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Corrections TD Antennes & Outils Et Modeles Pour La Transmission PDF
Corrections TD Antennes & Outils Et Modeles Pour La Transmission PDF
UNITE
Réalisez les conversions suivantes :
P = 20 dBm 0.1 W
V = 20 mV 86 dBµV
G = 7 dB 7 dBi et 4.85 dBd
Lp = -3 dB 0.5 (perte de propagation exprimée en rapport de puissance sortante sur
puissance entrante)
2. GRANDEURS ELECTROMAGNETIQUES
Une onde électromagnétique monochromatique de pulsation ω = 1.26˟1010 rad/s se propage
dans un milieu homogène caractérisé par une permittivité électrique relative εr = 2 et une perméabilité
magnétique relative µ r = 1. La densité de puissance moyenne transportée par cette onde est de 1
mW/m². Calculez la longueur d'onde, la vitesse de propagation, la constante de phase, l'impédance
d'onde dans ce milieu, et les amplitudes moyennes des champs électriques et magnétiques. Précisez les
unités des différentes grandeurs.
c
Fréquence : f = ω/(2π) = 2 GHz longueur d'onde λ = = 10.6 cm
f ε r µr
c
La vitesse de propagation v dans le milieu est donnée par : v = = 2.12 × 10 8 m / s
ε r µr
2π
La constante de phase β est donnée par β = = 59.3 rad / m
λ
µ0µr
L'impédance d'onde du milieu est : η = = 266Ω
ε 0ε r
Le champ électrique E et la densité de puissance moyenne sont reliés par :
1 E2
P= → E = 2ηP = 0.73 V / m . L'amplitude du champ magnétique est donnée par :
2 η
E
H = = 2.7 mA / m
η
3. DIAGRAMME DE RAYONNEMENT
Le diagramme de rayonnement d’une antenne a été mesuré dans les plans E et H. Il est
présenté ci-dessous.
1. Est-ce une antenne omnidirectionnelle ? Pour quelle application pourrait-on utiliser cette
antenne ?
Non puisque le gain varie avec la direction. Une antenne omnidirectionnelle est adaptée à une
couverture de tout l’espace environnant, une antenne à fort gain (très directionnelle) est plutôt dédié à
une liaison point à point ou une couverture d’un secteur donnée de l’espace.
1
4. Quelle est la valeur du rapport entre le lobe principal et le premier lobe secondaire ?
Dans le plan E, on voit que la puissance rayonnée est concentrée dans un lobe principal
(centrée autour de 0°), puis de lobes secondaires dans le plan E (autour de 30 °). Le rapport de gain et
donc de puissance rayonnée est d’environ 10 dB. Cela est peut être gênant car une fraction non
négligeable de puissance est rayonnée en dehors du lobe principal.
4. CABLES COAXIAUX
Le tableau ci-dessous donne les caractéristiques de quatre câbles coaxiaux. Déterminez pour
chacun d'eux l'impédance caractéristique et la vitesse de propagation. Comparez leurs performances et
discutez de leurs domaines d'application.
Référence Diamètre Diamètre Nature isolant Atténuation Puissance max.
conducteur diélectrique (dB/m) @ 1 GHz (W), f en GHz
central (mm) (mm)
RG6 1.02 4.56 Foam High Density 0.25 ___
Polyethylene
(epsr=1.43)
RG58 0.9 2.94 Solid Polyethylene 0.67 55/√f
(epsr=2.02)
RG59 0.57 3.71 Solid Polyethylene 0.44 75/√f
(epsr=2.02)
RG174 0.48 1.52 Solid Polyethylene 1.07 16/√f
(epsr=2.02)
Les formules suivantes sont utilisées pour calculer l'inductance l et la capacité c par unité de
longueur de chaque câble. Elles dépendent de la section du câble coaxial et des caractéristiques
électriques de l'isolant. A partir des valeurs de l et c, on peut en déduire l'impédance caractéristique
Zc et la vitesse de transmission v.
Blindage (tresse) E
externe Ame
centrale
H
Gaine (Isolant Isolant
externe) interne r1 r2
2
µ 0 r2 2πε 0 ε r
l (H / m ) = ln c (F / m ) =
2π r1 r
ln 2
r1
Le câble RG58 est couramment employé pour le transfert de signaux RF de faible puissance. Il est
employé par exemple pour les réseaux Ethernet. Comparé au câble RG 174, il présente tous les deux
une impédance caractéristique 50 ohms, adapté à la plupart des applications RF, mais moins de
pertes et une plus grande capacité en puissance. Cependant, le RG174 a des dimensions plus petites
ce qui le rend plus flexible. C'est un avantage considérable si ce câble doit passer dans des gaine et
être connecté sur des équipements.
Les câbles RG59 et RG6 ont une impédance caractéristique de 75 ohms, généralement rencontrées
pour les applications de télédiffusion. Le câble RG59 présente plus de pertes que le RG6 et est
rarement employé comme câble d'antenne distribuant le signal TV dans tout un bâtiment. On
préférera le RG6. Cependant, ce dernier est plus cher et moins flexible. On le rencontre avec des
équipements TV avec des longueurs inférieures à 2 m.
4. Quelle est l'impédance caractéristique d'une paire de fil ? On négligera les pertes dans les
fil, l'effet des paires voisines et on supposera que les deux fils sont enroulées de manière régulière.
3
On utilise le modèle d'une paire bifilaire. On calcule l'inductance et la capacité par unité de
longueur :
µ µ D πε 0 ε r
l (H / m ) = 0 r ln − 1 c (F / m ) =
π a D
ln − 1
a
• en supposant un milieu homogène avec εr = 2.1 (gaine isolante infiniment large), on
trouve l = 324 nH/m et c = 72 pF/m Zc = 67 ohms.
• en supposant un milieu homogène avec εr = 1 (influence faible de la gain isolante), on
trouve l = 324 nH/m et c = 34 pF/m Zc = 97 ohms.
5. Quelle est la vitesse de propagation le long de ce câble ? Combien de temps met un signal
pour se propager le long de 100 m de câble ?
v = 1.83˟108 m/s donc il faut 546 ns pour qu'un signal se propage le long du câble.
6. Quelle doit être l'impédance placée en entrée en sortie de chaque paire de fil ? Est-elle
importante ? On pourra comparer le temps de propagation le long du câble et la durée d'un symbole.
Pour assurer l'adaptation d'impédance, il est nécessaire de placer une impédance de 100
ohms à chaque extrémité du câble. La durée d'un symbole est de 1/125.106 = 8 ns et le temps de
propagation le long d'un câble de 100 m est de plus de 500 ns. En cas de non adaptation, il y a un très
fort risque d'interférences intersymboles en raison des rebonds des signaux transmis à chaque
extrémité du câble.
6. ANTENNE AM - FM
Antenne AM
4
2. Comment qualifier l’antenne AM sur la bande AM ? Tracer qualitativement son diagramme
de rayonnement dans les plans horizontaux et verticaux ? Est-ce que les antennes FM influent
sur le rayonnement de l’antenne AM ?
L’antenne AM est dédiée à la radiodiffusion sur la bande 100 KHz – 10 MHz. Sur cette bande, la
longueur d’onde dans l’air est comprise entre 3 km et 30 m, donc l’antenne AM formée d’une tige de 1
m de long est électriquement courte. Elle peut être modélisée par un dipôle élémentaire. Au premier
ordre, on peut la qualifier d’omnidirectionnelle. Cependant, même si elle est omnidirectionnelle dans
le plan horizontal, elle ne l’est pas dans le plan vertical. Elle ne rayonne pas dans la direction de la
tige. Son angle d’ouverture à 3 dB est environ égal à 90 °. La figure ci-dessous présente un résultat de
simulation sous FEKO, montrant le gain de l'antenne dans toutes les directions de l'espace à 100 kHz.
Simulation sous FEKO du diagramme de rayonnement produit par l'antenne AM dans toutes les
directions de l'espace (modèle Excitation_Antenne_AM.cfx)
Cependant, la présence des antennes FM a une influence sur l’antenne AM. La présence de ces
éléments métalliques va modifier le diagramme de rayonnement de l’antenne AM. Au fréquence de
fonctionnement de l’antenne AM, les 4 brins des antennes FM se comporte comme des éléments
courts vis-à-vis de λ. On peut les considérer comme des équipotentiels. Ils forment un plan de masse
équivalent.
4. Déterminer l’expression du champ rayonné par les antennes FM. A quelle condition les
antennes FM peuvent produire un rayonnement omnidirectionnel dans le plan horizontal ?
On se place en champ lointain (si la distance antenne – point d’observation R >> la taille des dipôles).
On suppose que l’amplitude du courant est quasi-constante le long de l’antenne, et on se place dans le
cadre de l’approximation du dipôle élémentaire. Cette approximation n’est évidemment pas vérifiée,
mais elle permet de faire un calcul analytique simple donnant une idée du diagramme de rayonnement.
Supposons de plus que les 2 antennes soient alimentées avec 2 sources d’amplitude constante, mais
déphasé d’un angle Φ.
5
Calculons l’expression du champ Eθ dans le plan horizontal de l’antenne (plan où sont inscrites les 2
antennes FM). On peut montrer que θ1 = θ2 + 90°, où θ1 et θ2 sont les angles verticaux vues depuis
chacune des 2 antennes dipôles.
60π 2πR
Eθ = E dipole1 + E dipole2 = j L.I . exp − j [sin θ 1 exp( jωt ) − cos θ 1 exp( j (ωt + Φ ))]
λR λ
Par contre, le rayonnement produit par les 2 antennes FM peut être omnidirectionnel dans le plan
horizontal si le déphasage Φ = 90°. En effet, l’expression précédente devient :
V0 π
Eθ = exp( jωt )sin θ 1 − cos θ 1 exp j
R 2
Simulation sous FEKO du diagramme de rayonnement produit par les 2 antennes FM dans toutes les
directions de l'espace (déphasage Φ = 90°) (modèle Excitation_Antenne_FM.cfx)
6
Simulation sous FEKO du diagramme de rayonnement produit par les 2 antennes FM dans le plan
horizontal (déphasage Φ = 90°) (modèle Excitation_Antenne_FM.cfx)
4π
λ
d’exposition au champ électrique, la distance minimum de séparation entre l’antenne et un être humain
Pe Geη 0
se calcule : d = .
4π
2
E ×
λ
7
Cependant, l’antenne fonctionne sur plusieurs bandes de fréquence simultanément. On doit
2 2 2
E900 E1800 E2100
respecter l’inégalité suivante : + + ≤ 1 . Le champ E max à
E E E
900 lim ite 1800 lim ite 2100 lim ite
900 MHz = 41 V/m, 58 V/m à 1800 MHz et 61 V/m à 2100 MHz.
Si on suppose que l’antenne rayonne 20 W pour chacune de ces bandes :
1
E900 = × E900 lim ite = 23.7 V / m ⇒ d ≥ 3.75m
3
1
E1800 = × E1800 lim ite = 33.5V / m ⇒ d ≥ 1.58m
3
1
E2100 = × E2100 lim ite = 35.2V / m ⇒ d ≥ 1.32m
3
La distance de sécurité entre le public et l’antenne est donc de 3.75 m. En pratique, lorsqu’on
parle d’exposition au public, il convient de garantir une exposition bien plus faible que ce que
préconisent les normes et il convient d’accroître cette distance. Si on divise par 10 le champ électrique
limite, on multiplie par environ 3 la distance de sécurité.
Un lobe secondaire est émis en direction d’un immeuble voisin situé à 20 m, le gain de
l’antenne dans cette direction est 20 dB plus faible. Quel est le champ électrique appliqué sur
l’immeuble ? Est-ce que le niveau de champ reçu respecte les recommandations d’exposition au
champ (voir annexe C) ?
Le gain est 20 dB plus faible G = -2 dBi = 0.63. On ne considère que l’émission sur la
bande GSM. On suppose que toute la puissance (20 W) est rayonnée. On applique la formule
suivante :
Pe Geη 0 20 × 0.63 × 377
E= 2
= 2
= 0.1V / m
d 20
4π 4π
λ 0.3
8. ANTENNES DIPOLES
On dispose de 2 antennes dipôles, de 16 cm et 4 cm. Les notes d’application proposent les
modèles électriques suivants.
[Dobkin]
1. Calculer la fréquence de résonance du premier dipôle. Quelle est sa bande passante ? Pour
quelle application pourriez-vous l’utiliser ?
8
Il s’agit d’une antenne dipôle qui résonne lorsque sa longueur = ½ longueur d’onde :
λ c c 3.10 8
L= = ⇒ f res = = = 938MHz
2 2 f res ε r 2 L ε r 2 × 0.16 × 1
On peut aussi faire le calcul à partir du modèle électrique équivalent, qui s’apparente à un
filtre RLC série. La fréquence de résonance est de :
1 1
f res = = = 919MHz
2π LC 2π 60.10 −9 × 0.5.10 −12
La bande passante peut se calculer à partir du modèle électrique RLC, à l’aide du facteur de
qualité :
f Re s 1 Rant
Q= et =
BW Q 2πf Re s .Lant
Rant
BW = = 172MHz
2πfLant
Il s’agit d’une antenne large bande accordée sur 920 MHz. Sa bande est suffisamment large
pour couvrir l’ensemble de la bande GSM.
4. Quelle solution proposez-vous pour faire résonner l’antenne 2 à la même fréquence que
l’antenne 1 ?
Il faut réduire la fréquence de résonance de l’antenne 2, par exemple en ajoutant une
inductance série de 45 nH en entrée de l’antenne.
9. ANTENNE DE MESURE
On souhaite mesurer le champ électrique à 900 MHz en utilisant un dipôle demi-onde.
9
1. Quelle longueur donneriez-vous au dipôle ? Quelle est sa surface équivalente ?
Il vaut mieux l’utiliser autour de sa fréquence de résonance (dipôle demi-onde) :
λ c 3.10 8
L= = = = 16.7cm
2 2 f res ε r 2 × 9.10 8 ×1
On se place en conditions champ lointain. A la fréquence de résonance, la surface équivalente
de l’antenne est :
Gλ2 1.64 × 0.33 2
S eq = = = 0.0145m ²
4π 4π
Ce chiffre correspond à la surface sur laquelle la puissance de l’onde interceptée est égale à la
puissance captée par l’antenne.
Le récepteur mesure une puissance Pr = -40 dBm = 0.1 µW. Cette puissance n’est pas tout à
fait égale à la puissance rayonnée transportée par l’onde incidente, car l’antenne présente des pertes.
L’efficacité est liée aux pertes ohmiques de l’antenne. Une efficacité de 95 % signifie que 5 %
de la puissance induite par le rayonnement Prad est perdue en dissipation thermique. En appelant PA la
puissance électrique en sortie de l’antenne :
PA
η= = 0.95
PRad
Le VSWR est lié au pertes par désadaptation. Il est lié au coefficient de réflexion Γ en sortie
de l’antenne (en entrée du récepteur).
1+ Γ VSWR − 1
VSWR = ⇔ Γ= = 0.091
1− Γ VSWR + 1
La puissance reçue Pr par le récepteur s’exprime en fonction de la puissance en sortie de
l’antenne :
(
PA = PR 1 − Γ
2
)
La puissance induite par le couplage de l’onde incidente sur l’antenne de réception est donc
de :
PR 1 × 10 −7
= 1.06 × 10 − 7 W = −39.75 dBm
PRad =
(
η 1− Γ
2
) =
(
0.95 × 1 − 0.0912
)
Le rapport entre la puissance mesurée par le récepteur et la puissance électrique couplée n’est
que de 0.25 dB. Il suffit d’ajouter 0.25 dB (ou multiplier par 1.06) la puissance reçue pour en déduire
la puissance qu’on recevrait si l’antenne ne présentait aucune pertes.
Sachant que le récepteur est équivalent à une résistance 50 ohms en entrée, la tension en entrée
du récepteur est de :
V R = PRad × R R = 2.3mV = −52.75dBV
10
En utilisant la notion de facteur d’antenne, on peut en déduire le champ électrique incident :
E = AF + VR = 28 − 52.75 = −24.75dBV / m = 57.8mV / m
4. Quelle est la valeur minimale de champ électrique qui peut être mesurée ?
La sensibilité est liée à celle du récepteur. Si on considère que le seuil de bruit est lié au bruit
produit par l’antenne, on trouve :
N ant = 10 log(kTB )
Le bruit va dépendre de la température de l’antenne (vers quoi elle est pointée) et la bande
passante du récepteur. On pourra mesurer un champ électrique si la puissance mesurée par le récepteur
est supérieure à ce seuil de bruit : PR = Nant. La valeur minimale du champ électrique mesurable est
donc de :
N ant kTB
E min = AF + 20 log R R = AF + 20 log R R
η (1 − Γ ² )
η (1 − Γ ² )
En prenant B = 10 KHz et T = 200 K, on trouve : E min = -120.3 dBV/m = 0.96 µV/m.
Cette estimation ne prend pas en compte le bruit introduit par le récepteur lui-même, ni une
contrainte sur le rapport signal à bruit minimal permettant de garantir une mesure de qualité.
Un modèle FEKO disponible pour illustrer l'exercice : Boucle_carree.cfx. Les résultats sont affichés
dans le fichiers Boucle_carre.pfs, uniquement après avoir lancé les simulations sous FEKO.
11
3. La couverture en champ magnétique autour de l'antenne émettrice est-elle
omnidirectionnelle ?
Le champ magnétique produit par un dipôle magnétique peut être déterminé à l'aide des
équations 80 à 83. En analysant celle-ci, on remarque que le champ magnétique n'est pas constant
dans toute les directions de l'espace (voir graph ci-dessous, pris pour R = 3 m). Le champ est max
pour la direction theta = 0 en champ proche. Cependant, il y a une symétrie autour de la normale de
la surface de la boucle (en fonction de l'angle phi). On peut dire que cette antenne est quasi
omnidirectionnelle. Dans la suite, on considérera le champ H dans la direction theta = 0.
Orientation du champ magnétique produit par l'antenne boucle à 3 m dans toutes les directions de
l'espace (f = 13.56 MHz)
12
Ci-dessous, la simulation du champ magnétique total (courbe rouge) et de ses composantes R et theta
(courbes bleue et verte) en fonction de l'angle theta. Le résultat confirme que le champ est maximal
pour theta = 0° et minimal pour theta = 90°. Le rapport entre les champ magnétique mesuré en theta
=0° et theta= 90° est d'environ 3. Le résultat de simulation est en accord avec celui donné par le
modèle analytique du dipôle magnétique (équations 80-83).
Résultats obtenus avec FEKO : la figure ci-dessous présente l'évolution du champ magnétique
total en fonction de la distance le long de la normale à la boucle (direction où le champ magnétique
est maximal).L'antenne se situe en z = 0. On remarque que le champ magnétique décroit très
rapidement avec la distance z (en 1/z3). A 3 m, le champ magnétique est de 96 µA/m, soit 40 dBµA/m,
comme prévu par le modèle du dipôle magnétique. Le champ magnétique est donc inférieur à la limite
prévue par la norme EN300330-1. Cette limite de 68 dBµA/m (soit 2.5 mA/m) est atteinte pour une
distance à l'antenne de z = 93 cm.
13
5. On suppose dans un premier temps que les badges intègrent des antennes boucles.
L'orientation des badges a-t-elle une influence sur la réception ? Quel est le problème posé ? Si oui,
comment s'en prémunir ?
La tension induite aux bornes de la boucle est égale à la dérivée dans le temps du flux du
champ magnétique à travers la surface fermée par le contour de la boucle. Elle est dépendante de
l'angle entre le champ magnétique et la normale de la surface de la boucle. L'orientation des badges
étant à priori inconnue, à une distance de séparation donnée entre la station émettrice et les badges,
la tension induite sur les badges variera selon l'orientation plus ou moins favorable des badges.
Une solution consiste à utiliser des antennes boucles 3D (voir figure ci-dessous). Elle consiste
en un assemblage de 3 boucles de surface similaires, intégrées dans un même boîtier. Il n'existe
aucune direction du champ telle que la tension induite sur les 3 boucles s'annulent simultanément.
Le badge intègre une antenne 3D dont la sensibilité est de 120 mV/A/m. Les pertes sont
incluses dans ce chiffre. Le récepteur radio du badge a un seuil de réception de -85 dBm. Son
impédance d'entrée est égale à 50 Ω.
14
En utilisant les équations donnant le champ magnétique produit par un dipôle magnétique, en
considérant theta = 0, on en déduit une distance max de 3.7 m.
C’
B D
E
15
2. Soit le circuit ci-dessous. Utilisez le diagramme de Smith pour déterminer l'impédance
réduite zL puis son impédance ZL vues depuis son entrée.
x=0.9 x=-1.4 x=1
z L? r=1
b=1.1 b=-0.3
On décompose le circuit en une charge terminale (zA) que l'on positionne sur le diagramme de
Smith, puis on prend en compte l'effet des impédances et admittances mises en amont. Les différentes
transformations d'impédance sont présentées sur le diagramme. Le point A correspond à l'impédance
zA tandis que le point A' correspond à son admittance yA.
x=0.9 x=-1.4 x=1
zC
zD zB zA
zL r=1
b=1.1 b=-0.3
L B
D’
A
C’
A’
C
D B’
16
substrat FR4 (εr = 4.5) d'épaisseur 1.6 mm. La largeur des pistes pour réaliser ce monopôle est de 2
mm. L'impédance d'entrée ou de sortie des émetteur/récepteur est de 50 Ω.
4. Une version de cette antenne a été réalisé et une mesure à l'analyseur de réseau vectoriel
donne l'impédance d'entrée suivante à 868 MHz : Zin = 39.32+j˟49.46. Un réseau d'adaptation est-il
nécessaire ?
Pour répondre à cette question, il est nécessaire de calculer le coefficient de réflexion Ou le
VSWR en entrée de l'antenne : Γ = 0.14+j*0.47 | Γ| = 0.49 et VSWR = 2.97. La perte liée au
matching est de | Γ|² = 0.25 soit 25 % de la puissance électronique fournie à l'antenne. Si on
considère un VSWR max de 2, alors l'antenne n'est pas suffisamment adaptée. Le réseau d'adaptation
est donc nécessaire.
zC
zA
r=0.79
b2=+0.51 zB
Antenne
17
g= 1 A r= 1
B’
On rajoute d'abord une capacité série C1 = 1/(x1*50*ω) = 6.22 pF et ensuite une capacité
parallèle C2 = b2/(50*ω) = 1.87 pF. (ω = 2πf = 5.454˟109 rad/s)
Remarque : on pourrait vérifier que cette antenne a une adaptation très acceptable à 915
MHz, qui est aussi une bande ISM utilisée dans certains pays. Ainsi, un seul réseau d'adaptation
permet de couvrir deux bandes ISM différentes.
Optionnel :
6. On souhaite utiliser le même modèle d'antenne utilisant le même réseau de matching sur la
bande ISM à 2.45 GHz (antenne à bandes duales). Une mesure à l'analyseur de réseau vectoriel sur
l'antenne sans réseau d'adaptation donne une impédance d'entrée à 2.45 GHz Zin = 51.36-j˟7.96. Le
réseau d'adaptation proposé dans la question précédente convient-il pour une adaptation à 2.45 GHz ?
On peut répondre à cette question à l'aide du diagramme de Smith. L'impédance d'entrée
réduite de l'antenne à 2.45 GHz est de zA = 1.03-j*0.16. Le condensateur C1 correspond à l'ajout
d'une réactance réduite x1 = -0.21 et le condensateur C2 à l'ajout d'une susceptance réduite b2 =
+1.43. La figure ci-dessous décrit les différentes transformation. L'impédance réduite vue en entrée du
réseau d'adaptation à 2.45 GHz (point C) est de zC = 0.23-j*0.46.
18
C’
B’
A
B
8. Proposez un nouveau réseau d'adaptation qui garantit un VSWR < 2 à 868 MHz et à 2.45
GHz. Idée : reprenez le premier réseau d'adaptation, comparez l'effet de C1 et C2 sur l'impédance
d'entrée à 868 MHz et à 2.45 GHz. Indice : seul un composant passif externe suffit !
Il est intéressant de noter qu'à 868 MHz, l'ajout de la capacité série C1 a ramené l'impédance
d'entrée à proximité du centre du repère complexe Γ. A 2.45 GHz, on remarque que cette capacité
éloigne légèrement l'impédance d'entrée du centre du repère complexe Γ. Par contre, l'ajout de la
capacité parallèle C2 améliore légèrement l'adaptation à 868 MHz, mais la dégrade fortement à 2.45
GHz.
La solution consiste à ne garder que la capacité série C1. La figure ci-dessous aide à
comprendre la stratégie utilisée pour l'adaptation sur les 2 bandes de fréquences. C'est une recherche
de compromis car il ne sera pas possible d'annuler le coefficient de réflexion à ces deux fréquences.
Les points A868M et A2.45G représentent les impédances d'entrée de l'antenne sans réseau de matching à
868 MHz et 2.45 GHz. Sur le diagramme de Smith, on a ajouté un cercle correspondant au point pour
lesquels le VSWR = 2. Tout point à l'intérieur de ce cercle présente un VSWR < 2. Sans réseau
d'adaptation, l'adaptation est acceptable à 2.45 GHz (VSWR < 2) mais pas à 868 MHz (VSWR > 2).
On a aussi ajouté l'effet de l'ajout de la capacité série C1 : elle rapproche le point A868M du cercle
VSWR = 2mais éloigne le point A2.45G de ce cercle.
19
A868M
A2.45G
VSWR = 2
On peut vérifier qu'il existe un intervalle de valeur de C1 qui permettent de placer ces deux
points à l'intérieur du cercle VSWR = 2.
Par exemple, en gardant la valeur de C1 précédente : C1 = 6.22 pF
• A 868 MHz : ajout d'une réactance x1 = -0.59 z868M = 0.79+j*0.4 Γ =-
0.06+j*0.24 | Γ| = 0.25 et VSWR = 1.65.
• A 2.45 GHz : ajout d'une réactance x1 = -0.21 z2.45G = 1.03-j*0.37 Γ =0.05-
j*0.17 | Γ| = 0.18 et VSWR = 1.44.
Le VSWR reste inférieur à 2 dans les deux cas. Ce réseau d'adaptation est donc acceptable.
20
Les résultats sont affichés dans les fichiers RKE_espace_libre.pfs et RKE_sol_conducteur.pfs,
uniquement après avoir lancé les simulations sous FEKO.
4. En supposant que l'on vise une portée max de 100 m, sur un terrain relativement dégagé
(pas de gros obstacles), en tenant compte des pertes supplémentaires d'obstruction et en supposant que
le propriétaire du véhicule est dans un bâtiment et vise un véhicule depuis une fenêtre, quelle serait la
puissance d'émission minimale nécessaire pour assurer une liaison de qualité suffisante (BER < 0.2 %)
?
A 100 m, en tenant compte des 20 dB de pertes supplémentaires liées à l'obstruction, la perte
de propagation est de : Lrefl = 96 dB. Si on considère le cas où le propriétaire est dans un bâtiment et
qu'il vise son véhicule par la fenêtre, il faut tenir compte de la perte liée au passage de l'onde à
travers la cloison. Une évaluation précise nécessite une connaissance des matériaux constituant la
vitre et le mur du bâtiment. D'après les chiffres donnés dans le cours, on peut estimer une perte
supplémentaire de 10 dB. On peut considérer une perte de propagation totale Lp = 106 dB. La
puissance minimale d'émission peut se calculer :
21
Pe min = Pr min - Gr -Lp- Ge
En ASK, elle vaut : Pe min = 3.5 dB. En FSK : Pe min = -2.5 dBm
22
PIRE max : 20 dBm (ETSI EN 300 328)
Débit max : 54 Mbits/s
Sensibilité typique pour 54 Mbits/s : -70 dBm
On peut noter que la sensibilité n'intègre que le bruit intrinsèque du récepteur. Les
interférences électromagnétiques, importantes sur la bande ISM à 2.45 GHz, ne sont pas prises en
compte.
Ces différents modèles vont donner différentes valeurs de portée que l'on va comparer. Il faut
bien être conscient qu'hormis le modèle ITU-R P 1525 (atténuation en espace libre), les autres
modèles sont purement empiriques dont les coefficient doivent être ajustées à l'aide de mesure sur
terrain et ne s'appliquent qu'à des scénarios précis. La comparaison des résultats va nous donner un
ordre de grandeur des portées. Des mesures ou des simulations basées sur des méthodes de calcul
plus précises sont nécessaires pour avoir une meilleure estimation.
23
COST231 - modèle Multiwall
si uniquement cloisons placo + bureau de 5 m portée max de 30 m (pas de murs porteurs)
si traversée d'un placher uniquement portée max de 40 m
ITU-R P. 1238
si traversée d'un placher uniquement portée max de 15 m (ce modèle ne prend en compte
que la traversée de plancher. Dans le cas d'un environnement de type bureau, il faut considérer la
présence de nombreux objets métalliques : rails, passage de câble, d'aération … qui atténue
considérablement le signal)
Conclusion :
Bâtiment ouvert : entre 60 et 100 m
Bâtiment avec un couloir : plus de 100 m
bâtiment dense sur un seul étage : 30 m
traversé d'un plancher + bâtiment dense : 15 à 40 m
Ces chiffres sont à mettre en relation avec la préconisation d'installateur de points d'accès
WiFi : dans des environnements bureaux, il est conseillé d'avoir une séparation de 30 m entre points
d'accès pour assurer un minimum de recouvrement entre zones couvertes.
90°
z
θ
0°
180°
y
φ
λ/4
x 270°
24
Les résultats sont affichés dans les fichiers Dephasage_nulle.pfs et Dephasage_nulle.pfs, uniquement
après avoir lancé les simulations sous FEKO.
Le but de cette exercice est d’étudier comment le rayonnement provenant de différentes antennes se
combinent en champ lointain. Les ondes issues des différentes antennes interfèrent entre elles et, selon
leur amplitude et phase respective, ces interférences peuvent être constructives ou destructives.
Ce principe est exploité dans le cadre des réseaux d’antennes. N antennes sont placées et alimentées
judicieusement afin qu’une interférence constructive entre les ondes issues des N antennes se produise
dans une direction privilégiée de l’espace, et destructive ailleurs.
Dans cette exercice, nous étudions un réseau de 2 antennes, sans passer par le formalisme
mathématique développé dans le cours.
Les dipôles sont omnidirectionnels dans le plan horizontal. On suppose qu’ils sont suffisamment
éloignés pour négliger les interactions entre les antennes, qui modifieraient leur diagramme de
rayonnement. Autrement dit, on suppose que les 2 dipôles rayonnent comme s’ils étaient isolés.
Comme les dipôles sont électriquement courts, l’expression du champ électrique en champ lointain
peut s’écrire :
r 60π 2πr e − jβ r
Eθ = j L.I . sin θ exp − j = E sin θ
λr λ
0
r
On note E0 l’amplitude du champ lointain, dépendante uniquement de la taille L de l’antenne et du
courant d’excitation. On ne s’intéresse qu’au rayonnement dans le plan horizontal (pour θ = 90°).
Plaçons-nous dans le cas général de 2 antennes de type dipôle élémentaire alignée le long de l’axe y
et séparés par une distance d et déterminons le rayonnement en champ lointain dans le plan
horizontal.
En champ lointain les distances r1 et r2 ≈ r et les angles φ1 et φ2 ≈ φ. Dire que r1 = r2 = r est une
approximation valable si one s’intéresse qu’à l’atténuation du champ avec la distance. Cependant, en
faisant cette approximation, on fait disparaître la différence de phase entre les ondes issues de
chacune des 2 antennes. En effet, si la séparation entre les 2 antennes n’est pas négligeable par
rapport à la longueur d’onde, alors un déphasage peut apparaître entre les 2 ondes. Ce déphasage est
lié au parcours supplémentaire de d*cos φ que doit accomplir une des ondes par rapport à l’autre.
d r1
sin ϕ
2 r r2
d
sin ϕ
2
y
A1 O φ A2
x
Dans le problème, les excitations des 2 antennes sont identiques en amplitude, pas forcément en
phase. En notant Φ la différence de phase entre les excitations des 2 antennes, on peut calculer le
champ électrique produit par les 2 antennes en champ lointain dans le plan horizontal :
25
E0 φ E φ
Etot = E1 + E 2 = exp(− jβ r1 ) exp − j + 0 exp(− jβ r2 ) exp j
r1 2 r2 2
E0 d φ E d φ
Etot ≈ exp − jβ r + sin ϕ exp − j + 0 exp − jβ r − sin ϕ exp j
r 2 2 r 2 2
E φ d φ
= 0 exp(− jβ r ) × exp − jβ sin ϕ exp − j + exp jβ sin ϕ exp j
d
Etot
r 2 2 2 2
2E0 d φ
Etot = exp(− jβ r ) × cos β sin ϕ +
r 2 2
Plaçons-nous dans le cas n°1 : les antennes sont alimentées en phase (Φ = 0°) et les antennes sont
séparées d’une distance d = λ/4. L’expression précédente se simplifie :
2E0 d
E tot = exp(− jβr ) × cos β sin ϕ
r 2
Le terme dans le cosinus correspond à l’effet du déphasage entre les ondes issues des 2 antennes, et ce
déphasage dépend de la distance, de la longueur d’onde et de la direction φ dans le plan horizontal.
d 2π λ π
Dans le cas où d = λ/4, on trouve : β sin ϕ = sin ϕ = sin ϕ . L’expression du champ
2 λ 2× 4 4
électrique d’écrit :
2E0 π
E tot = exp(− jβ r ) × cos sin ϕ
r 4
π
L’expression indique une périodicité en fonction de φ. L’angle sin ϕ varie entre –π/4 et + π/4 en
4
2E0
fonction de φ. Pour φ = 0 ou π, Etot est maximal = E tot = exp(− jβr ) , soit 2 fois le
r
rayonnement produit par une seule antenne. On est dans le cas d’une interférence constructive
2 E0
maximale. Pour φ = π/2 ou 3π/2, Etot est minimal = E tot = exp(− jβ r ) . On est dans le cas
r
d’une interférence constructive moins efficace. Quelque soit l’angle φ, on a une interférence
constructive, mais plus ou moins efficace.
Plaçons-nous dans le cas n°2 : les antennes sont alimentées en quadrature (Φ = 90°) et les antennes
sont séparées d’une distance d = λ/4. L’expression précédente se simplifie :
2E0 d Φ 2 E0 d π
E tot = exp(− jβ r ) × cos β sin ϕ + = exp(− jβ r ) × cos β sin ϕ +
r 2 2 r 2 4
Le terme dans le cosinus correspond à l’effet du déphasage entre les ondes issues des 2 antennes, et ce
déphasage dépend de la distance, de la longueur d’onde et de la direction φ dans le plan horizontal,
plus un terme de déphasage constant lié au déphasage entre les excitations des antennes. Dans le cas
d π 2π λ π π π
où d = λ/4, on trouve : β sin ϕ + = sin ϕ + = sin ϕ + . L’expression du champ
2 4 λ 2× 4 4 4 4
électrique d’écrit :
2E0 π π
E tot = exp(− jβ r ) × cos sin ϕ +
r 4 4
26
π π
L’expression indique une périodicité en fonction de φ. L’angle sin ϕ + varie entre π/2 et 0 en
4 4
2 E0
fonction de φ. Pour φ = 0 ou π, Etot est = E tot = exp(− jβ r ) .On est dans le cas d’une
r
interférence constructive, mais qui n’est pas optimale. Pour φ = 3π/2, Etot est maximal =
2E0
E tot = exp(− jβ r ) , soit 2 fois le rayonnement produit par une seule antenne. Pour φ = π/2, Etot
r
est minimal = E tot = 0 . On est dans le cas d’une interférence totalement destructive. Par rapport à la
configuration 1, on a rendu l’antenne un peu plus directive dans le plan horizontal, puisque le
rayonnement est focalisé dans une direction et s’annule dans la direction opposée.
90°
90° φ
√2E0
φ
A2 A2
√2E0 0 √2E0
2E0 0° 0°
180° 2E0 180°
A1 A1
√2E0
2E0
270° 270°
27
16. RESEAUX DE N ANTENNES DIPOLES VERTICAUX
Soit un réseau de 6 dipôles demi-onde montés de la manière suivante :
N dipôles
…
S
S est la séparation entre le centre de chaque dipôle. On donne S = 0.82×λ. L’excitation des dipôles est
équiamplitude et équiphase.
Un modèle FEKO disponible pour illustrer l'exercice : Reseau_6_dipoles.cfx. Les résultats sont
affichés dans le fichiers Reseau_6_dipoles.pfs, uniquement après avoir lancé les simulations sous
FEKO.
y S
x
28
La deuxième façon de le justifier est que la modification du diagramme de rayonnement par la
mise en réseau provient du déphasage mesuré en un point en champ lointain entre les N ondes EM
provenant des N antennes du réseau. Supposons qu’on déplace un point M sur un cercle caractérisé
dans le repère sphérique associé à l’antenne, où θ = constante et φ varie entre 0 et 2*pi. Les
déphasage des N ondes provenant des N antennes est invariant quelque soit le point M sur ce cercle.
Donc le diagramme de rayonnement de l’antenne réseau est indépendant de l’angle φ. On peut donc
simplifier la relation précédente :
FN (θ , ϕ ) = AF (θ ) × f (θ , ϕ )
FN (θ ) = AF (θ ) × f (θ )
29
Il est possible de calculer le gain ou la directivité (si l’antenne ne présente pas de perte, le
gain et la directivité sont égaux).
G (θ ) = D(θ ) = G0 (θ ) × AF (θ )
Où G0 est le gain d’un seul élément rayonnant (un dipôle). Le gain maximal ou la directivité
π
maximale apparaît pour θ = et prennent la valeur de :
2
π
Gmax = Gθ = = G0 max × AFmax = 1.64 × 6 = 9.24= 10dB
2
30
On vérifie que le rayonnement présente une symétrie par rapport à l'axe Z d'alignement des dipôles.
Le rayonnement est optimisé dans le plan horizontal. De nombreux lobes secondaires apparaissent.
L'évolution du diagramme de rayonnement dans le plan vertical est présentée sur la figure ci-dessous
:
Le gain maximal est de 10 dB, l'angle d'ouverture à 3 dB de 10°. On observe 8 lobes secondaires de
part et d'autre du lobe principal.
4. Peut-on utiliser cette antenne comme station de base d’un réseau cellulaire ?
Oui, à condition qu’on veuille que la cellule est une couverture omnidirectionnelle dans le
plan horizontal. L’antenne ne couvre qu’une faible portion du plan vertical. Si l’antenne est installée
verticalement, elle pointera vers le sol.
Cependant, une partie de la puissance rayonnée part vers le ciel (θ < 90°). Pour y remédier, on peut
modifier l’excitation de chaque antenne afin de décaler la direction du lobe principal. Par exemple, en
ajoutant un déphasage à chaque source. On décide de créer un déphasage linéaire = Φ entre chaque
antenne. On appelle kΦ la phase de l’excitation de l’antenne k par rapport à l’antenne 0 (placée au z
le plus bas).
La condition d’apparition du lobe principal est la suivante :
31
ψ
= 0 ⇒ Φ + β S cos θ = 0 ⇒ Φ = − β S cos θ max
2
On souhaite faire pointer le lobe principal avec un tilt de -5° par rapport au plan horizontal, autremen
dit un angle θmax = 95°.
On trouve : Φ = − β S cos θ max = 26° .
Il suffit donc d’ajouter une phase de k*26° à l’antenne numérotée k, k variant de 0 à 5.
Vérification par une simulation sous FEKO :
10
5
Gain du réseeau (dB)
0
-5
-10
-15
-20
-25
-30
0 30 60 90 120 150 180
Theta (°)
32
33