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Remarque : Les trois premiers exercices de ce devoir figuraient parmi les exercices proposés au
chapitre 8. Certains d’entre vous l’ont remarqué, mais pas tous....
et P = X(X − 1)(X 2 − X − 1) . donc M est annulée par un polynôme scindé sur IR, aux
1 √
racines simples (celles de X 2 − X − 1 sont (1 ± 5)) : M est diagonalisable .
2
b) [2pts] Elles pourraient être valeurs propres, mais, comme t XM 2 X + t X t M X = t XX,
• Si M X = 0, t X t M = 0 et M 2 X = 0, donc t XX = 0,
M X = X, t X t M = t X et M 2 X = X, donc 2t XX = t XX, soit encore t XX = 0, avec
• Si X
t
XX = x2i > 0 dès que X 6= 0, donc ni 0 ni 1 ne sont valeurs propres .
i
c) [1pt] M et M − In sont inversibles, et, dans M (M − In )(M 2 + M − In ) = 0, on peut les simpli-
fier en multipliant par leur inverse, d’où il vient M 2 + M − In = 0. C’est donc que M 2 + M = In ,
d’où M = t M .
Par ailleurs, S est symétrique réelle donc diagonalisable, et, comme X 3 −X 2 l’annule, ses valeurs
propres sont 0 ou 1, donc sa diagonalisabilité fait que X 2 − X l’annule, donc S 2 = S .
4. [6 points]
a) [1pt] Si, x étant fixé, Qx (t) = (x + t)n , u(P ) = (Qx |P ), donc, par bilinéarité du produit
scalaire, u est bien linéaire. Par ailleurs, la formule du binôme fait que
n Z 1
X n n−k
u(P )(x) = t P (t)dt xk ,
k 0
k=0
Parla formule du binôme ci-dessus, les coordonnées de u(P ) dans la base canonique de E sont
Z 1 Z 1
n n−k
les t P (t)dt pour 0 ≤ k ≤ n, donc u(P ) = 0 équivaut à tn−k P (t)dt = 0 pour tout
k 0 0
k, donc à P orthogonal à chaque X i , donc à E, et c’est bien que P = 0.
n
p
X n Xk
b) [1,5pt] Toujours avec le binôme, u(X ) = , et la matrice M cherchée
k n+p−k+1
k=0
n
i
est telle que mi,j = (avec 0 ≤ i, j ≤ n). Donc,
n+j−i+1
n n
X
k (1 + 1)n 2n
tr(u) = tr(M ) = = = .
n+1 n+1 n+1
k=0
n
X
c) [2pts] La base étant orthonormale, Q = (Q|Pi )Pi . Or, si Q = Qy = (X + y)n ,
i=0
Z 1
(Qy |Pi ) = (t + y)n Pi (t)dt = u(Pi )(y) = λi Pi (y),
0
n
X
n
donc on a bien (x + y) = λi Pi (x)Pi (y).
i=0
3
soit
1 Z 1 1
(y + 1)2n+1 − y 2n+1 22n+1 − 1
Z Z
2 2n
tr(u ) = (x + y) dx dy = dy = .
0 0 0 2n + 1 (2n + 1)(n + 1)
5. [6 points]
a) [1pt] ai,j = aj,i donc A est symétrique et diagonalisable (on est sur IR).
n
X n
X n
X
b) [1pt] On a f (ek ) = (i + k)ei = iei + k ei , soit f (ek ) = u + kv .
i=1 i=1 i=1
n
X
c) [1pt] B étant orthonormale, x = (ek |x)ek donc
k=1
n n n
! !
X X X
f (x) = (ek |x)(u + kv) = ek |x u + kek |x v,
k=1 k=1 k=1
par linéarité à gauche du produit scalaire réel. Il en résulte que f (x) = (v|x)u + (u|x)v .
n
X
d) [1pt] • (u, v) est libre car αu + βv = (αk + β)ek et αk + β = 0 pour tout k ∈ [[1, n]] implique
k=1
α + β = 2α + β = 0 donc α = β = 0. Ainsi, IRu + IRv est directe, avec IRu ⊕ IRv = vect(u, v).
Par c), im(f ) ⊂ IRu⊕IRv. Par ailleurs, f (e1 ) = u+v et f (e2 ) = u+2v donc v = f (e1 −e2 ) ∈ im(f )
et u = f (2e1 − e2 ) ∈ im(f ). il s’ensuit que im(f ) = IRu ⊕ IRv .
• f est symétrique donc (f (x)|y) = (x|f (y)) pour tout (x, y) ∈ (IRn )2 .
. Si x ∈ ker(f ), 0 = (x|f (y)) pour tout y ∈ IRn donc x ∈ (im(f ))⊥ .
. Si x ∈ (im(f ))⊥ , (x|f (y)) = 0 pour tout y donc (f (x)|y) = 0 soit f (x) ∈ (IRn )⊥ donc
f (x) = 0 et x ∈ ker(f ).
Finalement, ker(f ) = (im(f ))⊥ .
n
X n(n + 1)
f (v) = f (ek ) = nu + v.
2
k=1
n(n + 1)
n
Par conséquent, M(u,v) (g) =
2
= Mg .
n(n + 1)(2n + 1) n(n + 1)
6 2
On a χg (λ) = λ2 − n(n + 1)λ + det g avec
n2 (n + 1) n2 (1 − n2 )
2 n + 1 2n + 1
det g = n (n + 1) − = (−n + 1) = .
4 6 12 12
Il en résulte que
n(n + 1) 2 n2 (n + 1)2 n2 (1 − n2 )
χg (λ) = λ− − +
2 4 12
2 2
n(n + 1) n (n + 1) n−1
= λ− − n+1+
2 4 3
2 2
n(n + 1) n (n + 1)
= λ− − (2n + 1)
2 6
n(n + 1) n p
et les deux valeurs propres sont λi = + εi √ (n + 1)(2n + 1), εi ∈ {−1, 1} .
2 6
On a alors, si i ∈ {1, 2}, Mg − λi Id qui est de rang 1, soit
n p
−εi √ (n + 1)(2n + 1) n
6
Mg − λi I2 = ,
n(n + 1)(2n + 1) n p
−εi √ (n + 1)(2n + 1)
6 6
εi p
avec ε1 = 1 et ε2 = −1. On a, dans cette matrice, C1 + √ (n + 1)(2n + 1)C2 = 0 donc
6
εi p
Eλi (g) = IR u + √ (n + 1)(2n + 1)v .
6
f) [1pt] • dim ker(f ) = n − rg(f ) = n − 2 donc dim E0 (f ) = n − 2.
E0 (f ) = {x ∈ IRn /(x|u) = (x|v) = 0} est l’intersection de deux hyperplans donc a pour équation
n
X
xk = 0
k=1 .
Xn
kxk = 0
k=1
x
• Si λ 6= 0 est dans sp(f ), il existe x 6= 0 tel que f (x) = λx donc x = f ∈ im(f ) et
λ
Eλ (f ) ⊂ im(f ). On a donc f (x) = λx qui équivaut à g(x) = λx donc Eλ (f ) = Eλ (g).
Il en résulte que sp(f ) = {0, λ1 , λ2 } avec Eλi (f ) = Eλi (g) si i ∈ {1, 2} .
r !
√ n(n + 1)(2n + 1)
Notons que Eλi (f ) = IR nu + εi v = IR (kvku + εi kukv).
6