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UNIVERSITE ABDELMALEK ESSAADI

FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES TANGER


DEPARTEMENT GENIE ELECTRIQUE
Machines synchrones
Fonctionnement en alternateur
Construction et principe:
Un alternateur est constitué de :
 Un stator : c’est un anneau en tôle feuilleté pourvu
intérieurement d’encoches dans lesquels sont logés les
conducteurs d’un bobinage triphasé (chaque enroulement
comprend p bobines).
 Un rotor : c’est un anneau en tôle portant p paires de
pôles alternés N - S. l’enroulement magnétisant est
alimenté en courant continu (courant d’excitation Ie).
C’est la roue polaire. Ce bobinage est parfois remplacé par
des aimants permanents surtout dans le domaine des
petites et moyennes puissances. 1
Pr. BOULAALA M. Département Génie Electrique CI GEMI S4, FST TANGER
Machines synchrones
Fonctionnement en alternateur
Construction et principe:
Il existe deux types de roues
polaires :
 Les roues polaires à
pôles lisses où l’entrefer
est constant.
 Les roues polaires à
pôles saillants où l’entrefer
est variable.

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Machines synchrones
Fonctionnement en alternateur
Construction et principe:
Au chapitre « Champ tournant » nous avons vu que l’on
peut produire des f.e.m triphasées aux bornes d'un bobinage
triphasé lorsqu'un champ magnétique tourne par rapport à ce
bobinage.
L'alternateur hétéropolaire comprend:
1. Un induit formé de système d'enroulements triphasés à 2p
pôles.
2. Un inducteur formé de système de 2p pôles alternés.
L'un des systèmes est disposé au stator, l'autre au rotor.
Donc, à priori, on peut disposer les pôles de l’inducteur
indifféremment au stator ou au rotor
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Machines synchrones
Fonctionnement en alternateur
Construction et principe:
On choisit de disposer l’inducteur au rotor pour les
raisons suivantes:
 Le rotor parcouru par des lignes de champ fixe peut être
réalisé en matériau ferromagnétique massif, donc,
mécaniquement rigide. La carcasse qui porte les
enroulements triphasés, soumise à un champ variable, est
feuilletée pour limiter les pertes fer.
 L'énergie qui doit parvenir au bobinage d'excitation est
plus faible que celle qu'on recueille aux bornes de l'induit,
par conséquent, son transfert par un système bague balais
est plus facile.
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Machines synchrones
Fonctionnement en alternateur
Fonctionnement à vide:
Soit une roue polaire 2p pôles
tournant à la vitesse Ω. Soit un
induit comprenant trois
enroulements. Un système de
tension triphasé apparaît aux bornes
de ces enroulements :
𝑒1 = 𝐸 2sin(𝜔𝑡 − 𝑝𝛼1 )
2𝜋
𝑒2 = 𝐸 2sin(𝜔𝑡 − 𝑝𝛼1 − )
3
4𝜋
𝑒3 = 𝐸 2sin(𝜔𝑡 − 𝑝𝛼1 − )
3
𝜋 2𝐿𝑅
Avec 𝐸 = 𝑘𝑏 𝑁𝑓 𝐵𝑚
2 𝑝 5
Machines synchrones
Fonctionnement en alternateur
Fonctionnement à vide:
𝜋 2𝐿𝑅
𝐸= 𝑘𝑏 𝑁𝑓 𝐵𝑚
2 𝑝
𝑘𝑏 = 𝑘𝑖 𝑘𝑟 𝑘𝑑 : coefficient de bobinage
𝑁 : nombre total des conducteurs de l'enroulement
𝜔 Ω
𝑓 = = 𝑝 : fréquence
2𝜋 2𝜋
𝐿 : longueur utile ; 𝑅 : rayon de l'alésage du stator
𝐵𝑚 : induction maximale
2𝐿𝑅
Soit 𝜙𝑚 le flux maximal sous un pôle: 𝜙𝑚 = 𝐵𝑚
𝑝
𝜋
D’où 𝐸 = 𝑘 𝑁𝑓𝜙𝑚 = 𝑘𝑝 𝑁𝑓𝜙𝑚 (𝐼𝑒 ) formule de Boucherot
2 𝑏
𝜋
Avec 𝑘𝑝 = 𝑘 : coefficient de Kapp
2 𝑏
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Machines synchrones
Fonctionnement en alternateur
Fonctionnement à vide:
On appelle caractéristique à
vide la caractéristique 𝐸(𝐼𝑒 ) de la
f.e.m en fonction du courant
d’excitation 𝐼𝑒 ou appelée encore
caractéristique interne
La machine est construite de
telle sorte que le point de
fonctionnement soit situé
légèrement au dessus du coude
de saturation. Une variation de
la f.e.m d'excitation engendre
une faible variation de la f.e.m
induite. 7
Alternateur
Fonctionnement en charge
Réaction magnétique d'induit:
On s'intéressera, dans un but de
simplification, à une machine
bipolaire. 𝑂𝑥1 est confondu avec
l'axe de la phase 1 ;
donc 𝛼1 = 0.
𝑒1 = 𝐸 2sin(𝜔𝑡)
2𝜋
𝑒2 = 𝐸 2sin(𝜔𝑡 − )
3
4𝜋
𝑒3 = 𝐸 2sin(𝜔𝑡 − )
3

8
Alternateur
Fonctionnement en charge
Réaction magnétique d'induit:
La machine fonctionne en charge donc débite
un système de courants :

𝑖1 = 𝐼 2sin(𝜔𝑡 − 𝜓)
2𝜋
𝑖2 = 𝐼 2sin(𝜔𝑡 − 𝜓 − )
3
4𝜋
𝑖3 = 𝐼 2sin(𝜔𝑡 − 𝜓 − )
3
Avec 𝜓 le déphasage entre les
courants et les f.e.m

9
Alternateur
Fonctionnement en charge
Réaction magnétique d'induit:
Le système des courants (𝑖1 , 𝑖2 , 𝑖3 ) va créé un champ
tournant qui va s’ajouter géométriquement au champ
d'excitation pour donner un champ résultant responsable des
f.e.m résultantes 𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3
Le système de courants (𝑖1 , 𝑖2 , 𝑖3 ) est sinusoïdal triphasé
donc il va créé un champ de la forme suivante :
3
𝐻𝐼 = 𝐻𝑚 sin 𝜔𝑡 − 𝜓 − 𝑝𝜃1
2
3
𝐻𝐼 = 𝐾𝐼 2sin 𝜔𝑡 − 𝜓 − 𝑝𝜃1
2
Avec 𝐻𝑚 = 𝐾𝐼 2

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Alternateur
Fonctionnement en charge
Réaction magnétique d'induit:
Sur l’axe 𝑂𝑥1 :
3
𝐻𝐼 = 𝐾𝐼 2sin 𝜔𝑡 − 𝜓
2
Le champ est confondu avec l'axe d'une phase lorsque le
courant est maximum dans cette phase. 𝐻𝐼 est dirigé selon
𝜋 𝜋
Ox1 lorsque 𝜔𝑡 − 𝜓 = ; donc 𝜔𝑡 = + 𝜓
2 2
Soit 𝛼𝑟 la position de 𝐻𝑟 (champ résultant)par rapport à
Ox1 et 𝛼𝐼 la position de 𝐻𝐼 par rapport à Ox1. Si 𝛼𝐼 = 0,
𝜋 𝜋
𝜔𝑡 = + 𝜓, or la machine est bipolaire, donc Ω𝑡 = + 𝜓
2 2
𝜋
D’où 𝛼𝑟 − 𝛼𝐼 = + 𝜓
2
11
Alternateur
Fonctionnement en charge
Réaction magnétique d'induit:

On a 𝐻𝑟 = 𝐻0 + 𝐻𝐼
Quelques cas particuliers:
𝛑
𝛙 = : charge purement inductive
𝟐
𝛂𝐫 − 𝛂𝐈 = 𝛑
Réaction d'induit longitudinale
démagnétisante

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Alternateur
Fonctionnement en charge
Réaction magnétique d'induit:

 𝝍 = 𝟎 : charge purement résistive


𝝅
𝜶𝒓 − 𝜶𝑰 =
𝟐

13
Alternateur
Fonctionnement en charge
Réaction magnétique d'induit:
𝝅
𝝍 = − : charge purement
𝟐
capacitive
𝜶𝒓 − 𝜶𝑰 = 𝟎
Réaction d'induit longitudinale
magnétisante

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Alternateur: Fonctionnement en charge
Equations électriques de la machine:
Le flux total résultant Φ𝑡 (flux de l’inducteur + flux dû à la
réaction d’induit) peut être décomposé en deux termes :
- le flux de fuite Φ𝑓 qui circule essentiellement dans l’air :
Φ𝑓 = 𝜆𝑖 (𝜆 est le coefficient d’auto-induction de fuite et i le
courant dans l’enroulement de l’induit)
- le flux magnétique résultant qui circule dans l’inducteur,
l’entrefer et l’induit : Φ𝑟
Alors Φ𝑡 = Φ𝑟 + Φ𝑓 = Φ𝑟 + 𝜆𝑖

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Alternateur: Fonctionnement en charge
Equations électriques de la machine:
On a Φ𝑡 = Φ𝑟 + Φ𝑓 = Φ𝑟 + 𝜆𝑖
𝑑𝑖
et la f.e.m induite s’écrit : 𝑒𝑡 = 𝑒𝑟 − 𝜆
𝑑𝑡
donc 𝐸𝑡 = 𝐸𝑟 − 𝑗𝜔𝜆𝐼
d’où 𝑉 = 𝐸𝑟 − 𝑅𝐼 − 𝑗𝜔𝜆𝐼
𝐸𝑟 : dépend du courant de l’inducteur 𝐼𝑒 et du courant de
l’induit 𝐼

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Alternateur: Fonctionnement en charge
Equations électriques de la machine:
On appelle ℰ𝑟 la valeur instantanée de la force magnéto-
motrice (f.m.m) créée par Φ𝑟 .
ℰ𝑟 peut être décomposer en :
- une f.m.m ℰ(𝐼𝑒 ) due à la roue polaire :
ℰ 𝐼𝑒 = 𝑀𝐼𝑒 cos(𝜔𝑡)
- une f.m.m ℰ(𝐼) due à la réaction magnétique d’induit :
3
ℰ 𝐼 = 𝑛𝐼 2sin 𝜔𝑡 − 𝜓
2
où M : nombre de spires inductrices portées par une paire de
pôles
n : nombre de spires d’une bobine de l’induit (machine
bipolaire élémentaire).

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Alternateur: Fonctionnement en charge
Equations électriques de la machine:
La linéarité du théorème d’ampère permet d’écrire :
3
ℰ𝑟 = ℰ 𝐼𝑒 + ℰ 𝐼 = 𝑀𝐼𝑒 cos 𝜔𝑡 + 𝑛𝐼 2sin 𝜔𝑡 − 𝜓
2
En complexe, on obtient :
ℰ𝑟 = (𝑀𝐼𝑒 − 𝑗𝐾𝐼𝑒 −𝑗 𝜓 )𝑒 𝑗𝜔𝑡
On note 𝐼𝑒0 le vecteur complexe tel que :
𝜋
−𝑗 𝜓 −𝑗 2
𝑀𝐼𝑒0 = 𝑀𝐼𝑒 + 𝐾𝐼𝑒 𝑒
Avec 𝑀𝐼𝑒0 : la valeur maximale de la f.m.m résultante

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Alternateur: Fonctionnement en charge
Equations électriques de la machine:
𝜋
On a 𝑀𝐼𝑒0 = 𝑀𝐼𝑒 + 𝐾𝐼𝑒 −𝑗 𝜓 𝑒 −𝑗 2
Avec 𝑀𝐼𝑒0 :la valeur maximale de la f.m.m résultante.
On remarque qu’en alimentant la roue polaire avec un
courant 𝐼𝑒0 ,on obtient, à vide, une f.e.m égale à 𝐸𝑟 , donc le
point (𝐼𝑒0 , 𝐸𝑟 ) appartient à la caractéristique interne de la
machine. Dans le plan de Fresnel la relation précédente
s’écrit : 𝑀𝐼𝑒0 = 𝑀𝐼𝑒 + 𝐾𝐼 ou encore : 𝐼𝑒0 = 𝐼𝑒 + 𝛼𝐼 ,
avec 𝛼 = 𝐾 𝑀 nombre réel positif, appelé coefficient
d’équivalence ou coefficient de réaction magnétique
d’induit.

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Alternateur: Fonctionnement en charge
Equations électriques de la machine:
Les équations des tensions et des courants d’un
enroulement de l’alternateur s’écrivent :
𝑉 = 𝐸𝑟 − 𝑅𝐼 − 𝑗𝜔𝜆𝐼
Et
𝐼𝑒0 = 𝐼𝑒 + 𝛼𝐼
avec 𝐼𝑒0 est l’intensité du courant d’excitation qui permet
d’avoir, à vide, une f.e.m de valeur efficace 𝐸𝑟 .
𝐼𝑒0 et 𝜙𝑟 sont en phase.
𝐸𝑟 est en quadrature arrière par rapport à 𝐼𝑒0

20
Modélisation d’un alternateur triphasé
Diagramme de la réactance synchrone (de Behn-Eschenburg ):
Dans un premier temps, on suppose que le circuit
magnétique n’est pas saturé, dans ce cas les équations
précédentes se simplifient et on obtient la méthode de
Behn-Eschenburg. Cette méthode est réservée aux
alternateurs non saturés à pôles lisses.
Dans le cas où l’alternateur n’est pas saturé, la linéarité
de la loi d’ampère implique celle des flux :
Φ 𝑟 = Φ0 + Φ 𝐼
Avec:
Φ0 : flux créé par la roue polaire (flux à vide) qui induit E0
Φ𝐼 : flux créé par les courants d’induit (proportionnel au
courant d’induit)
21
Modélisation d’un alternateur triphasé
Diagramme de la réactance synchrone (de Behn-Eschenburg ):

On obtient donc pour les f.e.m :


𝐸𝑟 = 𝐸0 − 𝑗𝑙𝜔𝐼
d’où l’équation des tensions d’une phase de l’alternateur
s’écrit :
V = Er − RI − jωλI = E0 − RI − jλωI − jlωI
On note : 𝐿ω = λω + lω est la réactance totale d’un
enroulement ou réactance synchrone d’une phase de
l’alternateur.
On obtient : 𝑉 = 𝐸0 − 𝑅𝐼 − 𝑗𝐿𝜔𝐼
où E0 ne dépend que courant d’excitation I e

22
Modélisation d’un alternateur triphasé
Diagramme de la réactance synchrone (de Behn-Eschenburg ):

On a : 𝑉 = 𝐸0 − 𝑅𝐼 − 𝑗𝐿𝜔𝐼
où E0 ne dépend que courant du d’excitation Ie
D’où le schéma équivalent d’un enroulement
de l’alternateur :

23
Modélisation d’un alternateur triphasé
Diagramme de la réactance synchrone (de Behn-Eschenburg ):
Pour déterminer la réactance synchrone, on effectue un
essai en court-circuit
L’équation devient :

𝐸0𝑐𝑐 = (𝑅 + 𝑗𝐿𝜔)𝐼𝑐𝑐
Soit en module
𝐸0𝑐𝑐 = 𝑅2 + (𝐿𝜔)2 𝐼𝑐𝑐 = 𝑍𝐼𝑐𝑐
On détermine 𝐿𝜔 en relevant :
 La caractéristique interne 𝐸0 = 𝑓(𝐼𝑒 ) à la fréquence f
constante
 La caractéristique de court-circuit 𝐼𝑐𝑐 = 𝑓(𝐼𝑒 )

24
Modélisation d’un alternateur triphasé
Diagramme de la réactance synchrone (de Behn-Eschenburg ):

On détermine 𝐿𝜔 en relevant :
 La caractéristique interne
𝐸0 = 𝑓(𝐼𝑒 ) à la fréquence f
constante
 La caractéristique de court-
circuit 𝐼𝑐𝑐 = 𝑓(𝐼𝑒 )
Pour une valeur de 𝐼𝑒 les 2
courbes donnent 𝐸0𝑐𝑐 et 𝐼𝑐𝑐 .
On calcule 𝑍 = 𝐸0𝑐𝑐 /𝐼𝑐𝑐
et on mesure la résistance R de l’enroulement, à la
température de fonctionnement et on en déduit 𝐿𝜔

25
Modélisation d’un alternateur triphasé
Diagramme de la réactance synchrone (de Behn-Eschenburg ):

Ce diagramme simplifié est très utilisé car il permet


d’expliquer le fonctionnement de la machine synchrone
supposée non saturée !

26
Modélisation d’un alternateur triphasé
Diagramme de la réactance synchrone (de Behn-Eschenburg ):

Toutefois le diagramme de Behn-Eschenburg ne


convient pas aux études de machines saturées, dans ce
cas on fait appel à l’un des deux diagrammes suivants :
- le diagramme de Potier pour les machines à pôles
lisses.
- Le diagramme de Blondel pour les machines à pôles
saillants.

27
Modélisation d’un alternateur triphasé
Diagramme de Potier:

Le diagramme de Potier est une traduction des équations


établies précédemment,
Ces équations ne sont valables que lorsque l’entrefer de
l’alternateur est constant.
Le diagramme de Potier ne s’applique qu’aux
alternateurs à pôles lisses, et dont l’état magnétique peut
être saturé ou pas.
Les équations de la machine sont :
𝑉 = 𝐸𝑟 − 𝑅𝐼 − 𝑗𝜔𝜆𝐼
Et 𝐼𝑒 = 𝐼𝑒0 − 𝛼𝐼

28
Modélisation d’un alternateur triphasé
Diagramme de Potier:

Les équations de la machine :


𝑉 = 𝐸𝑟 − 𝑅𝐼 − 𝑗𝜔𝜆𝐼
Et 𝐼𝑒 = 𝐼𝑒0 − 𝛼𝐼
Le schéma équivalent de la machine peut être représenté par :

29
Modélisation d’un alternateur triphasé
Diagramme de Potier:

Les équations de la machine :


𝑉 = 𝐸𝑟 − 𝑅𝐼 − 𝑗𝜔𝜆𝐼
Et 𝐼𝑒 = 𝐼𝑒0 − 𝛼𝐼
Le schéma équivalent de la machine peut être représenté par :

30
Modélisation d’un alternateur triphasé
Diagramme de Potier:

La résistance d’un enroulement mesurée à chaud 𝑅 ≪ 𝜆𝜔


𝜋
Pour une charge purement inductive (𝜑 = ), le diagramme
2
vectoriel devient :

31
Modélisation d’un alternateur triphasé
Diagramme de Potier:

La résistance d’un enroulement mesurée à chaud 𝑅 ≪ 𝜆𝜔


𝜋
Pour une charge purement inductive (𝜑 = ), Les équations
2
de la machine deviennent :
𝑬𝒓 ≈ 𝑽 + 𝝀𝝎𝑰
𝑰𝒆 = 𝑰𝒆𝟎 + 𝜶𝑰
On remarque donc que la courbe V = f(Ie) à 𝐼 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 et
𝜋
𝜑 = (charge purement inductive) se déduit de la courbe à
2
vide par une translation : (𝛼𝐼, −𝜆𝜔𝐼)

32
Modélisation d’un alternateur triphasé
Diagramme de Potier:
Pour déterminer les éléments
𝛼 et 𝜆𝜔 on a besoin de :
 La caractéristique interne
𝐸0 = 𝑓(𝐼𝑒 ) à 𝑓 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
 Un point 𝑃(𝐼𝑒 , 𝑉) en
charge purement inductive
(essai en déwatté) pour un
courant 𝐼 donné.
 Le point 𝑃0 (𝐼𝑒𝑐𝑐 , 𝑉 = 0)
correspondant au court-
circuit pour le même
courant 𝐼 que l’essai en
déwatté.
33
Modélisation d’un alternateur triphasé
Diagramme de Potier:
La courbe contenant les points P
et Po se déduit de la caractéristique
à vide par une translation
(𝛼𝐼, −𝜆𝜔𝐼).
Pour déterminer les éléments de
cette translation on détermine:
 Le point N tel que PN = P0N0
 Le point M, intersection de la
droite (𝚫) (parallèle avec la partie
linière de la caractéristique interne)
avec la caractéristique interne.
 Le point H, projection de M sur
la droite (NP)
34
Modélisation d’un alternateur triphasé
Diagramme de Potier:

Les éléments de la translation


sont :
𝐻𝑃 = 𝐼𝑒 − 𝐼𝑒0 = 𝛼𝐼
𝐻𝑀 = 𝐸𝑟 − 𝑉 = 𝜆𝜔𝐼
Connaissant la valeur du
courant 𝑰, on en déduit les
valeurs des grandeurs 𝛼 et 𝜆𝜔

35
Modélisation d’un alternateur triphasé
Diagramme de Blondel (ou de la double réaction):
Le diagramme de Blondel est réservé aux alternateurs à
pôles saillants, dont l’état magnétique peut être saturé.
Pour simplifier le traitement on décompose le flux résultant
en deux parties :
 Flux longitudinal 𝜙𝑙
 Flux transversal 𝜙𝑞
On obtient donc : 𝜙𝑟 = 𝜙𝑙 + 𝜙𝑞
et le flux total :
𝜙𝑡 = 𝜙𝑟 + 𝜙𝑓 = 𝜙𝑙 + 𝜙𝑞 + 𝜙𝑓
On en déduit la f.e.m totale induite
dans un enroulement:
𝑬𝒕 = 𝑬𝒍 + 𝑬𝒒 + 𝑬𝒇 = 𝑬𝒍 + 𝑬𝒒 − 𝒋𝝀𝝎𝑰 36
Modélisation d’un alternateur triphasé
Diagramme de Blondel (ou de la double réaction):

La composante transversale 𝜙𝑞 circule en majorité dans


l’air, donc le circuit magnétique emprunté par ce flux ne se
sature pas.
Si on appelle 𝑰𝒂 la composante active de 𝐼 (courant
d’induit), et 𝜏 la réactance cyclique transversale d’un
enroulement, on obtient :
𝐸𝑞 = −𝑗𝜏𝐼𝑎
Et 𝐸𝑡 = 𝐸𝑙 − 𝑗𝜏𝐼𝑎 − 𝑗𝜆𝜔𝐼
d’où l’équation électrique de la machine s’écrit :
𝑽 = 𝑬𝒕 − 𝑹𝑰 = 𝑬𝒍 − 𝑹𝑰 − 𝒋𝝉𝑰𝒂 − 𝒋𝝀𝝎𝑰

37
Modélisation d’un alternateur triphasé
Diagramme de Blondel (ou de la double réaction):
La composante longitudinale 𝝓𝒍 est due aux actions de la
roue polaire et de la composante réactive 𝑰𝒓 du courant de
l’induit (en quadrature arrière par rapport à 𝐸𝑙 ).
Donc l’intensité d’excitation fictive qui permet d’obtenir 𝑬𝒍
peut s’écrire :
𝑰𝒆𝟎𝒍 = 𝑰𝒆 + 𝜶𝑰𝒓
Les équations de la machines se résume donc à :
𝑽 = 𝑬𝒍 − 𝑹𝑰 − 𝒋𝝉𝑰𝒂 − 𝒋𝝀𝝎𝑰
𝑰𝒆𝟎𝒍 = 𝑰𝒆 + 𝜶𝑰𝒓
avec 𝐸𝑙 est en quadrature arrière par rapport à 𝐼𝑒0𝑙 et leurs
modules sont liés par la caractéristique interne.

38
Modélisation d’un alternateur triphasé
Diagramme de Blondel (ou de la double réaction):
Les équations de la machines sont :
𝑉 = 𝐸𝑙 − 𝑅𝐼 − 𝑗𝜆𝜔𝐼 − 𝑗𝜏𝐼𝑎
𝐼𝑒0𝑙 = 𝐼𝑒 + 𝛼𝐼𝑟
avec 𝐸𝑙 est en quadrature arrière par rapport à 𝐼𝑒0𝑙 et leurs
modules sont liés par la caractéristique interne.
D’où le diagramme vectoriel correspondant :

39
Modélisation d’un alternateur triphasé
Diagramme de Blondel (ou de la double réaction):

Pour pouvoir tracer le diagramme on a besoin de :


 la caractéristique interne à la vitesse nominale pour un
enroulement.
 La résistance 𝑹 d’un enroulement (mesurée à chaud)
 La réactance de fuite 𝝀𝝎 et le coefficient d’équivalence
𝜶 : ils sont déterminés de la même façon que pour le
diagramme de Potier (essais sur charge purement inductive et
essai en court-circuit pour le même courant d’induit).
 La réactance cyclique transversale 𝝉.

40
Modélisation d’un alternateur triphasé
Diagramme de Blondel (ou de la double réaction):

Pour déterminer la réactance cyclique transversale 𝜏, on


entraîne le rotor de l'alternateur au voisinage de sa vitesse
de synchronisme et on alimente les enroulements de
l'induit par des tensions triphasées de fréquence nominale
(tensions faibles pour que la machine ne s'accroche pas en
moteur synchrone).
Le champ magnétique tournant, créé par l'induit
(théorème de Ferraris), glisse aussi par rapport à la roue
polaire (qui ne tourne pas à la vitesse de synchronisme) et
passe régulièrement de la disposition transversale à la
disposition longitudinale, et réciproquement.

41
Modélisation d’un alternateur triphasé
Diagramme de Blondel (ou de la double réaction):

La réactance cyclique passe donc de 𝑋𝑞 = 𝜆𝜔 + 𝜏, lors


de la réaction transversale, à 𝑋𝑙 = 𝜆𝜔 + 𝑙𝜔 = 𝐿𝜔 en
réaction longitudinale et, à tension d'induit constante (et
en négligeant la résistance R), l'intensité du courant appelé
par l'induit évolue entre :
𝑉
𝐼𝑚𝑎𝑥 =
𝑋𝑞
Et
𝑉
𝐼𝑚𝑖𝑛 =
𝑋𝑙

42
Modélisation d’un alternateur triphasé
Diagramme de Blondel (ou de la double réaction):

Un oscilloscope permet de mesurer le rapport :


𝑰𝒎𝒊𝒏 𝑿𝒒 𝝀𝝎 + 𝝉
= =
𝑰𝒎𝒂𝒙 𝑿𝒍 𝑳𝝎
et on en déduit la réactance transversale 𝜏.
𝐿𝜔 correspond à la réactance synchrone, que l’on mesure
par la méthode de Behn-Eschenburg.

43
Caractéristiques d’un alternateur triphasé
Caractéristique à vide (caractéristique interne):
C’est la courbe : 𝐸0 = 𝑓(𝐼𝑒 ) , à 𝑓 = 𝑓𝑛 et 𝐼 = 0

44
Caractéristiques d’un alternateur triphasé
Caractéristique en court-circuit:

C’est la courbe 𝐼𝑐𝑐 = 𝑓(𝐼𝑒 ) , à 𝑓 = 𝑓𝑛 et 𝑉 = 0 (essai en


court-circuit) :

45
Caractéristiques d’un alternateur triphasé
Caractéristique en charge:
C’est la courbe 𝑉 = 𝑓(𝐼𝑒 ) , à 𝑓 = 𝑓𝑛 , 𝐼 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 et 𝜑 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
On la relève en charge ou on la prédétermine.
La courbe correspondante à 𝐼 = 𝐼𝑛 et 𝑐𝑜𝑠𝜑 = 0 𝐴𝑅 est
appelé courbe de potier.

46
Caractéristiques d’un alternateur triphasé
Caractéristique externe:

C’est la courbe 𝑉 = 𝑓(𝐼) , à 𝑓 = 𝑓𝑛 , 𝐼𝑒 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 et 𝜑 = 𝑐𝑠𝑡𝑒


On la relève en charge ou on la prédétermine.

47
Caractéristiques d’un alternateur triphasé
Caractéristiques de réglage:
Ce sont les courbes
𝑰𝒆 = 𝑓(𝐼) à 𝒇 = 𝒇𝒏 , 𝑽 = 𝑉𝑁
et 𝝋 = 𝒄𝒔𝒕𝒆
On les relève directement
ou on les prédétermine
Puisque les alternateurs
fonctionne à tension
constante, ces courbes
permet le calcul des
dispositifs d’excitation et de
régulation de tension.

48
Caractéristiques d’un alternateur triphasé
Caractéristiques de Mordey (courbes en V ou en U) :
Ce sont les courbes : 𝐼 = 𝑓(𝑰𝒆 ) à 𝒇 = 𝒇𝒏 , 𝑃𝑢 = 𝑐𝑠𝑡𝑒, (à
𝑽 = 𝑉𝑁 = 𝑐𝑠𝑡𝑒)
Ces courbes montrent le
comportement d’un
alternateur couplé à un
réseau très puissant.
Si on agit sur l’excitation, on
décrit une courbe en U (la
puissance reste constante et
ce qui change c’est le facteur
de puissance).
Si on veut varier la puissance de l’alternateur, il faut agir
sur le débit de la turbine. 49
Couplage d’un alternateur sur un réseau

Une centrale à courants alternatifs comporte généralement


plusieurs alternateurs. On a le choix entre l'emploi d'un seul
alternateur puissant ou la répartition de la puissance
électrique entre plusieurs unités.
C'est la deuxième solution qui est préférable ; non
seulement parce qu'en prévision d'un accident sur l'unique
alternateur il faudrait disposer d'une machine de secours
de même puissance, mais encore parce que la puissance
demandée par un réseau est très variable : un seul générateur
prévu pour la charge maximale fonctionnerait souvent à
charge variable et son rendement moyen serait médiocre.

50
Couplage d’un alternateur sur un réseau
Conditions électriques de couplage en parallèle:

On effectue le couplage lorsque les bornes homologues de


l'alternateur et du réseau ont le même potentiel.
Au cas contraire la connexion s'accompagne de courant
important susceptible de provoquer des chutes de tension aux
bornes de la ligne, la disjonction des appareils de protection et
un couple important qui pourrait provoquer la rupture de
l'accouplement rotor - turbine.

51
Couplage d’un alternateur sur un réseau
Conditions électriques de couplage en parallèle:

Pour éviter ces risques, il faut réaliser les conditions


suivantes entre les tensions aux bornes de l'alternateur et
les tensions aux bornes du réseau:
1. Même ordre de succession des phases.
2. Même valeur efficace des tensions.
3. Même fréquence.
4. Tensions homologues en phase (𝑉1 𝑒𝑡 𝐸1 ont même
phase).

52
Couplage d’un alternateur sur un réseau
Conditions électriques de couplage en parallèle:

En basse tension on peut utiliser trois lampes branchées


comme indiqué sur la figure, permettent de vérifier toutes ces
conditions. Ordre de succession correct donnera des feux
battants. Le couplage s'effectue à l'extinction des lampes.

53
Couplage d’un alternateur sur un réseau
Conditions électriques de couplage en parallèle:

La précision du couplage peut être améliorée par le


montage suivant :

Les feux sont ‘tournants’ et le couplage sera commandé à


l’extinction de L1 et à l’égalité des luminances de L2 et L3.
54
Couplage d’un alternateur sur un réseau
Conditions électriques de couplage en parallèle:

Pour les gros alternateurs où on exige une grande


précision on utilise un synchronoscope ; c’est un petit
moteur asynchrone monophasé alimenté entre deux
phases homologues.
Le moteur est arrêté à l'égalité des fréquences et, Si
non, il indique par son sens de rotation le signe et l'écart
des fréquences.

55
Protection des alternateurs
Les pôles du disjoncteur de couplage s’ouvrent en cas de :
 court-circuit (un relais magnétique à maximum d’intensité
par phase),
 surcharge,
 manque de tension alternateur,
 surtension,
 retour de puissance (afin d’éviter que la machine synchrone
ne fonctionne en moteur et n’entraîne le diesel ou la
turbine, ce qui n’est pas le but recherché !),
 protection différentielle contre les défauts interne de
l’alternateur (on vérifie que 𝒊𝟏 + 𝒊𝟐 + 𝒊𝟑 = 𝟎)
 défaut masse,
 protections de la machine qui entraîne l’alternateur
(survitesse, pression d’huile,...).
56
Machine synchrone
Fonctionnement en Moteur
Réversibilité de la machine
Lorsqu'une machine synchrone est couplée à un réseau, le transfert
d'énergie dépend de la machine mécaniquement couplée au rotor. Si
cette machine présente un couple moteur, elle tend à entraîner la
roue polaire au delà de la vitesse de synchronisme. Cette vitesse
étant imposée par le réseau, l'induit crée alors un système de pôles
fictifs qui ralentissent les pôles réels dans leur mouvement.
L'énergie va de la charge au réseau: fonctionnement alternateur.
Inversement, si la machine couplée au rotor présente un couple
résistant, les pôles réels vont être freinés par la charge et les pôles
fictifs exercent maintenant un couple moteur en entraînant les pôles
réels à la vitesse de synchronisme fixée par le réseau. L'énergie va
du réseau à la charge : fonctionnement moteur.

57
Machine synchrone
Fonctionnement en Moteur
Démarrage et accrochage d'un moteur synchrone
Le moteur synchrone ne présente de couple moteur qu'au
synchronisme, il ne peut donc démarrer, sur son réseau
d'alimentation, en moteur synchrone.
On fait alors appel à divers procédés de démarrage:
 Utiliser un moteur auxiliaire pour entraîner la machine
synchrone à vide jusqu'à la vitesse du synchronisme et effectuer
le couplage sur le réseau.
 Démarrer la machine en moteur asynchrone. En utilisant la
masse de la roue polaire, la cage d'amortisseur (amortisseurs de
Leblanc) et l'enroulement inducteur court-circuité, on utilise
alors les techniques de démarrage d'un moteur asynchrone à rotor
en court-circuit (autotransformateur par exemple)
 Alimenter le moteur à fréquence variable: convertisseur
électronique de fréquence par exemple. 58
Machine synchrone
Fonctionnement en Moteur
Equations de fonctionnement :
Le moteur synchrone et l’alternateur sont une seule machine
utilisée dans des conditions de fonctionnement différentes.
Le moteur synchrone est représenté donc par les même
équations et schémas, que l’alternateur, avec les conventions
récepteurs.
 Ben Echembourg
Dans les conventions de signes choisies, le schéma
équivalent est donné par :

Les équations aux tensions:


𝑉 = 𝐸0 + 𝑅𝐼 + 𝑗 𝐿𝜔𝐼

59
Machine synchrone
Fonctionnement en Moteur
EQUATIONS DE FONCTIONNEMENT
 Potier
Le schéma équivalent
est donné par :
Les équations aux tensions :
𝑉 = 𝐸𝑟 + 𝑅𝐼 + 𝑗 𝜆𝜔𝐼
𝐼𝑒 = 𝐼𝑒0 + 𝛼𝐼

Diagramme vectoriel :

60
Machine synchrone
Fonctionnement en Moteur
EQUATIONS DE FONCTIONNEMENT
 Diagramme bipolaire simplifié de Blondel
Le diagramme bipolaire simplifie est analogue à
celui de Behn-Eschenburg, si on néglige la
résistance d’un enroulement devant sa réactance,
on obtient le diagramme suivant :

61
Machine synchrone
Fonctionnement en Moteur
EQUATIONS DE FONCTIONNEMENT
 Diagramme bipolaire simplifié de Blondel
On remarque que:
𝐿𝜔
𝑨𝑯 = 𝐿𝜔𝐼𝑐𝑜𝑠𝜑 = 𝐼𝑐𝑜𝑠𝜑
3𝑉
𝑳𝝎
= 𝑷
𝟑𝑽
𝑩𝑯 = 𝐿𝜔𝐼𝑠𝑖𝑛𝜑
𝑳𝝎
= 𝑸
𝟑𝑽
Avec 𝑃 et 𝑄 sont les puissances active et réactive
absorbées par la machine 62
Machine synchrone
Fonctionnement en Moteur
Fonctionnement à puissance active constante :
La tension d’alimentation 𝑉 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 et 𝑃 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
On remarque que:
𝑳𝝎 𝑳𝝎
𝑨𝑯 = 𝑷 = 𝑪𝒔𝒕𝒆 et 𝑩𝟏 𝑯 = 𝑸 > 𝟎 car 𝜑 > 0
𝟑𝑽 𝟑𝑽

63
Machine synchrone
Fonctionnement en Moteur
Fonctionnement à puissance active constante :
𝐿𝜔 ′
𝐵2 𝐻 = 𝐿𝜔𝐼𝑠𝑖𝑛𝜑 = 𝑄 = 0 car 𝜑 ′ = 0

3𝑉

𝐵3 𝐻 = 𝐿𝜔𝐼𝑠𝑖𝑛𝜑"= Q" < 0 car 𝜑" < 0
3V
Avec 𝑃, 𝑄, 𝑄 ′ et Q"
sont les puissances
active et réactives
absorbées par la
machine pour
différents
déphasages entre le
courant et le tension.

64
Fonctionnement en Moteur
Fonctionnement à puissance active constante :
On remarque qu’on agissant sur l’excitation, le moteur
synchrone peut être comme:
1. Charge résistive pure (point 𝑩𝟐 )
2. Charge inductive (point 𝐵1 )
3. Charge capacitive (point 𝑩𝟑 )

65
Fonctionnement en Moteur
Compensateur synchrone :
On entraîne la machine à vide et on agit sur l’excitation (on
néglige les pertes à vide, le point H sera sur A), le moteur
synchrone peut se comporter comme :
 Une self pure lorsqu’il fonctionne en sous-excité,
 Une capacité pure lorsqu’il fonctionne en surexcité.
Le diagramme se réduit, dans ce cas dernier, à :

66
Fonctionnement en Moteur
Compensateur synchrone :
𝝅
On a 𝝋 = −
𝟐
Donc 𝑬 = 𝑽 + 𝑳𝝎𝑰
Et 𝑸 = 𝟑𝑽𝑰𝒔𝒊𝒏𝝋 = −𝟑𝑽𝑰
Connaissant la puissance réactive à fournir, on calcule le
courant d’induit, et l’équation aux tensions permet de
calculer la f.e.m à vide, d’où on en déduit le courant
d’excitation correspondant (caractéristique interne)

Pr. BOULAALA M. Département Génie Electrique CI GEMI S4 2015/2016 FST TANGER 67

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