MODÈLE DE CONVENTION
FISCALE CONCERNANT
LE REVENU ET
LA FORTUNE
SOMMAIRE DE LA CONVENTION
Titre et Préambule
CHAPITRE I
CHAPITRE II
DÉFINITIONS
Article 3 Dé finitions gé né rales
Article 4 Ré sident
Article 5 É tablissement stable
CHAPITRE III
1 © OCDE 2017
CHAPITRE IV
IMPOSITION DE LA FORTUNE
Article 22 Fortune
CHAPITRE V
CHAPITRE VI
DISPOSITIONS SPÉCIALES
Article 24 Non-discrimination
Article 25 Procé dure amiable
Article 26 É change de renseignements
Article 27 Assistance en matiè re de recouvrement des impô ts
Article 28 Membres des missions diplomatiques et postes consulaires
Article 29 Droit aux avantages
Article 30 Extension territoriale
CHAPITRE VII
DISPOSITIONS FINALES
Article 31 Entré e en vigueur
Article 32 Dé nonciation
TITRE DE LA CONVENTION
Convention entre (l’État A) et (l’État B)
PRÉAMBULE DE LA CONVENTION
(L’É tat A) et (l’É tat B),
Soucieux de promouvoir leurs relations é conomiques et d’amé liorer leur coopé ration
en matiè re fiscale,
ARTICLE 1
PERSONNES VISÉES
1. La pré sente Convention s’applique aux personnes qui sont des ré sidents d’un
É tat contractant ou des deux É tats contractants.
2. Aux fins de la pré sente Convention, le revenu perçu par ou via une entité ou un
dispositif considé ré comme totalement ou partiellement transparent sur le plan fiscal
selon la lé gislation fiscale de l’un des É tats contractants est considé ré comme é tant le
revenu d’un ré sident d’un É tat contractant, mais uniquement dans la mesure où ce
revenu est traité , aux fins de l’imposition par cet É tat, comme le revenu d’un résident
de cet É tat.
3. Cette Convention n’affecte pas l’imposition par un É tat contractant de ses
ré sidents, sauf en ce qui concerne les avantages accordé s en vertu du paragraphe 3 de
l’article 7, du paragraphe 2 de l’article 9 et des articles 19, 20, 23 [A] [B], 24, 25 et 28.
ARTICLE 2
IMPÔTS VISÉS
2. Sont considé rés comme impô ts sur le revenu et sur la fortune les impô ts perçus
sur le revenu total, sur la fortune totale, ou sur des é léments du revenu ou de la
fortune, y compris les impô ts sur les gains provenant de l’alié nation de biens
mobiliers ou immobiliers, les impô ts sur le montant global des salaires payé s par les
entreprises, ainsi que les impô ts sur les plus-values.
ARTICLE 3
DÉFINITIONS GÉNÉRALES
ARTICLE 4
RÉSIDENT
ARTICLE 5
ÉTABLISSEMENT STABLE
a) un siè ge de direction,
b) une succursale,
c) un bureau,
d) une usine,
e) un atelier et
f) une mine, un puits de pé trole ou de gaz, une carriè re ou tout autre lieu
d’extraction de ressources naturelles.
4. Nonobstant les dispositions précé dentes du pré sent article, on considè re qu’il
n’y a pas « é tablissement stable » si :
a) il est fait usage d’installations aux seules fins de stockage, d’exposition ou de
livraison de marchandises appartenant à l’entreprise ;
b) des marchandises appartenant à l’entreprise sont entreposé es aux seules fins de
stockage, d’exposition ou de livraison ;
c) des marchandises appartenant à l’entreprise sont entreposé es aux seules fins de
transformation par une autre entreprise ;
d) une installation fixe d’affaires est utilisé e aux seules fins d’acheter des
marchandises ou de ré unir des informations, pour l’entreprise ;
e) une installation fixe d’affaires est utilisé e aux seules fins d’exercer, pour
l’entreprise, toute autre activité ;
f) une installation fixe d’affaires est utilisé e aux seules fins de l’exercice cumulé
d’activité s mentionné es aux aliné as A) à e).
à condition que cette activité ou, dans le cas visé à l’aliné a f), l’activité d’ensemble de
l’installation fixe d’affaires, revê te un caractè re pré paratoire ou auxiliaire.
4.1 Le paragraphe 4 ne s’applique pas à une installation fixe d’affaires utilisé e ou
dé tenue par une entreprise si la mê me entreprise ou une entreprise é troitement lié e
exerce des activité s d’entreprise dans la mê me installation ou dans une autre
installation dans le mê me É tat contractant et
a) au nom de l’entreprise, ou
b) pour le transfert de la proprié té de biens, ou pour la concession du droit
d’utiliser des biens, appartenant à cette entreprise ou que l’entreprise a le droit
d’utiliser, ou
c) pour la prestation de services par cette entreprise,
cette entreprise est considé ré e comme ayant un é tablissement stable dans cet É tat
pour toutes les activité s que cette personne exerce pour l’entreprise, à moins que les
activité s de cette personne ne soient limité es à celles qui sont mentionné es au
paragraphe 4 et qui, si elles é taient exercé es par l’intermé diaire d’une installation fixe
d’affaires (autre qu’une installation fixe d’affaires à laquelle le paragraphe 4.1
s’appliquerait), ne permettraient pas de considé rer cette installation comme un
é tablissement stable selon les dispositions de ce paragraphe.
6. Le paragraphe 5 ne s’applique pas lorsque la personne qui agit dans un É tat
contractant pour le compte d’une entreprise de l’autre É tat contractant exerce dans le
premier É tat une activité d’entreprise comme agent indé pendant et agit pour
l’entreprise dans le cadre ordinaire de cette activité . Toutefois, lorsqu’une personne
agit exclusivement ou presque exclusivement pour le compte d’une ou de plusieurs
entreprises auxquelles elle est é troitement liée, cette personne n’est pas considé ré e
comme un agent indé pendant au sens du pré sent paragraphe en ce qui concerne
chacune de ces entreprises.
7. Le fait qu’une socié té qui est un ré sident d’un É tat contractant contrô le ou est
contrô lé e par une socié té qui est un ré sident de l’autre É tat contractant ou qui y
exerce son activité (que ce soit par l’intermé diaire d’un é tablissement stable ou non)
ne suffit pas, en lui-mê me, à faire de l’une quelconque de ces socié té s un
é tablissement stable de l’autre.
8. Aux fins du pré sent article, une personne ou une entreprise est é troitement liée
à une entreprise si, compte tenu de l’ensemble des faits et circonstances pertinents,
l’une contrô le l’autre ou toutes deux sont sous le contrô le des mê mes personnes ou
entreprises. Dans tous les cas, une personne ou une entreprise sera considé ré e
comme é troitement lié e à une entreprise si l’une dé tient directement ou
indirectement plus de 50 pour cent des droits ou participations effectifs dans l’autre
(ou, dans le cas d’une socié té , plus de 50 pour cent du total des droits de vote et de la
valeur des actions de la socié té ou des droits ou participations effectifs dans les
capitaux propres de la socié té ), ou si une autre personne ou entreprise dé tient
directement ou indirectement plus de 50 pour cent des droits ou participations
effectifs (ou, dans le cas d’une socié té , plus de 50 pour cent du total des droits de vote
et de la valeur des actions de la socié té ou des droits ou participations effectifs dans
les capitaux propres de la socié té ) dans la personne et l’entreprise ou dans les deux
entreprises.
CHAPITRe III
IMPOSITION DES REVENUS
ARTICLE 6
REVENUS IMMOBILIERS
1. Les revenus qu’un ré sident d’un É tat contractant tire de biens immobiliers (y
compris les revenus des exploitations agricoles ou forestiè res) situé s dans l’autre É tat
contractant, sont imposables dans cet autre É tat.
2. L’expression « biens immobiliers » a le sens que lui attribue le droit de l’É tat
contractant où les biens considé ré s sont situé s. L’expression comprend en tous cas les
accessoires, le cheptel mort ou vif des exploitations agricoles et forestiè res, les droits
auxquels s’appliquent les dispositions du droit privé concernant la proprié té fonciè re,
l’usufruit des biens immobiliers et les droits à des paiements variables ou fixes pour
l’exploitation ou la concession de l’exploitation de gisements miné raux, sources et
autres ressources naturelles ; les navires et aé ronefs ne sont pas considé ré s comme
des biens immobiliers.
3. Les dispositions du paragraphe 1 s’appliquent aux revenus provenant de
l’exploitation directe, de la location ou de l’affermage, ainsi que de toute autre forme
d’exploitation des biens immobiliers.
ARTICLE 7
BÉNÉFICES DES ENTREPRISES
1. Les bé né fices d’une entreprise d’un É tat contractant ne sont imposables que
dans cet É tat, à moins que l’entreprise n’exerce son activité dans l’autre É tat
contractant par l’intermé diaire d’un é tablissement stable qui y est situé . Si
l’entreprise exerce son activité d’une telle façon, les bé né fices qui sont attribuables à
l’é tablissement stable conformé ment aux dispositions du paragraphe 2 sont
imposables dans l’autre É tat.
2. Aux fins de cet article et de l’article [23 A] [23 B], les bé né fices qui sont
attribuables dans chaque É tat contractant à l’é tablissement stable mentionné au
paragraphe 1 sont ceux qu’il aurait pu ré aliser, en particulier dans ses opé rations
internes avec d’autres parties de l’entreprise, s’il avait constitué une entreprise
distincte et indé pendante exerçant des activité s identiques ou analogues dans des
conditions identiques ou analogues, compte tenu des fonctions exercé es, des actifs
utilisé s et des risques assumé s par l’entreprise par l’intermé diaire de l’é tablissement
stable et des autres parties de l’entreprise.
4. Lorsque les bé né fices comprennent des é léments de revenu traité s sé paré ment
dans d’autres articles de la pré sente Convention, les dispositions de ces articles ne
sont pas affecté es par les dispositions du pré sent article.
ARTICLE 8
NAVIGATION MARITIME ET AÉRIENNE INTERNATIONALE
ARTICLE 9
ENTREPRISES ASSOCIÉES
1. Lorsque
et que, dans l’un et l’autre cas, les deux entreprises sont, dans leurs relations
commerciales ou financiè res, lié es par des conditions convenues ou imposé es, qui
diffè rent de celles qui seraient convenues entre des entreprises indé pendantes, les
bé né fices qui, sans ces conditions, auraient é té ré alisé s par l’une des entreprises mais
n’ont pu l’ê tre en fait à cause de ces conditions, peuvent ê tre inclus dans les bé né fices
de cette entreprise et imposé s en consé quence.
2. Lorsqu’un É tat contractant inclut dans les bé né fices d’une entreprise de cet É tat
— et impose en consé quence — des bé né fices sur lesquels une entreprise de l’autre
É tat contractant a é té imposé e dans cet autre É tat, et que les bé né fices ainsi inclus
sont des bé né fices qui auraient é té ré alisé s par l’entreprise du premier É tat si les
conditions convenues entre les deux entreprises avaient é té celles qui auraient é té
convenues entre des entreprises indé pendantes, l’autre É tat procè de à un ajustement
approprié du montant de l’impô t qui y a é té perçu sur ces bé né fices. Pour dé terminer
cet ajustement, il est tenu compte des autres dispositions de la pré sente Convention
et, si c’est né cessaire, les autorité s compé tentes des É tats contractants se consultent.
ARTICLE 10
DIVIDENDES
1. Les dividendes payé s par une socié té qui est un ré sident d’un É tat contractant à
un ré sident de l’autre É tat contractant sont imposables dans cet autre É tat.
2. Toutefois, les dividendes payé s par une socié té qui est un ré sident d’un É tat
contractant sont aussi imposables dans cet É tat selon la lé gislation de cet É tat, mais si
le bé né ficiaire effectif des dividendes est un ré sident de l’autre É tat contractant,
l’impô t ainsi é tabli ne peut excé der :
a) 5 pour cent du montant brut des dividendes si le bé né ficiaire effectif est une
socié té qui dé tient directement au moins 25 pour cent du capital de la socié té
qui paie les dividendes tout au long d’une pé riode de 365 jours incluant le jour
du paiement des dividendes (il n’est pas tenu compte, aux fins du calcul de cette
pé riode, des changements de dé tention qui ré sulteraient directement d’une
ré organisation, telle qu’une fusion ou une scission de socié té , de la socié té qui
dé tient les actions ou qui paie les dividendes) ;
b) 15 pour cent du montant brut des dividendes, dans tous les autres cas.
Les autorité s compé tentes des É tats contractants rè glent d’un commun accord les
modalité s d’application de ces limitations. Le pré sent paragraphe n’affecte pas
l’imposition de la socié té au titre des bé né fices qui servent au paiement des
dividendes.
3. Le terme « dividendes » employé dans le pré sent article dé signe les revenus
provenant d’actions, actions ou bons de jouissance, parts de mine, parts de fondateur
ou autres parts bé né ficiaires à l’exception des cré ances, ainsi que les revenus d’autres
parts sociales soumis au mê me ré gime fiscal que les revenus d’actions par la
lé gislation de l’É tat dont la socié té distributrice est un ré sident.
5. Lorsqu’une socié té qui est un ré sident d’un É tat contractant tire des bé né fices
ou des revenus de l’autre É tat contractant, cet autre É tat ne peut percevoir aucun
impô t sur les dividendes payé s par la socié té , sauf dans la mesure où ces dividendes
sont payé s à un ré sident de cet autre É tat ou dans la mesure où la participation
gé né ratrice des dividendes se rattache effectivement à un é tablissement stable situé
dans cet autre É tat, ni pré lever aucun impô t, au titre de l’imposition des bé né fices non
distribué s, sur les bé né fices non distribué s de la socié té , mê me si les dividendes payé s
ou les bé né fices non distribués consistent en tout ou en partie en bé né fices ou
revenus provenant de cet autre É tat.
ARTICLE 11
INTÉRÊTS
2. Toutefois, les inté rê ts provenant d’un É tat contractant sont aussi imposables
dans cet É tat selon la lé gislation de cet É tat, mais si le bé né ficiaire effectif des inté rê ts
est un résident de l’autre É tat contractant, l’impô t ainsi é tabli ne peut excé der 10 pour
cent du montant brut des inté rê ts. Les autorité s compé tentes des É tats contractants
rè glent d’un commun accord les modalité s d’application de cette limitation.
3. Le terme « inté rê ts » employé dans le pré sent article désigne les revenus des
cré ances de toute nature, assorties ou non de garanties hypothé caires ou d’une clause
de participation aux bé né fices du dé biteur, et notamment les revenus des fonds
publics et des obligations d’emprunts, y compris les primes et lots attaché s à ces
titres. Les pé nalisations pour paiement tardif ne sont pas considé ré es comme des
inté rê ts au sens du pré sent article.
5. Les inté rê ts sont considé ré s comme provenant d’un É tat contractant lorsque le
dé biteur est un résident de cet É tat. Toutefois, lorsque le dé biteur des inté rê ts, qu’il
soit ou non un ré sident d’un É tat contractant, a dans un É tat contractant un
é tablissement stable pour lequel la dette donnant lieu au paiement des inté rê ts a é té
contracté e et qui supporte la charge de ces inté rê ts, ceux-ci sont considé ré s comme
provenant de l’É tat où l’é tablissement stable est situé .
6. Lorsque, en raison de relations spé ciales existant entre le dé biteur et le
bé né ficiaire effectif ou que l’un et l’autre entretiennent avec de tierces personnes, le
montant des inté rê ts, compte tenu de la cré ance pour laquelle ils sont payé s, excè de
celui dont seraient convenus le dé biteur et le bé né ficiaire effectif en l’absence de
pareilles relations, les dispositions du pré sent article ne s’appliquent qu’à ce dernier
montant. Dans ce cas, la partie excé dentaire des paiements reste imposable selon la
lé gislation de chaque É tat contractant et compte tenu des autres dispositions de la
pré sente Convention.
ARTICLE 12
REDEVANCES
1. Les gains qu’un ré sident d’un É tat contractant tire de l’alié nation de biens
immobiliers visé s à l’article 6, et situés dans l’autre É tat contractant, sont imposables
dans cet autre É tat.
2. Les gains provenant de l’alié nation de biens mobiliers qui font partie de l’actif
d’un é tablissement stable qu’une entreprise d’un É tat contractant a dans l’autre É tat
contractant, y compris de tels gains provenant de l’alié nation de cet é tablissement
stable (seul ou avec l’ensemble de l’entreprise), sont imposables dans cet autre É tat.
3. Les gains qu’une entreprise d’un É tat contractant qui exploite des navires ou
aé ronefs en trafic international tire de l’alié nation de ces navires ou aé ronefs, ou de
biens mobiliers affecté s à l’exploitation de ces navires ou aé ronefs, ne sont imposables
que dans cet É tat.
4. Les gains qu’un ré sident d’un É tat contractant tire de l’alié nation d’actions ou de
droits ou participations similaires, tels que des droits ou participations dans une
socié té de personnes ou une fiducie (ou un trust), sont imposables dans l’autre É tat
contractant si, à tout moment au cours des 365 jours qui précè dent l’alié nation, ces
actions, droits ou participations similaires tirent directement ou indirectement plus
de 50 pour cent de leur valeur de biens immobiliers, tels que dé finis à l’article 6, situé s
dans cet autre É tat.
5. Les gains provenant de l’alié nation de tous biens autres que ceux visé s aux
paragraphes 1, 2, 3 et 4 ne sont imposables que dans l’É tat contractant dont le cé dant
est un ré sident.
ARTICLE 15
REVENUS D’EMPLOI
1. Sous ré serve des dispositions des articles 16, 18 et 19, les salaires, traitements et
autres ré muné rations similaires qu’un ré sident d’un É tat contractant reçoit au titre
d’un emploi salarié ne sont imposables que dans cet É tat, à moins que l’emploi ne soit
exercé dans l’autre É tat contractant. Si l’emploi y est exercé , les ré muné rations reçues
à ce titre sont imposables dans cet autre É tat.
2. Nonobstant les dispositions du paragraphe 1, les ré muné rations qu’un ré sident
d’un É tat contractant reçoit au titre d’un emploi salarié exercé dans l’autre É tat
contractant ne sont imposables que dans le premier É tat si :
a) le bé né ficiaire sé journe dans l’autre É tat pendant une pé riode ou des pé riodes
n’excé dant pas au total 183 jours durant toute pé riode de douze mois
commençant ou se terminant durant l’anné e fiscale considé ré e, et
b) les ré muné rations sont payé es par un employeur, ou pour le compte d’un
employeur, qui n’est pas un ré sident de l’autre É tat, et
c) la charge des ré muné rations n’est pas supporté e par un é tablissement stable
que l’employeur a dans l’autre É tat.
3. Nonobstant les dispositions précé dentes du pré sent article, les ré muné rations
reçues par un résident d’un É tat contractant au titre d’un emploi salarié , en tant que
membre de l’é quipage ré gulier d’un navire ou aé ronef, exercé à bord d’un navire ou
d’un aé ronef exploité en trafic international, à l’exception d’un emploi exercé à bord
d’un navire ou d’un aé ronef exploité uniquement dans l’autre É tat contractant, ne sont
imposables que dans le premier É tat.
ARTICLE 16
TANTIÈMES
Les tantiè mes, jetons de pré sence et autres ré tributions similaires qu’un ré sident d’un
É tat contractant reçoit en sa qualité de membre du conseil d’administration ou de
surveillance d’une socié té qui est un ré sident de l’autre É tat contractant sont
imposables dans cet autre É tat.
ARTICLE 17
ARTISTES ET SPORTIFS
1. Nonobstant les dispositions de l’article 15, les revenus qu’un ré sident d’un É tat
contractant tire de ses activité s personnelles exercé es dans l’autre É tat contractant en
tant qu’artiste du spectacle, tel qu’un artiste de thé â tre, de ciné ma, de la radio ou de la
té lé vision, ou qu’un musicien, ou en tant que sportif, sont imposables dans cet autre
É tat.
Sous ré serve des dispositions du paragraphe 2 de l’article 19, les pensions et autres
ré muné rations similaires, payé es à un ré sident d’un É tat contractant au titre d’un
emploi anté rieur, ne sont imposables que dans cet É tat.
ARTICLE 19
FONCTIONS PUBLIQUES
1. A) Les salaires, traitements et autres ré muné rations similaires payé s par un É tat
contractant ou l’une de ses subdivisions politiques ou collectivité s locales à une
personne physique au titre de services rendus à cet É tat ou à cette subdivision
ou collectivité ne sont imposables que dans cet É tat.
b) Toutefois, ces salaires, traitements et autres ré muné rations similaires ne sont
imposables que dans l’autre É tat contractant si les services sont rendus dans cet
É tat et si la personne physique est un ré sident de cet É tat qui :
ARTICLE 20
ÉTUDIANTS
Les sommes qu’un é tudiant ou un stagiaire qui est, ou qui é tait immé diatement avant
de se rendre dans un É tat contractant, un ré sident de l’autre É tat contractant et qui
sé journe dans le premier É tat à seule fin d’y poursuivre ses é tudes ou sa formation,
reçoit pour couvrir ses frais d’entretien, d’é tudes ou de formation ne sont pas
imposables dans cet É tat, à condition qu’elles proviennent de sources situé es en
dehors de cet É tat.
ARTICLE 21
AUTRES REVENUS
1. Les é lé ments du revenu d’un ré sident d’un É tat contractant, d’où qu’ils
proviennent, qui ne sont pas traités dans les articles pré cé dents de la pré sente
Convention ne sont imposables que dans cet É tat.
2. Les dispositions du paragraphe 1 ne s’appliquent pas aux revenus autres que les
revenus provenant de biens immobiliers tels qu’ils sont dé finis au paragraphe 2 de
l’article 6, lorsque le bé né ficiaire de tels revenus, ré sident d’un É tat contractant,
exerce dans l’autre É tat contractant une activité d’entreprise par l’intermé diaire d’un
é tablissement stable qui y est situé et que le droit ou le bien gé né rateur des revenus
s’y rattache effectivement. Dans ce cas, les dispositions de l’article 7 sont applicables.
CHAPITRe IV
IMPOSITION DE LA FORTUNE
ARTICLE 22
FORTUNE
1. La fortune constitué e par des biens immobiliers visé s à l’article 6, que possè de
un résident d’un É tat contractant et qui sont situé s dans l’autre É tat contractant, est
imposable dans cet autre É tat.
2. La fortune constitué e par des biens mobiliers qui font partie de l’actif d’un
é tablissement stable qu’une entreprise d’un É tat contractant a dans l’autre É tat
contractant est imposable dans cet autre É tat.
3. La fortune d’une entreprise d’un É tat contractant qui exploite des navires ou
aé ronefs en trafic international constitué e par ces navires ou aé ronefs ainsi que par
des biens mobiliers affecté s à l’exploitation de ces navires ou aé ronefs, n’est
imposable que dans cet É tat.
4. Tous les autres é lé ments de la fortune d’un ré sident d’un É tat contractant ne
sont imposables que dans cet É tat.
CHAPITRe V
MÉTHODES POUR ÉLIMINER LES DOUBLES IMPOSITIONS
ARTICLE 23 A
MÉTHODE D’EXEMPTION
ARTICLE 23 B
MÉTHODE D’IMPUTATION
a) sur l’impô t qu’il perçoit sur les revenus de ce ré sident, une dé duction d’un
montant é gal à l’impô t sur le revenu payé dans cet autre É tat ;
b) sur l’impô t qu’il perçoit sur la fortune de ce résident, une dé duction d’un
montant é gal à l’impô t sur la fortune payé dans cet autre É tat.
Dans l’un ou l’autre cas, cette dé duction ne peut toutefois excé der la fraction de
l’impô t sur le revenu ou de l’impô t sur la fortune, calculé avant dé duction,
correspondant selon le cas aux revenus ou à la fortune imposables dans cet autre É tat.
CHAPITRe VI
DISPOSITIONS SPÉCIALES
ARTICLE 24
NON-DISCRIMINATION
1. Les nationaux d’un É tat contractant ne sont soumis dans l’autre É tat contractant
à aucune imposition ou obligation y relative, qui est autre ou plus lourde que celles
auxquelles sont ou pourront ê tre assujettis les nationaux de cet autre É tat qui se
trouvent dans la mê me situation, notamment au regard de la résidence. La pré sente
disposition s’applique aussi, nonobstant les dispositions de l’article 1, aux personnes
qui ne sont pas des ré sidents d’un É tat contractant ou des deux É tats contractants.
2. Les apatrides qui sont des ré sidents d’un É tat contractant ne sont soumis dans
l’un ou l’autre É tat contractant à aucune imposition ou obligation y relative, qui est
autre ou plus lourde que celles auxquelles sont ou pourront ê tre assujettis les
nationaux de l’É tat concerné qui se trouvent dans la mê me situation, notamment au
regard de la ré sidence.
5. Les entreprises d’un É tat contractant, dont le capital est en totalité ou en partie,
directement ou indirectement, dé tenu ou contrô lé par un ou plusieurs résidents de
l’autre É tat contractant, ne sont soumises dans le premier É tat à aucune imposition ou
obligation y relative, qui est autre ou plus lourde que celles auxquelles sont ou
pourront ê tre assujetties les autres entreprises similaires du premier É tat.
ARTICLE 25
PROCÉDURE AMIABLE
1. Lorsqu’une personne estime que les mesures prises par un É tat contractant ou
par les deux É tats contractants entraînent ou entraîneront pour elle une imposition
non conforme aux dispositions de la pré sente Convention, elle peut, indé pendamment
des recours pré vus par le droit interne de ces É tats, soumettre son cas à l’autorité
compé tente de l’un ou l’autre É tat contractant. Le cas doit ê tre soumis dans les trois
ans qui suivent la premiè re notification de la mesure qui entraîne une imposition non
conforme aux dispositions de la Convention.
2. L’autorité compé tente s’efforce, si la ré clamation lui paraît fondé e et si elle n’est
pas elle-mê me en mesure d’y apporter une solution satisfaisante, de résoudre le cas
par voie d’accord amiable avec l’autorité compé tente de l’autre É tat contractant, en
vue d’é viter une imposition non conforme à la Convention. L’accord est appliqué quels
que soient les dé lais pré vus par le droit interne des É tats contractants.
3. Les autorité s compé tentes des É tats contractants s’efforcent, par voie d’accord
amiable, de ré soudre les difficulté s ou de dissiper les doutes auxquels peuvent donner
lieu l’interpré tation ou l’application de la Convention. Elles peuvent aussi se concerter
en vue d’é liminer la double imposition dans les cas non pré vus par la Convention.
les questions non ré solues soulevé es par ce cas doivent ê tre soumises à arbitrage si la
personne en fait la demande par é crit. Ces questions non ré solues ne doivent toutefois
pas ê tre soumises à arbitrage si une dé cision sur ces questions a dé jà é té rendue par
un tribunal judiciaire ou administratif de l’un des É tats. À moins qu’une personne
directement concerné e par le cas n’accepte pas l’accord amiable par lequel la dé cision
d’arbitrage est appliqué e, cette dé cision lie les deux É tats contractants et doit ê tre
appliqué e quels que soient les dé lais pré vus par le droit interne de ces É tats. Les
autorité s compé tentes des É tats contractants rè glent par accord amiable les
modalité s d’application de ce paragraphe.
ARTICLE 26
ÉCHANGE DE RENSEIGNEMENTS
1. Les autorité s compé tentes des É tats contractants é changent les renseignements
vraisemblablement pertinents pour appliquer les dispositions de la présente
Convention ou pour l’administration ou l’application de la lé gislation interne relative
aux impô ts de toute nature ou dé nomination perçus pour le compte des É tats
contractants, de leurs subdivisions politiques ou de leurs collectivité s locales dans la
mesure où l’imposition qu’elle pré voit n’est pas contraire à la Convention. L’é change
de renseignements n’est pas restreint par les articles 1 et 2.
2. Le terme « cré ance fiscale » tel qu’il est utilisé dans cet article dé signe une
somme due au titre d’impô ts de toute nature ou dé nomination perçus pour le compte
des É tats contractants, de leurs subdivisions politiques ou collectivité s locales, dans la
mesure où l’imposition correspondante n’est pas contraire à cette Convention ou à
tout autre instrument auquel ces É tats contractants sont parties, ainsi que les inté rê ts,
pé nalité s administratives et coû ts de recouvrement ou de conservation affé rents à ces
impô ts.
3. Lorsqu’une cré ance fiscale d’un É tat contractant est recouvrable en vertu des
lois de cet É tat et est due par une personne qui, à cette date, ne peut, en vertu de ces
lois, empê cher son recouvrement, cette cré ance fiscale est, à la demande des autorité s
compé tentes de cet É tat, accepté e en vue de son recouvrement par les autorité s
compé tentes de l’autre É tat contractant. Cette cré ance fiscale est recouvré e par cet
autre É tat conformément aux dispositions de sa lé gislation applicable en matiè re de
recouvrement de ses propres impô ts comme si la cré ance en question é tait une
cré ance fiscale de cet autre É tat.
4. Lorsqu’une cré ance fiscale d’un É tat contractant est une cré ance à l’é gard de
laquelle cet É tat peut, en vertu de sa lé gislation, prendre des mesures conservatoires
pour assurer son recouvrement, cette cré ance doit, à la demande des autorité s
compé tentes de cet É tat, ê tre accepté e aux fins de l’adoption de mesures
conservatoires par les autorité s compé tentes de l’autre É tat contractant. Cet autre
É tat doit prendre des mesures conservatoires à l’é gard de cette cré ance fiscale
conformé ment aux dispositions de sa lé gislation comme s’il s’agissait d’une cré ance
fiscale de cet autre É tat mê me si, au moment où ces mesures sont appliqué es, la
cré ance fiscale n’est pas recouvrable dans le premier É tat ou est due par une
personne qui a le droit d’empêcher son recouvrement.
6. Les procé dures concernant l’existence, la validité ou le montant d’une cré ance
fiscale d’un É tat contractant ne sont pas soumises aux tribunaux ou organes
administratifs de l’autre É tat contractant.
a) dans le cas d’une demande pré senté e en vertu du paragraphe 3, une cré ance
fiscale du premier É tat qui est recouvrable en vertu des lois de cet É tat et est
due par une personne qui, à ce moment, ne peut, en vertu des lois de cet É tat,
empê cher son recouvrement, ou
b) dans le cas d’une demande pré senté e en vertu du paragraphe 4, une cré ance
fiscale du premier É tat à l’é gard de laquelle cet É tat peut, en vertu de sa
lé gislation, prendre des mesures conservatoires pour assurer son recouvrement
les autorité s compé tentes du premier É tat notifient promptement ce fait aux autorités
compé tentes de l’autre É tat et le premier É tat, au choix de l’autre É tat, suspend ou
retire sa demande.
8. Les dispositions du pré sent article ne peuvent en aucun cas ê tre interpré té es
comme imposant à un É tat contractant l’obligation :
Les dispositions de la pré sente Convention ne portent pas atteinte aux privilè ges
fiscaux dont bé né ficient les membres des missions diplomatiques ou postes
consulaires en vertu soit des rè gles gé né rales du droit international, soit des
dispositions d’accords particuliers.
ARTICLE 29
DROIT AUX AVANTAGES1
2. [Dé finition des situations dans lesquelles un ré sident est une personne
admissible, concept qui couvre
3. [Disposition qui octroie les avantages pré vus par la Convention au titre d’un
é lé ment de revenu tiré par une personne qui n’est pas une personne admissible si elle
1 La formulation de cet article dé pendra de la manière dont les É tats contractants dé cident
de donner effet à leur intention commune, é noncé e dans le pré ambule de la Convention
et inscrite dans le standard minimum dé fini au titre du projet sur l’érosion de la base
d’imposition et transfert de bé né fices (BEPS) qui a é té ré alisé sous l’é gide de l’OCDE et
du G20, d’é liminer la double imposition sans cré er de possibilité s de non-imposition ou
d’imposition ré duite par l’é vasion ou la fraude fiscale, y compris par des mé canismes de
chalandage fiscal. Cela pourrait se faire soit par l’adoption du paragraphe 9 uniquement,
par l’adoption de la version dé taillé e des paragraphes 1 à 7 dé crite dans les
commentaires sur l’article 29 conjugué e à l’adoption d’un mé canisme anti montage-
relais tel que décrit au paragraphe 187 de ces Commentaires, soit par l’adoption du
paragraphe 9 associé à une variante des paragraphes 1 à 7 dé crits dans les
Commentaires sur l’article 29.
est engagé e dans l’exercice actif d’une activité d’entreprise dans son É tat de ré sidence
et si le revenu obtenu é mane de, ou est accessoire à , cette activité d’entreprise].
4. [Disposition qui octroie les avantages pré vus par la Convention à une personne
qui n’est pas une personne admissible si un pourcentage supé rieur à une fraction
convenue de cette entité est dé tenu par certaines personnes é ligibles à des avantages
é quivalents].
5. [Disposition qui octroie les avantages pré vus par la Convention à une personne
ayant la qualité de « socié té de siè ge »].
6. [Disposition qui autorise l’autorité compé tente d’un É tat contractant à octroyer
certains avantages conventionnels à une personne lorsque ces avantages seraient
normalement refusé s en vertu du paragraphe 1].
8. A) Lorsque
(i) une entreprise d’un É tat contractant tire un revenu de l’autre É tat
contractant et que le premier É tat considè re ce revenu comme attribuable
à un é tablissement stable de cette entreprise situé dans une juridiction
tierce, et
(ii) les bé né fices attribuables à cet é tablissement stable sont exempté s
d’impô t dans le premier É tat
ARTICLE 30
EXTENSION TERRITORIALE1
1. La pré sente Convention peut ê tre é tendue, telle quelle ou avec les modifications
né cessaires [à toute partie du territoire de (l’É tat A) ou de (l’É tat B) qui est
spé cifiquement exclue du champ d’application de la Convention ou] à tout É tat ou
territoire dont (l’É tat A) ou (l’É tat B) assume les relations internationales, qui perçoit
des impô ts de nature analogue à ceux auxquels s’applique la Convention. Une telle
extension prend effet à partir de la date, avec les modifications et dans les conditions,
y compris les conditions relatives à la cessation d’application, qui sont fixé es d’un
commun accord entre les É tats contractants par é change de notes diplomatiques ou
selon toute autre procé dure conforme à leurs dispositions constitutionnelles.
2. À moins que les deux É tats contractants n’en soient convenus autrement, la
dé nonciation de la Convention par l’un d’eux en vertu de l’article 32 mettra aussi fin,
dans les conditions pré vues à cet article, à l’application de la Convention [à toute
partie du territoire de (l’É tat A) ou de (l’É tat B) ou] à tout É tat ou territoire auquel elle
a é té é tendue conformé ment au pré sent article.
1 Les mots entre crochets visent le cas où , en vertu d’une disposition spé ciale, la
Convention ne s’applique pas à une partie du territoire d’un É tat contractant.
CHAPITRe VII
DISPOSITIONS FINALES
ARTICLE 31
ENTRÉE EN VIGUEUR
ARTICLE 32
DÉNONCIATION
La pré sente Convention demeurera en vigueur tant qu’elle n’aura pas é té dé noncé e
par un É tat contractant. Chaque É tat contractant peut dé noncer la Convention par
voie diplomatique avec un pré avis minimum de six mois avant la fin de chaque anné e
civile posté rieure à l’anné e....Dans ce cas, la Convention cessera d’ê tre applicable :
CLAUSE TERMINALE1
1 La clause terminale concernant la signature sera rédigé e conformément aux procé dures
constitutionnelles des deux É tats contractants.
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