. [Disposition qui octroie les avantages pré vus par la Convention à une personne
ayant la qualité de « socié té de siè ge »].

6. [Disposition qui autorise l’autorité compé tente d’un É tat contractant à octroyer
certains avantages conventionnels à une personne lorsque ces avantages seraient
normalement refusé s en vertu du paragraphe 1].

7. [Dé finitions applicables aux fins des paragraphes 1 à 7].

8. A) Lorsque
(i) une entreprise d’un É tat contractant tire un revenu de l’autre É tat
contractant et que le premier É tat considè re ce revenu comme attribuable
à un é tablissement stable de cette entreprise situé dans une juridiction
tierce, et
(ii) les bé né fices attribuables à cet é tablissement stable sont exempté s
d’impô t dans le premier É tat

les avantages de la pré sente Convention ne s’appliquent pas à tout é lé ment de


ce revenu au titre duquel l’impô t dans la juridiction tierce est infé rieur au plus
faible des deux é léments suivants : [taux à dé terminer de maniè re bilaté rale] du
montant de cet é lé ment de revenu et 60 pour cent de l’impô t qui serait dû dans
le premier É tat à l’é gard de cet é lé ment de revenu si cet é tablissement stable
é tait situé dans cet É tat. Dans ce cas, tout revenu auquel s’appliquent les
dispositions du pré sent paragraphe reste imposable selon la lé gislation de
l’autre É tat, nonobstant toute autre disposition de la Convention.
b) Les dispositions pré cé dentes de ce paragraphe ne s’appliquent pas si les
revenus tiré s de l’autre É tat émanent de, ou sont accessoires à , l’exercice actif
d’une activité d’entreprise exercé e par l’intermé diaire de l’é tablissement stable
(autre que l’activité consistant à ré aliser, gé rer ou simplement dé tenir des
placements pour le propre compte de l’entreprise, à moins qu’il ne s’agisse
d’activité s bancaires, d’assurance ou d’activité s portant sur des valeurs
mobiliè res exercées respectivement par une banque, une compagnie
d’assurance ou un opé rateur sur titres agré é ).
c) Si les avantages pré vus par cette Convention sont refusé s, en vertu des
dispositions pré cé dentes de ce paragraphe, à l’é gard d’un é lément de revenu tiré
par un ré sident d’un É tat contractant, l’autorité compé tente de l’autre É tat
contractant peut né anmoins accorder ces avantages à l’é gard de cet é lé ment de
revenu si, en ré ponse à une demande de ce ré sident, cette autorité compé tente
considè re que l’octroi de ces avantages est justifié au regard des motifs pour
lesquels ce ré sident n’a pas satisfait les conditions de ce paragraphe (telle
l’existence de pertes). L’autorité compé tente de l’É tat contractant à laquelle une
demande a é té faite en vertu de la phrase pré cé dente consulte l’autorité
compé tente de l’autre É tat contractant avant d’accepter ou de rejeter la
demande.

9. Nonobstant les autres dispositions de la pré sente Convention, un avantage au


titre de celle-ci ne sera pas accordé au titre d’un é lé ment de revenu ou de fortune s’il
est raisonnable de conclure, compte tenu de l’ensemble des faits et circonstances
propres à la situation, que l’octroi de cet avantage é tait l’un des objets principaux d’un
montage ou d’une transaction ayant permis, directement ou indirectement, de
l’obtenir, à moins qu’il soit é tabli que l’octroi de cet avantage dans ces circonstances
serait conforme à l’objet et au but des dispositions pertinentes de la présente
Convention.

ARTICLE 30
EXTENSION TERRITORIALE1

1. La pré sente Convention peut ê tre é tendue, telle quelle ou avec les modifications
né cessaires [à toute partie du territoire de (l’É tat A) ou de (l’É tat B) qui est
spé cifiquement exclue du champ d’application de la Convention ou] à tout É tat ou
territoire dont (l’É tat A) ou (l’É tat B) assume les relations internationales, qui perçoit
des impô ts de nature analogue à ceux auxquels s’applique la Convention. Une telle
extension prend effet à partir de la date, avec les modifications et dans les conditions,
y compris les conditions relatives à la cessation d’application, qui sont fixé es d’un
commun accord entre les É tats contractants par é change de notes diplomatiques ou
selon toute autre procé dure conforme à leurs dispositions constitutionnelles.
2. À moins que les deux É tats contractants n’en soient convenus autrement, la
dé nonciation de la Convention par l’un d’eux en vertu de l’article 32 mettra aussi fin,
dans les conditions pré vues à cet article, à l’application de la Convention [à toute
partie du territoire de (l’É tat A) ou de (l’É tat B) ou] à tout É tat ou territoire auquel elle
a é té é tendue conformé ment au pré sent article.

1 Les mots entre crochets visent le cas où , en vertu d’une disposition spé ciale, la
Convention ne s’applique pas à une partie du territoire d’un É tat contractant.
CHAPITRe VII
DISPOSITIONS FINALES

ARTICLE 31
ENTRÉE EN VIGUEUR

1. La pré sente Convention sera ratifié e et les instruments de ratification seront


é changé s à ........................aussitô t que possible.

2. La Convention entrera en vigueur dè s l’é change des instruments de ratification


et ses dispositions seront applicables :
A) (dans l’É tat A) : .......................................
b) (dans l’É tat B) : .......................................

ARTICLE 32
DÉNONCIATION

La pré sente Convention demeurera en vigueur tant qu’elle n’aura pas é té dé noncé e
par un É tat contractant. Chaque É tat contractant peut dé noncer la Convention par
voie diplomatique avec un pré avis minimum de six mois avant la fin de chaque anné e
civile posté rieure à l’anné e....Dans ce cas, la Convention cessera d’ê tre applicable :

A) (dans l’É tat A) : .......................................


b) (dans l’É tat B) : .......................................

CLAUSE TERMINALE1

1 La clause terminale concernant la signature sera rédigé e conformément aux procé dures
constitutionnelles des deux É tats contractants.

29 © OCDE 2017

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