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• Son grand atout est de permettre une analyse fréquentielle du système étudié.
• Mais l’un des inconvénients majeurs de cette approche est de supposer les
conditions initiales nulles. Ces conditions initiales jouent cependant un rôle important
dans l’étude des systèmes dans le domaine temporel où la solution dépend
beaucoup du passé du système.
• Un autre inconvénient de cette approche est qu’elle s’adapte mal au cas multi-
variables (plusieurs entrées, plusieurs sorties). On peut encore citer d’autres
inconvénients :
– La variable de Laplace «p» interdit l’utilisation de méthode numériques.
– Les systèmes non-linéaires sont difficilement décrits par des fonctions de
transfert.
– Compensation d’un pôle instable par un zéro.
– Etc….
Approche
externe
Approche
interne
R
i(t) K
Uc(t)
U(t) C
R
i(t) K
Uc(t)
U(t) C
Uc(t ) + Ri (t ) = u (t ) (1)
dUc 1 1
dUc (1) et ( 2 ) Uc(t ) + RC = u (t ) ( 3) ( 3) Uc(t ) = − Uc + u (t ),
i = C ( 2) dt RC RC
dt
Posons :
1 1
I
( 3) x(t ) = −
u (t ) entrée du système x(t ) = ax(t ) + bu (t )
x(t ) + u (t )
Uc(t ) = x(t ) RC RC représentation d état
variable d état
y (t ) = x(t ) y (t ) = cx(t ) + du (t ) II
y (t ) = x(t ) sortie du système
1 1
A=− , B= , C = 1, D=0
RC RC
R
i(t)
U(t) Vc(t)
C
x 1 (t ) = q (t ) charge du condensateur
x 2 (t ) = (t ) flux dans l'inductance
• 1 1
q (t ) = 0 q (t ) + (t ) + 0u (t ) V ( t ) = q (t ) + 0 (t ) + 0u (t )
(c ) et (d )
L (a ) et (b ) C
•
(t ) = − q (t ) − R (t ) + u (t ) i (t ) = 0q (t ) + 1 (t ) + 0u (t )
C L L
1 1
0
0
x1 (t ) q (t ) L q (t ) 0 y ( t ) V ( t ) C q (t ) 0
X (t ) = = = + u (t ), y (t ) = 1 = = +
1 (t ) 0
u (t ),
x2 (t ) (t ) −1 −R (t ) 1 y2 (t ) i (t ) 0
C L B L D
A C
X (t ) = AX (t ) + Bu (t )
Conclusion:
y (t ) = CX (t ) + Du (t )
❑ Physiquement, la notion d'état apparaît de manière naturelle : pour déterminer l'évolution future du courant i(t) dans un
circuit électrique, il n'est pas nécessaire de connaître la valeur de la tension v(t) appliquée depuis l'origine des temps.
❑ On peut remplacer cette information par la valeur des charges dans les capacités et des flux dans les inductances à
l'instant présent. Ces valeurs - qui déterminent l'énergie emmagasinée dans le circuit - constituent l'état du système :
elles extraient de l'histoire passée du circuit l'information nécessaire pour la détermination de son futur
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2. Modèle interne ou représentation d’état
Colonne de fluide de 1
(V / ) p 2 p
pression p 2
Colonne de fluide de 1
( A ) h 2
2 h
hauteur h
Soit maintenant, un système MIMO non linéaire avec i entrées ui(t) et j sorties
yj(t)
X (t ) = f ( X (t ) + u (t )), y (t ) = g ( X (t ) + u (t ))
équationd ' état équation de sortie
x 1
x
X (t ) = n 1 vecteur d ' état X = . 2 , u1
u
2 y1
u (t ) = i 1 vecteur d ' entrée x n u (t ) =
. y
y =
2
X (t ) = A X (t ) + B u , y (t ) = C X (t ) + D u (t ) x 1
x représente le
équationd ' état équation de sortie X = 2 ,vecteur d’état
.
de dimension n
x n
x 1 u1 y1
x u y
X = 2
, u (t ) = 2 y =
2
. . .
x n ui y j
• A matrice qui représente les interactions dynamiques entre les différents éléments internes du système
• B matrice qui représente l'action des entrées sur l'évolution dynamique du système
• C matrice qui indique les capteurs permettent d'obtenir les sorties
• D matrice qui indique le couplage direct entre les entrées et les sorties
❑ Dans l’approche classique l’entrée est la sortie sont reliées par une équation différentielle d’ordre
(n). L’approche par variable d’état permet de transformer cette équation différentielle d’ordre (n) en
(n) équations différentielles de premier ordre.
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2. Modèle interne ou représentation d’état
Passage d’une représentation d’état à la fonction de transfert
X (t ) = AX (t ) + Bu (t )
G ( p) = =
(
y ( p) bm p m + .... + b1 p + b0 )
y (t ) = CX (t ) + Du (t ) (
u ( p) a n p n + .... + a1 p + a0 )
Appliquons la transformée de Laplace
pX ( p ) − X (0+ ) = AX ( p ) + Bu ( p)
( pI n − A) X ( p ) = X (0) + Bu ( p)
A, B, C , D des constantes reels
X ( p ) = ( pI n − A) −1 X (0) + ( pI n − A) −1 Bu ( p)
y ( p ) = CX ( p ) + Du ( p )
y ( p) = C ( pI n − A) −1 B + D u ( p ) + C ( pI n − A) −1 X (0+ )
On posant X (0+ ) = 0, on obtient et D = 0
y ( p) 1
G ( p) = = C ( pI − A) −1 B + D = C B+D
u ( p) ( pI − A)
y ( p) 1
Si en plus G ( p) = = C ( pI − A) −1 B = C B
u ( p) ( pI − A)
Remarque: Les pôles de la fonction de transfert G(p) correspondent aux zéros de
détetrminant (pI-A) (polynôme caractéristique de la matrice d’état A) : les pôles de G(p)
sont les valeurs propres de la matrice d’état A
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2. Modèle interne ou représentation d’état
Passage d’une représentation d’état à la fonction de transfert
y ( p) 1
G ( p) = = C ( pI − A) −1 B + D = C B+D
u ( p) ( pI − A)
Remarque:
1. Les pôles de la fonction de transfert G(p) correspondent aux zéros de détetrminant
(pI-A) (polynôme caractéristique de la matrice d’état A) : les pôles de H(p) sont les
valeurs propres de la matrice d’état A.
x (t ) Vc(t )
X (t ) = 1 = 2 variables d état
x2 (t ) i (t )
A C
• Puisque nous ne disposons pas de ces capteurs, changeons de variables d’état et prenons
comme variables d’état la tension Vc(t) aux bornes de condensateur et le courant i(t) dans
la bobines
u (t ) 1 entrée du système
R y1 (t ) Vc(t )
i(t)
Vc(t) Posons : y (t ) = = i (t ) 2 sorties du système
2
y ( t )
x (t ) Vc(t )
X (t ) = 1 =
U(t)
2 variables d état
x2 (t ) i (t )
Lois de l'électricité
q (t )
Vc(t ) = C (1)
1
t
1
(1) et ( 2 ) Vc(t ) = i ( ) d ( 4) (1) Vc (t ) = 0V (t ) + i (t ) + 0u (t )
t
C0
q (t ) = 0 i( ) d ( 2) , ,
C
di (t ) ( 3) i = − 1 Vc(t ) − R i (t ) + 1 u (t )
di (t ) Ri (t ) + L dt + Vc(t ) = u (t ) ( 3) L L L
Ri (t ) + L + Vc(t ) = u (t ) ( 3)
dt
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2. Modèle interne ou représentation d’état
Pluralité de la représentation d’état
La représentation d'état s'ecrit:
1
0 0
Vc(t ) C Vc(t ) Vc(t ) 1 0 Vc(t ) X (t ) = AT X T (t ) + BT u (t )
= + 1 u (t ), i (t ) = 0 + 0 u (t ) T
i (t ) − 1 − R i (t ) 1 i (t ) DT y (t ) = CT X T (t ) + DT u (t )
L
L L B
CT
T
AT
Trouvons la relation entre le modèle A , B , C , D et le modèle AT , BT , CT , DT
C 0
T =
0 L
1 0
Y (t ) = X T (t ) + 0u (t )
0 1
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2. Modèle interne ou représentation d’état
Pluralité de la représentation d’état
Résumé
1 1
0
q(t ) x1 (t ) q(t )
0 q (t ) 0 y1 (t ) VC (t ) C q (t ) 0
Variables d ' état X (t ) = L y (t ) = = = +
1 (t ) 0
u (t ),
X (t ) = = = + 1 u (t ), y2 (t ) i (t ) 0
(t ) x2 (t ) (t ) −1 − R (t ) L D
C L B C
1 A
p − R 1 LCp 2 + RCp + 1 G ( p) =
LC
det ( pI − A ) = det ( pI − A ) =
L
pI − A = p p + + LCp + RCp + 1
2
1 p+
R L LC LC
C L
1
0 0
Vc(t ) xT 1 (t ) Vc(t ) C Vc(t ) y1 (t ) Vc(t )
y (t ) = =
1
=
0 Vc(t )
+ 0 u (t )
X T (t ) = = = + 1 u (t ),
Variables d ' état X T (t ) = xT 2 (t ) i (t ) −1 − R i (t ) y2 (t ) i (t ) 0 1 i(t ) DT
i (t ) L
L L B
CT
T
AT
1
p − R 1 LCp 2 + RCp + 1 LC
pI − A =
c
det ( pI − A ) = p p + + det ( pI − A ) = G ( p) =
1 R L LC LC LCp + RCp + 1
2
p+
L L
On peut passer d’une représentation à l’autre en utilisant la matrice de transformation T
Les deux représentations sont semblables et ont les mêmes valeurs propre et
aboutissent à la même fonction der transfert.
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2. Modèle interne ou représentation d’état
Pluralité de la représentation d’état
Cas Général
X (t ) = AX (t ) + Bu (t )
y (t ) = CX (t ) + Du (t )
on pose X (t ) = TX T (t ), X T (t ) = T −1X (t )
Etat équivalent
X T (t ) = AT X T (t ) + BT u (t )
y (t ) = CT X T (t ) + DT u (t )
AT = T −1AT BT = T −1B CT = CT DT = D
F ( p) = C[ pI − A]−1 B
−1 −1
FT ( p) = CT pI − AT BT = CT pI − T −1 AT T −1B = CT T −1ITp − T −1 AT T −1B =
−1
−1
CT T −1[ Ip − A]T T −1B = CT T −1[ Ip − A]−1T T −1B = C[ Ip − A]−1 B = F ( p )
• Les propriétés du système ne sont en aucun cas liées à la forme choisie. Bien que ces
représentations soient toutes équivalentes, certaines d'entre elles sont plus appropriées que
d'autres d'un certain point de vue.
• Une représentation dont les matrices A,B,C,D comprennent un grand nombre d'éléments nuls
serait par exemple intéressante pour l'identification, puisque le nombre d'éléments à identifier est
réduit.
• Outre le fait qu'elles comprennent un grand nombre d'éléments nuls, les représentations
présentent également l'avantage de permettre une analyse aisée des propriétés de
commandabilité (forme canonique de commandabilité) et d'observabilité (forme canonique
d'observabilité) d'un système et une synthèse facile d'une loi de commande et d'un observateur
pour le système
X (t ) = AX (t ) + Bu (t )
y (t ) = CX (t ) + Du (t )
c’est-à-dire les coefficients qui apparaissent dans matrice Ac sont au signe près les
coefficients des puissances de p dans le polynôme caractéristique :
det ( pI − A ) = p n + an −1 p n −1 + ........ + a1 p + a0 = 0
Les coefficients qui apparaissent dans matrice A sont au signe près les coefficients des
puissances de p dans le polynôme caractéristique.
y ( p) 1 1
Soit le système suivant: G ( p) = = = 2
E ( p) ( p − 1)( p − 2 ) p − 3 p + 2
0 1 0
A= B = , C = 1 0 , D=0
3
, Forme canonique de commandabilité :
−2 1
1 0 −1, 4
A= B= C = 0, 7 0, 44 , D = 0 Forme Modale :
2 ,
,
0 2, 23
0 − 2 1
A= , B = , C = 0 1 , D=0 Forme canonique d’observabilité :
1 3 0
y (t ) = X 2 (t ) v ariables d'état
y (t ) = X 1 (t )
X 2 (t ) = 3 X 2 (t ) − 2 X 1 (t ) + E (t )
X 1 (t ) = X 2 (t )
y (t ) = X (t )
1
X 1 (t ) 0 1 X 1 (t ) 1
X (t ) = = +
−2 3 X 2 (t ) 0
E (t ),
X 2 (t )
X 1 (t )
y (t ) = 1 0
X 2 (t )
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2. Modèle interne ou représentation d’état
Forme canonique : Exemple
3 −2
Forme Modale ou diagonale A=
0
,
1
− 3 2
det( I p − A) = det = ( − 3) + 2 = 2 − 3 + 2 1 = 2, 2 = 1
−1
Soit T = v1 v2 la matrice de transformation telque la matrice Diagonale A M = TAT −1
1 −2 2 1
Soit le vecteur propre telque v1 = on a ( I − A ) v = 0 −1 1 1
=0
1
p 1
1
−21 + 2 1 = 0 1 = 1 v1 =
1
−1 + 1 = 0
2 −1 2 2
Soit v2 = telque ( I− A ) v2 = 0
2 2
=0
2 −1
p
2
− 2 + 2 2 = 0 2 = 2 2 v2 =
1
1 2 −1 2
La matrice de transformation est T= T −1 =
1 − 1
,
1 1
1 2 3 − 2 −1 2 1 0
La matrice diagonale est AM = T −1 AT = =
1 1 1 0 1 − 1 0 2
Exemple : x (t ) 2 6 5
X = 1 , A , B = 0 , C = 1 1 , D = 2
x 2 (t ) 1 3
x 1 (t ) 2 6 x 1 (t ) 5 x 1 (t )
x (t ) = 1 3 x (t ) + 0 u (t ), y (t ) = 1 1 x (t ) + 2 u
2 2 2
x 1 (t ) = 2x 1 (t ) + 6x 2 (t ) + 5u (t )
x 2 (t ) = x 1 (t ) + 3x 2 (t )
y (t ) = x (t ) + x (t ) + 2u (t )
1 2
La sortie d’un système de premier ordre peut toujours être prise comme variable d’état
Preuve
1
1 1 p
X 1 ( p) = E ( p) = E ( p) = E ( p ) On reconnaît ici une structure en boucle fermée
p − p1 p + ( − p1 ) 1
1+
( − p1 ) qui peut s’écrire :
p
X1
1
X ( p ) = E (p)
p − p1
1
or pX 1 ( p ) − p1X 1 ( p ) = E ( p )
x (t ) = p x (t ) + e (t )
1 1 1
1 •
X ( p ) = E ( p) X 1 (t ) = X 1 (t ) + E (t )
p −1
1
•
or pX 1 ( p ) − X 1 ( p) = E ( p) X 2 (t ) = X 1 (t ) + 2 X 2 (t )
• y (t ) = X 2 (t )
X 1 (t ) = X 1 (t ) + E (t ) • •
X (t ) = X 1 (t ) = 1 0 X 1 (t ) + 1 u (t )
• 1 2 X 2 (t ) 0
1 X 2 (t )
X ( p ) = X 1 (t ) Représentation 1
2
p−2 X (t )
y (t ) = 0 1 1 + 0u (t )
or pX 2 ( p ) − 2 X 2 ( p ) = X 1 (t ) X 2 (t )
• 1 0 1
X 2 (t ) = X 1 (t ) + 2 X 2 (t ) A = , B= u (t ), C = 0 1 , D = 0
1 2 0
x2 (t ) = 3x2 (t ) − 2 x1 (t ) + u (t )
1
x ( t ) = x2 (t )
x1 (t ) 0 1 x1 (t ) 0
X (t ) = = + u (t ), Représentation 2
x2 (t ) −2 3 x2 (t ) 1
x1 (t )
y (t ) = 1 0 + 0u (t ),
x2 (t )
Résumé
x1 (t ) •
• X 1 (t ) 1 0 X 1 (t ) 1 X 1 (t )
Variable détat
X (t ) = • = + y (t ) = 0 1 + 0u (t )
x2 (t ) 1 2 X 2 (t ) 0 u (t ),
2
X (t )
X 2 (t )
p −1 0
pI − A = det ( pI − A ) = ( p − 1)( p − 2 ) = p 2 − 3 p + 2 Représentation 1
−1 p − 2
x1 (t ) = y (t ) x (t ) 0 1 x1 (t ) 0 x1 (t )
Variable détat X (t ) = 1 = x (t ) + 1 u (t ), y (t ) = 1 0 + 0u (t ),
x2 (t ) = y (t ) 2
x (t ) −2 3 2 2
x (t )
Représentation 2
p − 3 2
pI − A = det ( pI − A ) = p ( p − 3) + 2 = p − 3 p + 2
2
−1 p
❑ Les deux représentations sont semblables et ont les mêmes valeurs propres. Ils
représentent le même système.
Généralisation
Soit G(p) sa fonction de transfert formée par le produit de n fonction de transfert
(n blocs):
s( p)
G ( p) = =
E ( p) ( p − p1 )( p − p2 )( p − pn )
s( p) 1 2 n
G ( p) = = + + ......... +
E ( p ) p − p1 p − p2 p − pn
s(t) = 1 x1 + 2 x2 + ..... + n xn
On peut écrire 1
X i ( p) = E ( p)
p − pi
pX i ( p ) − pi X i ( p ) = E ( p)
•
X i (t ) = pi X i (t ) + E (t )
•
X (t ) = AX (t ) + Bu (t )
y (t ) = CX (t )
• Le problème de la commande classique est de déterminer u(t) afin que X(t) , et par
conséquent y(t), suive une loi prédéfinie (le problème de la détermination de u(t)
sera traité ultérieurement).
• Il est donc nécessaire d'étudier le comportement de X(t) , et de y(t) . Or y(t) est lié
à X(t) par la deuxième l'équation algébrique, ainsi pour obtenir le comportement de
y(t) il est nécessaire de résoudre l'équation différentielle du premier ordre autrement
dit de déterminer X(t) .
(t ) = est la matrice de transition puisqu’elle permet de passer de l’état x(t0) à l’état x(t)
t
y (t ) = Ce A ( t − )
X (0) + C e A(t − ) X (0) Bu ( )d
t0
On obtient : x(t ) = U C (t ) = U 0 1 − e T
Pr. Amami Benaissa, FST Tanger 42
2. Modèle interne ou représentation d’état
Exemple introductif 1: Système de premier ordre Exemple : Circuit RC
−
t −t0
− 0
t −t 1 1
x (t ) = Uc(t ) = e x ( t0 ) + U 0 1 − e T
T y (t ) = i (t ) = −
R
x (t ) + u (t )
R
Solution libre
Solution forcée
Remarques :
x (t ) = ax (t ) + bu (t ) I
y (t ) = cx (t ) + du (t ) II
X (t ) = −1 ( pI n − A ) X 0
−1
On aura donc
X (t ) = e At X 0 et X (t ) = −1 ( pI n − A ) X 0
−1
e At = −1 ( pI n − A )
−1
Exemple :
p -1 1 p+3 1
( p) = ( pI n − A ) =
−1
0 1 pI n − A =
A= 2 p+3 p + 3 p + 2 -2
2
p
-2 -3
1 1 1 1 3 3
- + - - +
( p + 1) ( p + 2 ) ( p + 1) ( p + 2 ) ( p + 2 ) ( p + 1)
2
1 1
= 0
( p + 2) ( p + 2)
2
0 0
1
( p + 2)
An = 0 pour n k
Plus k est petit, plus le calcul est simple
Exemple :
0 2
A= On a : A2 = 0 2 0 2 = 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0
Par conséquent :
n 0 0
A = quelques soit n supérieur ou égale à 2
0 0
On a donc :
A2t 2 An t n 1 0 0 2t 1 2t
e = I + At +
At
+ ....... + + ... = 0 1 + 0 0 = 0 1
2! n!
Le calcul de la matrice de transition est plus facile lorsque celle-ci est diagonale.
( + 2)( + 3) − 2 = 0 2 + 5 + 4 = 0
d’où 1 = −1 et 2 = −4
il existe une infinité de vecteurs propres, tous colinéaires, associés à une valeur propre.
Prenons par exemple :
− 2
v1 =
1
0
X (0) = La matrice de transition a été calculée au paragraphe précédent :
0
On a donc :