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COLEGIUL NATIONAL « NICOLAE GRIGORESCU »

LE TOURISME CULTUREL EN FRANCE

Elève :
NITU Delia

Câmpina
2010
LE TOURISME EN FRANCE
La France…quand on pense à ce pays, on ne peut pas la caractériser que par termes tels que:
l`élégance, le style et la distinction.
En ce qui me concerne, le tourisme a toujours représenté une partie importante de ma vie. Le
désir de visiter, de connaître autant de plus de nouveaux lieux provident d`une curiosité de découvrir
des cultures différentes, les perspectives d`autres peoples envers l`art et la vie en général.
Ainsi, être touriste en France ne peut être qu`un grand plaisir, comptant que ce pays a de
nombreuses points d`intérêt touristique, avec une généreuse charge culturelle. Il y a trios années, je suis
allée dans une excursion en France et je dois reconnaître que j`ai été profondément impressionnée par
la multitude de lieux que je voulais visiter. Les monuments françaises sont plaisants pas seulement
dans le sens du visuel, mais ils ont chaque fois une histoire spécial, marquant des évènements différent
historiques, en rappelant des personnalités marquants on d`époque pleines de brillance. Ainsi, la
richesse de l’histoire de la France est rappelée nostalgiquement par les monuments qui sont restés
derrière ou qui ont été construits justement pour commémorer. La France est la destination parfait pour
les voyages que je ferai dans l`avenir parce que, c`est le pays des grands contrastes et offres d’une
variété infini, des destinations touristiques, une grande diversité géographique, gastronomique et
climatique, autre que le riche héritage culturel.
En plus de ceux présents plus haut, je peux dire que j`ai choisi ce thème pour mon attestât,
comme c`est un thème ample que j`ai abordé avec plaisir et en connaissance de cause, car mon
premier voyage à l`étranger a été en France, d`où je me suis retournée avec l`esprit et l`âme pleins de
souvenirs et heureuse d`avoir connu l`extraordinaire diversité des paysages et des traditions.
Par définition, le tourisme se traduise comme, le fait de voyager dans, ou de parcourir pour son
plaisir, un lieu autre que celui où l'on vit habituellement.

Comme d’habitude, le plaisir de faire le tourisme s’agit et se traduise en relax et d’activités de


loisir. Le tourisme est une industrie vaste et polyvalente dont la complexité se reflète dans la
terminologie utilisée pour la décrire.
Bien qu’il n’y ait pas de définitions normalisées et acceptées à l’échelle internationale de bon
nombre des termes actuellement employés, il est important d’avoir au moins une compréhension
générale de leur signification. À titre de ressource éducationnelle pour aider l’industrie et les
consommateurs, l’Association de l’industrie touristique du Canada est en train d’élaborer un glossaire
de termes reliés au tourisme. Étant donné la nature et l’étendue d’un tel projet, cette section du site
Web sera probablement en cours d’élaboration encore pendant un certain temps.

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On peut distinguer deux grands types de vacances, selon que celles-ci mettent l’accent sur le
contact avec la culture ou avec la nature : les vacances comme pèlerinage et les vacances comme
paradis. Les premières se caractérisent essentiellement par des visites en car de villes, de musées, de
châteaux célèbres, etc…; les secondes consistent surtout en des vacances balnéaires pendant lesquelles
le sujet s’efforce de retourner à l’état de nature ou d’innocence.

Les types de tourisme connu en France

Dans le monde entière, il y a plusieurs types de tourisme, quelques uns en France, comme le
tourisme celui de santé, balnéaire, tourisme de la Culturel.
Un des plus présent types de tourisme rencontré en France, c’est le tourisme Culturel.
La France compte 38000 monuments (dont 30 % privés), 40 000 immeubles classés ou inscrits
sur l'inventaire supplémentaire, 13 000 monuments classés, 26 000 monuments inscrits au répertoire,
mais aussi 600 villes de caractère dont 135 désignés comme "Les plus beaux villages de France", plus
de 100 Villes et Pays d'Art et d'Histoire.

Le tourisme Vert en France

Les vacances, c'est bien sûr l'occasion de se replonger dans la nature, ses mers si bleues, ses
campagnes verdoyantes... mais aussi de générer des nuisances qui risquent de porter atteinte à ce cadre
idyllique. Il existe pourtant un moyen de concilier joies du dépaysement et respect de l'environnement :
le tourisme vert, qui permet de partir à la découverte de la nature tout en veillant à préserver celle-ci.
Une précaution d'autant plus indispensable en France, première destination touristique au monde avec
plus de 80 millions de visiteurs en 2007, dont plus d'un tiers va passer son séjour dans le cadre de sites
protégés.
Pionnier dans le domaine du tourisme vert, le réseau Gîtes de France répond pleinement à ces
objectifs. Né dans les années 1950, il réunit aujourd'hui sous sa bannière plus de 50 000 adresses
d'hébergement, régulièrement contrôlées pour s'assurer qu'elle respecte un cahier des charges
rigoureux. L'un des objectifs fondateurs est de favoriser la préservation de l'environnement et du
patrimoine local. Ici, pas d'affreuses constructions en béton, mais des bâtisses authentiques, et un
encouragement des hôtes à faire découvrir aux vacanciers les richesses naturelles de la région.
Pour des vacances encore plus écolos, il est même possible d'opter pour l'un des 280 gîtes
labellisés « Panda » par le WWF. Ceux-ci sont situés dans des parcs régionaux ou nationaux, partout en
France.

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Le tourisme rural

Le tourisme rural est une forme de tourisme alternatif ayant lieu en milieu rural, notamment
chez les agriculteurs, à l'origine (on utilisa le mot agritourisme), mais aussi chez des "gens du pays"
n'ayant pas forcément d'attaches avec la terre.
Ce type de tourisme, dont les hôteliers-restaurateurs critiquèrent certaines formes, parfois
assorties d'aides, qui leurs semblaient préjudiciables à leur activité, est difficilement définissable avec
précision. Il englobe, en effet, des pratiques touristiques proches mais diverses : agro-tourisme,
œnotourisme, tourisme de randonnée, tourisme vert, activité de pleine nature...
« Le tourisme rural désigne un tourisme local, voulu et maîtrisé par les gens du pays, un
tourisme de rencontre et de partage, puisant ses arguments dans la richesse des terroirs et la
convivialité des habitants1. »
En France, le tourisme rural est une pratique en développement constant qui concernerait
environ 30% des séjours, mais moins de 20% de la consommation. À travers le retour à la campagne,
certains espèrent "retrouver leurs racines", se "ressourcer" ou tout simplement profiter de la nature. Le
tourisme rural semble avoir pris une importance primordiale en ce qui concerne les courts séjours.

Le tourisme Culturel en France

La tour Eiffel est le plus visité des sites culturels français (5,7 millions de visiteurs en 1997, 6,1
millions en 2000 et 6,2 millions en 2004) avec le centre Georges Pompidou (4,4 millions de visiteurs
en 1997, 5,1 millions en 2000 et 5,3 millions en 2000).Viennent ensuite le château de Versailles (2,7
millions de visiteurs en 1997, 2,8 millions en 2000 et 3,2 millions en 2004 ), le musée d’Orsay (2,2
millions de visiteurs en 1997 , 2,3 millions en 2000 et 2,5 millions en 2004), le mont Saint-Michel
( 922000 visiteurs en 1997 , 1 million en 2000 et 1,1 million en 2004) et l’arc de triomphe (1 million
de visiteurs en 1997 , 1,3 million en 2000 et 1,1 million en 2004 )/L’île de France possède 16 des 25
sites culturels les plus fréquentés, dont 15 à Paris : la tour Eiffel, le musée du Louvre, le centre Georges
Pompidou, le château de Versailles, la cité des sciences de la Villette, le musée d’Orsay, l’arc de
triomphe, le musée de l’armée (1,01 million de visiteurs en 2004), la Sainte-Chapelle (689000 visiteurs
en 2004 ), le musée Grévin (705000 visiteurs en 2004), le muséum national d’histoire naturelle
(739000 visiteurs en 2004), la tour Maine Montparnasse (500000 visiteurs en 2004), le musée Picasso (
480000 visiteurs en 2004 ) et le musée Carnavalet (395000 visiteurs en 2004).

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La France comptait près de 8 000 musées en 1994 dont plus de 1 200 placés sous contrôle de
l'état dont 1 millier environ sont municipaux. Le pays compte aussi 34 musées nationaux dont les 2/3
sont localisés à Paris, ainsi que des écomusées, des musées industriels et des musées de sociétés.

En 1988 30 % de français de 15 ans et plus sont allés au musée au cours des 12 derniers mois
(contre 27 % en 1973 et 30 % en 1981). Parmi ces derniers 16 % sont allés au musée 5 fois et plus au
cours des douze derniers mois (contre 15 % en 1973 et 14 % en 1981).

Parmi les lieux culturels les sites religieux se classent nettement en tête avec plus de 15 millions
de visiteurs annuels sur un total de près de 135 millions dans les lieux recevant plus de 20 000 visiteurs
annuels. Immédiatement après vient la catégorie " châteaux et édifices d'architecture moderne " avec
plus de 33 millions de visiteurs. Plus loin derrière on trouve les musées des Beaux -Arts (peinture,
sculpture, ...) avec 18 millions de visiteurs, puis les lieux de mémoire, musées historiques et
fortifications avec un peu plus de 4, 5 millions de visiteurs. En ce qui concerne les sites qualifiés de "
non- culturels " au sens strict, viennent en tête les sites naturels, grottes, villages pittoresques avec près
de 54 millions de visiteurs. Les parcs à thème, les zoos et aquariums totalisent plus de 41 millions de
visiteurs pour les parcs à thèmes et 12 millions de visiteurs pour les zoos et les aquariums.

60 parcs de loisirs sont attestés sur le territoire national .Ils accueillent plus de 25 millions de
visiteurs par an et réalisent un chiffre d'affaires global de 7 milliards de francs (1996). Le complexe
Disney occupe une place à part avec un chiffre d'affaires de 5 milliards de francs, plus de 5000
chambres, la place de 5ème hôtelier français, plus de 25 millions de repas. Ce complexe est aussi un "
Grand " de la distribution spécialisée avec 21 millions d'articles vendus chaque année. Le Futuroscope
à Poitiers reçoit près de 3 millions de visiteurs par an et emploie 1300 salariés pour un chiffre d'affaires
de 700 millions de francs annuel.

La France compte aussi de nombreuses manifestations culturelles avec plus de 500 festivals
organisés chaque année sur des thèmes variés : musique classique, musique moderne, etc...

Le tourisme culturel en France se caractérise par un important phénomène de vedettariat. En


effet sur 1 millier de sites accueillant plus de 20 000 visiteurs par an, à peine une soixantaine (5%)
dépasse le million d'entrées annuelles, mais représente à elle seule plus de 50% du nombre total de
visiteurs, alors que 400 des 1000 sites retenus par l'étude de COLLARDELLE et MONFERRAND
(1993, op. cit.) n'atteignent pas ensemble 5 % du nombre total de visiteurs recensés. Ces chiffres
montrent l'importance du réservoir potentiel encore exploitable de l'offre culturelle française, et par
suite le gisement d'emplois potentiels que cela représente. Ces données démontrent aussi que seule une
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vingtaine de sites en France est menacée par la sur- fréquentation et que le problème du patrimoine
français est essentiellement un problème de sous fréquentation.

L'étude de la fréquentation du Patrimoine culturel français révèle l'extrême concentration sur


Paris et la région parisienne des lieux les plus fréquentés. En dehors de la région parisienne six zones
offrent une forte densité de sites recevant plus de 100000 visiteurs annuels : la vallée de la Loire entre
Orléans et Angers ; le Périgord ; l'Alsace ; le triangle provenço-languedocien ; la Normandie des plages
du Débarquement ; l'axe Valence- Lac Léman et dans une moindre mesure les Alpes-Maritimes et les
Pyrénées-Orientales.

On dénombre plus de 1500 lieux de pèlerinage en France .La ville- sanctuaire la plus célèbre est
Lourdes qui accueille plus de 5 millions de visiteurs par an qui y dépensent près de 1,5 milliards de
Francs. Lourdes reçoit annuellement 70 000 malades venant de 150 pays .Le nombre de pèlerins a été
multiplié par 3 depuis 1960. Les villes - sanctuaires françaises se sont regroupées dans une association
loi 1901 sous le label : " Villes et sanctuaires de France " (Le Puy-en-Velay, Rocamadour, Nevers,
Sainte-Anne-D’auray).

La Tour Eiffel

La tour Eiffel, initialement nommée tour de 300 mètres, est une tour de fer puddlé construite
par Gustave Eiffel et ses collaborateurs pour l'Exposition universelle de Paris de 1889. Situé à
l'extrémité du parc du Champ-de-Mars, en bordure de la Seine, ce monument parisien, symbole de la
capitale française, est le neuvième site le plus visité du pays en 2006 et le premier monument payant
visité au monde avec 6,893 millions de visiteurs en 20071.
D'une hauteur de 313,2 mètres à l'origine, prolongée par la suite de par nombreuses antennes,
culmine à 324 mètres2 (325 m depuis le 17 janvier 2005 avec l'émetteur TNT), la tour Eiffel est restée
le monument le plus élevé du monde pendant 41 ans. Utilisée dans le passé pour de nombreuses
expériences scientifiques, elle sert aujourd'hui d'émetteur de programmes radiophoniques et télévisés.
Sa construction n’a duré que deux ans et deux mois et il y a eu un mort sur le chantier : un ouvrier
italien, Angelo Scaglioti, tombé du premier étage après la fin de la construction.
Contestée par certains à l'origine, la tour Eiffel fut d'abord, à l'occasion de l'exposition
universelle de 1889, la vitrine du savoir-faire technologique français. Plébiscitée par le public dès sa

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présentation à l'exposition, elle a accueilli plus de 236 millions de visiteurs depuis son inauguration3.
Sa taille exceptionnelle et sa silhouette immédiatement reconnaissable en ont fait un emblème de Paris.
Imaginée par Maurice Koechlin et Émile Nouguier, respectivement chef du bureau des études et
chef du bureau des méthodes d'Eiffel & Cie4, la tour Eiffel est conçue pour être le « clou de
l'Exposition de 1889 se tenant à Paris. ». Elle salue également le centenaire de la Révolution française.
Le premier plan est réalisé en juin 1884 et amélioré par Stephen Sauvestre, l’architecte en chef des
projets de l'entreprise, qui lui apporte plus d'esthétique.
Le 1er mai 1886, le ministre du Commerce et de l'Industrie Édouard Lockroy, fervent défenseur
du projet, signe un arrêté qui déclare ouvert « un concours en vue de L’Exposition universelle de
1889 »5. Gustave Eiffel gagne ce concours et une convention du 8 janvier 1887 fixe les modalités
d'exploitation de l'édifice6.
Construite en deux ans, deux mois et cinq jours, de 1887 à 1889, par 250 ouvriers, elle est
officiellement inaugurée le 31 mars 18897. Sa fréquentation s'érode rapidement; la tour Eiffel ne
connaîtra véritablement un succès massif et constant qu'à partir des années 1960, avec l'essor du
tourisme international. Elle accueille maintenant plus de six millions de visiteurs chaque année.
Ses 300 mètres de hauteur lui ont permis de porter le titre de « plus haute structure du monde »
jusqu'à la construction en 1930 du Chrysler Building, à New York. La tour Eiffel, construite sur le
Champ-de-Mars, près de la Seine, dans le 7e arrondissement de Paris8, est actuellement exploitée par
la Société d'exploitation de la tour Eiffel (SETE). Le site, qui emploie 500 personnes (250 directement
employés par la SETE et 250 par les différents concessionnaires installés sur le monument)9, est ouvert
tous les jours de l'année7.
La tour Eiffel est inscrite aux monuments historiques depuis le 24 juin 196410 et est inscrite au
patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1991, en compagnie des autres monuments parisiens.

Le Château de Chenonceau

Le château de Chenonceau est situé dans la commune de Chenonceau en Indre-et-Loire


(France). Il fait partie des châteaux communément appelés les châteaux de la Loire.

Château meublé, décoré de rares tapisseries et peintures anciennes, fleuri à chaque saison, c'est
le monument historique privé le plus visité de France, serti de plusieurs jardins d'agrément, un parc et
un domaine viticole.

La gare de Chenonceau a été déplacée pour permettre un accès plus rapide au château, offrant
ainsi une desserte attractive depuis Tours et Vierzon.

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Le premier château édifié à Chenonceau remonte au XIIIe siècle, ainsi qu’un moulin fortifié
datant de 1230, date à laquelle il est aux mains de la famille Marques. Le pont n'existe pas encore, et ne
sera construit que bien plus tard. Ainsi, l'aspect stratégique du premier château ne réside pas dans un
quelconque contrôle du passage d'une rive à l'autre, mais d'avantage dans une gestion du trafic fluvial
sur le Cher, entre la Sologne et le Berry d'un côté, et la Touraine et l'Anjou de l'autre. Le fleuve est
alors largement utilisé dans le transport de bois, de matériaux de constructions, de sel, de vin, et de
fourrage2. Il subit les dévastations de la guerre de cent ans, époque durant laquelle Jean Marques se
dresse contre le dauphin (futur Charles VII de France) et livre Chenonceau aux troupes anglaises.
Chenonceau est reprise par les français en 1411, grâce à la victoire de Boucicaut dans les prés de
Vestin. Le château est alors brûlé et rasé, ainsi que le château des Houdes, lui aussi propriété de la
famille Marques.

Plus tard, Jean II Marques sollicite Charles VII dans le but de reconstruire un château sur le
domaine. L’autorisation lui est donnée par lettres patentes en 1432. Le château est alors reconstruit à un
autre emplacement, et présente une architecture nouvelle : appuyé au Cher, il délimite un espace
presque carré (de 50 x 55m), terrassé et maçonné, entouré sur trois côtés de fossés d’eaux vives, le
Cher terminant d’isoler le bâtiment3. Il est cantonné aux angles de quatre tours rondes, les bases
baignant dans les douves, munies de courtines, entre lesquelles se dressent les corps de logis,
interrompus par les fortifications de la porte d’entrée. De ce château féodal ne subsiste aujourd’hui que
la tour sud-ouest aujourd’hui « tour des Marques ». Derrière le château, sur les rives du Cher, est bâti
un moulin sur deux piles de pierre.

Le Château de Sully sur Loire

Le château est situé dans le centre de Sully-sur-Loire, sur la rive gauche de la Loire, à proximité
du pont, à l'angle du chemin de la Salle verte, de l'avenue de Béthune et de la promenade des douves.
L'eau qui l'entoure est issue de l'étang de Marcon.

Le château est mentionné dès 1102, il contrôlait un pont sur la Loire qui disparut dès le
XIVe siècle. Il n'a appartenu au cours des siècles qu'à trois familles : les premiers seigneurs de Sully, la
famille de la Trémouille, et la famille de Béthune. En 1218, Philippe Auguste fit bâtir une tour
maîtresse. En 1396, Guy de la Trémouille lance la construction du château actuel, Raymond du Temple
(architecte du roi et du duc d'Orléans) en dresse les plans. En 1524, un bâtiment est ajouté au sud-est de
l'édifice. Il est acquis en 1602 par Maximilien de Béthune, le grand Sully, premier duc du nom. Entre
1602 et 1607, ce dernier transforme le château à son usage, édifiant également un parc. Le jeune Louis
XIV se réfugie au château en mars 1652 lors de la Fronde des princes. En 1715, le château accueille

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Voltaire qui fuyait Paris. Au milieu du XVIIIe siècle, un bâtiment est construit au nord du corps
d'entrée.Le château subit un incendie en 1918 et les bombardements de juin 1940 et d'août 1944 durant
la Seconde Guerre mondiale. Le château est resté dans la famille du 1er duc de Sully jusqu'en 1962,
année à laquelle le conseil général du Loiret l'acquiert et le restaure.

Le château est entouré de douves encore en eau et comprend deux parties distinctes : le donjon
et le petit château. Il est bâti au confluent de la Loire et de la Sange.

Le donjon, bâtiment rectangulaire cantonné de quatre tours circulaires, et doté d'une porte à
deux tours vers le sud, correspond à la campagne de Guy de la Trémoille. L'intérieur a été
profondément réaménagé par Maximilien de Béthune. À noter au premier étage, la grande salle avec
ses portes en bois du XVIIe siècle, la peinture du château de Rosny-sur-Seine sur le manteau de la
cheminée, enfin la porte de fer donnant accès au « cabinet » de Sully. La charpente sous comble est un
remarquable ouvrage du XIVe siècle en berceau brisé. Le donjon de Sully offre un cas remarquable de
logis à tours circulaires de la fin du XIVe siècle ; entièrement consacré à l'apparat, il est doublé par un
logis privé de même structure interne, mais bien plus intime, donnant la mesure de la dichotomie entre
le public et le privé dans les grandes cours princières.

Le Palais de Louvre

La première forteresse du Louvre, sous Philippe Auguste, a été bâtie sur un lieu-dit nommé
Lupara1, dont l'étymologie est inconnue. Mais une hypothèse couramment admise est le
rapprochement avec le latin lupus, qui laisserait supposer que le lieu-dit était habité par des loups.

Une autre hypothèse fait remonter l'origine du nom Louvre à l'ancien français lauer ou lower
qui signifiait « tour de guet ». - conséquence directe de l'occupation des Francs saliens (ou Sicambres :
Mérovée, Childéric, Clovis...), dont la langue est germanique et non latine - que Henri Sauval
(historien français 1623-1676) déduit l'origine du mot « Louvre ». Dans cette langue, qui a déjà fourni
l'étymologie de nombreux noms de lieux dans le pays du Parisis (Stains -> Stein, Château du Mail :
Mâhl, mot qui signifie « assemblée » dans la langue franque, Ermenonville : Ermenoldi Villa...), le mot
« leovar, lovar, lover, leower ou lower » signifie château ou camp fortifié.

Au Ve siècle, les peuples anglo-saxons, avec l'accord explicite de l'Empire romain,


s'« emparent » du Nord de l'Europe occidentale. Ils s'y constituent en communautés chargées par
l'Empire de le défendre d'une éventuelle attaque extérieure. C'est d'ailleurs en 463 que Childéric Ier et
Ægidius ont repoussé les Wisigoths à Orléans.
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Puis l'intégration se fait « racines ». La déliquescence inéluctable de l'Empire accélère le
processus. Et lorsque de nouveaux Sicambres descendent avec Mérovée jusque dans les plaines du
Parisis, les Francs fraternisent avec ceux de leur nation qui s'y trouvent déjà. Ils constituent alors un
groupe assez puissant pour pousser jusqu'à Lutèce. S'ils ne parviennent à s'en emparer, ils bâtissent du
moins sous ses murs mêmes le solide établissement dont nous parlons : un « lower », un camp fortifié.
Ce « lower » devait déjà exister sur la rive droite de la Seine du temps de Mérovée et a dû représenter
une menace constante durant les dix années de siège que connut la capitale du temps de sainte
Geneviève.

Lutèce, armée et défendue, fut le premier obstacle sérieux que rencontra Clovis, car elle
représentait pour lui la clef du reste du territoire. Le siège, faute de moyens pour une attaque de grande
envergure, ne fut finalement qu'un blocus, qui prit fin avec la conversion de Clovis au christianisme.

On peut supposer l'importance pour les Mérovingiens d'un tel camp fortifié. Ce fameux
« lower » leur permettait, même en n'y laissant que quelques troupes, de tenir la ville en respect, de lui
couper les vivres et d'en faire un point d'appui lorsqu'ils voulaient tenter une attaque sérieuse.

Il y eut, à la suite de cette occupation persistante, deux villes face à face : la ville gallo-romaine
d'une part et l'installation franque sans cesse renforcée d'autre part.

C'est donc très probablement ce même nom de « camp fortifié » que les Francs, de leowar ou
lower (sa forme anglo-saxonne) firent évoluer en Luver, Luvre et enfin « Louvre », le mot actuel que
nous trouvons déjà dans une charte de 1198. L'amalgame a été fait par la suite à cause de sa
ressemblance avec « louvre », mot dérivé du latin vulgaire lupara, louve ou louverie. En effet, la forêt
s'étendait alors jusqu'aux arrondissements périphériques de l'actuelle capitale et la présence de canidés
aux portes de la capitale est avérée.

Par la suite Clovis et ses successeurs n'oublièrent pas que leur domination s'était d'abord
exercée sur la rive nord de la Seine. Alors qu'ils négligeaient le développement du Paris de l'autre rive
qui leur avait si longtemps résisté, ils créèrent sur la rive droite une ville rivale : un nouveau Paris. Le
professeur Nicolas Rodolphe Taranne (1795-1857), conservateur à la bibliothèque Mazarine et membre
de la Société de l’histoire de France, dans ses notes de traduction du poème d'Abbon, De la guerre de
Paris, mais plus connu sous le titre Histoire du siège de Paris par les Normands, en fait la remarque :
« Paris, ville gallo-romaine, s'était accrue considérablement au midi; Paris, ville franque, s'étendit plus
vers le nord ».

La ville s'agrandissait donc chaque jour dans cette partie nord lorsqu'elle se trouva sous la
menace d'une autre conquête où il n'y eut pour elle que ruines et désolation. Les Normands, qui
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pouvaient sans obstacle remonter la Seine, firent de Paris pendant au moins cinquante ans leur
principale destination de conquête. Pour donner un point d'appui à leurs attaques – et profitant de ce
que les Parisiens n'avaient pas repris pour se défendre l'endroit dont on s'était déjà servi pour les
attaquer – c'est sur l'emplacement de l'ancien camp de Clovis (et autour de Saint-Germain-le-Rond,
actuel Saint-Germain-l'Auxerrois), que les Normands s'établirent. Ses remparts constituaient un solide
abri. Il s'agissait d'une véritable forteresse défendue par de larges palissades, un rempart de pierres et
de larges fossés. En octobre 886, l'arrivée de l'empereur avec une armée considérable n'y changea rien.
Et cela plutôt par lâcheté que par impuissance militaire : au lieu d'en finir par une attaque décisive,
Charles le Gros traita avec les Normands. Il leur paya un tribut incommensurable en échange de... leur
départ ! Une rançon en quelque sorte. Mais pendant vingt ans encore ils revinrent, jusqu'à ce que soit
cédé à Rollon, leur chef, le territoire appelé aujourd'hui Normandie (911 - traité de Saint-Clair-sur-
Epte).

Plus tard, près de l'endroit où avait campé Clovis, se trouvait l'un des fours les plus connus de
Paris : « Furnus de Lovres », comme il est appelé dans le « Livre Noir », à la date de 1203. Il se
trouvait dans une grande rue parallèle à la Seine, qui traversait tout le Paris de la rive droite, en se
prolongeant à l'ouest vers la ville nouvelle, où elle prit le nom de rue Saint-honoré.

Après le passage dévastateur des Normands, il fallut reconstruire. Et c'est par la paroisse de
Saint-germain l'Auxerrois que l'on commença. Cet édifice est actuellement situé face à la colonnade du
Louvre. Il est symétriquement opposé à l'actuelle mairie du premier arrondissement qui le jouxte, avec,
au centre, un campanile de style gothique flamboyant, images parmi tant d'autres du « Pastiche » du
XIXe siècle.

Le roi Robert reconstruisit cette basilique, dont on avait fort mal réparé les ruines. Le quartier
dont Saint-Germain était le centre était devenu une sorte de Paris nouveau attaché aux flancs de
l'ancien.

C'est à son départ pour les croisades en compagnie de Richard Cœur de Lion, que Philippe
Auguste entreprend en 1190 de protéger sa cité de toute attaque extérieure - et notamment de celles de
ses parents et néanmoins rivaux prétendants au trône de France : les Plantagenêt. La nouvelle enceinte,
dont la construction dure près de vingt ans, entoure alors le Paris ancien et moderne d'alors et se
prolonge jusqu'à l'emplacement du camp dont Clovis et les Normands avaient déjà fait leur fief. La
consonance du mot resta dans les mémoires et le lieu devint l'ancien « luver » ou « luvre » défini
précédemment. C'est donc tout naturellement à la lisière de cette muraille, que Philippe Auguste décide
d'édifier ce qui deviendra la forteresse parisienne par excellence, et plus tard un des plus prestigieux
palais du monde.

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Selon Geneviève Bresc-Bautier (Le Louvre, une histoire de palais, musée du Louvre édition),
Louvre pourrait être un hydronyme portant le suffixe celtique ara. Louvre désignerait alors le nom d'un
cours d'eau.

La Cathédrale Notre-Dame de Paris

Notre-Dame de Paris, ou simplement Notre-Dame pour les Parisiens, est la cathédrale de


l’archidiocèse catholique de Paris.

Notre-Dame de Paris n’est pas la plus grande des cathédrales françaises, mais elle est
indiscutablement l’une des plus remarquables qu’ait produites l’architecture gothique en France et en
Europe. Elle fut lors de son achèvement la plus grande cathédrale d’occident. Ce chef-d’œuvre, l’un
des symboles les plus connus de la capitale française, est situé à l’extrémité est de l’île de la Cité,
centre historique de la ville, tout près des berges de la Seine, dans le quatrième arrondissement de
Paris. Sa façade occidentale domine le parvis Notre-Dame - place Jean-Paul II.

La construction s’étant étendue sur de nombreuses décennies (deux siècles) sur l’emplacement
d’anciens temples païens, le style n’est pas d’une uniformité totale ; elle possède ainsi des caractères du
gothique primitif (voûtes sexpartites de la nef) et du gothique rayonnant : on remarque particulièrement
l’audace des arcs-boutants du chœur. Sa façade occidentale est un chef-d’œuvre d’équilibre
architectural.

Après la tourmente révolutionnaire, la cathédrale a subi de 1844 à 1864 une restauration


importante et parfois controversée dirigée par l’architecte Viollet-le-Duc, qui y a incorporé des
éléments et des motifs que le monument légué par le Moyen Âge n’avait jamais possédés.

Les deux rosaces qui ornent chacun des bras du transept, sont parmi les plus grandes d’Europe
et mesurent chacune 13 mètres de diamètre.

Une plaque de bronze incrustée dans le sol de son parvis sert de point zéro de toutes les
distances routières calculées à partir de Paris. D’autre part, la cathédrale constitue pour l’IGN un site
NTF d’ordre 52, sa flèche étant un point géodésique, c’est-à-dire qu’on connaît avec précision ses
coordonnées géographiques, (600 985,75 m, 128 058,65 m) en Lambert I, et son altitude, 126,7 m.

Le Château de Versailles

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Le château de Versailles fut la résidence des rois de France Louis XIV, Louis XV et Louis XVI.
Résidence royale, ce monument compte parmi les plus remarquables de France et du monde tant par sa
beauté que par les événements dont il fut le théâtre. Le roi et la cour y résident de façon permanente du
6 mai 1682 au 6 octobre 1789 à l'exception des quelques années de la Régence. Il est situé au sud-ouest
de Paris, dans la ville de Versailles en France. Ce château est devenu un symbole de l'apogée de la
royauté française. La grandeur des lieux se voulait à l'image de celle des rois successifs.

Le château est constitué d'une succession d'éléments ayant une harmonie architecturale. Il
s'étale sur 67 000 m² et comprend plus de 2 000 pièces.

Le parc du château de Versailles s'étend sur 815 ha (8 000 avant la Révolution) dont 93 ha de
jardins. Il comprend de nombreux éléments dont le petit et le grand Trianon, le hameau de la Reine, le
grand et le petit Canal, une ménagerie, une orangerie et la pièce d'eau des Suisses.

Le château de Versailles est géré depuis 1995 par l’établissement public du musée et du
domaine National de Versailles, dont le président actuel est Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de
la Culture. Cet établissement public emploie 900 personnes, dont 400 affectés à la surveillance. Il
reçoit 3 millions de visiteurs par an dans le château et 7 millions dans le parc. 70% des visiteurs sont
des étrangers.

Il comprend trois châteaux : Versailles, Grand Trianon et Petit Trianon, ainsi que plusieurs
bâtiments situés en ville : grande et petite écuries, Hôtel des Menus Plaisirs, Salle du Jeu de paume, le
Grand Commun.

Le château de Versailles compte 700 pièces, 2 513 fenêtres, 352 cheminées (1 252 sous l’ancien
régime), 67 escaliers, 483 miroirs (répartis dans la Grande galerie, le salon de la Guerre et le salon de la
Paix) et 13 hectares de toitures. La superficie totale est de 67 121 m² dont 50 000 sont ouverts au
public. Le château compte aussi 51 210 m² de planchers.

Le parc couvre 800 hectares, dont 300 ha de forêt, et deux jardins à la française : le Petit Parc
(80 ha) et le Trianon (50 ha). Il compte 20 km de murs de clôture et 42 km d’allées, ainsi que 372
statues.

Parmi les 55 bassins, les plus grands sont le Grand Canal (23 ha et 500 000 m³), et la pièce
d’eau des Suisses (180 000 m³). On compte 600 jets d’eau et 35 km de canalisations.

Sa construction au temps de Louis XIV nécessita des milliers d'ouvriers (un maximum de 36
000 sur une année). Il coûta un peu moins de 100 millions de livres. Cette dépense, très importante, est
à mettre en perspective avec le coût d'une campagne militaire de l'époque, beaucoup plus onéreuse.
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IMAGES PARLENT DES TYPES DU TOURISME

Du camping

Cours de loisir

Le Palais de Louvre

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Le Château de Chenonceau (hôpital pendant le Première Guerre Mondial)

Le Château de Sully sur Loire (Bastion, depuis les années 1200)

Notre Damme de Paris

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Le Palais de Versailles

La Tour Eiffel

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