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Chapitre II
Géométrie des masses
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Paul MALOU Génie Mécanique ESP – UCAD Dakar
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∫ f ( M ) dm
(S )
∭ f ( M ) . ρV ( M )dV
(D)
∬ f ( M ) . ρΣ( M ) d Σ
(Σ )
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∫ f ( M ) . ρC ( M )|ds|
(C)
G
(S, m)
O0 y0
x0
Figure 2.1.1
F Dans le cas d'un système constitué d'une famille finie de points matériels (
M i ,m i), on aura:
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5
∑ mi⃗
O0 M i
1
i
O0 G=
⃗ = ∑ m⃗O M
∑ mi m(S ) i i 0 i
i
- Symétrie:
Si le système S possède un centre de symétrie, un axe de symétrie, un plan de
symétrie, tant du point de vue géométrique que la répartition des masses
(symétrie matérielle), le centre d'inertie coïncide avec le centre de symétrie ou
appartient à l'axe de symétrie ou plan de symétrie.
2.1.5 Moments d'inertie
Soit ( P) un plan (respectivement une droite, un point) et soit d P ( M ) la distance
d'un point M à ce plan (respectivement à cette droite, à ce point), on appelle
moment d'inertie du système S par rapport à ( P) (respectivement par rapport
à la droite, par rapport au point) l'intégrale:
❑
I P ( S )=∫ d2P ( M ) dm
(S )
Rayon de giration
Soit ( D ) une droite; la longueur a telle que:
❑
I D (S )
I D ( S )=m ( S ) . a2=∫ d 2D ( M ) dm ⟺ a=
(S) √ m(S )
(D)
P1 H P2
I
J
M
Figure 2.1.3
b) Si O est l’origine d’un
trièdre trirectangle définissant trois plans ( P1), ( P2) et ( P3) orthogonaux deux à
deux (fig. 2.1.4):
I O ( S )=I P ( S )+ I P ( S ) + I P ( S )
1 2 3
En effet :
d 2O =OM 2=x 2 + y 2 + z 2
z
P2
P2 M
y
O
x
P1
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Paul MALOU Figure
Génie 2.1.4 ESP – UCAD Dakar
Mécanique
7
{ {
I xx (S )=∫ x dm I xy ( S)=∫ xydm
(S) (S)
❑ ❑
I yy ( S)=∫ y 2 dm et I xz ( S)=∫ xzdm
(S ) (S)
❑ ❑
2
I zz (S )=∫ z dm I yz ( S)=∫ yzdm
(S) (S)
¿ α 2 ( y 2 + z 2 ) + β 2 ( x 2 + z 2 )+ γ 2 ( x 2 + y 2 )
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(D)
M'
u
O
Figure 2.1.5
{ {
D=∫ yzdm=I yz
(S ) (S)
❑ ❑
B=∫ ( x 2 + z 2) dm=I xx + I zz et E=∫ xzdm=I xz
(S) (S )
❑ ❑
C=∫ ( x 2+ y 2) dm=I xx + I yy F=∫ xydm=I xy
( S) (S )
B y
O
A
x
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Paul MALOU GénieFigure 2.1.6 ESP – UCAD Dakar
Mécanique
9
1
longueur OP= I ( S ) . Alors u⃗ =√ I D ( S ) . ⃗
OP car √ I D ( S ) .OP=1. Si les coordonnées de
√ D
P sont X , Y , Z les cosinus directeurs de u⃗ sont alors:
α =√ I D ( S ) . X β=√ I D ( S ) .Y γ = √ I D ( S) . Z
Par conséquent:
C=D=E=F=0 et I zz=I 0 =A=B
La construction d'un point P est alors possible comme précédemment pour une
droite ( D ) issue de O tant que celle-ci est distincte de (O z) et le lieu de P a pour
équation:
A ( X 2+Y 2 ) =1
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O x O x O y
1 1 1
A A B
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Paul MALOU Génie Mécanique
Figure 2.1.7 ESP – UCAD Dakar
11
O y
1
A
1
A
Figure 2.1.8
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de (O u). Dans ce cas, S a les mêmes éléments d’inertie que si était un axe de
révolution matérielle (hélice ayant au moins trois pales par exemple).
4) Si la circonstance du troisième point se présent pour deux droites
différentes issues de O , l’ellipsoïde est nécessairement une sphère.
2.1.7 Translation d’axes – théorème de Huyghens
Soit un référentiel R0 (O0 x 0 y 0 z 0) d’axes quelconques (ses axes ne sont pas des
axes principaux d’inertie du système S) et soit le référentiel R1 (O1 x 1 y 1 z 1) déduit
de ce référentiel par translation, les coordonnées de O 1 dans R0 étant (a , b , c ) (fig.
2.1.9).
z1
M
G
S y1
O1
z0
x1
O0 y0
x0
Considérons un point M de S de
Figure 2.1.9
coordonnées ( x 0 , y 0 , z 0) dans R0 et
( x1 , y1 , z1 ) dans R1 telles que :
x 0=x 1+ a x 0= y 1 +b z 0=z 1 +c
+m a2
¿ I x x +2 maξ 1+ ma 2
1 1
❑ ❑ ❑
❑ ❑
+a ∫ y 1 dm+b ∫ x 1 dm+mab
(S) (S)
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❑ ❑ ❑
❑ ❑
+a ∫ z 1 dm+ c ∫ x 1 dm+ mac
(S) (S)
Les relations entre les autres moments sont établies de la même manière.
Théorème de Huyghens
Usuellement O 1 est pris confondu avec G . Alors ( ξ 1 , η1 , ζ 1 ) =(0 ,0 , 0). Dans ces
conditions on a, concernant les moments d’inertie par rapport aux axes de
référence :
I O x =I y y + I z z =I y y + I z z +m ( b2 +c 2 )=I G x +m ( b2 +c 2 )
{ 0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
1
1
1
1
1
1
1 1
I O z =I x x + I y y =I x y + I y y +m ( a2 +b2 ) =I G z +m ( a2 +b 2)
0 0 1
1
I O y =I x x + I z z =I x x + I z z + m ( a 2+ c2 ) =I G y + m ( a 2+ c2 )
1
D’où le théorème :
« Le moment d’inertie d’un système S par rapport à un plan ( π 0 )
(respectivement à une droite ( D0 ), à un point A0) est égal au moment
d’inertie de ce système par rapport au plan parallèle ( π 1) (respectivement à
la droite parallèle ( D1 ), à un point A1) mené de du centre d’inertie G de S
augmenté du produit de la masse m( S) par le carré de la distance des deux
plans (respectivement des deux droites, des deux points) ».
F Le moment d’inertie de S par rapport à un point O est égal au moment
d’inertie de S par rapport de S par rapport à son centre d’inertie G augmenté du
produit de la masse de S par le carré de la distance de O et G .
2.1.8 Axes principaux centraux d’inertie
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Les axes principaux d’inertie d’un système S relatifs à son centre d’inertie G
sont appelés axes principaux centraux d’inertie de ce système. L’ellipsoïde
d’inertie relatif à G est appelé ellipsoïde centrale d’inertie de S.
La donnée de la masse m( S) d’un système S, d’un système d’axes principaux
centraux d’inertie et des trois moments principaux d’inertie A , B, C de ce
système constitue la description la plus commode en ce qui concerne ses
éléments d’inertie.
2.2 Cinétique
La cinétique ou cinématique des masses consiste dans le rapprochement des
concepts de la cinématique et de la géométrie des masses.
2.2.1 Energie cinétique
Soit un référentiel R0 (O0 x 0 y 0 z 0) et un système matériel S, si le vecteur vitesse
⃗
V 0 (M ) par rapport R0 à de tout point de S existe et est intégrable selon la loi de
{ R ( C0 ) =∫⃗
V 0 ( M )dm
⃗
C 0 (S)=
❑
(S )
(18)
⃗ O0 M ∧⃗
M ( O0 ,C 0 )=∫ ⃗ V 0 ( M )dm= ⃗
σ 0 (O0 , S)
(S )
- M ( O 0 , C 0 ) noté ⃗
⃗ σ 0(O 0 , S) est appelé moment cinétique de S par rapport à R0.
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⃗R ( C0 )
C 0( S) =
{σ⃗0 (O 0 , S)
⃗ d0 ❑ ⃗ ❑
d 0 (⃗
O0 M ) ❑
⟹ m ( S ) . V 0 (G)= ∫ O0 M dm=∫ dm=∫⃗ V 0 (M )dm= ⃗
R (C 0)
dt (S ) (S)
dt (S )
D’où :
R ( C 0 )=m ( S ) .⃗
⃗ V 0 (G)
{ R ( D0 )=∫⃗
γ 0( M ) dm
⃗
D0 (S)=
❑
(S)
(19)
O0 M ∧⃗
M ( O 0 , D 0 )= ∫ ⃗
⃗ γ 0 ( M )dm= ⃗
δ 0 (O 0 , S)
(S )
- M ( O 0 , D0 ) noté ⃗
⃗ δ 0 (O 0 , S) est appelé moment dynamique de S par rapport à
R0 .
R ( D0 )
⃗
D 0 ( S )=
{ δ⃗0 (O 0 , S)
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d0 ⃗
R (C 0) ❑
⟹ γ 0 (G)=∫⃗
=m ( S ) .⃗ γ 0 ( M ) dm=⃗
R ( D0 )
dt ( S)
D’où :
R ( D 0 ) =m ( S ) .⃗
⃗ γ 0 ( G)
vérifiées, alors :
d0 ⃗
σ 0 (O0 , S) ❑ d 0 ❑
⃗ ⃗
❑
⃗
❑
=∫ ¿ ¿ dm ¿=∫ V 0 ( M ) ∧ V 0 ( M ) dm+∫ O0 M ∧ γ 0 ( M ) dm=∫ ⃗
⃗ O0 M ∧⃗
γ 0 ( M ) dm=⃗
δ 0 (O 0 , S)
dt (S)
dt (S) (S ) (S )
Soit :
d ⃗
σ ( O , S)
δ 0 ( O0 , S ) = 0 0 0
⃗ (21)
dt
Le torseur dynamique D0 est la dérivée du torseur cinétique C 0.
Cas d’un point origine en mouvement (utile dans les applications)
Si O est un point en mouvement par rapport au point O0 on aura :
d0 ⃗
σ 0 (O , S) d 0 ❑ ⃗ ⃗ ❑
d
= ∫ O M ∧ V 0 ( M ) dm=∫ 0 [(⃗ O0 O)∧⃗
O0 M −⃗ V 0 ( M ) ¿ ]dm¿
dt dt (S) (S )
dt
❑ ❑
¿ ∫ [⃗
V 0 ( M )−⃗
V 0 ( O ) ]∧⃗ O M ∧⃗
V 0 ( M ) dm+∫ ⃗ γ 0 ( M ) dm
(S) (S )
❑ ❑
¿−⃗
V 0 ( O ) ∧∫ ⃗ O M ∧⃗
V 0 ( M ) dm+ ∫ ⃗ γ 0 ( M ) dm
(S) (S)
Soit :
d0 ⃗
σ 0 (O , S) ⃗
=δ 0 ( O , S ) +m ( S )⃗
V 0 ( G ) ∧⃗
V 0(O)
dt
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R ( C0 ) ∧⃗
δ 0 ( O , S ) +⃗
¿⃗ V 0 (O) (22)
Remarque : Si la vitesse ⃗
V 0 ( O ) du point O devient colinéaire à celle du centre
d’inertie ⃗
V 0 ( G ), alors :
d0 ⃗
σ 0 (O , S) ⃗
=δ 0 ( O , S )
dt
C’est en particulier le cas si le solide S est en mouvement de translation par
rapport à R0.
❑
C 0 (S)=∑ C 0 (S i) pour le torseur cinétique
i
❑
D0 (S)=∑ D 0(S i) pour le torseur dynamique
i
yk
G
S
xk
O0 y0
x0
Figure 2.2.1
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torseurs cinétique et dynamique sont nulles. Ces torseurs sont donc réalisables
σ k (O0 , S) et ⃗
par des couples et leur moments ⃗ δ k (O0 , S) sont indépendants du
choix de O0.
cinétique par rapport à R0 qu'aurait une masse ponctuelle égale à m ( S ) portée par
le mobile G ).
1
Ec ( S )=E c ( S ) + m ( S ) .⃗
V 0 (G)2 (23)
0 k
2
En effet, la vitesse de translation de Rk par rapport à R0 étant ⃗
V 0 (G), la règle de
car ∫⃗
V k ( M )dm=m ( S ) .⃗
V k (G)=⃗0.
(S )
O0 G ∧⃗
du terme m ( S ) . ⃗ V 0 (G) (moment cinétique qu'aurait au point O 0, dans son
mouvement par rapport à R0, une masse ponctuelle égale à m ( S ) portée par le
mobile G ).
σ 0 ( O 0 , S )=⃗
⃗ O 0 G ∧⃗
σ 0 (G , S ) +m ( S ) .⃗ V 0 (G)
O0G ∧⃗
σ 0 ( G , S )+⃗
¿⃗ R (C 0) (24)
Si à ceci on adjoint les remarques suivantes:
R ( C 0 )=m ( S ) .⃗
⃗ V 0 (G) et ⃗
R ( C k )=0⃗
Soit:
δ 0 ( O0 , S ) =⃗
⃗ O 0 G ∧ m ( S ) .⃗
δ k ( O 0 , S ) +⃗ γ0 ( G )
δ k ( O 0 , S ) +⃗
¿⃗ O0 G∧ ⃗
R ( D0 ) (25)
Ce qui conduits aux énoncés sembles aux précédents pour les théorèmes de
Koenig concernant le moment dynamique et le torseur dynamique.
F Remarque utile dans les applications
❑ ❑
⃗ O 0 M ∧⃗
σ k ( O 0 , S )=∫ ⃗ V k (M )dm=∫ (⃗ GM )∧⃗
O 0 G+⃗ V k (M )dm
(S ) (S )
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❑ ❑
O0 G ∧ ∫⃗
¿⃗ GM ∧⃗
V k ( M ) dm+∫ ⃗ V k ( M ) dm
(S) (S )
O 0 G ∧ m ( S ) .⃗
¿⃗ V k (G)+ ⃗
σ k ( G , S )= ⃗
σ k (G , S )
Soit:
σ k ( O0 , S )=⃗
⃗ σ k ( G, S )
⃗ d0 d 0⃗
GM ⃗ ⃗
V 0 ( M )= (⃗ GM )=⃗
O 0 G+ ⃗ V 0( G)+ =V 0 (G)+ V k ( M )
dt dt
❑ ❑
⟹⃗ GM ∧⃗
σ k ( O0 , S )=∫ ⃗ GM ∧[⃗
V k (M )dm=∫ ⃗ V 0 ( M ) −⃗
V 0 (G)]dm
(S) (S)
σ 0 ( G , S )+⃗
¿⃗ V 0 (G)∧m ( S ) . ¿⃗ =⃗
σ0 (G , S)
Soit:
σ k ( O 0 , S )=⃗
⃗ σ 0 (G , S )
En conclusion:
σ k ( O 0 , S )=⃗
⃗ σ k ( G, S )=⃗
σ 0 ( G, S ) (26)
Il en est de même du moment dynamique:
δ k ( O0 , S ) =⃗
⃗ δ k ( G , S )= ⃗
δ 0 (G , S ) (26' )
d0 dk
On obtient (26' ) par dérivation absolue de (26) en remarquant que = , les
dt dt
référentiels R0 et Rk étant en mouvement de translation l'un par rapport à l'autre.
Cas d'un système matériel rigide
Si S est un système matériel rigide de masse m, il existe un référentiel
R1 (O 1 x 1 y 1 z 1) dans lequel chacun de ses éléments est fixe. Si O 1 est l'origine de ce
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M'
z
(D) M
u S
y
O
x
Figure 2.2.2
Soit :
A −F − E p1
0
−E −D C [
2 Ec ( S )=( p1 ,q 1 ,r 1 ) . −F B −D . q1 =⃗
r1
Ω01 . Í 0 . ⃗
Ω01
]( ) (27)
A 0 0 p1
0
0 0 C r1[ ]( )
2 Ec ( S )=( p1 ,q 1 ,r 1 ) . 0 B 0 . q 1 = A p21 + B q21 +C r 21 (27' )
❑ ❑
OM 2 ⃗
¿∫ ⃗ Ω01 dm−∫ ( ¿ ⃗
OM . ⃗
Ω01 )⃗
OM dm ¿
(S) (S )
p1 x1
() ()
❑ ❑
2 2 2
¿ ∫ ( x + y + z ). q 1 dm−∫ ( p1 x 1+ q1 y 1 +r 1 z 1). y 1 dm
1 1 1
(S)
r1 (S )
z1
2 2
p1 ( y 1 + z 1 )−q1 x 1 y 1−r 1 x 1 z 1
❑
[
− p x z −q y z +r ( x + y )
1 1 1 1 1 1
2
1 1 1
]
A p1−F q1−E r 1
|
¿ ∫ − p 1 x 1 y 1 +q 1 ( x 21 + z 21 )−r 1 y 1 z 1 dm= −F p 1+ B q 1−D r 1¿
(S)
2 ¿
Soit :
∂ Ec ( S )
[
0
∂ p1
A −F −E p1
⃗
[
σ 0 ( O , S )= −F B −D . q1 = Í 0 . ⃗
−E −D C r1
Ω01=
∂ Ec ( S )
∂ q1
∂ Ec ( S )
]( ) 0
0
(28)
∂ r1
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A 0 0 p1 A p1
⃗
[0 0 C r1 C r1
]( ) ( )
σ 0 ( O , S )= 0 B 0 . q1 = B q 1 (28' )
+ [ C ṙ 1+(B−C) p1 q1 ] ⃗
z1 (30)
2.2.10 Mouvement général d’un système rigide
En général le mouvement du référentiel R1 (O1 x 1 y 1 z 1) lié au système matériel
rigide S n’est pas à point fixe dans le référentiel R0 (O0 x 0 y 0 z 0). Pour évaluer les
éléments cinétiques de ce système, on utilise en général les théorèmes de
Koenig. Le centre d’inertie G de S est fixe dans R1; le mouvement de R1 par
rapport au référentiel de Koenig Rk est donc à point invariant G .
Si on prend, par exemple, à un certain instant un référentiel Rk (G x k y k z k ) dont les
axes sont des axes principaux d’inertie de S au point G et si
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Ω01=⃗
⃗ Ωk 1=p 1 ⃗
x 1 +q1 ⃗
y 1+ r 1 ⃗
z 1 dans le référentiel R1 (G x1 y 1 z 1 ), les théorèmes de Koenig
donnent :
2 Ec ( S )=A p 21+ B q 21+ C r 21 +m ( S ) .⃗
V 0 (G)2
{⃗
0
σ 0 ( O0 , S ) = A p1 ⃗
x 1 +B q1 ⃗
y 1 +C r 1 ⃗ O0 G ∧⃗
z 1+ m ( S ) .⃗ V 0 (G)
(30)
Si les axes de R1 lié à S sont des axes principaux d’inertie avec les éléments
d’inertie A , B, C constants, le théorème de Koenig concernant le torseur
dynamique donne :
d0 ⃗
σ 0 ( O0 , S ) d k ⃗
σ 0 ( O0 , S )
⃗
δ 0 ( O0 , S ) = = =⃗ O 0 G∧⃗
δk ( G, S ) +m ( S ) . ⃗ γ 0( G)
dt dt
Soit :
⃗
δ 0 ( O0 , S ) =[ A ṗ 1+(C−B) q 1 r 1 ] ⃗
x 1 + [ B q̇1 +( A−C) p1 r 1 ] ⃗
y1
+ [ C ṙ 1+(B−C) p1 q1 ] ⃗ O0 G ∧⃗
z 1+m ( S ) . ⃗ γ 0 (G) (31)
____________
_______
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