‫االتحاد العام للعمال الجزائريين‬

UNION GENERALE DES TRAVAILLEURS ALGERIENS

Syndicat d’Entreprise « ORGM »
Date : Dimanche le 30 Dec 2019

A Monsieur le Secrétaire Général De L’UGTA

Le développement du dialogue social, dans toutes ses formes, comme facteur
d’amélioration des relations sociales, de performance économique et de progrès social,
est conditionné par la valorisation de l’engagement de ses acteurs et actrices, et la
reconnaissance du fait syndical. Or, un tel projet se heurte encore trop souvent à des
pratiques discriminatoires enracinées dans des représentations négatives répandues
parmi les intervenants socioprofessionnels et dans l’ensemble de la société. Cette
réflexion sur les discriminations syndicales se situe dans les principes et la déontologie
qui régissent d’exercice du droit syndicale et notamment suivant la loi 90-14 du 02 JUIN
1990 Modifié  ; ainsi les modalités, Le développement de la culture du dialogue social »
qui a identifié la protection de l’engagement des délégués syndicaux et la valorisation de
l’exercice des mandats comme les conditions d’un dialogue social riche et équilibré. Une
des recommandations de l’avis invitait le gouvernement à « documenter l’état des
discriminations syndicales en Algérie sur la base d’un rapport périodique contenant des
informations transmises par le ministère de la justice et l’administration du travail ainsi
que les bonnes pratiques observées dans les entreprises ». Il était suggéré de recourir à
l’expertise du Défenseur des droits.

Dans notre cas, concernant l’exercice du droit syndical au niveau de notre entreprise « 
ORGM », les discriminations syndicales sur les lieux de travail se nourrissent de la
représentation conflictuelle des relations sociales et des stéréotypes négatifs véhiculés
dans la société sur les organisations syndicales .Toutefois les irrégularités effectuées et
constatées ,en matière de la représentativité ,a travers le mode d’organisation et la mise
en place du bureau National de l’entreprise, deviennent une pratique courante au sein
de notre site ,venant fausser en quelques sortes une assise juste ,légale et légitime ,et par
voie de conséquence permettre aux acteurs de cette manière de procéder ,de fragiliser
les relations employeur/employés.

Nous portons à votre connaissance, que les documents recensés par nos soins, se
trouvant également a la disposition de la Direction et Fédération Nationale Des Mines, a
savoir Le PV d’installation du bureau syndical en date du 13 Mai 2018 ,le PV de
passation de consigne entre le bureau sortant et celui entrant ,en date du 02 Aout 2018
la note d’intérim réf :15/Org/SE/ORGM2018 du 05 Septembre 2018 donnent quitus
d’opérer a ,Mr Mankouri Hafid en qualité de Secrétaire Générale du bureau
conformément aux règles de l’exercice du droit syndical.

Cependant la naissance illicite du nouveau bureau syndical, comportant les membres

suivants : Oumoussa Nacer-Eddine –Khamari Chafia –Lamouchi Ali – Fani Yazid –Moussi
Rachid ne peut être considéré comme étant qu’un simple Bureau parallèle et par voie de
conséquences, venant, permettre au climat conflictuel de s’installer confortablement.

D’autant plus et a titre d’exemple : Mr Fani Yazid n’ouvre pas droit, de part sa mise a
l’écart par le secrétaire général, compte tenu, de ses entraves a l’exercice syndical et a
L’absence de ses acquittements des frais d’adhésion durant exercices 2016/2017 et
2018. Il est également fait référence à Moussi Rachid représentant Bechar, sans aucun
respect a la déontologie du syndicalisme, ne figure pas sur la liste primaire du bureau de
Wilaya. Nous portons a votre connaissance également ,que la nomée Khamari Chafia ex
secrétaire générale , défaillante, au cours de son mandat échu sous motif de l’inexistence
des bilans moraux et financiers , nous vous faisons remarquer qu’a cet effet,
l’entêtement a la tentative de son replacement au sein de l’organisme syndical est
déconseillé par la force de la loi.

Dans le but d’apporter plus d’éclaircissements ,et de convaincre nos collaborateurs et

nos homologues ,nous tenons a vous signifier que le Bureau syndical de l’entreprise a sa
tête Mr Mankouri Hafid n’a présenté aucune démission collective, et aucun retrait de
confiance réglementaire n’est a constater ,il s’agit tout simplement de la démission du
secrétaire général ,qui selon la réglementation son remplacement se fait
automatiquement par le chargé de l’organique ,en tenant compte ,bien entendu de
L’intérim dont il jouissait auparavant. Aussi le 5 ème membre, repêché, serait la
personne classé 6 ème lors des élections.

En conclusion ,dans la mesure du possible et dans l’intérêt de la convialité au sein de

l’entreprise ,et tout en se reposant sur un chapitre de droit ,bien clair ,net et précis ,vu
que la mandat du « NAKABA » n’est pas encore à son terme ,il ne peut s’agir aucunement
de son renouvellement ,ni encore moins de son remplacement . De ce faite nous
déclinons toute responsabilité à l’égard de certains agissements injustes et procréateurs
de conflits.

Le Syndicat d’Entreprise.
Copie :
Au Frère attaché au service
Organique de l’UGTA (central-Alger)