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THEME :
INTRODUCTION
Les règles et les principes qui gouvernent la société burkinabè sont
aujourd’hui mis à rude épreuve. En effet, l’incivisme a atteint des proportions
inquiétantes au point de devenir une des préoccupations majeures des
autorités et de la communauté toute entière. Le milieu scolaire n’échappe
pas à cette réalité. De nos jours, dans les établissements, on remarque des
comportements d’incivisme qui interpellent tout un chacun.
Autant les élèves ont besoin d’apprendre sans peur, de même les
enseignants ont besoin d’un cadre sécurisé pour dispenser le savoir.
Si l’incivisme n’est pas tolérable en milieu scolaire, il convient alors de poser
le diagnostic sans complaisance et de trouver la thérapie la plus appropriée.
C’est en cela que les acteurs de l’éducation sont particulièrement interpellés
pour une promotion de la culture du civisme dans les établissements et dans
l’ensemble du pays.
Pour notre part, nous jetterons les bases des échanges sur les
responsabilités et les contributions des acteurs du domaine scolaire à la
promotion du civisme en milieux scolaire. Pour ce faire, nous suivrons le
cheminement suivant :
Au pluriel, le terme « civilités » désigne des paroles, des actes qui témoignent de
la politesse. Ce sont des compliments, des salutations respectueuses.
Les enseignants ;
Les élèves.
La responsabilité peut être mise en œuvre lorsque trois conditions sont réunies : un
fait dommageable, un préjudice indemnisable, un lien de causalité direct et certain
entre le fait dommageable et le préjudice subi.
Ces acteurs sont garant des missions, à eux, confiées par les textes législatifs et
règlementaire.
1. Le Gouvernement
2. L’administration scolaire
3. Le personnel enseignant
Ils ont pour mission d’instruire les jeunes, de contribuer à leur éducation et de les
former. Ce sont des acteurs qui sont appeler à se frotter avec les élèves d’où
l’énorme responsabilité qui les incombe en matière de promotion du civisme à
travers le savoir et le savoir-vivre qu’ils doivent transmettre aux élèves. Ainsi, leur
action ou inaction pourrait ou non contribuer à la promotion du civisme en milieu
scolaire
5. Les partenaires
6. Les élèves
En rappel, le civisme est l’ensemble des actes de dévouement qu’un citoyen met en
œuvre pour le bien et l’intérêt de la Nation. Cela implique :
La connaissance de la patrie ;
LA CONNAISSANCE DE LA PATRIE.
Qu’est-ce que la patrie ?
La patrie représente le pays où l’on est né. C’est le nom sentimental de l’Etat, la
terre du père, des aïeux. La patrie incarne une communauté à laquelle les membres
sont attachés fortement. « Qui meurt pour sa patrie, vit éternellement » dit-on. Ainsi,
dans le nom « Burkina Faso », « Burkina » signifie en langue mooré « intègre » et
« Faso » signifie en langue dioula « patrie ». Burkinabè signifie en langue fulfuldé
« habitant du Burkina » 11
L’emblème est un être animé ou un objet, utilisé comme symbole d’une famille,
d’une collectivité ou d’une Nation. L’emblème du Burkina Faso est un drapeau
bicolore divisé en deux bandes horizontales de dimensions égales et frappé, en son
milieu, d’une étoile jaune-or à cinq branches.
Avoir le sens de l’intérêt général, c’est agir pour que l’intérêt général (l’intérêt de tout
le monde) l’emporte toujours sur les intérêts particuliers. L’intérêt général s’oppose à
l’intérêt individuel. Ce dernier concerne une seule personne ou un groupe
d’individus.
L’intérêt général ne signifie pas la somme des intérêts individuels mais désigne les
intérêts, valeurs ou objectifs qui sont partagés par l'ensemble des membres
d'une société. Elle correspond aussi à une situation qui procure un bien-être à tous
les individus d'une sociét.
Ceci est une preuve de son dévouement pour son pays. Un bien public c’est « un
bien appartenant à une personne publique (Etat, collectivité locale…) et qui sert au
public soit directement, soit indirectement par l’intermédiaire d’un service public.
Exemples de biens publics : les routes, les hôpitaux, les écoles publiques, les
bâtiments publics, les feux tricolores…»
Etant donné que les biens publics appartiennent et servent à toute la collectivité, il
est important de les respecter.
Le respect du bien public passe par une utilisation rationnelle du bien par rapport à
sa destination ; un refus des abus ; un comportement digne tendant à se conformer
à la règle d’utilisation. (On peut prendre plusieurs autres exemples…)
Les droits politiques (le droit de voter et d’être élu, droit à la nationalité,…) ;
-. La démission parentale :
L’école n’est qu’« une société en miniature » et la cellule de base de toute société
c’est la famille. Ce qui revient à dire que l’éducation de base ou éducation primaire
doit être véhiculée au sein de la famille. Les enfants les plus polis à l’école sont,
avant tout, des enfants qui ont bénéficié d’une très bonne éducation au sein de leurs
différentes familles.
-. Le mauvais exemple donné par certains parents à leurs progénitures, par
des comportements qui défient toutes les valeurs sociales
Ce dernier détermine les rôles et responsabilités des uns et des autres (enseignants,
élèves, encadreurs, etc.) ainsi que les différents interdits. Mais, en dépit de
l’existence du règlement intérieur, les actes inciviques en milieu scolaire ne cessent
de prendre de l’ampleur. Ceci est dû, en grande partie, à la non diffusion de ces
textes et à leur faible appropriation par les acteurs
Le choix des encadreurs à tous les niveaux du secteur de l’éducation, dans le privé
comme dans le public, est très fondamental. L’ordre et la discipline ne peuvent être
rétablis dans un établissement scolaire ou universitaire que par des cadres
compétents et responsables, capables de réfléchir à des stratégies adéquates tout
en donnant le bon exemple. Ce qui n’est pas le cas dans la plupart des écoles et
universités où, les responsables sont souvent les premiers à transcender les règles
qui régissent leur fonctionnement normal.
Au niveau sociétal
- l’abandon de l’éducation civique à l’école, or celle-ci contribue à inculquer à
l’enfant la connaissance et le respect des règles et lois établis par la société ;
- l’abandon ou la perte de nos valeurs morales traditionnelles que sont
l’intégrité, le respect de l’autre, la prééminence du collectif sur l’individuel, la
tolérance, la solidarité, le travail... ; - l’influence nocive et permissive de la
société moderne qui permet par le biais des nouvelles technologies de
l’information, le brassage, le matraquage culturel dont la finalité se trouve être la
dépravation des mœurs.
- La consommation des stupéfiants (drogue)
Ces élèves sous l’effet de la drogue, une fois en classe, perturbent le bon
déroulement des cours.
• etc.
• insécurité ;
• déscolarisation
• psychose sociale ;
• conflit de génération ;
• désœuvrement et chômage ;
D’une manière générale, la promotion du civisme n’est pas l’affaire d’un seul ou de
deux acteurs mais une affaire de tous les acteurs. C’est dire que la promotion du
civisme est une préoccupation partagée de toutes les composantes de notre société
et qui interpelle la contribution de tous. Il serait alors erroné de penser que seul l’Etat
et à plus forte raison les acteurs du domaine scolaire sont les seuls intervenant dans
la promotion du civisme. Ce sont des contributeurs et des actions ci-dessous
peuvent être envisagées :
• L’éducation à la citoyenneté est une discipline destinée à permettre aux
élèves :
Inculquer aux élèves les valeurs nationales telles que l’honnêteté, l’intégrité, le
courage, la tolérance, l’amour de la République, le refus du racisme…
• s’approprier les textes et lois pour mieux connaitre ses droits et devoirs et les
partager avec les autres camarades ;
Ponctualité;
Assiduité;
Éviter de copier;
Propreté de l’école, des classes…
Respect des biens publics de l’école (tables bancs, murs de l’école, plafond…);
Elève-administration
Elève-professeur
Elève-élèves
Respect mutuel;
CONCLUSION
Le civisme, conféré par l’éducation civique est l’intérêt sincère pour la chose
publique ; la volonté de se préoccuper des affaires publiques avec le plus grand
sérieux, avec application et conscience. Faire preuve de civisme, c’est subordonner
l’intérêt particulier à l’intérêt général. C’est tenir compte, dans la pensée comme
dans l’action, des intérêts de son pays. C’est le dévouement à la communauté.
Les conséquences d’un seul acte étant imprévisible pour chacun et pour la
collectivité, il est important que chacun à son niveau en fasse preuve et en fasse la
promotion autour de lui.