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des Avis Techniques
Groupe spécialisé n° 3 Structures, planchers
et autres
composants structuraux
Le présent Cahier des Prescriptions Techniques a été entériné par le Groupe spécialisé n° 3
« Structures, planchers et autres composants structuraux » de la Commission chargée
de formuler des Avis Techniques, lors de ses séances du 13 juin, du 20 novembre 2012
et du 4 mars 2014.
Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, des pages publiées dans le présent
ouvrage, faite sans l’autorisation de l’éditeur ou du Centre Français d’Exploitation du droit de copie (3, rue Hautefeuille, 75006
Paris), est illicite et constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées, d’une part, les reproductions strictement réservées à
l’usage du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, les analyses et courtes citations justifiées par le
caractère scientifique ou d’information de l’œuvre dans laquelle elles sont incorporées (Loi du 1er juillet 1992 - art. L 122-4 et
L 122-5 et Code Pénal art. 425).
© CSTB 2014
Cahier des prescriptions techniques communes
aux procédés de planchers collaborants
SOMMAIRE
et de calcul Actions
Surface soumise
Charge
à une charge
Les principes de calcul du présent chapitre sont basés À l’extérieur de l’aire
sur ceux de l’EN 1993-1-3 et de l’EN 1994-1-1, dans (1) qce à l’extérieur de (2)
de travail
l’hypothèse d’un dimensionnement assisté par des
essais. Le dimensionnement par calcul uniquement de À l’intérieur de l’aire d
la plaque métallique de coffrage en phase de coulage, e travail de dimension
(2) en plan 3 m x 3 m qci à l’intérieur de (2)
dont les méthodes sont décrites dans l’EN 1993-1-3, est (ou la portée de la travée
également possible. Ce choix doit être explicité dès si elle est inférieure)
la phase conception et une note de calcul détaillée
comprenant les hypothèses considérées doit être fournie. (3) Aire réelle gmaj
L’application de la méthode de dimensionnement ou
de justification du plancher, donnée ci-après, doit être
effectuée en utilisant les caractéristiques de calcul qci = 1,5 kN/m² : charge de construction à l’intérieur de
(valeurs d’utilisation) données dans l’Avis Technique. l’aire de travail
Ces valeurs de calcul sont déterminées à partir d’es- qce = 0,5 kN/m² : charge construction à l’extérieur de l’aire
sais, dont les modalités sont décrites en Annexe 1 et de travail
Annexe 2 du présent CPT, et interprétées conformément gmaj = poids du béton majoré en considérant l’accumu-
à l’Annexe A1-2. lation due à la formation des mares
[ ( [ () ( ) )] ( )]
[ ( )]
Avec : β ≤ 0,5 [ ( )]
[ ( )]
Tableau 2
[ ( ) ( )] Pour le cas du moment de flexion positif à l’ELU,
Nombre [ ( ) ( )] (cf. 1.1222 et 1.1233) la disposition de chargement
de Moment MB sur appui à étudier correspond au schéma suivant :
travées
1 MB = 0
[ ( )]
2 [ ( )]
Lorsque ℓ < 3 m, on prend β = 1/2
{ [( ) ( )]}
{ [( ) ( )]}
3
Lorsque ℓ < 3 m, [on prend β (= 1/2 )]
[ ( )] Figure 3 – Schéma de chargement pour la vérification
du moment de flexion positif à l’ELU
1.1.1.3 Combinaisons et effets du chargement en
[
phase de construction ( )]
Pour la vérification sur appui intermédiaire à l’ELU,
[ ( )] (cf.
1.1221) la disposition de chargement à étudier
correspond au schéma suivant :
Les combinaisons à considérer dans les vérifications
sont :
Combinaison ELU : E { 1,35.gmaj2 ; 1,5.qci ; 1,5.ψ0,2qce }
z h 0,5x pl e p (e p e)
Avec ψ0,2 = 0,6
z h 0,5x pl e p (e p e)
Combinaison ELSN1 :cf E { gmaj2 ; qce }
L sf
Combinaison bN
L sf ELS
2u :cf,RdE { gmaj1 }
b u ,Rd
Les différentes
M pr combinaisons
1,25M pa (1 ) àMutiliser à chaque vérifica-
pa
tion sont synthétisées dans le tableau ci-dessous.
M pr 1,25M pa (1 ) M pa
N Frenfort Figure 4 – Schéma de chargement pour la vérification sur
x pl c hc appui intermédiaire à l’ELU
0N,85bfF /
x pl c ckrenfortc hc
0,85bf ck / c
M renfort Frenfort (h t e renfort x pl / 2)
M renfort Frenfort (h t e renfort x pl / 2)
F f A /
renfort ya , k renfort s
F f A /
renfort ya , k renfort s
(
La flèche f2 en milieu de travée ne [doit pas dépasser )]
1/180 de la portée ℓ (les files d’étais étant considérées
comme des appuis dans cette situation) :
Figure 6 – Schéma de chargement pour la vérification sur
appui intermédiaire à l’ELU
M pr 1,25M pa (1 ) M pa
e-Cahiers du CSTB -5- Cahier 3730_V2 – Octobre 2014
Nc Frenfort
x pl hc
0,85bf ck / c
Tracé typique de la relation M (R)
Figure 8 – Contour limite de la relation Moment/Réaction Figure 9 – Contour limite de la relation Moment/Réaction
d’appui (M/R) d’appui (M/R)
L’Avis Technique fournit les valeurs de Mmaxi et Rmaxi et L’Avis Technique fournit les valeurs de Mmaxi et Rmaxi et
les paramètres de la droite M0 – α*R, ou ceux pour les paramètres de la droite M0 – α*RE,ser, ou ceux pour
l’ensemble des segments de droites qui ferment le tracé. l’ensemble des segments de droites qui ferment le tracé.
La justification consiste à vérifier les trois critères suivants La justification consiste à vérifier simultanément les trois
où ME,d et RE,d agissants sont connus et évalués sous la critères suivants où ME,d et RE,d agissants sont connus et
combinaison ELU. évalués sous la combinaison ELS1.
ME,d ≤ Mmaxi ME,d ≤ Mmaxi
Remarque : on utilise Mmaxi avec signe positif lorsque la Remarque : on utilise Mmaxi avec signe positif lorsque la
semelle supérieure est tendue. semelle supérieure est tendue.
RE,d ≤ Rmaxi RE,d ≤ Rmaxi
Remarque : on utilise Rmaxi avec signe positif lorsque la Remarque : on utilise Rmaxi avec signe positif lorsque la
réaction est dirigée vers le haut. réaction est dirigée vers le haut.
Le point (M;R) doit se situer en dessous de ou sur la droite Le point (ME,ser,RE,ser) doit se situer en dessous de ou sur
reliant les points (0;M0) et (R0;0) avec M0 et R0 donnés la droite reliant les points (0;M0) et (R0;0) avec M0 et R0
dans l’Avis Technique. donnés dans l’Avis Technique.
ME,d ≤ MR0 – α * R ME,d ≤ M0 – α * RE,ser
1.1.2.2.2 Vérification du moment positif en travée Si la vérification échoue, les justifications de résistance
La vérification consiste à s’assurer que le moment positif doivent être établies à l’ELU dans le domaine élastique,
agissant en travée reste au plus égal au moment positif selon les principes décrits dans le § 1.122.
résistant de calcul du profil.
Si les trois critères sont satisfaits, une justification à l’ELU
ME,d ≤ Mt,Rd est admise dans le domaine post-élastique avec une
Avec déformation plastique localisée sur appui intermédiaire
Mt,Rd donné dans l’Avis Technique à l’ELU. Du fait de cette déformation locale, les plans
tangents à la déformée de la tôle de part et d’autre de
ME,d évalué sous combinaison ELU l’appui forment entre eux un angle θ. L’Avis Technique
1.1.2.2.3 Vérification de l’appui d’extrémité fournit les informations permettant de connaître l’évolution
du moment réagissant développé par la tôle en fonction
VEd ≤ VRd,u où VRd,u est la valeur donnée dans l’Avis
de l’angle θ (décroissance du moment lorsque l’angle
Technique pour une épaisseur non supérieure à celle du
augmente).
projet et pour une profondeur d’appui u au moins égale
à celle du projet VE,d est évalué sous combinaison ELU. Lorsque θ augmente (cf. figure ci-dessous), le moment en
travée augmente et les points de moments nuls dans les
1.1.2.3 Vérifications de résistance dans le domaine travées se rapprochent de l’appui commun. Le rapport
post-élastique M/R pour cet appui décroît. Il est nécessaire de reprendre
1.1.2.3.1 Principe de la justification à vérifier les calculs du moment réagissant avec une nouvelle loi de
variation de la relation M = f(θ).
Ce type de vérification n’est admis qu’au-dessus d’appuis
définitifs. Les vérifications consistent à s’assurer d’abord
qu’il ne se développera pas une rotule plastique sous
l’effet des actions à l’ELS.
Le tracé de contrôle à utiliser à l’ELS est celui de la Figure 10 – Angle formé entre deux plans tangents de la tôle
relation ME,ser (RE,ser) présenté en 1.122. de part et d’autre de l’appui
{ [( ) ([ )]}(
[ ( )]
1.1.3.1.1.1 Cas de la méthode « m et k » Nc = Ncf η
Dans le cas de la méthode « m et k » la valeur de la Ncf = Np = Apefyp,d [ [ ( )]
résistance du plancher au moment fléchissant positif est ( )]
[ ( )]
analysée indépendamment de la résistance au glisse- z h 0,5x pl e p (e p e)
ment longitudinal entre la tôle et le béton. [ ( )]
η est le taux de connexion acier/béton η= (Lex/L
sf ≤ 1
p) e)
Lorsque l’axe neutre du plancher à l’ELU est situé dans N la longueur { z h 0 ,5
[( plx e p ( )]}
l’épaisseur du béton au-dessus de la tôle. LLsf est cf {[ [( (
nécessaire ) )] une(
pour obtenir )]}
sf
Fig. 9: b
connexion totale :
u ,Rd
N cf
L sf
b u[,Rd ( )]
M 1,25M pa (1 ) M pa [ ( le mètre
)]
b pr est la largeur de référence, habituellement
z h à 0laquelle
,5x pl esont p (e p e)
rapportées toutes les grandeurs
M pr 1,25M pa (1 ) M pa
Nc Frenfort
sectionnelles
zxpepl (hecp eefficace
section ) [ de la tôle
A hest x pl de
0N,5l’aire ep ( sur la )]
Figure 11 – Répartition des contraintes sous moment
L sf 0 ,85
largeur cfbfbck / c N[c Frenfort ( )]
de 11:
flexion positif avec l’axe neutre situé au-dessus des tôles
Fig.
fyp,d est b la valeur de calcul x pl de la limite d’élasticité
hc de
M la NFucf,Rd (métallique
plaque h e x 0 ,
/ 85
2) bf /
Mpl,Rd = Np + renf .(dp – 0,5.xpl)
L renfort
sf renfort t renfort pl ck c
b u ,Rd
Où
M pr 1,25 M pa (1 ) M
M pa F (h e x / 2)
F f A / renfort renfort t renfort pl
renfort ya , k renfort s
Np+ renf = (Ap.fyp,d + Arenf .fya,d) Mpapr est
M le M
1,25 résistant
) M pa plastique de la section
pa (1efficace
moment
Nc Frenfort
transversale
x pl l’hypothèse z h 0 ,F5x plde elap plaque,
f (e p A ecalculé
) / s dans
renfort
Arenf est l'aire de section des barres de renfort sur la z hde ,h5cx plrenfort
0comportement ya
, k )
e p (erigide-plastique
e
0,85bf ck / c p
largeur b Nc Frenfort
f ya,d = fya,k / ys x pl hN
c cf
M renfort0,85 bf ck L
Frenfort / N cf x pl / 2)
ea est l'axe neutre de l'acier tendu Ap + Arenf. L (hsft c e renfort
sf bbéton
hc est l’épaisseur u ,Rd
bdu u ,Rd au-dessus de la plaque
Dans le cas de mise en œuvre de barres d’armatures eM est Flarenfort (hAt e renfort
entre x pl / 2)neutre plastique de la
Fp renfort f distance / l’axe
convenablement enrobées et ancrées, Np est l’effort renfortplaqueyaet, kM 1
larenfort
fibre , 25 M
tendue
s (1 ) de
extrême Mla dalle mixte
de plastification de l’ensemble des aciers sollicités en M prsous
en flexion pr 25M pa (pa
1,moment 1 ) M pa pa
positif
traction. F f A /
e renfort
est la ya distance
, k renfort entres l’axe neutre élastique de la
Xpl = Np / (b.0,85.fcd) plaque et la fibre Nctendue
Frenfort
extrême de la dalle mixte
en flexion xsous Nc Frenfort
pl moment positifh
Xpl est la hauteur du bloc de contrainte du béton x pl 0,85bf ck / c hc c
dp est la hauteur utile attachée au centre de gravité des Mrenfort est la valeur de 0,85calcul c moment résistant apporté
bf ck /du
aciers (profil et barres en nervures) par les barres de renfort :
M renfort Frenfort (h t e renfort x pl / 2)
1.1.3.1.1.2 Cas de la méthode de la connexion partielle τ M renfort Frenfort (h t e renfort x pl / 2)
La méthode de la connexion partielle fait intervenir la
résistance au cisaillement longitudinal entre la tôle et le F f A /
F renfort / s
f ya ,Ak renfort
béton dans les justifications de moments fléchissants renfort ya , k renfort s
positifs le long des travées. Le moment résistant atteint Arefnort est l’aire de section des barres de renfort sur la
dans les tronçons de plancher où la connexion est largeur b
totale est le même que celui calculé en application de
la méthode « m et k ». fya,k est la limite caractéristique d’élasticité de l’armature
de renfort.
La méthode « τ » est applicable lorsque l’Avis
Technique publie les valeurs de calcul de la résis- 1.1.3.1.2 Justification sous moments de flexion négatifs
tance au cisaillement longitudinal τu,Rd , conformément Elle consiste à vérifier l’inégalité suivante :
au chapitre B 3.6 de l'EN 1994-1-1, permettant son
MEd ≤ MRd
application. Les valeurs expérimentales ayant servi à la
fixation de ces valeurs de calcul sont obtenues à partir Moment agissant MEd
d’essais de flexion de dalles réalisés selon l'Annexe 2.
Le moment agissant est évalué sous l’effet de toutes les
MRd est le moment résistant à la distance Lx de l’extré- charges appliquées, pondérées.
mité de la tôle, donc variable le long de la travée tant que
Lx < Lsf défini par : Dans le cas de travées d’égales portées soumises à des
charges uniformément distribuées le moment agissant est
MRd = Nc.z + Mpr + Mrenfort de la forme :
MEd = L²/8.[1,35.K’1.(g+g’) + 1,5.K’2.q]
Où g : poids propre du plancher (avec une densité de
béton armé durci de 25 kN/m3 suivant l’EN 1991‑1‑1)
g’ : charges permanentes autres que le poids propre
q : charges d’exploitation
Avec les valeurs K’1 et K’2 telles que présentées dans le
Fig. 9:
Figure 12 – Coefficients K’1 et K’2 à utiliser
Fig. pour
11: le calcul de MEd
Figure 13 – Répartition des contraintes sous moment de flexion négatif
Avec
[ ( )] [ ( )]
[ ( [ )] ( )]
N cf N cf
L sf
u ,Rd b u ,Rd
25M pa (1 ) M
M 1,25M pa (1 ) M pa
pr pa
Frenfort Nc Frenfort
hc x pl hc Figure 17 – Positions du centre de gravité sur appui intermédiaire
5bf ck / c 0,85bf ck / c
1.1.3.3.2 Résistance de l’acier des âmes par nervure • hw est la hauteur d’âme entre les fibres moyennes des
Frenfort (h t e renfort x pl /2F
Mrenfort ) renfort (h t e renfort x pl / 2) semelles
Il est admis de tenir compte de la contribution des âmes
de la plaque nervurée à la résistance du cisaillement, φ est l’angle d’inclinaison de l’âme par rapport aux
cf. l’EN 1993-1-3 et EN 1993-1-3/NA. semelles
f A F/ f A /
ya , k renfortValeur s de la contribution
renfort ya , k renfort s (2 âmes par nervure)
d’une âme
• pour les âmes munies de raidisseurs longitudinaux
de la plaque nervurée à la résistance au cisaillement :
sd 5,34 f yb sp f yb
λ w = 0,346 mais λ w ≥ 0,346
t kτ E t E
avec :
Tableau 5 – Résistance au voilement de cisaillement
1/ 3
Âme sans raidissage 2,10 ⎛ Σ I s ⎞
Élancement relatif de l’âme kτ = 5,34 + ⎜ ⎟⎟
au droit de l’appui t ⎜⎝ s d ⎠
où :
Où :
• t est l’épaisseur d’acier de la tôle
• fyb est la limite élastique de l’acier de la tôle
• sw est la distance entre points médians des congés
entre l’âme et les semelles
sd
sw
sp
Définition de Ls :
Ls vaut L/4 pour une charge uniforme appliquée sur la
totalité de la travée isostatique ;
Ls est la distance entre la charge appliquée et l’appui
le plus proche pour deux charges égales et disposées
symétriquement par rapport au milieu d’une travée
isostatique ;
Pour d’autres dispositions de charges, y compris une
combinaison de charges ponctuelles asymétriques
et réparties, il convient de construire le diagramme
d’effort tranchant. Ls est alors obtenu en divisant l’aire sous
le diagramme d’effort tranchant par la valeur de l’effort
tranchant à l’appui.
Le calcul approché suivant est également admis : on
prend la portée de cisaillement égale au moment maximal
divisé par l’effort tranchant maximal aux points de moment
nul.
avec :
– bem, b et hc, exprimés en centimètres pour un enrobage
Figure 22 – Largeur d’une charge concentrée
de 10 mm ;
– Na, l’effort de traction (daN) dans la totalité des arma-
bm = bp + 2 (hc + hf) pour une chape béton ou autre tures de répartition.
matériau analogue
Dans le cas d’une charge ponctuelle, les armatures
bm = bp + 2 (hc + 0,75. hf) pour un revêtement moins
transversales sont disposées systématiquement par
résistant
rapport à la charge sur une longueur de plancher égale
1.1.3.5.3 Largeur participante de plancher à 3/4.bem.
La largeur de bande de plancher efficace pour supporter Dans le cas des charges localisées linéaires, Q
une charge concentrée ne peut dépasser la valeur « bem » représente la charge par unité de longueur et Na l’effort
ci-dessous. total de traction dans les armatures perpendiculaires
• pour les vérifications du cisaillement de glissement et à la charge, et disposées par unité de longueur.
des moments de flexion
1.1.4 Vérifications du montage collaborant
- pour les travées à appuis simples et les travées de
rives de planchers continus : en service et à l’État limite de service
bem = bm + 2 . Lp . [1 - (Lp/L)] 1.1.4.1 Vérification du glissement tôle/béton à l’ELS
- pour les travées intermédiaires des planchers selon la méthode « m et k »
continus : Elle consiste à vérifier le respect de l’inégalité suivante
bem = bm + 1,33.Lp . [1 – (Lp/L)] concernant l’effort de cisaillement de glissement entre
tôle et béton :
• pour les vérifications de cisaillement du béton
VE,ser ≤ Vg
bem = bm + Lp . [1 - (Lp/L)]
où
avec :
VE,ser est l’effort tranchant développé en service, après
L = portée entre appuis prise du béton, dans la section considérée de largeur b ;
Lp = distance de la charge concentrée à l’appui le plus Vg est la valeur divisée par γd,ser = 1,0 de l’effort tranchant
proche pour laquelle un glissement est susceptible de se créer
Dans le cas des charges concentrées linéaires parallèles entre la tôle et le béton ;
aux nervures, on considère ces dernières comme une dans laquelle
succession de charges ponctuelles et on détermine la
Vg = b.zél,p.[ mg . Ap/(b.Ls) + kg]
largeur efficace par la même méthode.
1.2 Maîtrise de la fissuration (4) Les armatures sur les appuis intermédiaires (porteurs)
doivent équilibrer au minimum un moment pris égal
Le dimensionnement des planchers est effectué sur la à 0,3.M0 y compris pour les planchers calculés en
base d’un béton ayant atteint ses caractéristiques nomi- isostatique.
nales à 28 jours. Par conséquent, une formation de fissures Le moment M0 est calculé sur la portée des bacs..
est hautement probable notamment sur les poutres prin-
cipales si le plancher est soumis à des charges avant la (5) Les armatures sur les appuis parallèles aux nervures
prise du béton. (non porteurs pour le calcul du plancher) doivent équi-
librer les moments négatifs forfaitaires:
La maîtrise de la fissuration ne traite pas des fissures
formées avant la prise du béton. - Si la flèche des solives est supérieure à L/500
sous combinaison caractéristique (L = portée des
La fissuration après mise en service du plancher notam- solives): 0,3 M0 sur l'appui parallèle aux nervures
ment au droit des poutres principales (poutres parallèles des bacs en travée de rive et 0,2 M0 sur l'appui
aux nervures) est normale, lorsque les arases supé- parallèle aux nervures des bacs en travée inté-
rieures des solives et des poutres principales sont de rieure, M0 étant le moment calculé sur la portée des
même niveau. Cette fissuration n’est pas préjudiciable au solives.
fonctionnement de la structure. Elle peut être maîtrisée
en respectant l’ensemble des prescriptions qui suivent. - Si la flèche des solives est inférieure ou égale à
L/500 sous combinaison caractéristique (L = portée
(1) Dans le cas de planchers justifiés en continuité sur
des solives): 0,3 M0 sur l'appui parallèle aux
appuis, le sciage de la dalle béton n’est pas autorisé.
nervures des bacs en travée de rive et 0,2 M0 sur
(2) Dans le cas de planchers justifiés en isostatiques, l'appui parallèle aux nervures des bacs en travée
le sciage de la dalle béton n’est autorisé que s’il est intérieure, M0 étant le moment calculé sur la portée
prévu en phase de conception et décrit sur les plans des bacs.
d’exécution.
(3) La longueur des armatures doit être prise égale à L/3
de part et d’autre de l’appui, L étant la portée du plan-
cher, soit une longueur totale de 2L/3 dans le cas de
travées égales.
Rappel : l’épaisseur des 5 cm n’est valable que dans les • pour les classes ductilité DCM ou DCH, les actions au
conditions indiquées au paragraphe 1.41. droit des goujons sont déterminées en divisant l’action
Les sections de chaînages indiquées ci-dessus sont des de calcul par le nombre de connecteurs prévus :
valeurs minimales et peuvent être supérieures.
Les conditions de fixations de montage, entre bacs et sur
les appuis, sont données au paragraphe 3.4.
Où : P *Rd = 0,75 P Rd
Les conditions d’appuis sont données au paragraphe 1.15.
Avec : P Rd déterminé suivant l’EN 1994-1-1.
Dans la direction parallèle à l’effort horizontal :
Les goujons doivent également respecter les dispositions
• la tôle doit être fixée sur tous les appuis (intermédiaires minimales suivantes :
et d’extrémité) à l’aide de deux fixations au minimum
• le rapport hauteur/diamètre doit être supérieur ou égal
dont l’une au recouvrement de bacs et une supplémen-
à 3, cf. EN 1994-1-1 ;
taire sur la nervure de rive ;
• l’enrobage du connecteur doit être conforme à
• les bacs doivent respecter les prescriptions de l’Avis
l’EN 1994-1-1 (minimum de 20 mm, ou conforme à
Technique concernant les liaisons au recouvrement
l‘EN 1992-1-1) ;
dans le sens longitudinal.
• l’arase supérieure du connecteur doit être située au
1.4.4.1 Appuis métalliques moins à 2*d au-dessus de la tôle, d étant le diamètre de
Dans la direction perpendiculaire à l’effort, les fixations la tige du connecteur ;
peuvent être des goujons à tête dimensionnés en fonction • la distance entre le bord libre de la dalle et l’axe de la file
de l’action horizontale à reprendre, selon les exigences de goujons la plus proche ne doit pas être inférieure à 6 d ;
suivantes :
• le diamètre des fers en U ne doit pas être inférieur à 0,65 d ;
• la ductilité des connecteurs doit être vérifiée (6 mm
de déplacement total minimum sur la charge ultime, • dans le cas de deux alignements de connecteurs sur
cf. EN 1994-1-1) ; un même appui, ils doivent être distants au minimum de
4*d, la mesure étant effectuée entre axes.
1.5.1 Étanchéité aux flammes et gaz Catégorie A : habitation, zones résidentielles 0,5
( ) 60 – h3 30
80 – h3 60
100 – h3 90 h2/h1 ≤ 1,5
120 – h3 120 h1 > 45 mm
( ) 150 – h3 180
( )
175 – h3 240
( ) 60 – h3 30
1 1 1 80 – h3 60
fo K h2/h1 > 1,5
2 m m 100 – h3 90
1 2 120 – h3 120 h1 ≥ 45 mm
150 – h3 180
1 1 1
fo K 175 – h3 240
2 m m
1 2
Nota : le schéma figurant dans le tableau est un schéma fo étant la fréquence de résonance en hertz ;
de principe qui ne prétend pas représenter le profil d’un m1 étant la masse, en kilogrammes, d’un mètre carré de
système particulier. plancher brut ;
Pour l’évaluation de h1, l’épaisseur h3 d’une chape m2 étant la masse, en kg, d’un mètre carré de plafond
éventuelle en béton ou en matériau de caractéristiques rapporté ;
thermiques équivalentes peut être prise en compte à K étant le coefficient de raideur dynamique du dispo-
concurrence de 20 mm. sitif de suspension du plafond : il s’exprime en Newtons
par mètre et il correspond au rapport de la force en
1.6 Déperdition thermique Newtons à appliquer, au déplacement qui en résulte
pour le dispositif de suspension, déplacement exprimé
Le coefficient Ubat moyen de déperdition par
en mètres. Ce coefficient k doit être rapporté à 1 m2 de
transmission à travers les parois déperditives séparant le
plancher (ex : s’il y a 4 suspentes par m2, le coefficient k
volume chauffé du bâtiment, de l’extérieur, du sol et des
à prendre en compte dans la formule est quatre fois celui
locaux non chauffés se calcule selon les règles Th-U.
relatif à une suspente).
Ce plancher étant par lui-même peu isolant, il peut être
nécessaire de compléter son isolation thermique. Pour apprécier les caractéristiques acoustiques d’un
plancher fini exécuté avec ce procédé, on peut consulter :
1.7 Isolation acoustique –– le REEF - Sciences du Bâtiment - Partie Acoustique ;
Sans plafond rapporté suspendu, les planchers finis –– le document « Exemples de solutions pouvant satisfaire
présentent un indice d’affaiblissement acoustique qui au règlement de la construction et/ou aux définitions
dépend de leur masse. du label confort acoustique », Cahier du CSTB 1373 -
Livraison 168.
Avec plafond rapporté suspendu, ( l’isolation
) acoustique
peut être améliorée en fonction de la conception parti-
culière du plafond et de sa suspension. L’appréciation
1.8 Finitions – Aspect
de cette qualité est à faire dans chaque cas soit à partir • Plafonds
d’essais, soit selon les indications ci-dessous.
Le procédé permet d’appliquer par projection une protec-
L’isolation acoustique aux( bruits aériens)d’un ensemble tion en sous-face des bacs. Il permet également de
plancher et plafond rapporté suspendu satisfait à la régle-
suspendre des plafonds rapportés.
mentation si la fréquence de résonance de l’ensemble
reste inférieure à 60 hertz. Cette fréquence peut être • Sols
calculée par la formule : Tout revêtement de sol peut être posé sur la table de
compression en béton.
1 1 1
fo K
2 m m
1 2
Le contrôle de la limite d’élasticité (cf. EN 10143) peut se Les éléments obligatoires pour l’exécution du plancher
faire de deux manières : sont énumérés ci-après.
–– contrôle par le fabricant : une plaque d’environ • Note de calcul : mention de toutes les charges
20 x 20 cm est découpée dans chaque bobine de (réparties, ponctuelles, roulantes) dans les hypo-
tôle galvanisée prévue pour le profilage. À partir de thèses, en précisant le degré de fragilité des éléments
cette plaque on prélève une éprouvette de 20 mm de rapportés (cloisons, revêtements, etc.), ainsi que leur
largeur qu’on soumet à l’essai de traction. Pour déduire délai de construction, qui détermine la vérification des
de cet essai la limite d’élasticité de la tôle, on considère flèches, cf. § 1.142.
comme épaisseur de l’éprouvette, l’épaisseur nominale • Plan de pose : positionnement et longueur des tôles,
de la tôle nue. La limite d’élasticité ainsi déterminée positionnement des files d’étais, position des nus
doit être, dans 95 % des cas, au moins égale à la valeur d’appuis, entraxes d’appuis, fixations entre tôles,
déclarée ; positionnement des trémies éventuelles.
–– contrôle de la valeur garantie par le certificat des four- • Coupe courante : enrobage nappe basse, nappe haute,
nisseurs de bobine. mention du treillis soudé général.
L’épaisseur de la tôle est vérifiée pour chaque bobine,
conformément à la NF EN 10143, en considérant les • Coupe sur appui, y compris dans les zones de
valeurs des colonnes « tolérances spéciales » des recouvrement (pour validation des enrobages).
tableaux 1 et 2 paragraphe 6 de la norme précitée. • Plan de ferraillage de la nappe supérieure : arma-
tures chapeaux, section des armatures, avec espace-
2.2 Contrôle dimensionnel après profilage ment maximal des fils, positionnement, mention des
armatures de bonne construction et en chaînage,
Ce contrôle, qui est réalisé une fois pour chaque armatures pour porte-à-faux.
commande, porte sur les dimensions suivantes :
• profondeur des bossages des âmes : la valeur nomi- • Détails d’appuis, en référence au § 3.4, précisant la
nale et la tolérance de profondeur sont précisées dans nature et les dispositions des fixations en fonction du
l’Avis Technique (par exemple relief des bossages type de support, position des connecteurs.
2,2 mm tolérance de + 0,4 mm et – 0,2 mm). • Plan de calepinage des treillis soudés avec leur nomen-
• hauteur des ondes : la valeur nominale doit être clature.
respectée avec une tolérance conforme à celle déclarée • Plan de ferraillage de la nappe inférieure si nécessaire :
dans l’Avis Technique. section des armatures, y compris armatures au feu,
• largeur du bac : la valeur nominale doit être respectée positionnement.
avec une tolérance conforme à celle déclarée dans • Détails autour des trémies.
l’Avis Technique.
Marquage : Dans le cas d’une certification CSTBat, • Détails d’exécution en cas de sciage.
les bacs doivent être marqués avec le logo CSTBat suivi • Type de béton, nuances d’acier utilisées.
des trois derniers chiffres du numéro de l’Avis Technique,
apposé sur au moins 5 % des produits et au moins une • Les dispositions constructives des armatures en confor-
fois sur chaque colis. mités au DTU 21.
• Les détails d’incorporation de gaines techniques et
2.3 Tolérances définies dans l’EN 1090-2 canalisations, en vue du respect des enrobages confor-
mément au DTU 21.
La fabrication doit également respecter les tolérances
définies à l’annexe D de l’EN 1090-2, à savoir : • Notice décrivant les conditions de stockage et de
–– tolérances essentielles (§ D.1.7) : manutention.
-- Planéité de la semelle, Le plan de pose et la note de calcul sont établis soit par
un bureau d’études, soit par le fabricant. Les indications
-- Courbure de l’âme ; du plan de pose doivent être complétées par le bureau
–– tolérances fonctionnelles (§ D.2.13) : d’études chargé de l’étude d’exécution du bâtiment en
-- courbure de la tôle, ce qui concerne les poutres, les chaînages, les trémies
et chevêtres et, plus généralement, les parties en béton
-- forme. armé coulées en œuvre.
Les détails d’assemblages (type, positionnement) doivent Les liaisons des bacs avec l’ossature doivent être
être indiqués sur les plans et coupes d’exécution. assurées par des clous, des boulons ou des vis auto-
taraudeuses, soit sur les solives métalliques dans le cas
3.4 Fixations d’ossature métallique, soit sur des inserts métalliques
dans les supports en béton. Ces liaisons doivent exister à
L’espacement maximal doit être limité selon les cas raison de deux fixations par bac, à chaque extrémité, plus
ci-après : une fixation par bac supplémentaire.
• entre fixation sur appui et couture : 1,25 m ; Le placement des étais sous les bacs avant coulage
• entre deux coutures : 1m. du béton doit respecter les distances prévues dans
Une fixation peut tenir lieu de couture. les plans de pose,
• Principe de fixations/coutures :
Nota :
– le dispositif proposé a pour objectif d’éviter l’écrase-
ment des âmes sous la plaque de chargement ;
– le dispositif selon la Figure A.6 de l’EN 1993-1-3 est
autorisé.
Interprétation :
Les résultats des essais peuvent être utilisés tels quels
(sans extrapolation) pour des profondeurs d’appuis et des
épaisseurs de tôles supérieures à celles de l’essai.
L’interpolation est possible pour les paramètres suivants :
• l’épaisseur de la tôle ;
• la largeur d’appui.
L'extrapolation linéaire pour des épaisseurs supérieures à
celles testées est possible dans la limite de 26 % (varia-
tion maximale de l'épaisseur).
Trellis antifissuration
PAF R
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