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Généralités sur les réseaux locaux

Etude de la couche physique du modèle OSI

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PLAN

 Caractéristiques et éléments d’un réseau local

 Techniques de transmission

 Transmission en bande de base

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Communication entre les 7 couches
du modèle OSI

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Qu’est ce qu’un réseau local ?

 Ensemble de moyens autonomes de calculs reliés entre eux


pour s'échanger des informations et partager des ressources
matérielles ou logicielles

 Moyens autonomes de calcul


 micro-ordinateurs

 stations de travail

 imprimantes, fax, etc.

 tablettes, téléphones portables, etc.

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Qu’est ce qu’un réseau local ?

 Ressources matérielles partagées


 imprimantes, photocopieurs, scanners, graveurs

 espaces disque, etc.

 Ressources logicielles partagées


 programmes, fichiers, etc.

 bases de données

 messagerie

 On trouve généralement dans un réseau local


 un serveur de : fichiers, impression, messagerie, gestion des comptes
utilisateurs, licences, routage sécurisé vers Internet, web, etc.

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Qu’est ce qu’un réseau local ?

 LAN - Local Area Network


 un réseau local couvre en principe une surface géographique peu
étendue (étage ou bâtiment) dans la classification LAN/MAN/WAN

 RLE - Réseau Local Etendu ou d'Entreprise


 un réseau local qui peut s'étendre sur plusieurs bâtiments ou sites

 abstraction de la notion d'étendue géographique

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Evolution des réseaux informatiques

 Deux problèmes majeurs dans les réseaux informatiques


 Où s'effectuent les traitements (exécution des programmes) ?

 Quelle est la politique d'accès au réseau ?

 Les premiers réseaux informatiques


 un ordinateur central qui effectue tous les traitements
 des terminaux passifs dotés d'aucune puissance de calcul mais qui
permettent uniquement de lancer certains programmes sur
l'ordinateur central -> partage du temps CPU de l'ordinateur central
entre les différents terminaux
 l'ordinateur central contrôle les échanges et les accès des terminaux
secondaires (relation maître/esclave)

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Evolution des réseaux informatiques

 Les réseaux locaux


 des serveurs mettent à disposition des clients certaines ressources
partagées (système client/serveur)

 les postes clients disposent d'une puissance de calcul -> ils exécutent
certains programmes en local et émettent des requêtes vers les serveurs
pour disposer d'un service particulier non disponible localement

 le contrôle d'accès au réseau est décentralisé

 il est maintenant fréquent que chaque station mette à disposition des


autres un certain nombre de ressources (système peer-to-peer) :
chaque poste est à la fois client et serveur

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Caractéristiques d’un réseau local

 Distances courtes entre les terminaux


 entre 100 m et 1 km

 Bande passante élevée


 10 Mb/s, 100 Mb/s, 1 Gb/s

 Médium de communication partagé


 il faut gérer l'accès au médium (différentes méthodes)

 Environnement distribué
 chaque élément peut mettre des ressources à disposition des autres
et/ou accéder à des ressources distantes
 les équipements et les données sont partagés

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Constituants d’un réseau local

 Un câblage reliant les différents nœuds suivant une certaine


topologie

 Une méthode d'accès au support pour assurer son partage

 Une méthode d'adressage pour identifier chaque entité du réseau

 Un ensemble de protocole pour permettre la communication

 Des applications qui utilisent les protocoles de communication

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Les couches 1 et 2 des LAN

 OSI : mode point à point

 LAN : support unique en mode diffusion

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Les couches 1 et 2 des LAN

 PMD - Physical Medium Dependent


 transfert des données sur le support (câble coaxial, paire torsadée,
fibre optique, sans fil)

 PMI - Physical Medium Independent


 détection de la présence d'un signal, codage, synchronisation

 MAC - Medium Access Control


 accès partagé au support et contrôle d'erreur

 LLC - Logical Link Control


 Gestion (établissement/rupture) de la connexion et de la liaison logique

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Transmission du signal

 Couche physique : définition des signaux, des voies de


transmission, des ETCDs (Équipement Terminal de Circuit
de Données), des jonctions et des connecteurs de
raccordement des voies de transmission aux ETCDs

 Information binaire (suite de bits 0 et 1)


Il est nécessaire de mettre en forme cette information
pour l’adapter au support de transmission : mise en
œuvre de techniques dédiées

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Rappel du théorème de Fourier

 Un signal périodique de fréquence f peut s’écrire comme la


somme de sinusoïdes dont les fréquences (composantes
spectrales) sont des multiples de f et éventuellement d’une
composante continue

 Une composante spectrale s’écrit : S(t) = A sin(2nft + φ)


avec A : amplitude, n : rang et φ : phase

 f : fréquence fondamentale

 Sinusoïdes de fréquences f, 2f, etc. : harmoniques

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Caractéristiques des supports
de transmission

 Bande passante : gamme de fréquences que laisse passer un


support de transmission, notée W

 Débit binaire : quantité d’information émise par unité de


temps, donné en bit/s

 Capacité de transmission d’un canal de transmission, en bit/s

 S
C max  W log 2 1  
 B

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Modes de transmission

 Transmission en bande de base : l'information est directement


traduite par des changements discrets du signal suivant un codage
donné  Codage en ligne

 Les systèmes en bande de base sont plus simples à installer,


moins coûteux et sont les plus utilisées dans les réseaux locaux

 Transmission en passe bande : le signal numérique est modulé


sur une onde porteuse (variation de la fréquence, de l'amplitude
et/ou de la phase)
 Utilisée dans les réseaux longues distances, hauts débits ou
pour des besoins de multiplexage

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Modes de transmission
Transmission en bande de base

 La transmission est dite en bande de base si elle ne subit aucune


transposition de fréquence par modulation

 Les fréquences du signal émis sont donc préservées

 Les signaux bande de base sont sujets à une atténuation dont


l’importance dépend du support employé et doivent donc être
régénérés périodiquement sur une longue distance

 La transmission en bande de base ne peut être envisagée que sur


support cuivre

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Modes de transmission
Transmission en bande de base

 Le signal binaire n’est généralement pas transmis directement sur la ligne et


différents codages numériques sont utilisés pour différentes raisons :

 La récupération de l’horloge est facilitée par des séquences qui


présentent des changements d’états fréquents et évitent ainsi les
longues suites de 1 ou de 0
 Le spectre d’un signal binaire est concentré sur les basses fréquences
qui sont les plus affaiblies sur la ligne
 Les perturbations subies par un signal sont proportionnelles à la largeur
de sa bande de fréquence
 Un signal numérique composé de 0 et de 1 présente une composante
continue (valeur moyenne du signal) non nulle. Cette composante est
inutile et provoque un échauffement (effet Joule).
 Il est important que la composante continue du signal transmis soit nulle

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Modes de transmission
Transmission en bande de base

 Codes en ligne les plus utilisés


 Le code NRZ

 Codage NRZI

 Codage Manchester

 Codage Manchester différentiel

 Codage Miller

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Modes de transmission
Le code NRZ – No Return to Zero

 Le signal binaire est simplement transposé en tension

 L'état 0 volt n'est pas utilisé

 Un bit est codé par une tension (+V ou -V).

 NRZ est très simple à mettre en œuvre mais ne résout pas tous les
problèmes (en particulier la bande de fréquences et la synchronisation)

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Modes de transmission
Le code NRZ – No Return to Zero

 Le codage NRZ améliore légèrement le codage binaire de base en


augmentant la différence d’amplitude du signal entre les 0 et les 1

 Les longues séries de bits identiques (0 ou 1) provoquent un signal


sans transition pendant une longue période de temps, ce qui peut
engendrer une perte de synchronisation

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Modes de transmission
Le code NRZI – No Return to Zero Inverted

 Ce codage n'utilise pas directement le niveau mais le changement


de niveau pour coder les valeurs logiques

 Par exemple pour un "1" logique on provoquera une transition de


niveau et il n'y aura aucun changement pour le "0" logique

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Modes de transmission
Le code Manchester (biphasé)

 Provoquer une transition du signal pour chaque bit transmis


 Un 1 est représenté par le passage de +V à –V,
 Un 0 est représenté par le passage de -V à +V
 La synchronisation entre émetteur et récepteur est toujours
assurée, même lors de l’envoi de longues séries de 0 ou de 1
 Un bit 0 ou 1 étant caractérisé par une transition du signal et non
par un état comme dans les autres codages, il est très peu
sensible aux erreurs de transmission

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Modes de transmission
Le code Manchester différentiel

 La présence ou l’absence de transition au début de l’intervalle du


signal d’horloge qui réalise le codage
 Un 1 est codé par l’absence de transition,

 Un 0 est codé par une transition au début du cycle d’horloge

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Modes de transmission
Le code Miller

 Une transition dans un intervalle Tm signifie qu'on a l'état 1

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Densité spectrale de puissance
des codes en lignes

 Spectre de puissance du code NRZ


 Bande passante B ≈ 1/T

 La densité spectrale de puissance d'un signal NRZ est centrée en f=0

 Mal adapté au milieu qui ne passe pas les basses fréquences

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Densité spectrale de puissance
des codes en lignes

 Spectre de puissance du code Manchester


 La densité spectrale de puissance : centrée en f=1/T.

 Bien adapté à un milieu qui ne passe pas les basses fréquences au


prix d'une bande passante doublée par rapport au codage NRZ

 Bande passante B ≈ 2/T

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Densité spectrale de puissance
des codes en lignes

 Spectre de puissance du code Miller


 Bande passante : B ≈ 1/T mais ne s'annule pas en 1/T !

 Le spectre de puissance est étroit mais ne s'annule pas en f=0

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Critères de sélection
 Les critères de choix d’un code en « bande de base » sont :
 La vitesse et la qualité de transmission du signal : le débit maximum
dépend de la longueur et de la section du câble. Le signal doit être adapté
au support de transmission, résistant au bruit, et permettre une bonne
estimation du signal d’horloge d’échantillonnage au décodage.
 Adaptation au support : pour être adapté au support, il faut que la
largeur de bande du signal émis soit incluse dans la bande passante du
support.
 Résistance au bruit : la sensibilité est directement liée à la valence
physique du signal. Plus celle-ci est grande, plus le code est sujet à des
erreurs de décision. En effet, plus le nombre de niveaux de signal est
important, plus le bruit a de chances de transformer, à un instant donné,
un niveau de signal en un autre, provoquant ainsi une erreur
d’interprétation.
 Estimation du signal d’horloge d’échantillonnage : les transitions entre
les différents niveaux du signal doivent être « suffisamment présentes ».
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Valence/Vitesse de modulation
 Valence d’une voie (note V) : Nombre de valeurs que peut prendre l’état
physique.

 Exemple: (NRZ, Manchester; Miller)  V=2

 Moment élémentaire  : La durée minimale pendant laquelle il est


nécessaire d’émettre le signal pour qu’il puisse être reconnu par le
récepteur.

 Vitesse de modulation ou rapidité de modulation Rm (bauds) :

Nombre de valeurs physiques émises par seconde Rm = 1/  (bauds)


 Rq. : La loi de Nyquist définit la rapidité de modulation maximale Rmax
sur un support dont la largeur de bande est W.

Rmax = 2W
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Vitesse de transmission
 Vitesse de transmission ou débit binaire D (bit/s) : la vitesse de
transmission est le nombre de valeurs logiques émises par seconde

Rm
D log 2 (V )
k
 avec k est le nombre de valeurs physiques utilisées pour coder une
valeur logique (pour des codes en bloc on prend k=1)

 Exemples
Rm
 Pour le code NRZ on a : D log 2 (2)  Rm
1
Rm Rm
 Pour le code Manchester on a : D  log 2 (2) 
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