Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Etape 1 : Préciser les fonctions et les services rendus pour chaque type de
clients et pour le personnel
Lieu de travail, lieu d’accueil et d’information pour les touristes, les professionnels et les habitants,
L’Office de tourisme va rendre un ensemble de services à des usagers ayant des besoins totalement
différents.
La première étape de tout projet commence par une analyse des besoins des clients et du personnel.
Il se poursuit par une définition et une hiérarchisation des services que l’on a choisi de mettre en place
dans l’Office.
Etape 5 : Hiérarchiser
Hiérarchisez, il ne sera sans doute pas possible de tout faire, mais gardez en tête les objectifs
principaux. En fonction des contraintes (espaces, financement,…), quelles sont les fonctions les plus
importantes ? les objectifs à atteindre ?
Le Code du tourisme, créé par l’ordonnance n° 2004-1391 du 20 décembre 2004, est entré en vigueur
er
au 1 janvier 2005. Il reprend un ensemble de nouvelles mesures et abroge les lois dont il modifie
certaines des dispositions. Le Code du tourisme a lui-même été modernisé par la loi n°2009-888 du
22 juillet 2009.
Règlementations et normes
Code du Tourisme Dispositions communes applicables aux Offices de tourisme (Articles L133-1 à
L133-3-1)
Loi n°2009-888 du 22 juillet 2009 de développement et de modernisation des services touristiques
Loi n°2004-809 du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales
L’intérêt général
L’Office doit respecter un principe de libre concurrence et ne pas fausser le jeu de la concurrence par la
perception de fonds publics (notamment pour les prix proposés).
La notion de distorsion de concurrence n’est plus limitée au constat de carence de l’initiative privée. Elle donne
aujourd’hui la possibilité aux personnes publiques de concurrencer le secteur privé, à condition de ne pas utiliser
de moyens publics pour financer l’activité commerciale (locaux, communication, personnel,…)
Toute activité hors de ce cadre s’expose à des poursuites pour para-commercialisme (article L. 442-7 du Code
de Commerce).
L’instruction fiscale 3 A-200 du 15 Mars 2000 précise les règles fiscales applicables aux Offices de tourisme.
Règlementations et normes
Code du Tourisme Dispositions communes applicables aux Offices de tourisme (Articles L133-1 à
L133-3-1)
Loi n°2009-888 du 22 juillet 2009 de développement et de modernisation des services touristiques
Loi n°2004-809 du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales
Loi n°70-9 du 2 janvier 1970 réglementant les conditions d’exercice des activités relatives à certaines
opérations portant sur les immeubles et les fonds de commerce
Fiche 3 – Le nouveau classement des Offices du tourisme
Ce qu’il faut savoir
Le nouveau classement des Offices de tourisme est entré en vigueur. Les Offices de tourisme ont
jusqu’au 31 décembre 2013 pour obtenir leur classement conformément à ces nouvelles dispositions.
Ce texte prévoit le classement des Offices en trois catégories basées sur des modes de
fonctionnement différents et sur la prise en compte de l’importance touristique de la destination.
Règlementations et normes
Arrêté du 12 novembre 2010 fixant les critères de classement des Offices de tourisme
Arrêté du 10 juin 2011 modifiant l’arrêté du 12 novembre 2010 fixant les critères de classement des
Offices de tourisme
Arrêté du 10 juin 2011 modifiant l’arrêté du 2 septembre 2008 relatif aux communes touristiques et
aux stations classées de tourisme
Quelques exemples
Comment ?
Pour se lancer dans le programme il faut avoir validé :
les missions de l’Office hiérarchisées,
les objectifs de qualité et de développement durable.
Durant la réalisation du programme, il faudra valider :
Les espaces nécessaires aux activités,
Les différentes exigences,
Le planning et l’enveloppe financière.
Important : Etre toujours bien en accord avec sa stratégie et la liste hiérarchisée des missions
définies préalablement.
Dans de nombreux cas, sur les voies communales, il sera toléré l’emploi de signalisation routière plus
libre notamment chartée avec la signalétique nationale.
la façade et sur la signalétique pédestre voire routière permet de repérer le panneau ou l’Office de
tourisme au premier coup d’œil.
Règle 2 : Une intégration réussie des bâtiments
Un bâtiment bien intégré dans son environnement doit en général prendre en compte les points
suivants :
Le style intègre une mise en valeur de l’architecture locale ou se situe dans un cadre innovant ;
Les bâtiments anciens sont respectés (pas de surélévation, sauvegarde des ouvertures et de l’histoire
du lieu et des éléments anciens caractéristiques),et les aménagements en conformité avec la
réglementation d’urbanisme et de protection des bâtiments historique (classement du bâtiment, Aire
de mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine , …) ;
Il existe une bonne intégration des éléments de développement durable (panneaux solaires,
stores,…).
S’il s’agit d’un bâtiment ancien ayant une vraie histoire architecturale, il est important d’en prévoir la
sauvegarde et la valorisation des éléments majeurs.
Rappels
Pour les produits alimentaires, vous êtes tenus de respecter les conditions de conservation et
d’hygiène des aliments (arrêté du 9 mai 1995) ;
Vous devez indiquer par un écriteau ou un étiquetage tout produit destiné à la vente et exposé à la
vue du public (arrêté ministériel du 3/12/87- art 4).
A savoir : le puits de lumière peut être une solution dans certains cas
Le puits de lumière est un système permettant de capter la lumière naturelle puis de la transporter
verticalement, horizontalement ou de manière coudée, pour éclairer sans apport de chaleur, les
pièces sombres d’un bâtiment. C’est une véritable solution d’éclairage naturel pour les pièces ne
bénéficiant pas d’une ouverture directe vers l’extérieur…
Les principaux outils de modulation de la lumière extérieure restent les brise-soleil à lames et stores
(en général extérieurs) performants permettant une protection contre la chaleur d‘été, l‘éblouissement
et une modulation de la lumière naturelle incidente. Ces systèmes peuvent être fixes ou motorisés.
Règlementation
« Les bâtiments sont conçus et disposés de telle sorte que la lumière naturelle puisse être utilisée
pour l’éclairage des locaux destinés à être affectés au travail, sauf dans les cas où la nature technique
des activités s’y oppose. » (Code du travail art R.4213-2)
« Les locaux destinés à être affectés au travail doivent comporter à hauteur des yeux des baies
transparentes donnant sur l’extérieur, sauf en cas d’incompatibilité avec la nature des activités
envisagées. » (Code du travail art R.4213-3)
Fiche 34 – Thématisation, médiation et mise en scène du
territoire
Ce qu’il faut savoir
Un territoire touristique possède ses propres éléments identitaires : ils constituent une demande
prioritaire du touriste. Pour autant, ces éléments ne lui sont pas toujours facilement « accessibles et
touristiquement consommables». Pour faire ce lien entre l’identité et le touriste, il existe plusieurs
notions à connaître : la thématisation, la médiation et la mise en scène du territoire.
La médiation
La médiation est un outil indispensable et corollaire à cette mise en tourisme. La médiation fait la
relation entre les thématiques identifiées du territoire et leur compréhension par le public.
Thématisation et médiation sont les deux faces d’une même médaille. L’enjeu est bien ici de passer
d’une identité objective à une appropriation de cette identité par le public. Il faut rendre l’identité du
territoire, l’esprit des lieux plus accessible, plus intéressant et plus attractif et renforcer ainsi
l’expérience et la satisfaction du touriste.
Les outils de la médiation sont multiples :
cartes et maquettes,
parcours d’interprétation,
musée,
film,
réalité augmentée,
approches multisensorielles,
visites,…
Une des médiations possible est la mise en scène du territoire.
La mise en scène touristique du territoire
La mise en scène touristique utilise également l’identité et la thématisation mais va beaucoup plus
loin. Elle correspond à une théâtralisation du service ou du produit, où le personnel et les habitants se
transforment en acteurs, les clients sont les invités et le site devient la scène. Il s’agit, là aussi, de
susciter l’étonnement et de laisser un souvenir impérissable au touriste en lui faisant vivre une
expérience unique.
Les différentes composantes de la mise en scène territoriale
Les dimensions de la mise en scène sont multiples. Elles peuvent, en effet, être ludiques,
intellectuelles, pédagogiques ou sensorielles.
Cette mise en scène peut être par exemple lié à un :
Evènement historique : des journées médiévales, le Puy du Fou ;
Jeu : mise en scène ludique du territoire autour d’une énigme à résoudre ;
Décors : préservation, reconstruction d’une partie ancienne ou de certains éléments d’un bourg ;
Etablissement : restaurant, café d’autrefois,… (menus anciens, paiement en monnaie d’autrefois,…),
établissement thématisé ;
Spectacle : scénographie autour d’un personnage célèbre.
Les points forts de la mise en scène
La mise en scène est tournée vers des touristes désireux d’apprendre, de découvrir et de vivre des
expériences uniques et interactives avec une immersion souvent ludique dans univers généralement
historique mais pouvant être aussi artistique ou géographique..
Les limites de la mise en scène
La mise en scène pose cependant différente questions, comme autant de limites à son
développement et son utilisation :
La première est l’authenticité réelle du produit. Il existe toujours un décalage entre la réalité identitaire
du territoire et sa mise en scène or l’authenticité est souvent citée comme la pierre angulaire de
l’expérience touristique ;
La mise en scène ne permet pas vraiment aux touristes d’entrer en contact avec leurs hôtes et de
visiter les « arrière-scènes »or la rencontre des autres et le partage d’autres cultures restent un
ressort fondamental de la motivation du voyage ;
La différenciation entre les destinations touristiques trouve ici ses limites face à une standardisation
croissante de la mise en scène touristique mettant très généralement l’immersion et le jeu au centre
de l’offre.
Le principe de la labellisation
Office de Tourisme et des congrès de Dunkerque (rampe d’accès pour les personnes à mobilité
réduite )
Quelques clefs à avoir en tête pour réaliser un aménagement pour les 4 handicaps
Type de Cheminements Services Confort
handicap
Moteur Place de parking adaptée Accès aux documents et
avec zone d’approche et modes d’information
de transfert choisis
Chemins d’accès Accès à la banque
sécurisés sans rupture, d’accueil
dévers et pentes Accès aux sanitaires
excessives (WC et lavabo,
Matériaux durs, non interrupteurs…)
glissants Accès aux autres services
en fauteuil
Aide personnalisée
spontanée et adaptée
Mobilier permettant des
passages libres sous les
tables
Aide aux déplacements
Visuel Contraste des couleurs Aide personnalisée
et matériaux spontanée et adaptée.
Eclairage adapté, Proposition de lecture
balisage du Stores, rideaux pour
cheminement si besoin éviter l’éblouissement
Signalétique adaptée
Obstacles repérables ou
neutralisés.
Signalétique adaptée
Documentation adaptée
(en gros caractère ou en
braille),
Mise à disposition de
moyens (ordinateur avec
sites adaptées…).
Information vocale
enregistrée
Auditif Documentation audio et Aide personnalisée
information compréhens spontanée et adaptée
ible avec système d’aide
à l’audition, boucle
magnétique ou
amplificateur
Mental Documentation Aide personnalisée
compréhensible, classée spontanée et adaptée
Images, pictogrammes,
signalétique associée
précise « qu’une partie du bâtiment doit fournir aux personnes déficientes l’ensemble des prestations
en vue desquelles l’établissement est conçu ».
Le 1er janvier 2015 était la date limite légale pour la mise en accessibilité des ERP et IOP.
Cependant, une ordonnance du 26 septembre 2014 a accordé un délai supplémentaire. Ainsi le
propriétaire ou l’exploitant d’un ERP (ou IOP) qui ne répondait pas aux exigences d’accessibilité
(concernant les 4 déficiences) au 31 décembre 2014 doit élaborer un Agenda d’accessibilité
programmée (Ad’AP) avant le 27 septembre 2015. L’absence de dépôt après cette date est passible
d’une amende administrative (de 1 500 à 5 000 €).
L’arrêté du 1 août 2006 fixe de manière précise les normes techniques s’appliquant aux parkings,
er
Quelles dérogations ?
Des dérogations peuvent être demandées pour 3 motifs :
une impossibilité technique avérée,
des contraintes liées à la préservation du patrimoine architectural
ou des disproportions manifestes entre les améliorations apportées et leurs conséquences
(notamment l’impact économique du coût des travaux qui pourrait mettre en péril la gestion de
l’établissement).
Il faut pour cela déposer demande de dérogation justifiée (dossier expliquant les motifs de la
demande, preuves à l’appui) pour une ou plusieurs déficiences.
Des mesures de substitution seront exigées en cas de dérogation accordée.
Le gîte durable de la cordonnerie à Féron utilise des anciennes têtes de lit en guise de rambarde pour
l’escalier
Utilisation
3 – Aperçu technique :
Deux principes techniques existent :
placer des capteurs sur la vitrine et les relier à un récepteur lui-même relié directement à un ordinateur
qui gère la vitrine tactile,
installer un film tactile sur lequel est projetée une animation faisant appel aux techniques
holographiques.
Le point négatif :
Des contenus spécifiques à développer
A savoir :
le principe des city walls : développé initialement par Helsinki, lecity wall est basé sur le principe
d’écrans interactifs (proche des tables tactiles) disposés dans la ville