Cette recommandation fondamentale, au coeur de la démarche de conception inté-
grée, se décline alors en trois recommandations plus précises et plus pratiques : Ne pa 3 2 65 52 6
6+25 656257 5
75 475 7
74575 7
5 757274575
s définir trop précisément et trop vi
ou pour . . .0000 111 00 1 d’entretien, mais aussi la marge d’erreur ou de risque du projet sur le plan du coût. Les outils méthodologiques comme l'analyse des risques commencent à se développer pour répondre à ce type de demandes. Sur le projet A6b, le raisonnement sur le projet, tout maître d’ouvrage confondus, a permis après une nouvelle répartition des maîtrises d’ouvrages de trouver un financement supplémentaire dans le cadre de la récupération de la TVA par les collectivités. 4.4 Considérer le territoire urbain et sa transformation comme le sujet même du projet 25564654 26 22 22 2 3 3 6 6 56 6556 526 ponsable capable de coordonner, écouter, communiquer avec son équipe et avec les différents intervenants dans la conception du projet. Le responsable de l’équipe de conception, doit avoir un savoir-faire de chef de projet, c’est à dire : •une grande capacité de synthèse pour intégrer dans le projet les savoir-faire différents réunis pour la production ; •une grande ouverture d’esprit pour laisser la place à la CREATIVITE dans la conception du projet ; •mobiliser de
s personnes et les coordonner en vue de produire les éléments demandés par la
maîtrise d’ouvrage ; •avoir des capacités relationnelles pour la communication avec la maîtrise d’ouvrage, les partenaires et le public. Mettre les savoir-faire d’architectes, de paysagistes et d’urbanistes au centre de la conception en privilégiant une approche globale sur la base de scénarios d’aménagement plutôt qu’une approche par ouvrages à réaliser. La conception intégrée des opérations routières en milieu urbain ne nécessite pas forcément de savoir-faire supplémentaires à ceux nécessaires pour la conception routière en général, qui couvrent des champs très vastes. On peut citer en particulier les savoirfaire dans les domaines de la géométrie, la sécurité routière, l'assainissement, le calcul de structures, l'architecture, le paysage, l'urbanisme, l'évaluation environnementale, les déplacements, ... Par contre c’est leur organisation et leur coordination qui doit faire le reste. Et ça a beaucoup de conséquences. Le problème de fond étant ce que j’appelle la logique sectorielle, à savoir qu’aujourd’hui, la plupart du temps quand on fait une route, on s’occupe de la route, de la circulation, des réseaux qui vont avec mais on ne s’occupe du territoire traversé presque par défaut. J’essaye de le faire sur tous les projets mais la plupart du temps mes projets sont des projets d’urbanisme, et j’interviens plus souvent comme urbaniste que comme concepteur de voirie. La L2 nord à Marseille, effectivement la conception de l’infrastructure avait été largement dictée par des considérations urbaines, ça s’appelait d’ailleurs un projet urbain pour la L2 nord ou une autoroute pour un projet urbain, c’était une bonne expérience”. Christian Devillers, architecte urbaniste, grand prix de l’urbanisme 1998 Ce point de vue est en parfaite adéquation avec les nouvelles lois sur la planification, Solidarité et Renouvellement Urbain de 2000 et Urbanisme et Habitat de 2003, qui consacrent