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Centaures, auteur francophone et francophile, fut le Témoin de son
Temps, d’1 société de consommation et d’Abondance, du confort de
son Habitation à Loyer Modéré, d’1 famille issue de la classe Moyenne
(d’1 petite bourgeoisie de province) à l’éducation catholique, quelque
peu conservatrice et d’héritage Gaullien.
Ses parents travaillent tous 2 dans le corps médical : d’1 père aimant,
et d’1 mère protectrice, pour l’Enfant abandonné qu’il avait été, à
l’heure des débats sur l’I.V.G., et d’un adultère dépénalisé.
C’est à cet Age que le « jeune » Centaures résumait sa pensée critique
à l’égard de la médiocrité de cette vie toute tracée, d’1 Travail, d’1
Famille, d’1 Patrie, qu’il stigmatisait en ces quelques mots lors d’un
Banquet :
« Mieux vaut des ventres pleins pour s’adresser à des têtes vides »
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Car à son époque, on pouvait résumer ainsi la société qui l’avait vu
naître par le Slogan : « Télé, Publicité, Supermarché. »
C’est alors que tout naturellement à l’âge de ses 17 ans, il fait la
rencontre de Jean Granier, professeur Emérite à la faculté de Rouen,
et spécialiste reconnu de la Pensée de Friedrich Nietzche, au sein d’1
association appelée « Diotime ». C’est ainsi qu’il s’intéresse à la
philosophie pour mieux fuir 1 province devenue pour lui par trop
Médiocre.
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A Paris, en Hypokhâgnes, Centaures choisira de poursuivre ses Etudes à
l’Université Paris X Nanterre, où Jean Garnier avait été le Maître assistant de
Paul Ricœur dont le futur président de la République française, Emmanuel
Macron devait être le secrétaire.
A la rédaction de son Mémoire de Maîtrise, à la lecture d’1 Gilles Lipovetski, le
jeune Centaures sort de son philo-centrisme, pour faire de sa vie 1
expérimentation et accomplir son statut de libre-penseur.
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« … Je ne puis me limiter au vécu et à la connaissance d’un seul et même
milieu (ce qui réduirait le monde à mon nombril ou à mon sexe). Alors ! que
ma curiosité intellectuelle me porte à l’aventure, au voyage, et à l’exploration,
dans la diversité des mondes …
Seul, voyant parmi les Borgnes, l’Homme sage se reconnaît plusieurs vies
…
… Parce que l’on ne craint ce que l’on ne connaît pas.
Garde-toi des Médias !!!
De tout ce que l’on peut te montrer ou te conter car, ils ne sont qu’image de
mensonges et de faussetés ; Généralités nourrissant nos préjugés.
Dis-Toi que les sociétés des Hommes sont de partout, les mêmes, en leur
singularité.
Juges des Hommes, et non des systèmes, vis, expérimentes, voyages
démystifies, car après seulement, du Monde tu apercevras la complexité ... »
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Du Monde de la nuit (aux paradis artificiels), du sexe, de la drogue et
de l‘électro, à la Jet Set bling-bling, le jeune Christopher constituait 1
carnet d’adresse : Des princes Saoudien venus s’encanailler avec le
Modèle d’1 culture à l’heure yeux païenne ; aux traders ou aux raiders
des banques d’affaires, comme d’une Modernité achevée, par les
excentricités d’un John Galliano (directeur a cette époque de la
maison DIOR), aux mise en scène de ses « fashion Schow », d’1 travail,
d’1 dur labeur, le jeune centaures était investi, à Paris comme ailleurs
(comme de ces paradis offshore) tel 1 agent d’affaires de prime abord
puis, 1 promoteur de photographes de Mode et de beauté.
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« … C’est ainsi que jeune encore, (et inconscient), au sortir de mes
études, j’entrais en Affaires comme on entre en Religion, pensant que tout
changement de Société, devait naitre d’un changement Idéologique, non
point politique mais économique. Je faisais désormais de ma Science
(l’Anthropologie de l’A-perception), par ma vie, une expérimentation. Mon
immersion dans des Univers Parallèles (inconnus du Grand Public)
prouverait que de l’intérieur, une action était possible, par l’Entrisme,
pour annihiler le système d’un Capitalisme Financier où seul régnait en
maître l’Esprit Affairiste, et la Cupidité généralisée de ses Acteurs. Fata
Morgana. C’était là pour moi, confronter mes Illusions (R)évolutionnaires
à mon Ame d’Etudiant. Car voilà, une Alternative était-elle encore
possible ? Entre la spéculation boursière et l’Affairisme des banques
d’affaires (et leurs montages d’ingénierie financière légalisant des usines
à gaz confis-cant l’Intérêt général au Profit de celui des Multinationales)
et qui faisaient de notre économie un vaste casino, ouvert aux plus
salauds des salauds !!! … »
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… A l’heure de la Mondialisation, du règne du Néolibéralisme et de
ses privatisations du Bien Public, lambda (ouvrier ou salarié) oubliait
que nous étions en guerre, et qu’ils n’en étaient que les petits soldats,
au front du sacrifice d’un Darwinisme Social, où seule la Loi du plus
fort prédominait. Avec la fin du Bloc Communiste, les Etats de
l’Alliance Atlantique, dominés par les USA, avaient convertis leur
Arsenal de Guerre et leur Services Secrets (NSA, FMI, CIA etc.) pour
capitaliser notre Planète Terre. Nous ne vivions plus que dans une
Illusion de « Liberté » : tous fichés, écoutés, filmés, contrôlés et
manipulés dans la plus grande impunité. A tout cela le « peuple »
restait ignorant, pensant pou-voir s’en remettre aux politiciens pour
lesquels ils avaient votés, alors que ceux-ci n’étaient que les jouets d’1
ploutocratie. Leur dépendance était à crédit, entre les griffes de réels
prédateurs, manipulateurs à effet de levier aux noms de Trader ou de
Raider, d’1 économie de marché dérégulée soutenue par des traités
comme le GMT !!! …
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… Car nous étions en état de guerre, mais celle-là était immatérielle (comme dans 1
cyber espace) Edward Snoden nous avait averti, lui qui dénonçait la politique
d’espionnage de Etats Unis via la NSA (la National Security Agency). Mais voilà, il y
eu 1 évènement sans précédent qui devait rendre visible 1 Empire Américain en
déclin : celui des attentats du Word Trade Center (en date du 11 septembre 2001
(de l’ère chrétienne)).
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... De retour de Grande Bretagne, je vivais à Paris, où je déambulais dans les rues
de la capitale, lorsque sur les écrans « Télé » : « BOOM », l’écrasement des tours
jumelles. Je me souviens à l’époque avoir effacé toutes traces qui auraient pu
m’impliquer de prêt ou de loin à cet évènement (comme de mes cartes de Visite
glanées au cours de mes périples auprès des Banques d’affaires, ou de mes
contacts au Moyen Orient, comme de mes voyages en Arabie Saoudite) qui n’était
dans les faits qu’1 cause à ma paranoïa …
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… A ce jour, je m’habille en jean, je mange Mac Donald, je bois Pepsi, je me
connecte à internet via la Silicon Valley, etc. : ce qui fait de Moi, je me le
demande encore, 1 français ? dans ce « Melting pot » made in USA. Quel
est, a ce jour, notre patrimoine commun ? : 1 Territoire, 1 Terre dont l’Histoire
aurait bornée les frontières, des conflits et des guerres dont les sacrifiés nous
rappellent de ne pas oublier le fait que, si je vous parle en français, en toute
liberté, c’est à eux, à tous ceux qui ont versés leur sang, que je dois de
m’exprimer. Et pourtant, à ce jour, qui irait mourir pour la France ??? Au nom
de quelle appartenance ??? Je dois vous l’avouer, lorsque se hisse le
Drapeau Tricolore, je ne ressens aucune ferveur. Non !!! Je vous le dis, je ne
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me sens pas l’âme à me dresser au son du clairon, pour suivre le troupeau,
tel 1 Mouton, pour quelques marchands d’armes !!! …
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Mais ce n’est que revenu dans ma province natale qu’1 bouffé délirante me
condamna à l’internement (si bien décrite dans ma pièce de théâtre ISO). Je
retrouvais là Nietzche d’1 commun diagnostic : nous qui étions tous 2 des
bipolaires (c’est-à-dire des psychotiques). Dès lors je me consacrais à mon
Oeuvre comme à la libre-pensée, dans l’espoir de mieux appréhender la société
qui était mienne, et ce, en toute lucidité !!!
... Alors je vous le dis : ouvrez des Hôpitaux !!!, et vous fermerez des
Prisons ...
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