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T1.

L’œuvre de Proust pense la littérature en soi, sans le lien qu’elle établit


communément avec la « réalité ». Or cette relation avec le présent et avec la
guerre tout juste achevée n’a jamais été aussi violemment discutée que le 10
décembre 1919, lorsque Marcel Proust reçoit le prix Goncourt pour À l’ombre
des jeunes filles en fleurs. Thierry Laget relate cet événement dans Proust, prix
Goncourt. Une émeute littéraire. En quinze chapitres fondés sur des archives
nombreuses, l’auteur, avec humour et érudition, relate une bataille faite
d’invectives et de polémiques.
Modèle de Proust
Alfred Agostinelli, Laure Baignères, Marie de Benardaky, Armand de Gramont
(1879-1962), Charles Haas (1833-1902) (etc)
Bruckner est un patronyme germanique signifiant « pontonnier » et porté
originellement aussi bien par des protestants que par des juifs. Il accuse aussi le
mot d’avoir été forgé par les intégristes iraniens à la fin des années 1970 pour
contrer les féministes américaines, une affirmation qualifiée de mensongère par
les sociologues Marwan Mohammed et Abdellali Hajjat.
Marcel Pagnol est
un écrivain, dramaturge, cinéaste et producteur français, né
le 28 février 1895 à Aubagne (Bouches-du-Rhône) et mort
à Paris le 18 avril 1974.
Pour ceux-ci les modèles étaient dans sa famille parce qu’il écrit sur la
Souvenirs d’enface.
Hervé Bazin est considéré comme « un romancier de la famille », thème
central de tous ses romans. Sa vision de la famille traditionnelle y est toutefois
très négative et destructrice, conformément à ses idées personnelles. Il a écrit
également des nouvelles et des essais, comme Ce que je crois en 1977.
T2
La mère du narrateur est très fortement inspirée par la mère de Marcel.
Jeanne Proust est née Weil en 1849 dans une famille juive venue d’Alsace et
d’Allemagne. C’est une femme possessive, aimante, omniprésente. C’est un
personnage plein de mystère à bien des égards. Comment une bourgeoise juive
éclairée et fortunée épouse-t-elle le fils d’un épicier catholique, beauceron et
sans fortune ? Comment accepte-t-elle les ruses et les foucades d’un enfant
malade et gâté qui dort le jour et travaille la nuit ? Comment réagit-elle aux
amitiés d’un garçon qu’elle sait peu attiré par les femmes ? Toute cette question
était dans mon esprit quand j’ai lu ca.
La plupart des textes narratifs comportent des personnages féminins, mais
sommairement esquissées ou disparaissant dans une absence indéterminée. Soit
ces femmes ne vont nulle part - elles ne s’inscrivent dans aucun devenir - soit
elles meurent. A une exception près, elles s’effacent ou sont effacées.
Le thème de la mère semble être un thème primordial pour Camus, à en juger
parsa présence tout au long de son œuvre. En effet, si L’Envers et l’Endroit
laisse déjà entendre l’importance que Camus souhaite donner à la relation
« mère-fils », ce sont les Carnets de 1935 qui la pose définitivement au centre de
l’œuvre.
W ou le Souvenir d’enfance est un ouvrage de Georges Perec paru en
1975. Le texte est un récit croisé, alternant une fiction (un chapitre sur deux, en
italiques) et un récit autobiographique, en apparence très différents.
Les données autobiographiques, et tout particulièrement la catastrophe vécue par
Georges Perec, qui a perdu dans son enfance son père tué au combat en 1940 et
sa mère déportée à Auschwitz en 1943, éclairent la compréhension de la partie
fictionnelle du récit.

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