Vous êtes sur la page 1sur 18

Présentation générale de la

COMPAGNIE DES PHOSPHATES DE GAFSA


(DIRECTION DE LA MAINTENANC ET DU
MATERIEL)
I. Historique:
1. La depart :
C’était en avril 1885, lors d’une prospection dans la
région de Metlaoui, partie occidentale du sud du pays,
que Philippe THOMAS, géologue amateur français, à
découvert des couches puissantes de phosphates de
calcium sur le versant Nord
de JEBEL THELJA

D’autres prospections géologiques et des explorations de


grande envergure ont suivi cette découverte décisive.
Celles-ci ont révélé l’existence d’importants gisements de
phosphate au sud et au Nord de l’île de Kasserine.
A partir de 1896, date de création de "la Compagnie de Phosphate et de Chemin de Fer
de Gafsa," une nouvelle activité industrielle des phosphates a vu le jour dans le pays.
Les premières excavations ont commencé dans la région de Metlaoui et vers 1900, la
production de phosphate marchand a atteint un niveau de 200,000 tonnes.
Après ces débuts, la Compagnie de Phosphate et de Chemin de Fer de Gafsa a connu
tout au long de sa longue histoire une série de changements structurels avant
d’acquérir son statut actuel et de devenir en janvier 1976, la Compagnie des
Phosphates de Gafsa - CPG.
Avec une expérience centenaire dans l’exploitation et la commercialisation des
phosphates tunisiens, la CPG figure parmi les plus gros producteurs de phosphate
danle monde. Elle occupe le cinquième rang à l’échelle mondiale avec une production
actuelle excédent 8millions de tonnes de phosphate marchand (année 1999).

.. Découverte de gisements phosphatés par PHILIPPE THOMAS sur le


versant Nord de JBEL THELJA près de Metlaoui.

Fondation de la COMPAGNIE DES PHOSPHATES ET DE CHEMIN DE FER DE


GAFSA et mise en route du premier chantier d’extraction à Metlaoui.
1897 Dans le même temps, démarrage de la construction de la ligne de
chemin de fer entre Metlaoui et le port de Sfax.
1899 Ouverture de la mine souterraine de METALOUI
Ouverture des mines souterraines de KALAÂ KHASBA (ex-Kalaâ Jarda)
1903 et REDEYEF.
1904 Ouverture de la mine souterraine de MOULARES.
Fondation de la SOCIÉTÉ TUNISIENNE D’EXPLOITATION PHOSPHATIÈRE -
1905 STEPHOS.
Concession de la mine de Moulares à la COMPAGNIE DES PHOSPHATES
1905 ET DE CHEMIN DE FER DE GAFSA et entrée en exploitation de la mine de
KALAÂ KHASBA dans la région d’El-Kef.
1920 Fondation de la COMPAGNIE TUNISIENNE DES PHOSPHATES DE JBEL
M’DHILLA et entrée en exploitation de la mine de M’DHILLA
Fondation de la SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE D'ACIDE PHOSPHORIQUE ET
1948 D'ENGRAIS - SIAPE
Avec son accession à l’indépendance, la Tunisie nationalise
1956 progressivement les différentes entreprises.
La COMPAGNIE TUNISIENNE DES PHOSPHATES DE JBEL M’DHILLA devient
1962 à capital entièrement tunisien et prend nom de COMPAGNIE DES
PHOSPHATES DE JBEL M’DHILLA - CIPHOS
La concession de la ligne de chemin de fer de Sfax-Gafsa accordée
1966 par la convention du 25 août, 1896, arrive à expiration

1969 Fusion de la CIPHOS avec la COMPAGNIE DES PHOSPHATES ET DE


CHEMIN DE Fer DE GAFSA".
1970 Ouverture des mines souterraines de SHIB et M'RATA

1975 Entrée en exploitation de la carrière de MOULARES

La STEPHOS fusionne à son tour avec la COMPAGNIE DES PHOSPHATES


1976 ET DE CHEMIN DE FER DE GAFSA et, à partir de cette date, toutes les
compagnies se regroupent pour former la COMPAGNIE DES PHOSPHATES
DE GAFSA - CPG, une entreprise où l’état détient la majorité des actions

1978 Entrée en exploitation de la carrière de KEF SHFAIER

1980 Entrée en exploitation de la carrière de OUM LAKHCHEB

1986 Entrée en exploitation des carrières de OUED EL-KHASFA et KEF


EDDOUR.

1989 Entrée en exploitation de la carrière de REDEYEF.

1991 Entrée en exploitation de la carrière de JELLABIA

Unification de la Direction Générale de la CPG et du GCT par la


1994 nomination d’un même Président Directeur Général.

1996 Fusion des deux structures commerciales de la CPG et du GCT

2. Installations minières :

L'exploitation minière des phosphates est plus


que centenaire en Tunisie. A présent, les opérations d'exploitation se déroulent
en surface dans les gisements du bassin minier de Gafsa, au Nord de Chott el
Jerid dans la région sud du pays. La CPG exploite une dizaine de carrières
réparties sur 5 centres miniers. A l’échelle géologique, tous les gisements
exploités remontent à l’éocène.
Historiquement, la CPG a régulièrement investi dans de nouvelles infrastructures
et méthodes d’exploitation en vue de réduire les coûts d’extraction et de
traitement tout en augmentant la capacité de production. Ces objectifs ont été
atteints notamment grâce à l’abandon des mines souterraines au profit des
carrières à ciel ouvert, reconnues comme étant plus économiques. L’extraction
minière en surface des phosphates tunisiens a apporté des gains appréciables
au niveau des coûts de production ce qui a permis d’améliorer la productivité.
Sur les 10 dernières années, la production est passée de 6 millions de tonnes de
phosphate marchand à la fin des années 1980 à plus de 8 millions de tonnes en
2000.
Les phosphates marchands tunisiens se rangent dans
deux catégories principales basées sur le titre de
P2O5 : La qualité 65-68% BPL destinée principalement
à la production d’acide phosphorique

II. ORGANIGRAMME DE LA DMM :

DIRECTION DE LA
MAINTENANCE ET DU
MATERIEL

DIVISION
ADMINISTRATIVE ET
SOCIALE MANAGEMENT DU <<SMQ>>

SOUS DIRECTION
GESTION DU MATERIEL
SOUS DIRECTION DE LA
MAINTENANCE DIVISION GESTION
MATERIEL ROULANT
DIVISION ENGINS
DIVISION GESTION DU
DIVISION
MATERIEL FIXE
SOUS/ENSEMBLE

DIVISIN INFRASTRUCTURE Etude DIVISION INVENTAIRE

ET SERVICE COMMUNS

DIVISION MAINTENANCE
ELECTRONIQUE ET
TELEPHONIQUE bibliographique
DIVISION
ELECTROMECANIQUE *Presse Plieuse*
I. Historique :
La presse plieuse est largement utilisées dans les domaines de la tôlerie, de la
fabrication du mobilier métallique et de la chaudronnerie. Elles servent à plier les
métaux en feuille par rapprochement de deux outils rectilignes : le poinçon, fixé sur le
tablier supérieur de la machine, et la matrice, fixée sur son tablier inférieur.
Les presses plieuses peuvent être hydrauliques ou mécanique. Ces dernières ne sont
plus très répandues, du fait de leur technologie très ancienne, le temps d’arrêt de leur
tablier mobile est si important qu’il est impossible d’utiliser les moyens de protection
décrits par la suite. Nous ne retiendrons que le cas des presses plieuses hydraulique,
pour lesquelles l’effort de pliage est produit par des vérins hydraulique. Le plus souvent,
le tablier inférieur est fixe et le tablier supérieur est mobile. Toutefois, certaines presses
plieuses hydraulique ont leur tablier inférieur mobile, l’autre étant fixe.
Ces machines en services restent aujourd’hui celles pour lesquelles la fréquence et la
gravité des accidents du travail restent préoccupantes parce que ces accidents sont, en
général gravement mutilant.
Ils surviennent le plus souvent pendant le pliage, par avancée des doigts ou des mains
dans la zone dangereuse. Cette situation préoccupante a conduit le ministère chargé du
travail à publier le 20 septembre 2002 une instruction accompagnée d’une note
technique , fixant les mesures à prendre pour améliorer le niveau de sécurité des
presses plieuses hydrauliques en service ou revendues d’occasion, dont la mise sur le
marché est antérieure au première janvier 2000. Depuis le première septembre 2003,
les presses plieuses hydraulique concernées sur lesquelles les mesures précisées par
l’instruction n’ont pas été prises sont considérées comme ne satisfaisant plus à la
réglementation .
II. Principe de pliage :
Le pliage est une déformation obtenue grâce à une force appliquée sur la longueur
de la pièce. Celle-ci sera en appui sur 2 lignes d’appuis et s’apparente à la flexion. Il
faudra dépasser la limite élastique pour obtenir l’angle voulu.
III. Composant d’une presse plieuse :
IV.  Modes de déformation:
1. Le pliage en vé (en l’air ou en frappe) (presse plieuse) :
Le schéma de pliage pour ces deux méthodes est assimilé à un schéma de
flexion comme celui ci-dessous. Les points d’appuis du schéma représentent les
arêtes du vé, et une flèche symbolise une force. C’est le réglage de la descente du
poinçon qui donnera l’angle final du pliage.

2. Le pliage par encastrement (plieuse à sommier) :


Cette méthode un peu moins usitée utilise le serrage de la pièce à plier, entre le
sommier et la table, puis la déformation par « bras de levier » grâce à un sabot. On
utilise la force manuelle ou une force mécanique pour cette méthode.
3. Pliage par cambrage en U  (emboutissage)  :
Le principe est voisin de celui du pliage en vé. Seuls les outils (poinçons et matrices
seront différents). Cela ressemble cependant a de l’emboutissage. On peut obtenir
avec cette méthode une infinité de formes pliées, si les outils sont disponibles.
V. Principales différences entre le pliage en l’air et le pliage en frappe:
1. Le pliage en l’air:
L’effort de pliage cesse lorsque la tôle arrive à fond de vé. L’angle final est celui du
vé, augmenté du retour élastique, environ 2 à 3°. Ce mode de pliage est
couramment utilisé car les forces appliquées sont environ 5 fois moins
importantes que pour du pliage en frappe. L’angle du poinçon est
généralement de 88° pour obtenir des angles de 90° à 180 °.
2. Le pliage en frappe:
On réalise un « emboutissage » de la pièce en imprimant une force importante dans
la pièce. L’angle du poinçon et de la matrice sont égaux à l’angle à obtenir. Cette
méthode est réservée à des tôles d’épaisseurs inférieures à 2 mm. Le fait de
matricer l’intérieur du pli permet d’obtenir des angles très précis (±0,5°).

VI.  Le retour élastique :


Lorsque l’on relève l’outil, la force appliquée à la pièce redevient nulle. A ce
moment, les matériaux étant élastiques, la pièce s’ouvrira légèrement. Il faut
donc obtenir un angle inférieur à l’angle voulu, pendant le pliage, pour obtenir un
angle final exact au relâchement de l’outil.
Il faut bien sur effectuer un ou des essais pour connaître le comportement exact du
produit que l’on travaille. Il faut veiller au sens de laminage des tôles, car le retour
élastique est plus important si l’on plie perpendiculairement au sens de laminage.
VII.  Effort de pliage :
On peut déterminer l’effort nécessaire en pliage grâce au tableau suivant, qui
dépend de l’épaisseur, du vé choisi. Les forces ci-après sont données en kN/m
VII.  Différentes types de presses, matrices et poinçons :
1. Différentes types des presses :
 Presse à matricer
 Presse à forger
 Presse à calibrer
 Presse hydraulique à deux et quatre colonnes
 Presse hydraulique à bâti en col de cygne
 Presse à cintrer et à dresser
 Presse à compression
 Presse hydraulique à arcades
 Presse hydrauliques à double effets
 Presse mécanique
 Presse pneumatique
2. Différentes types des matrices et poinçons :
Analyse fonctionnelle
I. Diagramme ̏ bête à cornes ̋ :
A quoi rend-il services ? Sur quoi s’agit-il ?

Utilisateur Tôles

Machine de pliage des tôles

Plier les tôles

Dans quel but ?

II. Diagramme SADT :

Energie électrique Utilisateur Réglage Energie mécanique

Tôles à plier Tôles pliées Tôles pliées


Plier les tôles

Bruit
A-0

Machine de pliage des tôles

III. Diagramme Pieuvre :


Utilisateur

Environnement
Tôles
extérieur
FC1

FC2 Machine de pliage FP1

FC3 FC5
Sécurité
Energie
FC4
Coût

Fonction de services Description

FP1 Permettre l’utilisateur à plier la tôle

FC1 Eclairer la poste

FC2 Etre insensible à l’environnement agressif

FC3 Fonctionner avec des énergies disponibles

FC4 Etre à un prix raisonnable

FC5 Assurer la sécurité

Vous aimerez peut-être aussi