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1
Laboratoire de Diagnostic et de Soutien à la Protection des Végétaux, Direction de la Production Végétale
(DPV), BP 58, Oganla, Porto-Novo, Bénin.
2
Département de la Production Végétale, Faculté des Sciences Agronomiques, Université d’Abomey-Calavi, 01
BP 526 Cotonou, Bénin.
3
Département de Zoologie, Faculté des Sciences et Techniques, Université d’Abomey-Calavi, 01 BP 526
Cotonou Bénin.
4
Ecole Nationale des Sciences et Techniques Agricoles de Kétou, Université d’Agriculture de Kétou, BP 95,
Kétou, Bénin.
*
Auteur correspondant ; E-mail: esperantos1@hotmail.fr
REMERCIEMENTS
Nous remercions l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) pour le soutien
financier qui nous a permis de conduire cette étude.
RESUME
Les mouches Tephritides en général et particulièrement la mouche de la mangue sont les principaux
ravageurs dans les vergers de manguiers au Bénin. L’utilisation des parasitoïdes dans la lutte contre ces
dernières exige de disposer au préalable d’un élevage sain, stable et à moindre coût de leurs hôtes que sont ces
mouches. A cet effet, l’aptitude de la pomme africaine, de la papaye et de la banane à servir comme substrat de
ponte et milieu de développement larvaire pour l’adaptation et l’élevage de la mouche de la mangue, Ceratitis
cosyra et de C. anonae au laboratoire a été évaluée. Les fruits ont été testés en condition de choix et non choix
dans des cages contenant cinquante couples de souche sauvage sexuellement matures de chacune des espèces.
L’attraction des femelles par chaque fruit, le nombre, le poids, le taux d’émergence des pupes et le sexe ratio
des imagos sont notés. Les trois fruits permettent le développement des deux espèces de mouches. Toutefois, la
pomme et la papaye sont plus attractives et plus favorables que la banane pour C. cosyra. Quant à C. anonae, la
papaye est plus attractive. Mais le poids de certaines pupes est faible comparativement à celui d’autres
mouches de fruits élevées sur milieux artificiels. La présente étude met en évidence l’aptitude de chacun des
fruits à servir pour l’élevage de C. cosyra et C. anonae au laboratoire. Elle permet d’envisager la maintenance
à moindre coût au laboratoire des populations de ces mouches et à terme, l’élevage de leurs parasitoïdes.
© 2016 International Formulae Group. All rights reserved.
Mots clés : Elevage, mouches de fruits, mouche de la mangue, milieu d’élevage, laboratoire.
ABSTRACT
Tephritid flies in general and particularly “marula fruit flies” are the main pests damaging mango
orchards in Benin. Using parasitoids as control method requires prior, stable and cost effective hosts rearing
that are these flies. Then, the ability of African apple, papaya and banana to serve as egg laying substrate and
larvae rearing medium for adaptation and rearing in laboratory of originated wild strain of marula fruit fly,
Ceratitis cosyra and Ceratitis anonae was evaluated. The fruits were tested in choice and non choice condition
in cages containing fifty sexually mature couples of each fly species. Attraction of females by each fruit after
introduction, the number, the weight, the rate of emergence of pupae and sex ratio of the adults were noted.
The three fruits allow the development of two species of flies. However, apple and papaya are more attractive
and more favorable than banana for the development of C. cosyra. As for C. anonae, papaya is more attractive.
But the three fruits are suitable for his rearing in the laboratory. Nevertheless, the weight of some pupae was
low compared to other Tephritids fruit flies reared on artificial media. This study demonstrates the ability of
each of the tested fruit to serve for C. cosyra and C. anonae rearing in the laboratory. It allows considering a
low cost maintenance in laboratory of populations of these flies and rearing of native parasitoids of fruit flies.
© 2016 International Formulae Group. All rights reserved.
Keywords: Rearing, fruit flies, marula fruit flies, rearing medium, laboratory.
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longicaudata Ashmead, (Hymenoptera, chacun de ces fruits a été testé avec des
Braconidae), tous des parasitoïdes exogènes résultats variables; mais tous ont permis le
utilisés avec succès dans des programmes de développement et la production de cette
lutte biologique contre les mouches des fruits espèce (Bossou, 2011 ; Hintènou, 2012).
à travers le monde (Vargas et al., 2002 ; Partant de ces observations, l’évaluation des
Bokonon-Ganta et al., 2007 ; Rousse, 2007). potentialités de ces fruits pour l’adaptation et
Les parasitoïdes indigènes tels que Fopius l’élevage au laboratoire des Tephritidae
caudatus Szépligeti (Hymenoptera, indigènes, particulièrement C. cosyra et C.
Braconidae) et Psyttalia cosyrae Wilkinson anonae s’est imposé.
(Hymenoptera, Braconidae) qui se Ainsi, l’objectif de la présente étude est
développent aux dépens des mouches d’adapter au laboratoire et d’y élever C.
indigènes du genre Ceratitis (Vayssières et al., cosyra et C. anonae à partir de souches
2011 ; Vayssières et al., 2012) font l’objet de sauvages en utilisant comme support de ponte
moins d’attention dans les programmes de et milieu de culture la pomme africaine, la
recherches contrairement aux parasitoïdes papaye et la banane. Spécifiquement, il s’agit
exogènes. Le renforcement de la lutte (i) d’évaluer l’attraction exercée par chacun
biologique par les parasitoïdes passe par une de ces fruits sur les femelles de chaque espèce
attention plus soutenue à ces parasitoïdes en condition de choix et non choix, (ii) de
indigènes. L’adaptation et l’élevage au rechercher une éventuelle relation entre
laboratoire de ces parasitoïdes indigènes au l’attraction exercée par chacun des fruits sur
même titre que ceux exogènes s’avère donc les mouches et le nombre de pupes obtenues
important. La première étape est la disposition du fruit, puis (iii) d’évaluer l’aptitude de
d’une colonie stable de leurs hôtes que sont chacun de ces fruits à permettre un
les mouches du genre Ceratitis, développement des stades pré-imaginaux de
particulièrement les espèces cosyra et anonae. C. cosyra et de C. anonae en vue d’obtenir
Des milieux liquides ou solides à base une population stable au laboratoire pouvant
de son de blé ou de carotte ont été développés servir pour la production ultérieure des
pour la production de masse de plusieurs parasitoïdes indigènes.
espèces de mouches de fruits (Chang et al.,
2006). Ces milieux artificiels liquides ou MATERIEL ET METHODES
solides demeurent d’un coût relativement Matériel végétal et animal
élevé au Bénin pour l’élevage de ces mouches Le nauclea, Sarcocephalus latifolius
au laboratoire d’une part et d’autre part, (Rubiaceae) est un hôte primaire de C. cosyra
certaines composantes de ces milieux sont (Vayssières et al., 2009). Des fruits mûrs de
indisponibles sur le marché local. cette espèce ont été collectés respectivement
Parallèlement, plusieurs fruits à pulpe cultivés dans les localités de Sokouno (9 ° 32 ’ N / 2 °
ou sauvages sont propices au développement 59 ’ E), commune de Parakou et dans la
en milieu naturel des mouches Tephritides. La commune de Natitingou (10 ° 36 ’ N / 1 °29
papaye, Carica papaya (Caricaceae); la ’26 ’ ’E) entre Juin et Septembre 2013. Quant
pomme africaine ou mangue du Gabon, à C. anonae ils ont été obtenus à partir des
Irvingia gabonensis (Irvingiaceae) et la fruits murs de jasmin, Murraya paniculata L.
banane, Musa sp (Musaceae) sont trois fruits (Rutaceae) collectés à Oganla (6 ° 47 ’N / 2
hôtes naturels de mouches Téphritides °61 ’E) et à Agbokou (6 ° 28 ’ N / 2 ° 38 ’ E)
(Vayssières et al., 2009). Leur période de dans la ville de Porto-Novo au Bénin en
disponibilité se chevauche en couvrant toute Septembre 2013. Ces fruits ont été pesés avec
l’année et leur utilisation se révèle être à une balance (Denver instrument, MXX 10 de
moindre coût par rapport aux milieux liquides sensibilité 1 g). Après la pesée, ils ont été
ou solides à base de carotte. Pour l’élevage de incubés dans des boîtes plastiques (20 cm de
B. dorsalis au laboratoire, le potentiel de diamètre x 14 cm de profondeur puis 15 x 15
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Chaque matin, avant les introductions de paramètres que sont le poids des pupes, le
fruits, les mouches mortes sont comptabilisées sexe ratio, le taux d’émergence et la durée du
par sexe et remplacées par d’autres de la cycle. Le test de Student Newman Keuls
même génération issues de la même cohorte. (SNK) ainsi que celui de Kruskal Wallis ont
Les populations de mouches obtenues à partir été effectuées pour la comparaison des
d’une génération sont utilisées pour la moyennes de l’attirance et le nombre de pupes
génération suivante. obtenues. Un test de corrélation de Pearson
Les données suivantes ont été collectées: entre l’attirance exercée par chaque fruit sur
Le nombre de mouches femelles attirées les femelles des mouches et le nombre de
par chacun des fruits après 15, 30, 45 et 60 pupes récoltées dans le fruit a permis
minutes d’exposition, d’apprécier le lien entre l’attirance exercée par
Le nombre total de pupes obtenues à les fruits et la ponte d’œufs dans le fruit.
partir de chaque fruit exposé,
Le poids des pupes issues de chaque fruit, RESULTATS
enregistré à l’aide de la balance sensible Attraction des femelles de Ceratitis par les
(ADAM, PGW2502i, sensibilité 0,01 g), fruits
La durée du cycle de développement des Tous les fruits testés ont été attractifs
mouches sur chaque fruit en considérant de la pour les femelles de C. cosyra et C. anonae.
date d’exposition à l’émergence du premier Pour C. cosyra, l’analyse de la variance a
imago, montré que ces fruits utilisés ont un effet
Le pourcentage d’émergence des pupes significatif au seuil de 5% sur les femelles tant
sur chaque fruit. Ce taux est calculé en faisant en condition de choix (F=20,91 Pr<0,0001)
le rapport entre le nombre de mouches que de non choix (F=16,55 Pr <0,0001). Le
émergées sur le nombre de pupes obtenues test de Student Newman Keuls (SNK) montre
fois 100. que la papaye et la pomme sont plus
Le sex-ratio des mouches émergées de attractives que la banane dans les deux cas
chaque fruit en faisant le rapport entre le (Figure 1). Pour la génération, il a été noté un
nombre de femelles et de mâles obtenus. effet hautement significatif sur les femelles de
A partir du nombre de femelles dénombrées C. cosyra attirées uniquement en condition de
sur chaque fruit après 15, 30, 45 et 60 choix (F=17,02 Pr<0,0001). En effet,
minutes, la moyenne de femelles attirées est l’attraction des femelles a baissé à G1 par
calculée. A partir du poids des pupes issues de rapport à G0, G2 et G3 (Figure 1) tandis qu’en
chaque fruit, le poids moyen de 10 pupes de condition de non choix, il n’y a pas eu une
chaque traitement est estimé par une règle de différence significative entre les femelles
trois. attirées d’une génération à l’autre (Figure 1).
Pour C. anonae, les fruits utilisés ont
Analyses statistiques un effet significatif uniquement en condition
Le seuil de significativité pour toutes de non choix (F=4,37 Pr= 0,01). Le test de
les analyses est de 5%. Les données relatives SNK montre une différence entre la papaye
au nombre de pupes obtenues et au nombre de qui est la plus attractive, suivie de la pomme
femelles attirées sont transformées par la et de la banane (Figure 2). En condition de
fonction log (X+1). Des tests d’analyses de choix, il n’y a aucune différence entre les
variances ont permis d’apprécier l’effet de la femelles attirées par chacun des fruits. Quant
condition (Choix ou non choix) d’une part et à la génération, l’analyse de variance montre
d’autre part l’effet des fruits ainsi que celui une différence hautement significative tant en
combiné de la génération et des fruits sur le condition de choix (F=12,34 P<0,0001) que
nombre de femelles attirées et de pupes de non choix (F=4,14 P=0,0098). L’attirance
obtenues. Un test non paramétrique de des femelles a baissé en G1 et a augmenté
Wilcoxon a été effectué pour les autres
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progressivement sur les générations suivantes différence significative ni entre les fruits
(Figure 2). testés ni entre les générations (Tableau 2). Le
taux d’émergence des pupes quant à lui a
Performances de C. cosyra et C. anonae sur varié significativement tant au niveau des
les fruits testés fruits testés (X2=8,38 P=0,01) qu’au niveau
Nombre de pupes obtenues des générations (X2=8,36 P=0,03) uniquement
Des pupes de C. cosyra et C. anonae en condition de choix. Parmi les fruits, le
ont été obtenues à partir de tous les fruits cycle de développement est plus long sur la
testés. En ce qui concerne l’espèce C. cosyra; pomme que sur la papaye et la banane
en condition de choix, les fruits testés ont un (Tableau 2). Concernant les générations, le
effet significatif sur le nombre de pupes cycle de développement a été plus long en G3
obtenues (F=7,04 P=0,0018). Le test de SNK par rapport aux autres générations. En
montre une différence significative entre la condition de non choix, il n’y a pas eu de
moyenne des pupes obtenues de la pomme différence significative sur le taux
d’une part et celle issue de la papaye et la d’émergence tant au niveau des fruits testés
banane d’autre part (Figure 3). Il n’y a pas eu que des générations (Tableau 2).
d’effet significatif de la génération sur le Pour C. anonae, le taux d’émergence et
nombre de pupes obtenues. En condition de le sexe ratio n’ont pas significativement varié
non choix, ni le fruit utilisé (F=0,13 P=0,87), sur les fruits testés ainsi que les générations
ni la génération (F=0,62 P=0,59) n’ont eu un (Tableau 3). Pour le poids des pupes, en
effet significatif sur le nombre de pupes condition de choix, l’effet des fruits testés est
obtenues. significatif (X2= 7 P=0,03). Il en est de même
Concernant C. anonae, tant en pour l’effet des générations (X2=8,12 P=0,04)
condition de choix que de non choix, les fruits (Tableau 3). Le test de Kruskal Wallis montre
testés n’ont pas un effet significatif sur le que la papaye donne les pupes de poids plus
nombre de pupes obtenues contrairement à la élevés par rapport à la banane et la pomme.
génération (Tableau 1). Le test de SNK tant en Les pupes issues des pommes ont les poids les
condition de choix que de non choix montre plus faibles. Les pupes de la génération 3 ont
une différence significative entre la génération un poids plus élevé que celles des autres
G0 et toutes les autres générations (Figure 4). générations. En condition de non choix, il n’y
Le nombre de pupes obtenues, après une a pas de différence significative entre le poids
diminution en G1 a progressivement des pupes quelque soit le fruit utilisé ou la
augmenté en G2 et G3. génération considérée. Quant à la durée du
Autres paramètres mesurés cycle, seule la génération a eu un effet
Il s’agit du poids moyen des pupes, de significatif tant en condition de choix
la durée du cycle de développement, du taux (X2=25,17 P=0,0001) que de non choix
d’émergence des pupes et du sexe ratio des (X2=12,31 P=0,0064) (Tableau 3). Dans les
mouches émergées. deux cas, la génération G0 et la génération G3
Pour C. cosyra, il n’y a pas une ont enregistré les durées de cycle les plus
différence significative au niveau du poids longues.
moyen des pupes et du sexe ratio en
considérant les fruits testés ainsi que les Relation entre l’attirance des femelles et le
différentes générations (Tableau 2). Par nombre de pupes obtenues
contre, la durée du cycle diffère selon le fruit La relation entre le nombre de femelles
utilisé en condition de choix (X2=11,21 attirées par chaque fruit et le nombre de pupes
P=0,0037). Le test de Kruskal-Wallis montre obtenues a été évaluée pour chaque espèce.
que le cycle est plus long sur la pomme que Concernant C. cosyra, la pomme (Coefficient
sur la papaye et la banane (Tableau 2). En de corrélation de Pearson=0,26 P=0,0001) et
condition de non choix, il n’y a eu de la papaye (Coefficient de corrélation=0,25
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P=0,0002) sont les deux fruits dont le nombre significative entre le nombre de femelles
de pupes obtenues est statistiquement corrélé attirées et le nombre de pupes récoltées
au nombre de femelles attirées. Quant à la (Coefficient de corrélation de Pearson= 0,16
banane, (Coefficient de corrélation de P=0,0027). Quant à la pomme (Coefficient de
Pearson= -0,01 P= 0,60), il n’y a pas de lien corrélation de Pearson=0,03 P=0,10) et la
entre le nombre de pupes obtenues et le papaye (Coefficient de corrélation de Pearson
nombre de femelles attirées. = -0,003 P=0,36) il n’y a pas de lien entre le
Pour C. anonae, seule la banane nombre de femelles attirées et le nombre de
présente une corrélation statistiquement pupes obtenues.
Figure 1: Nombre moyen de femelles de C. cosyra attirées par fruit en condition de choix et non
choix.
Figure 2 : Nombre moyen de femelles de C. anonae attirées par fruit en condition de choix et non
choix.
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Figure 3 : Nombre moyen de pupes de C. cosyra obtenues par fruit en condition de choix et non
choix.
Figure 4 : Nombre moyen de pupes de C. anonae obtenues par fruit en condition de choix et non
choix.
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Tableau 1: Résultats de l'analyse de variance des femelles attirées et du nombre de pupes obtenues.
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Tableau 2: Résultats de l'analyse de la variance et moyennes des autres paramètres mesurés sur C. cosyra.
Choix Non-choix
Statistiques du test Statistiques du test
Pomme Papaye Banane de Wilcoxon (Fruit) Pomme Papaye Banane de Wilcoxon (Fruit)
G0 0,05±0,01 0,06±0,02 0,045±0,01 0,03±0,003 0,05±0,01 0,05±0,009
G1 0,06±0,01 0,03±0,001 0,09±0,00 0,08±0,08 0,06±0,01 0,05±0,009
G2 0,05±0,009 0,06±0,001 0,04±0,00 X2=5,66 Ddl=2 0,06±0,01 0,03±0,01 0,05±0,02 X2=1,02 Ddl=2
G3 0,06±0,002 0,05±0,006 0,05±0,006 Pr=0,05 0,06±0,04 0,04±0,00 0,04±0,01 Pr=0,59
Statistiques du
test de
Wilcoxon
Poids 10 pupes (g) (Génération) X2=2,66 Ddl=3 Pr=0,44 X2=0,5 Ddl= 3 Pr=0,91
G0 22±0,91 20,33±0,88 19±0,00 22,33±1,67 19,33±0,88 22±0,5
G1 20,60±1,21 19,75±0,47 20,5±0,5 18±0,00 19,5±0,5 20±0,91
G2 19±0,00 17,5±1,50 19±0,00 X2=11,21 Ddl=2 19±0,57 19,20±0,49 19,66±0,33 X2=2,31 Ddl=2
G3 20±0,54 19,25±0,25 18,66±0,88 Pr=0,0037* 20,40±0,24 20±0,00 20±2 Pr=0,31
Statistiques du
test de
Durée du cycle Wilcoxon
(Jr) (Génération) X2=5,38 Ddl=3 Pr=0,14 X2=4,64 Ddl=3 Pr=0,19
G0 91,23±5,91 88,96±8,87 83,33±0,00 82,17±7,76 90,91±9,09 90,28±6,24
G1 89,75±4,25 100 82,22±9,69 100±0,00 91,23±3,14 90,53±3,57
G2 86,98±1,49 84,74±3,26 40±0,00 X2=8,38 Ddl=2 91,85±4,38 93,36±4,10 86,98±6,51 X2=0,19 Ddl=2
G3 97,53±1,77 100 88,9±11,1 Pr=0,01* 97,78±2,22 100±0,00 83,33±16,7 Pr=0,90
Statistiques du
test de
Taux Wilcoxon
d'émergence (%) (Génération) X2=8,36 Ddl=3 Pr=0,03* X2=0,97 Ddl=3 Pr=0,80
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Tableau 3: Résultats de l'analyse des variances et Moyennes des autres paramètres mesurés sur C. anonae.
Choix Non-choix
Statistiques du
test de Statistiques du
Wilcoxon test de Wilcoxon
Pomme Papaye Banane (Fruit) Pomme Papaye Banane (Fruit)
G0 0,04±0,006 0,04±0,01 0,05±0,01 0,03±0,01 0,05±0,01 0,04±0,01
G1 0,04±0,03 0,02±0,018 0,01±0,00 X2=7,00 0,07±0,008 0,04±0,01 0,03±0,02
G2 0,05±0,02 0,06±0,01 0,06±0,02 Ddl=2 0,05±0,01 0,05±0,01 0,07±0,01 X2=0,36 Ddl=2
G3 0,06±0,00 0,06±0,004 0,05±0,004 Pr=0,03* 0,06±0,004 0,06±0,00 0,06±0,008 Pr=0,83
Statistiques du test
Poids 10 de Wilcoxon
pupes(g) (Génération) X2=8,12 Ddl=3 Pr=0,04* X2=2,36 Ddl= 3 Pr=0,49
G0 20,25±0,94 19,00±0,31 18,4±0,51 20,5±0,42 19,00±0,31 18,83±0,6
2
Durée du G1 16,5±0,5 17,00±0,40 19,00±1,00 X =1,94 17,5±0,28 16,83±0,70 17,5±0,28 X2=4,90 Ddl=2
cycle(Jr) G2 19,00±0,00 17,5±0,34 18,33±0,88 Ddl=2 Pr=0,37 18,25±0,94 17,6±0,67 18,20±0,49 Pr=0,12
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