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Ce document est essentiellement orienté sur l'étude des huiles hydrauliques utilisées dans les
installations industrielles et les engins mobiles.
Les sujets relatifs à la composition et caractéristiques des huiles font l'objet du document 478S
"Les huiles hydrauliques, caractéristiques ".
L'eau.
L'eau est le premier fluide hydraulique utilisé depuis l'antiquité et jusqu'à la fin du 19e siècle.
- Entartrage de l'installation.
Le décollement du tarte produit une pollution abrasive.
- Evaporation.
Ce n'était probablement pas un gros problème.
- Faible viscosité.
La fluidité de l'eau favorise les fuites, les joints sont en cuir.
- Absence de propriété lubrifiante.
Les surfaces en frottement ne sont pas protégées, elles doivent résistées d'elle-même, usure
rapide des matériaux.
Remède, utilisation de métaux type bronze.
Le besoin de lubrifier les guidages des turbines hydrauliques ou à vapeur et la possibilité du raffinage a
permis la réalisation des premières huiles minérales jusqu'aux années 1960.
L'huile recule les effets du froid jusqu'au figeage et supprime la production de rouille.
Les propriétés lubrifiantes de l'huile et la viscosité ont permis la réalisation de système mécanique
nécessitant de faibles jeux de fonctionnement.
Cette évolution à permis la réalisation des pompes hydraulique rotatives à pistons axiaux.
L'entraînement des tourelles de canons sur les navires militaires est parmis les premières applications.
L'huile anti-usure.
Les contraintes mécaniques sont telles que les pièces en frottement ne résistaient pas à l'usure.
- pompes à engrenages compensées en pression
- pompes à palettes …
Remède, production d'huile améliorée au pouvoir anti-usure.
Moteur essence
Moteur Diesel
Hydraulique de transmission
Hydraulique d'équipement
Systèmes mécaniques, boîte de vitesses, engrenages, réducteur …
Dans les installations industrielles comme sur les engins mobiles, le principal rôle de l'huile est de
transmettre une puissance.
Pour que cette transmission de puissance se face dans de bonnes conditions de rendement, longtemps,
au moindre coût de fonctionnement et d'entretien, l'huile doit accomplir d'autres fonctions et satisfaire
diverses exigences.
- Nettoyer l'installation.
- des particules d'usure générées par le fonctionnement,
- de la pollution externe qui à put pénétrer dans le circuit.
- Maintenir ces caractéristiques lorsqu'il fait froid et lorsque l'huile est chaude.
Chacun de ces rôles sous-entend souvent des fonctions annexes qui parfois se recoupent.
La viscosité mesure la résistance plus ou moins grande que présente un fluide à son écoulement sans
action extérieure.
Elle résulte de la résistance qu'opposent les molécules du fluide à des déplacements relatifs par
glissement.
Ecoulement laminaire.
Cet écoulement se fait suivant des nappes planes infiniment minces glissant les une sur les autres à la
manière d'un jeu de cartes.
Une huile est d'autant plus visqueuse qu'elle coule lentement, elle est fluide si elle s'écoule facilement.
Pour tous les lubrifiants liquides et en particulier les huiles minérales, la viscosité diminue quand la
température augmente.
Si la température diminue; il arrive un moment ou l'huile ne peut plus s'écouler, elle à atteint son point
d'écoulement.
Le comportement des huiles aux variations de température dépend de leur nature et des additifs ajoutés
intentionnellement pour le modifier.
La viscosité d'une huile minérale varie plus ou moins dans un intervalle de température suivant sa nature
et sa composition.
Une huile dont la viscosité varie peu en fonction de la température est caractérisée par un Indice de
Viscosité élevé.
Au contraire, une huile dont la viscosité varie beaucoup dans les mêmes conditions à un Indice de
Viscosité faible.
Le choix de la viscosité d'une huile devant être utilisée dans une installation doit tenir compte ;
- de la température de démarrage la plus faible envisageable, (huile suffisamment fluide à basse
température),
- de la température de fonctionnement normale, (viscosité suffisante pour assurer la lubrification),
- de l'écart maximal entre ces deux températures, (huile d'indice de viscosité assez élevé pour concilier
ces deux paramètres).
Température de référence.
La viscosité d'une huile n'a de signification que si elle est exprimée par rapport à une température.
La très grande majorité des tests et classifications sont effectués à 40 °C et 100 °C.
Indice de viscosité, (V. I. ) défini par l'ASTM (American Society for Testing and Materials), ASTM
D 2270.75, reprise par AFNOR T 60136, ISO 2909
Nombre arbitraire indiquant l'influence du changement de température sur la viscosité cinématique d'un
fluide d'origine minérale uniquement.
Ce nombre est un simple repère sans unité de mesure particulière, calculé à partir de deux types d'huile
de référence, l'une d'indice 0, l'autre d'indice 100.
Les huiles industrielles se situent entre 90 et 180, une huile hydraulique classique a un V.I. de 100.
Les huiles A, B, C représentées sur le graphique ont une viscosité différente à 40°C mais elles ont le
même indice de viscosité de valeur 100.
cSt à 40°C VI
A 32 100
B 46 100
C 68 100
D 46 150
L'huile D à une pente plus faible, son indice de viscosité est plus élevé, il est de 150.
Remarques.
L'huile D semble plus intéressante à l'usage pour faire fonctionner les installations mais elle présente
des inconvénients ;
- les huiles à V I élevé sont performantes mais s'usent plus vite, elles doivent être vidangées souvent,
- ces huiles coûtent plus cher.
Notions de physique pour ceux qui veulent en savoir plus, d'après un document ELF.
La définition de la viscosité absolue fait intervenir des notions de physiques et des relations
mathématiques.
Pour déterminer les relations, la démonstration utilise deux lames fictives découpées dans la veine de
fluide en mouvement.
Ces deux lames sont distantes d'une côte dx, l'une se déplace à la vitesse V, l'autre à la vitesse V + dV.
Le déplacement relatif des deux lames impose une force F qui s'oppose à la résistance tangentielle du
fluide.
F dV
=η
S dX
La viscosité dynamique se mesure avec un viscosimètre rotatif, en relevant le couple résistant crée par
l'huile introduite entre un stator et un rotor animé d'une vitesse de rotation constante, (norme CCS,
ASTM D 2602).
η
ν=
d
La viscosité cinématique est calculée à partir du temps d'écoulement d'un volume déterminé d'huile dans
un capillaire calibré, dans des conditions de charge et de température exactement contrôlées
Dans le cas des liquides non "Newtoniens", le coefficient η n'est pas constant, il dépend du gradient de
vitesse, ce cas peut concerner les fluides hydrauliques à très haut indice de viscosité.
Si le gradient de vitesse est très élevé (jeux très faibles), on peut alors avoir une viscosité effective
nettement inférieure à la viscosité normale mesurée à faible gradient.
Mesure de la viscosité.
Il existe deux unités de viscosité absolue qui dérivent l'une de l'autre, l'unité de viscosité absolue
dynamique et l'unité de viscosité absolue cinématique.
L'appareil de précision de la mesure de la viscosité cinématique absolue est généralement basé sur le
principe du tube capillaire, le viscosimètre de précision UBBELOHDE, voir illustration.
- système SI.
. viscosité dynamique, pascal-seconde (Pa.S)
. viscosité cinématique, mètre carré par seconde (m2/s
En pratique, on utilise surtout le mm2/s.
- système CGS.
. viscosité dynamique, le poise (Po), on emploie surtout le centipoise (cPo)
. viscosité cinématique, le stokes (St), on emploie surtout le centistokes (cSt)
Pour fixer les idées, la viscosité de l'eau est d'environ 1 mm2/s à 20°C.
Des appareils plus simples dits empiriques du type entonnoir sont souvent utilisés à la place des
appareils à capillaire de précision.
La viscosité est calculée à partir du temps d'écoulement d'un volume de fluide déterminé dans un orifice
calibré, à une température déterminée.
En France et en Allemagne, l'appareil empirique le plus utilisé est le viscosimètre Engler, voir
illustration.
En Angleterre et aux Etats-Unis, le viscosimètre Saybolt est le plus utilisé, la viscosité s'exprime alors
en Secondes Saybolt Universal (SSU).
Les unités Engler, Seconds Saybolt Universal, Seconds Redwood utilisées avec les appareils
empiriques sont différentes des unités de mesure de la viscosité absolue.
Il existe des tableaux de correspondances pour comparer la valeur de la viscosité obtenue par des
procédés différents.
Une huile trop visqueuse résiste à l'aspiration des pompes, celles-ci cavitent.
En pratique en France, la viscosité de l'huile utilisée en extérieur est de 500 à 1 000 cSt.
Elle ne peut maintenir un film entre les pièces en frottement, elle n'assure donc pas une bonne
lubrification des pièces mobiles, pompes et moteurs en particulier.
Avec des cordonnées logarithmiques convenables, cette relation est représentée graphiquement par
une droite.
Exemple : une huile paraffinique classique (indice de viscosité 100) de 46 mm2/s à 40°C aura une
viscosité de 6,76 mm2/s à 100°C et 550 mm2/s à 0°C.
A température constante, la viscosité des huiles minérales augmente avec la pression suivant une loi
sensiblement exponentielle :
ϑ = ϑ ° e bp
∆ϑ
= 0,003P
ϑ°
Cette caractéristique est intéressante pour les fuites qui se trouvent réduite à haute pression.
Par contre, la diminution de la viscosité à basse pression peut avoir des conséquences nuisibles à la
bonne lubrification des pompes à cylindrée variable qui travaillent longtemps à débit nul et faible
pression (régulation load sensing).
Le problème est le même pour les moteurs hydrauliques lents qui travaillent sous faible charge.
Les masses volumiques des huiles minérales sont de 0,860 à 0,900 kg/dm3.
Certains fluides non pétroliers tels les fluides difficilement inflammables ont des masses volumiques
supérieures à 1 kg/dm3.
ρ15
ρ=
1 + α( t − 15 )
ρ15 = masse volumique à 15°C.
La compressibilité des huiles minérales pures est faible, elle n'est cependant pas négligeable dans les
applications à haute pression ou grande précision.
ρ15
ρ=
1 − χ∆P
Toutefois elle doit être prise en compte pour le calcul des installations qui travaillent sous haute pression
avec précision ou qui mettent en œuvre de gros volumes soumis aux variations de la pression.
∆V = V0 χ ∆P
Vo = volume d'origine
∆V = Volume dilaté
Vo = volume d'origine
α = la valeur moyenne de dilation des huiles minérales = 0,00075 par °C
∆V = différence de température en °C
Pour déterminer si une huile est adaptée à une application, les constructeurs de systèmes hydrauliques
et les utilisateurs de fluides ont créé des organismes pour définir des référentiels, les normes.
Les normes mises en place évoluent avec les besoins exprimés par les constructeurs pour obtenir des
huiles mieux adaptées afin de satisfaire des conditions de travail de plus en plus dures.
La classification S. A. E.
Pour simplifier les préconisations des constructeurs et faciliter les approvisionnements, la S. A. E.,
Society of Automotive Engineers a établi vers 1928 un classement par plage de viscosité des
huiles pour moteurs puis des huiles pour transmissions mécaniques, boîte de vitesses, réducteur
ponts.
La classification I. S. O.
La classification I. S. O. s'intègre dans le système de l'Organisation Internationale de
Standardisation.
La classification est basée sur la viscosité de l'huile.
La classification A. P. I.
En 1947, l'American Petroleum Institute définit trois catégories d'huiles pour moteurs
américains.
Clasification en fonction du type de service attendu du fluide et non par la viscosité
La classification A. S. T. M.
La classification A. S. T. M. est rédigée par American Society for Testing and Materials
La classification C. C. M. C.
La classification C. C. M. C. était réalisée par le Comité des Constructeurs du Marché Commun
européen pour classer les huiles destinées aux moteurs européens.
Ce comité a été dissout en 1991 pour être remplacé par l'A. C. E. A.
La classification A. C. E. A.
La classification A. C. E. A. éditée par l'Association des Constructeurs Européen d'Automobiles
remplace l'ancienne classification CCMC
La classification MIL. L
La classification MIL. L a été mise en place par l'armée américaine pour classer les huiles
moteurs.
La classification NF E
La classification NF E est une norme Française (AFNOR) qui classe l'huile en catégories de qualité.
Certains de ces organismes se sont regroupés pour définir des normes communes.
Les grands constructeurs automobiles, camions routiers, matériel agricole et TP ont également rédigés
des référentiels pour classer les huiles en fonction de leurs applications particulières, parfois plus sévère
que les classifications officielles.
Il y a des correspondances approximatives entre les différentes classifications, il existe des documents
édités par les pétroliers qui permettent de trouver les correspondances.
La qualité demandée est vérifiée par des tests différents et si les tests sont identiques les limites
demandées peuvent être différentes, (la cotation est différente).
La classification S. A. E. (Society of Automotive Engineers) est construite pour classer les huiles
prévues pour une application par rapport à leur viscosité à froid pour les huiles dites d'hivers identifiées
W (Winter) ou à chaud pour les huiles dites d'été.
La classification S. A. E. se décompose en plusieurs normes qui évoluent dans le temps pour tenir
compte des différentes applications.
La classification S. A. E. est faite par rapport à des repères établis avec des huiles de référence dans
chaque domaine d'application.
Le classement est fait par des comparaisons de viscosité entre l'huile à classer et les huiles de
références à 100 °C pour les huiles dites d'été et –30 à –5 °C pour les huiles d'hivers.
- La mesure à – 30 / -5 °C pour les huiles moteur, à 18 °C pour les huiles hydrauliques permet
d'apprécier les effets de la viscosité lors du démarrage d'une installation (pertes de charges
importantes, saturation des éléments filtrants …) .
Les méthodes de classement ont évoluées pour tenir compte d'autres contraintes, telle que la possibilité
de pomper l'huile lors du démarrage à froid.
Grade SAE Température maximale (°C) pour une Viscosité cinématique à 100 °C, mm2/s
viscosité dynamique 150 000 mPa.s minimale maximale
70 W - 55 4,1 -
75 W - 40 4,1 -
80 W - 26 7,0 -
85 W - 12 11,0 -
90 - 13,5 24
140 - 24,0 41
250 - 41 -
Remarques.
- La classification S. A. E. n'est pas faites par rapport à la viscosité mesurée avec précision.
- A une température donnée, la viscosité d'une huile est d'autant plus élevé que le nombre qui la définit
est grand.
Une huile SAE 30 est plus visqueuse qu'une huile SAE 20, une huile SAE 20 W est plus visqueuse
SAE 10 W.
- La classification teint compte que de la viscosité sans notion de qualité et de performances.
- Selon la température de l'essai, la méthode de détermination de la viscosité est différente.
- La classification transmission, grades 75W … 140 n'est pas la suite de la classification des huiles
moteurs grades 5W … 50.
Ce sont deux classifications parallèles, une huile moteur et une huile hydraulique de même viscosité
réelle ne sont pas classées au même niveau dans les repères S. A. E.
Une huile multigrade permet de répondre aux simultanément aux exigences de viscosité à basses et
hautes températures.
Une huile moteur 10 W 40 est une huile qui possède les caractéristiques d'une huile hiver 10 W et les
caractéristiques d'une huile été 40.
Pour un climat tempéré, une huile multigrade peut être utilisée toutes l'année.
Moteur Transmission
10 W 30 80 W 90
10 W 40
15 W 30
15 W 40
20 W 40
La multigrade permet d'obtenir une huile dont la viscosité varie peut avec la température, ce type d'huile
possède un indice de viscosité (VI) élevé.
A l'origine en 1947, la classification API (Américan Pétroleum Institute) concerne l'huile moteur et définit
trois catégorie d'huiles.
Elle fait la distinction entre les huiles pour moteur essence et Diesel et tient compte de la sévérité
d'emploi.
Essence MS – MM - ML
Diesel DS – DM - DG
En 1970, l'API ,L'ASTM (American Society for Testing and Materials) et la SAE se regroupent pour
définir une nouvelle classification, évolutive dans le temps et qui s'adaptent aux différentes utilisations de
l'huile.
La classification de l'armée américaine MIL. L., Military Lubricants) fait référence pour les huiles
moteurs.
En 1970, la spécification MIL.L 2104 B est remplacée par la MIL.L 2104 C pour les gros moteurs et la
MIL. L.46.152 pour les petits moteurs essence et diesel.
MIL. L. 2105 C, date de 1975, elle concerne les huiles SAE 75 W, 80 W 90 et 85 W 140.
Elle comporte des tests physico-chimiques et des tesst mécaniques de l'API GL5.
MIL. L. 2105 D, date de 1987, elle s'adapte à la toxicité et à la sauvegarde de l'environnement avec
l'utilisation des huiles régénérées.
Une abréviation VG, (Viscosity Grade) et un numéro sont affectés à chaque catégorie d'huile.
La classification CCMC date de 1984 lorsque le Comité des Constructeurs du Marché Commun a
officialisé une norme définissant les huiles pour moteurs Diesels.
La norme CCMC définie 4 classes de performance, D1, D2, D3 et PD1 pour les huiles monogrades et
multigrades.
La classification NF E 48 602 définit les différentes catégories des fluides hydrauliques alors que la
classification NF E 48 603 donne la liste de leurs principales caractéristiques et des exigences
demandées.
Chaque catégorie est divisée en 7 ou 8 classes de viscosité normalisée ISO ASTM, viscosité moyenne
en cSt à 40 °C
Les huiles HH et HL ne sont pratiquement jamais utilisées, elle assure correctement la transmission de
la puissance mais ne protège pas les circuits, en particulier par manque de lubrification.
L'huile HL caractérise l'huile dite turbine, elle se comporte bien vis à vis de l'eau.
Elle est adaptée dans les installations travaillant sous moyenne pression, elle est parfois préconisée par
les constructeurs de pompes particulières qui n'accepte pas d'additifs anti-usure
Dans certaines industries, la présence de matières inflammables ou portées à très hautes températures
peut provoquer l'inflammation des huiles minérales lors de la rupture accidentelle d'un flexible ou suite à
des fuites.
Les fluides difficilement inflammables sont désignés par les lettres HF, H pour Hydraulique et F pour Feu
En règle générale, les installations utilisant les fluides eau / glycol donne de bons résultats si ;
- la température est régulée à 60 °C maxi,
- les paliers des pompes et moteurs sont conçus pour ce type de fluide,
- la pression de fonctionnement est réduite.
Les fluides synthétiques possèdent des qualités lubrifiantes identiques aux huiles minérales, mais
quelques précautions sont à observer;
- utiliser des joints en Viton,
- maîtriser les problèmes de biodégradabilité
- prix élevé.
Les huiles minérales ordinaires peuvent être considérées comme biodégradables mais avec une durée
très longue.
Les fluides à base d'huiles végétales ont des caractéristiques de viscosité / température égales aux
huiles minérales avec un indice de viscosité supérieur à 200.
Les fluides à base de polyglycols ont de bonnes qualités viscosité / température, anti-corrosion, tenue
au cisaillement et au vieillissement mais ;
- la densité supérieure à 1 impose de bonnes conditions d'aspiration pour les pompes,
- attaque les peintures,
- l'huiles réagie à la présence d'eau (émulsion).
- non miscible avec les huiles minérales.
Les fluides synthétiques à base d'esters organiques ont de bonnes qualités lubrifiantes avec un
indice de viscosité supérieur à 200.
Ils sont miscibles avec les huiles minérales et compatibles avec les élastomères.
Certains fluides synthétiques à base d'esters organiques peuvent être utilisés comme fluides
difficilement inflammables.