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Chapitre 3

Introduction à l’identification
des systèmes

1
Définitions

I. Définitions

1. L’identification des systèmes

Elle consiste à déterminer (estimer) les différents


paramètres qui caractérisent le modèle mathématique
d’un système. Le modèle choisi pour faire l’identification
peut être différent du celui du système réel

L’identification se base sur un ensemble d’observations


d’entrées/sorties relevées empiriquement. Celles-ci sont
souvent affectées par des bruits de mesure

2
Définitions

Sortie
Entrée mesurée
Système

Erreur (à minimiser)
Modèle

Sortie
estimée

Principe de l’identification

3
Définitions

2. La procédure d’identification

• Choix des entrées et des sorties


• Expérimentation (observations)
• Choix du modèle (structure)
• Estimation des paramètres
• Validation des résultats

Remarque : si les résultats ne sont pas validés, des


modifications peuvent être apportées aux choix des
entrées/sorties, de la structure du modèle, et de la
méthode utilisée pour l’estimation des paramètres

4
Définitions

3. L’identification paramétrique et non-


paramétrique

Les méthodes d’identification peuvent être


paramétriques ou non paramétriques. Dans le
premier cas, l’identification vise à déterminer les
paramètres d’un modèle. Dans le deuxième cas, le
but de l’identification est d'établir des modèles
non paramétriques tels que les réponses
temporelles (impulsionnelle, indicielles, etc) et les
réponses fréquentielles.

5
Les méthodes graphiques

II. Les méthodes graphiques

Les méthodes graphiques permettent d’identifier


les paramètres d’une fonction de transfert à partir
des réponses temporelles ou fréquentielles du
système

La réponse temporelle la plus utilisée pour


l’identification est la réponse indicielle. Le modèle
choisi dépend du type de la réponse (pseudo-
périodique ou apériodique)

6
Les méthodes graphiques

1. Système du 1er ordre

Fonction de transfert :
K
F ( s) 
1  s

Réponse indicielle :

y (t )  K (1  e t / )

Paramètres à déterminer : K, 

7
Les méthodes graphiques

y (t )

0.63 K

0  t

Détermination de K et de 

8
Les méthodes graphiques

2. Système du 2ème ordre apériodique (méthode


de Cadwell)

Fonction de transfert :
K
F (s) 
(1   1s )(1   2 s )

Réponse indicielle :
1 2
y (t )  K (1  e t / 
1
 e t /  )
2

1  2 1  2

Paramètres à déterminer : K, 1, 2

9
Les méthodes graphiques

y (t )

y1
y1  0.74 K
t1  1.32
t 2  0.5
y2

0 t2 t1 t

Méthode de Cadwell

10
Les méthodes graphiques

Procédure

• Déterminer K
• Déterminer t1 tel que y1=0.74K
• Calculer  tel que t1=1.32
• Déterminer y2 tel que t2=0.5
• Calculer n=y2/K
• Déterminer x à partir de la courbe n=f(x)
• Déduire 1 et 2 tels que :

 
1  , 2  x
1 x 1 x

11
Les méthodes graphiques

0.4

0.38

0.36

0.34
n
0.32

0.3

0.28

0.26
0.5 0.55 0.6 0.65 0.7 0.75 0.8 0.85 0.9 0.95 1

1 /(1  x)

12
Les méthodes graphiques

3. Système du 1er ordre avec retard (méthode de


Broïda)

Fonction de transfert :
K Tr s
F ( s)  e
1  s
Réponse indicielle :

y (t )  K (1  e  (t Tr ) / ).u (t  Tr )

Paramètres à déterminer : K, , Tr

13
Les méthodes graphiques

y (t )

0.63 K

0 t
Tr 

Modèle de Broïda

14
Les méthodes graphiques

Procédure

• Déterminer K
• Déterminer t1 tel que y1=0.28K
• Déterminer t2 tel que y2=0.4K
• Déduire  et Tr tels que :

  5.5(t 2  t1 )

Tr  2.8t1  1.8t 2

15
Les méthodes graphiques

4. Système d’ordre n avec retard (méthode de


Strejc)

Fonction de transfert :
K
F (s)  e Tr s
(1  s) n

Paramètres à déterminer : K, n, , Tr

16
Les méthodes graphiques

y (t )

t
T1 T2

Méthode de Strejc

17
Les méthodes graphiques

Procédure

• Déterminer K
• Tracer la tangente au point d’inflexion I et
déterminer T1 et T2
• Déduire n à partir du tableau de Strejc (colonne
T1/T2)
• Déduire  à partir du tableau (colonne T2/)
• Calculer le retard Tr quand il existe à partir de la
différence entre la valeur de T1 mesurée et celle
calculée à partir de la colonne T1/  du tableau (si
cette différence est négative on prend Tr=0)

18
Les méthodes graphiques

Tableau de Strejc

n T1/ T2/ T1/T2

1 0 1 0

2 0.28 2.72 0.1

3 0.8 3.7 0.22

4 1.42 4.46 0.32

5 2.1 5.12 0.41

6 2.81 5.7 0.49

19
Les méthodes graphiques

5. Système du 2ème ordre pseudo-périodique

Fonction de transfert :

K02
F ( s)  2
s  20 s  02

Paramètres à déterminer : K, 0, 

20
Les méthodes graphiques

y (t )
d   
D   exp   
K    2 
 1 
d

2
Tp 
0 1   2

0 t

Réponse pseudo-périodique

21
Les méthodes graphiques

Procédure

• Déterminer K
• Déterminer le dépassement D
• Déduire  tel que
log D
 
(log D) 2   2

• Déterminer Tp
• Déduire 0 telle que
2
0 
Tp 1   2

22
Les moindres carrés

III. Méthode des moindres carrés

La méthode des moindres carrés permet de


résoudre un système d’équations algébriques
linéaires dont les données sont affectées par des
erreurs de mesure (incertitudes)

La solution donnée par les moindres carrés


permet de minimiser les erreurs entre les mesures
réelles et estimées

23
Les moindres carrés

Soit le système suivant :

Ax  B

où A est une matrice de dimension mn avec


m>n, B un vecteur de dimension m1 et x le
vecteur d’inconnues de dimension n1.

Dans ce cas, le système est surabondant et la


solution est généralement inexistante.

24
Les moindres carrés

La solution (unique) fournie par les moindres


carrés est :
x  ( At A) 1 At B

Cette solution minimise le critère :

C ( x)  Ax  B

qui mesure la distance entre B et le vecteur Ax.


Les différences (Ax-b) sont appelées résidus.

25
Les moindres carrés

Exemple

On se propose de déterminer la constante de


raideur d’un ressort en effectuant des mesures de
la force exercée par ce ressort en fonction de sa
déformation

x

Ressort au repos Ressort en détente

26
Les moindres carrés

Les mesures effectuées sont regroupées dans un


tableau :

x (cm) 4 9 14 22
F (N) 5.3 10.5 17.1 24.7

La forme matricielle du problème est :

4  5.3 
   
9  10.5 
x  kr  F     kr    ( Ax  B)
14 17.1
   
 22   24.7 
   

27
Les moindres carrés

La solution (estimée) de ce problème par


moindres carrés est :

ˆ 1 t
kr  ( A A) A B  1.16 N.cm
t 1

Le tableau suivant donne les valeurs estimées de


la force du ressort (Fest=1.16.x) :

x (cm) 4 9 14 22
Fest (N) 4.6 10.4 16.2 25.4

28
Les moindres carrés

30

25

20
Force (N)

15

10

Réelles
Estimées
0
4 6 8 10 12 14 16 18 20 22
Déformation (cm)

Mesures réelles et estimées de la force du ressort

29
Les modèles de récurrence

IV. Les modèles de récurrence

Les modèles de récurrence sont des modèles


discrets qui permettent de décrire un système
sous forme d’une ou plusieurs équations aux
différences

Une équation aux différences est une équation


dans laquelle une variable quelconque n’est
définie qu’à des instants discrets k (multiple de la
période d’échantillonnage)

30
Les modèles de récurrence

Exemple

y(k )  a1 y (k  1)  a2 y (k  2)  b1u (k  1)

(1  a1q 1  a2 q 2 ) y(k )  (b1q 1 )u (k )

A(q) y(k )  B(q)u(k )

Dans ce cas, la sortie du système à un instant k est


obtenue à partir des valeurs précédentes de cette
sortie aux instants k-1 et k-2 ainsi que la valeur de
l’entrée à l’instant k-1

31
Les modèles de récurrence

q-1 est appelé l’opérateur du retard tel que :

q  p y (k )  y (k  p)

Les modèles de récurrence peuvent être établis à


partir des fonctions de transfert en z en
remplaçant z par q, où en appliquant directement
des transformations approximatives à partir des
fonctions de transfert en s
q 1
s (Euler )
Te

32
Les modèles de récurrence

2 q 1
s (Tustin )
Te 1  q

1. Les modèles de base

Le modèle AR (Auto Regressive) :


A(q) y(k )  e(k )

où e représente un bruit blanc de moyenne nulle


et de variance 

33
Les modèles de récurrence

Le modèle ARX (eXogenous input) :


A(q) y(k )  B(q)u(k )  e(k )

Le modèle ARMA (Moving Average) :

A(q) y(k )  C(q)e(k )

Le modèle ARMAX :

A(q) y(k )  B(q)u(k )  C (q)e(k )

34
Les modèles de récurrence

2. Identification du modèle ARX par la méthode


des moindres carrés

Soit le modèle suivant :

A(q) y(k )  B(q)u(k )  e(k )

où A(q) et B(q) sont deux polynômes de degrés n


et m respectivement. Pour estimer les paramètres
de ces deux polynômes, on collecte N
observations entrée/sortie

35
Les modèles de récurrence

La forme polynômiale du système est (le terme du


bruit est négligé) :
(1  a1q 1    an q  n ) y (k )  (b1q 1    bm q  m )u (k )

d’où :
y (k )  a1 y (k  1)    an y (k  n) 

b1u (k  1)    bmu (k  m)

Les paramètres à estimer sont donc les


coefficients a1,…,an et b1,…bm

36
Les modèles de récurrence

Le problème peut être représenté sous la forme


matricielle suivante :
Y  H 

avec
 y (k ) 
 
 y (k  1) 
Y     (a1  an b1  bm )T

 
 y (k  N  1) 
 

  y (k  1)   y ( k  n) u (k  1)  u (k  m) 
 
  y (k )   y ( k  1  n) u (k )  u ( k  1  m) 
H  
     
 
  y (k  N  2)   y (k  N  1  n) u (k  N  1)  u (k  N  1  m) 

37
Les modèles de récurrence

La solution du problème par la méthode des


moindres carrés est donnée par :

ˆ  ( H t H )1 H tY

Les résidus du problème sont définis par :

e  Y  Yˆ

où Yˆ représente les sorties prédites du système.


Ces dernières sont calculées en utilisant le modèle
de récurrence avec les paramètres estimés

38
Le signal SBPA

V. Le signal SBPA

Le signal SBPA (Signal Binaire Pseudo-Aléatoire)


est un signal qui approxime un bruit blanc (idéal
pour l’identification). Il est composé d’impulsions
rectangulaires de longueurs variables (aléatoires)
qui forment une séquence

La séquence d’impulsions est répétée et le signal


devient donc périodique. Si cette séquence est de
longueur infinie, le signal devient aléatoire

39
Le signal SBPA

Le signal SBPA est généré à l’aide de registres à


décalage (réalisés d’une manière câblée ou
programmée). Les SBPA sont caractérisés par :

• La longueur maximale d'une séquence qui est


égale à 2N-1 où N est le nombre de cellules du
registre à décalage
• La période d’échantillonnage qui est la durée
minimale d’une impulsion
• Les amplitudes maximale et minimale d’une
impulsion

40
Le signal SBPA

B1 B2 B3
(Etat initial)
1 1 0
1 1 0
1 1 1
B1 B2 B3
0 1 1
0 0 1
+ 1 0 0
0 1 0
1 0 1

Procédure de génération d’un signal SBPA


de longueur 7

41
Le signal SBPA

u(t )
Te
A

A
L7

Exemple d’un signal SBPA de longueur 7

42
Les moindres carrés récursifs

VI. Les moindres carrés récursifs

La méthode des moindres carrés récursifs permet


d’estimer les paramètres d’un modèle en temps
réel (estimation en ligne). Les valeurs estimées
des paramètres changent chaque fois qu’une
nouvelle observation entrée/sortie est acquise

Cette méthode évite également le calcul de


l’inverse d’une matrice dont la complexité peut
être élevée dès que la taille de cette matrice
devient grande

43
Les moindres carrés récursifs

u(t ) y (t )
Système

yˆ (t )  (t )
Modèle

ˆ(t 1)
Mise à
jour

Principe de l’identification par


moindres carrés récursifs

44
Les moindres carrés récursifs

Les paramètres estimés par la méthode des


moindres carrés récursifs à un instant t sont
calculés comme suit :

ˆ(t  1)  ˆ(t )  P(t  1)hT (t  1) (t  1)


avec
 (t  1)  y(t  1)  h(t  1)ˆ(t )

 hT (t  1)h(t  1) P(t ) 
P(t  1)  P(t )  I  
 1  h (t  1) P (t ) h T
(t  1) 

45
Les moindres carrés récursifs

(t+1) est le vecteur des paramètres à estimer de


dimension r1
(t) est l’erreur d’estimation à l’instant t
h(t+1) est la ligne de la matrice de données H qui
correspond à l’instant t+1
y(t+1) est la composante du vecteur de données Y
qui correspond à l’instant t+1
P(t) est une matrice de gains de dimension rr
I est une matrice identité d’ordre r

46
Les moindres carrés récursifs

Remarque

Le vecteur des paramètres  et la matrice P


doivent être initialisés pour t=0. Généralement,
on choisit =0 et P=100Ir

Exemple

En prenant (0)=0 et P(0)=100, la méthode des


moindres carrés récursifs appliquée à l’exemple
du ressort donne les résultats suivants

47
Les moindres carrés récursifs

Dans ce cas, la variable t représente plutôt le pas


de la procédure récursive des moindres carrés. De
plus, on a =kr, Y=F et H=x

t h(t) y(t) P(t) (t) (t)


0 100 0
1 4 5.3 0.06 5.3 1.32
2 9 10.5 0.10 -1.42 1.19
3 14 17.1 0.03 0.40 1.21
4 22 24.7 0.01 -1.96 1.16

48
Validation des résultats

VII. Validation des résultats

Les modèles identifiés doivent être validés avant


de pouvoir être employés pour d’autres
applications telles que la conception des
régulateurs

Généralement, la validation est faite en se basant


sur des données (observations) autres que celles
qui ont été utilisées pour l’estimation des
paramètres du modèle

49
Validation des résultats

La méthode la plus utilisée pour la validation des


modèles est le calcul de la fonction d’auto-
corrélation des résidus. Ces derniers doivent se
comporter comme un bruit blanc

La fonction d’autocorrélation mesure la


corrélation (degré de ressemblance) des différents
échantillons d’un même signal en fonction d’un
pas de décalage temporel

Pour les résidus, les valeurs de la fonction d’auto-


corrélation doivent être les plus petites possibles

50
Validation des résultats

La fonction d’autocorrélation des résidus et,


t=1,…,N est définie par :

Rk  Ck / C0
avec
N k
1
Ck 
N
 (e  e )(e
t 1
t t k  e)

Ck est appelé l’autocovariance des résidus pour un


décalage k, tandis que C0 correspond à la variance
de ces derniers

51
Validation des résultats

Si les résidus sont aléatoires (cas souhaité), les


valeurs de Ck doivent tendre vers 0 pour des
grandes valeurs de k

On peut définir ainsi un intervalle de confiance


(de 95%) dans lequel les résidus doivent être
situés. Les limites de cet intervalle sont définies
par  2 N

Une valeur quelconque des résidus (k0) en


dehors de l’intervalle de confiance signifie que les
résidus ne sont pas complètement aléatoires

52
Validation des résultats

Exemple

Considérons un système dont les observations


entrées/sorties sont représentées ci-après. On
désire identifier les paramètres de ce système en
utilisant le modèle de récurrence suivant :

A(q) y(k )  B(q)u(k )

Les paramètres à estimer sont donc les


coefficients des polynômes A et B

53
Validation des résultats

0.5
Entrée
0

-0.5

-1
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100

0.5
Sortie

-0.5

-1
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Temps (sec)

Observations entrée/sortie

54
Validation des résultats

Le signal d’entrée est une SBPA composée de 200


échantillons dont les 100 premiers sont utilisés
pour l’estimation des paramètres et les autres 100
pour la validation. La période d’échantillonnage
utilisée est Te=0.5 sec.

Le modèle choisi est tel que les polynômes A et B


sont de degré 2

Les coefficients de A et B sont estimés avec la


méthode des moindres carrés. les résultats de
validation sont montrés sur les figures suivantes

55
Validation des résultats

0.8
Réelle
0.6 Prédite

0.4

0.2
Sorties

-0.2

-0.4

-0.6

-0.8
50 55 60 65 70 75 80 85 90 95 100
Temps (sec)

Sorties de validation

56
Validation des résultats

0.15

0.1

0.05

0
Résidus

-0.05

-0.1

-0.15

-0.2
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Temps (sec)

Evolution des résidus

57
Validation des résultats

0.8

0.6
Autocorrélation

0.4

0.2

-0.2

-0.4
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Décalage k

Autocorrélation des résidus

58
Validation des résultats

On se propose maintenant de refaire le même


travail mais en utilisant une période
d’échantillonnage Te=1.5 sec

Les résultats de l’identification sont illustrés sur


les figures suivantes. Ces derniers montrent que le
nouveau modèle identifié approche mieux le
système réel

Par ailleurs, les résidus sont moins corrélés (plus


aléatoires), ce qui se traduit par des coefficients
d’autocorrélation plus petits

59
Validation des résultats

0.5
Entrée
0

-0.5

-1
0 50 100 150 200 250 300

0.5
Sortie

-0.5

-1
0 50 100 150 200 250 300
Temps (sec)

Observations entrée/sortie (Te=1.5 sec)

60
Validation des résultats

1.5
Réelle
Prédite
1

0.5
Sorties

-0.5

-1

-1.5
150 200 250 300
Temps (sec)

Sorties de validation (Te=1.5 sec)

61
Validation des résultats

0.1

0.05

0
Résidus

-0.05

-0.1

-0.15
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Temps (sec)

Evolution des résidus (Te=1.5 sec)

62
Validation des résultats

0.8

0.6
Autocorrélation

0.4

0.2

-0.2
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Décalage k

Autocorrélation des résidus (Te=1.5 sec)

63

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