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1. Création de l’univers
Définition d’Éternité
(Genèse chapitre VI - Item 1)
«Nous savons tous ce que c'est que l'espace, et je ne veux qu'établir son infinité, afin que nos
études ultérieures n'aient aucune barrière s'opposant aux investigations de notre vue.
Or, je dis que l'espace est infini, par cette raison qu'il est impossible de lui supposer aucune
limite, et que, malgré la difficulté que nous avons de concevoir l'infini, il nous est pourtant plus
facile d'aller éternellement dans l'espace, en pensée, que de nous arrêter en un lieu quelconque
après lequel nous ne trouverions plus d'étendue à parcourir.
2. Création de la Terre
Formation de la Terre :
(Livre : Vers la lumière, Chico Xavier et Emmanuel, chap I item : AUX PRÉMICES DU GLOBE
TERRESTRE)
Quelle force surhumaine put donc maintenir l’équilibre de la nébuleuse terrestre, détachée du
noyau central du système, en lui conférant un ensemble de lois mathématiques dans lesquelles
allaient se manifester tous les phénomènes intelligents et harmonieux de la vie pour des
millénaires et des millénaires ? Distante du soleil d’environ... 149.600.000 kilomètres et se
déplaçant dans l’espace à la vitesse quotidienne de 2.500.000 kilomètres autour du grand astre
du jour, imaginons sa composition aux prémices de son existence en tant que planète.
Laboratoire de matières ignescentes, le conflit des forces telluriques et des énergies physique,
chimique entraîna les constructions grandioses du théâtre de la vie dans l’immense creuset où la
température s’élève parfois à 2.000 degrés, comme si la matière était placée dans un four
incandescent, et était soumise aux plus divers essais pour examiner sa qualité et ses possibilités
à l’édification de la nouvelle école des êtres. Dans des proportions jamais vues par l’humanité,
les décharges électriques provoquèrent d’étranges commotions sur le grand organisme
planétaire dont la formation se développait dans les ateliers de l’infini.
(Livre : Vers la lumière, Chico Xavier et Emmanuel, chap I item : LE DIVIN SCULPTEUR)
Oui, Il avait vaincu toutes les frayeurs des énergies déchaînées. En compagnie des légions de
travailleurs divins, il avait lancé le scalpel de sa miséricorde sur le bloc de matière informe que la
Sagesse du Père avait détaché du soleil pour ses mains augustes et compatissantes. Il moula la
sculpture géologique de l’orbe en taillant l’école bénie et grandiose sur laquelle son cœur allait
se répandre en amour, en clarté et en justice. Avec ses armées de travailleurs dévoués, il
décrétales règles des phénomènes physiques de la terre en organisant l’équilibre futur à la base
des corps simples de la matière, dont les spectroscopes terrestres purent identifier l’unité
substantielle de toute part dans l’univers galactique. Il organisa le scénario de la vie en créant,
sous les yeux de Dieu, l’indispensable à l’existence des êtres à venir. Il rendit la pression
atmosphérique appropriée à l’homme, prévoyant sa naissance au monde au cours des
millénaires. Il établit les grands centres de force de l’ionosphère et de la stratosphère où
s’harmonisent les phénomènes électriques de l’existence planétaire, et créa la couche d’ozone
entre 40 et 60 kilomètres d’altitude, pour qu’elles filtrent correctement les rayons solaires en
manipulant leur composition nécessaire au maintien de la vie organisée sur le globe terrestre.
Ainsi a-t-il défini toutes les lignes de progrès de l’humanité future et engendra l’harmonie de
toutes les forces physiques qui président au cycle des activités planétaires.
L’apparition de la vie :
(Livre : Vers la lumière, Chico Xavier et Emmanuel, chap II item LES PREMIERS HABITANTS DE LA
TERRE)
Nous disions qu’une couche de matière gélatineuse avait enveloppé l’orbe terrestre dans ses
contours les plus profonds. Cette matière, amorphe et visqueuse, fut le milieu sacré où se
développèrent les semences de la vie. Le protoplasme fut l’embryon de tous les organismes du
globe terrestre, et si cette matière sans forme définie couvrait la croûte solidifiée de la planète,
peu après, la condensation de la masse fut à l’origine de l’apparition du germe qui révéla les
toutes premières manifestations des êtres vivants. Sur le plan matériel, les premiers habitants
de la planète sont les cellules albuminoïdes, les amibes et tous les organismes unicellulaires,
isolés et libres, qui se multiplient prodigieusement à la température tiède des océans. Lors du
passage incessant du temps, ces êtres originels se déplacent dans les eaux où ils trouvent
l’oxygène nécessaire au maintien de la vie, un élément que la terre ferme ne possédait pas
encore en proportions suffisantes pour subvenir aux besoins de la vie animale avant les grandes
végétations ; il se révéla que ces êtres rudimentaires n’avaient qu’un seul sens – celui du
toucher, qui est à l’origine de tous les autres, compte tenu du perfectionnement des organismes
supérieurs.
(Livre : Vers la lumière, Chico Xavier et Emmanuel, chap II item L’ÉLABORATION PATIENTE DES
FORMES)
Longtemps après, les amibes primitives s’associèrent à la vie cellulaire en commun, les colonies
d’infusoires, de polypodes se formèrent alors, obéissant ainsi aux projets de construction
définitive de l’avenir, émanant du monde spirituel où tout le progrès de la terre trouve sa
genèse. Les règnes végétal et animal semblent se confondre dans les profondeurs océaniques. Il
n’existe pas de formes définies ni d’expression individuelle dans ces sociétés d’infusoires, mais
ces ensembles singuliers sont des tentatives de vie qui présentent déjà les caractéristiques et les
rudiments des organismes supérieurs. Des milliers d’années furent nécessaires aux ouvriers de
Jésus qui étaient au service de l’élaboration patiente des formes. Au début, ils coordonnèrent
les éléments indispensables à la nutrition et à la conservation de l’existence. Le coeur et les
bronches furent conquis. Puis, ce fut l’heure d’introduire les composants cellulaires du système
nerveux et les organes de la procréation qui se perfectionnèrent en acquérant une plus grande
définition dans les êtres.
(Livre : Vers la lumière, Chico Xavier et Emmanuel, chap II item LES FORMES INTERMÉDIAIRES DE
LA NATURE)
L’atmosphère était encore saturée d’humidité et de vapeur. Quant à la terre, elle était solide,
mais couverte de boue et de marais inimaginables. Toutefois, les dernières convulsions
intérieures de l’orbe révélaient la localisation des chaleurs centrales de la planète, restreignant
la zone d’influences telluriques nécessaires au maintien de la vie animale. Ces phénomènes
géologiques tracèrent les contours géographiques du globe, en délimitant les continents et en
fixant la position des océans, laissant ainsi apparaître de grandes étendues de terre ferme, aptes
à recevoir les semences prolifiques de la vie. Les premiers crustacés terrestres furent le
prolongement des crustacés marins. En suivant leurs empreintes, les batraciens apparurent qui
passèrent des eaux aux zones boueuses et fermes. À cette phase évolutive de la planète, tout le
globe était revêtu d’une végétation luxuriante, prodigieuse, dont les mines carbonifères des
temps modernes sont les vestiges pétrifiés des forêts opulentes et démesurées de ces temps
reculés.