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Chapitre 17
On constate que A2 = A.
Ainsi f est une projection vectorielle.
Il reste à déterminer le noyau et les vecteurs invariants de f .
2x − y − z = 0
u = (x, y, z) ∈ Kerf ⇔ −x + 2y − z = 0 ⇔ x = y = z.
−x − y + 2z = 0
2x − y − z = 3x
u = (x, y, z) ∈ Inv f ⇔ −x + 2y − z = 3y ⇔ x + y + z = 0.
−x − y + 2z = 3z
n n2 n3 n4
1 −1 1 −1 1 1
0 1 −2 3 −4 0 1 2n 3n2 4n3
Ainsi A−1 = n
0 0 1 −3 6 et, ∀ n ∈ Z, A = 0
0 1 3n 6n2
.
0 0 0 1 −4 0 0 0 1 4n
0 0 0 0 1 0 0 0 0 1
1 1 −2 (
−1 −1 −1 f (e1 ) = (1, −1, −2, −1)
A=
−2
. Les vecteurs forment une base de Imf .
−2 1 f (e2 ) = (−2, −1, 1, −1)
−1 −1 −1
1
f (e1 ) − f (e2 ) = (1, 0, −1, 0)
On obtient une base plus simple de Imf avec 3 1
− 2f (e1 ) + f (e2 ) = (0, 1, 1, 1)
3
– Deuxième cas : a 6= −1.
x + y + z = 0 x + y + z = 0 x = −z
u = (x, y, z) ∈ Kerf ⇔ ax − y + az = 0 ⇔ (a + 1)y = 0 ⇔ y=0
2ax + 2ay + z = 0 (1 − 2a)z = 0
(1 − 2a)z = 0
1 →
−
Si a 6= , on voit que Kerf = { 0 }.
2
Dans ce cas, l’application f est injective.
Imf est alors sous-espace de dimension 3 (un hyperplan) de R4 .
Notons (X, Y, Z, T ) les composantes d’un vecteur de R4 , dans la base canonique.
On sait que f (e1 ), f (e2 ), f (e3 ) sont dans l’hyperplan T = X + Z (cf (S1 ) et (S2 ).)
Ainsi l’image de f est précisément l’hyperplan d’équation X + Z − T = 0.
1
Si a = , on a u = (x, y, z) ∈ Kerf ⇔ x = −z ⇔ (x, y, z) = x(1, 0, −1).
2
Dans ce Kerf est la droite vectorielle engendrée par le vecteur (1, 0, −1).
− 12
1 1
1 1 f (e1 ) = (1, 1 , 1, 2)
−1 2
On a A = 2 2 et forment une base du plan Imf .
1 1 1 f (e ) = (− 1 , −1, 1, 1 )
1 2 2 2
2 2 2
Une base de P est formée des vecteurs u1 = (1, −1, 0) et u2 = (1, 0, −1).
Les vecteurts f (u1 ) et f (u2 ) forment donc une famille génératrice de f (P ).
Or f (u1 ) = (3, −5, 1, 4) et f (u2 ) = (6, −10, 2, 8) = 2f (u1 ).
Ainsi f (P ) est la droite vectorielle engendrée par le vecteur v = (3, −5, 1, 4).
Inversement soit u = (x, y, z). On connait l’expression des composantes X, Y, Z, T de f (u).
u est dans l’image réciproque de H si et seulement si :
4 −3 1 1 t L4 ← L4 − 2L1 0 −5 −5 3 t − 2x L4 ← L4 − L2
2 1 3 −1 x
0 −5 −5 3 2y − 3x
⇒
0 0 0 0 −4x + 2y + 2z
0 0 0 0 x − 2y + t
On constate que la matrice A est de rang 2. Donc Imf est un plan vectoriel.
Les vecteurs f (e1 ) = (2, 3, 1, 4) et f (e2 ) = (1, −1, 3, −3) forment une base de ce plan.
(
2x − y − z = 0
Le calcul précédent montre que u(x, y, z, t) ∈ Imf ⇔
x − 2y + t = 0
On a obtenu un système d’équations de Imf (intersection de deux hyperplans de R4 .)
(
z = 2x − y
Cela équivaut à : ⇔ (x, y, z, t) = x(1, 0, 2, −1) + y(0, 1, −1, 2)
t = −x + 2y
(
a = (1, 0, 2, −1)
On obtient ainsi une base un peu plus simple de Imf :
b = (0, 1, −1, 2)
2. La théorème de la dimension donne dim Kerf = 2.
On peut réutiliser les calculs précédents.
2 1 3 −1 2 1 3 −1
3 −1 2 0 0 −5 −5 3
En effet, on est passé de A = à B = par une successions
1 3 4 −2 0 0 0 0
4 −3 1 1 0 0 0 0
d’opérations élémentaires sur les lignes.
On en déduit qu’il existe une matrice inversible P telle que B = P A.
En particulier, pour toute matrice colonne X : AX = 0 ⇔ P AX = 0 ⇔ BX = 0.
Les deux matrices A et B ont donc le même noyau.
1
x = −z + t
(
2x + y + 3z − t = 0
Ainsi u(x, y, z, t) ∈ Kerf ⇔ B[u] = 0 ⇔ ⇔ 5
−5y − 5z + 3t = 0 3
y = −z + t
5
On a ainsi obtenu un système d’équations de Kerf (intersection de deux hyperplans.)
1 3 1
Cela équivaut à (x, y, z, t) = (−z + t, −z + t, z, t) = −z(1, 1, −1, 0) + t(1, 3, 0, 5).
5 5 ( 5
c = (1, 1, −1, 0)
Une base de Kerf est donc formée des vecteurs
d = (1, 3, 0, 5)
Pour répondre aux deux questions, on applique la méthode du pivot au tableau ci-dessous :
1 0 2 4 x 1 0 2 4 x
1 1 −1 1 y L ← L − L
2 2 1
0 1 −3 −3 −x + y
A0 = ⇒
−1 1 3 1 z L3 ← L3 + L1 0 1 5 5 x+z L3 ← L3 + L2
1 2 1 3 t L4 ← L4 − L1 0 2 −1 −1 −x + t L4 ← L4 + 2L2
1 0 2 4 x 1 0 2 4 x
0 1 −3 −3 −x +y 0 1 −3 −3 −x + y
⇒ ⇒
0 0 8 8 2x − y + z 0 0 8 8 2x − y + z
0 0 5 5 x − 2y + t 0 0 0 0 −2x − 11y − 5z + 8t
Le calcul précédent montre que rg A = 3.
1. Comme on n’a agi que sur les lignes, tout se passe comme si on avait multiplié à gauche par une
martice inversible P : le noyau est donc conservé.
Le vecteur u(x, y, z, t) est donc dans le noyau si et seulement si :
x + 2z + 4t = 0 x = −2t
y − 3z − 3t = 0 ⇐⇒ y=0 ⇐⇒ (x, y, z, t) = λ(2, 0, 1, −1), où λ ∈ R.
8z + 8t = 0 z = −t
le noyau de f est donc la droite vectorielle engendrée par le vecteur (2, 0, 1, −1).
2. Reprenons les calculs précédents par la méthode du pivot, avec le tableau A0 c’est-à-dire avec la
colonne supplémentaire des indéterminées x, y, z, t.
On sait que les vecteurs-colonne de A forment une famille génératrice de Imf , qui est un sous-espace
vectoriel de dimension 3 de K4 .
Le vecteur (x, y, z, t) est dans Imf si et seulement si la matrice A0 est encore de rang 3 et le calcul
ci-dessus montre que cela équivaut à 2x + 11y + 5z − 8t = 0.
On a ainsi obtenu une équation de l’hyperplan Imf .
ε1 = (1, −3, −2) →
−
(
f (ε1 ) = f (ε3 ) = 0
On choisit ε2 = e1 = (1, 0, 0) . On a bien
ε = (1, 0, 1) f (ε2 ) = ε1
3
Les vecteurs ε1 , ε3 forment une base du plan Kerf , et ε2 n’appartient pas à Kerf .
La famille ε1 , ε2 , ε3 est donc une base de R3 , dans laquelle la matrice de f est B.
Ainsi les matrices A, B sont semblables. 1 1 1
Plus précisément, B = P −1 AP avec P = −3 0 0 (matrice de passage de (e) à (ε).)
−2 0 1
I Solution 17.3.3 ............................................................................................................
→
−
Il existe un vecteur u de E tel que f n−1 (u) 6= 0 .
– Pour montrer que B est diagonale on montre que ∀ k ∈ {1, 2, 3, 4}, ∃ λk ∈ R, f (εk ) = λk εk .
Pour cela on utilise la matrice A de f dans (e) et les coordonnées des εk dans (e).
0 1 5 9 −13 −13
−37 −37
2 1 6 8
On a A[ε1 ] = = = [ε1 ]. On en déduit f (ε1 ) = ε1 .
0 0 0 3 3 3
0 0 1 −2 1 1
(
une base (ε) = ε1 , ε2 , ε3 , ε4 de R4
Il faut trouver tels que : ∀ k ∈ {1, . . . , 4}, f (εk ) = λε4 .
quatre scalaires λ1 , λ2 , λ3 , λ4
λ1 0 0 0
0 λ2 0 0
La matrice de f dans la base (ε) sera alors D = .
0 0 λ3 0
0 0 0 λ4
Supposons λ = 3. Alors :
( (
2(x + y) + (z + t) = 0 y = −x − t
f (u) = 3u ⇔ ⇔
z=t z=t
⇔ (x, y, z, t) = (x, −x − t, t, t) = x(1, −1, 0, 0) + t(0, −1, 1, 1)
( (
ε1 = (1, −1, 0, 0) f (ε1 ) = 3ε1
Les deux vecteurs sont libres et
ε2 = (0, −1, 1, 1) f (ε2 ) = 3ε3
En fait, ε1 et ε2 forment une base du plan Ker(f − 3Id).
−1 1 0
Ce calcul prouve que P est inversible et que P −1 = 0 1 −1.
1 −1 1
Ainsi ε1 , ε2 , ε3 forment une base de R3 .
La matrice de f dans cette base est :
−1 1 0 3 −1 1 0 1 1 −1 1 0 0 1 1 1 0 0
B = P −1 AP = 0 1 −12 0 11 1 1 = 1 1 −11 1 1 = 0 2 1
1 −1 1 1 −1 2 1 0 1 2 −2 2 1 0 1 0 0 2
f (ε1 ) = ε1
Pour trouver B, il est quand même plus simple de vérifier que f (ε ) = 2ε
2 2
f (ε ) = ε + 2ε
3 2 3
3 −1 1 0 0
Effectivement A[ε1 ](e) = 2 0 11 = 1 = [ε1 ](e) .
1 −1 2 1 1
3 −1 1 1 2
De même, A[ε2 ](e) = 2 0 11 = 2 = 2[ε2 ](e) .
1 −1 2 0 0
3 −1 1 1 3
Enfin A[ε3 ](e) = 2 0 11 = 3 = [ε2 ](e) + 2[ε3 ](e) .
1 −1 2 1 2
L’égalité A = P BP −1 donne An = P B n P −1 pour tout n de N.
1 0 0
Une récurrence évidente montre que pour tout n de N on a B n = 0 2n n2n−1 .
0 0 2n
On en déduit, pour tout n de N.
Remarque : on vérifie facilement que l’expression donnant B n (donc celle donnant An ) sont encore valables
si n est un entier strictement négatif.
f ◦ (α1 g1 + α2 g2 ) ◦ f = f ◦ (α1 g1 ◦ f + α2 g2 ◦ f ) = α1 f ◦ g1 ◦ f + α2 f ◦ g2 ◦ f = 0
P P
On en déduit trf = f (Fij ) ij
= (aii + ajj ).
i<j i<j
P
Par symétrie, cette somme S s’écrit aussi T = (ajj + aii ).
j<i
On obtient donc la valeur de la trace de l’endomorphisme f :
n
1 1X
aii = (n − 1)(> A)
X X
trf = (S + T ) = (aii + ajj ) = aii = (n − 1)
2 2 i6=j i6=j i=1
8 L1 ← L1 + 5L4 0 27 75 −27 48
5 2 20 −2
−6 L2 ← L2 + 8L4 0 42 98 −40 58
8 2 10 0
2 2 2 −1 −3L3 ← L3 + 2L4 0 12 24 −11 13
−1 5 11 −5 8 =⇒ −1 5 11 −5 8
L1 ← L1 /3 0 9 25 −9 16 0 0 0 0 0
0 21 49 −20 29L1 ← L1 − L2 + L3 0 21 49 −20 29
L2 ← L2 /2
0 12 24 −11 13 =⇒ 0 12 24 −11 13
=⇒ −1 5 11 −5 8 −1 5 11 −5 8
0 21 49 −20 29
Ainsi les matrices A et B = 0 12 24 −11 13 ont le même rang.
−1 5 11 −5 8
Les lignes L1 et L2 de B sont indépendantes (non proportionnelles), et la ligne L3 de B (dont la première
composante n’est pas nulle) n’est pas dans le plan engendré par L1 et L2 .
On en déduit rg A = rg B = 3.
L2 ← L2 − λL1 1
1 −1 2 L ← 2L2 + (1 − λ)L3 1 1 −1 2
L3 ← L3 − L1 0 1 − λ 1 + λ 1 − 2λ 2 0 0 2(3 − λ) λ − 3
L4 ← L4 − L3
L4 ← L4 − 4L1 0 −2
4 −5 0 −2 4 −5
0 −2 4 λ−8 =⇒ 0 0 0 λ−3
=⇒
Si a = b = 0, rg A = 0 ; si a = b 6= 0, rg A = 1
Si a = (1 − n)b 6= 0, rg A = n − 1 ; si a ∈
/ {b, (1 − n)b}, rg A = n.
A est une matrice carrée d’ordre n dont le terme général est aij = (i + j − 1)2 .
On écrit aij = (j − 1)2 + 2i(j − 1) + i2 . On en déduit que pour tout indice i, on a :
2 2 2
U = (0, 1, 2 , . . . , (j − 1) , . . . , (n − 1) )
Li = U + 2iV + i2 W, avec V = (0, 1, 2, . . . , j − 1, . . . , n − 1)
W = (1, 1, 1, . . . , 1, . . . , 1)
1 −2 3 −1 −1 −2 1 −2 3 −1 −1 −2
L3 ← L3 + 3L1
0 3 −5 2 0 2
0
3 −5 2 0 2
L4 ← L4 − 4L1
0 0 −1 0 1 1L4 ← L4 + L3 0
0 −1 0 1 1
L5 ← L5 + L1 0 0 1 0 −1 −1 L5 ← L5 − L3 0
0 0 0 0 0
=⇒ 0 0 −1 0 1 1 =⇒ 0 0 0 0 0 0
1 L1 ← L1 − 2L2
1 2 1 1 1 1 2 1 1
−1 L2 ← L1 − L2 0 1 1 2 −1 L3 ← L3 + L2
1 1 0 2
1 1 1 −1 3L3 ← L3 − L1 0 −1 0 −2 2 L4 ← L4 − L2
0 1 2 1 4 =⇒ 0 1 2 1 4 =⇒
−3 3 L1 ← L1 + L3 1 0 0 −3 4 L ← L + 3L 1
1 0 −1 0 0 0 −8
1 1 4
2 −1L2 ← L2 − L3 0 1 0 2 −2L2 ← L2 − 2L4 0
0 1 1 1 0 0 6
0 0 1 0 1 L4 ← L3 − L4 0 0 1 0
1 0 0 1 0 1
0 0 1 −1 5 0 0 0 1 −4 =⇒ 0 0 0 1 −4
=⇒
1 −1 2 1 3 x1
L3 ← L3 − 3L2
0 1 3 6 −4 x2 + x1
L4 ← L4 − 4L2
0 0 −14 −28 14 −3x2 − 5x1 + x3
L5 ← L5 − 7L2 0 0 −16 −32 16 −4x2 − 7x1 + x4
=⇒ 0 0 −29 −58 29 −7x2 − 11x1 + x5
1 −1 2 1 3 x1
L5 ← L5 − L3 − L4
0 1 3 6 −4 x2 + x1
puis 0 0
−14 −28 14 −3x2 − 5x1 + x3
L4 ← L4 − L3 0 0 −2 −4 2 −x2 − 2x1 − x3 + x4
=⇒ 0 0 1 2 −1 x1 − x4 − x3 + x5
1 −1 2 1 3 x1
L3 ← L3 − 7L4
0 1 3 6 −4 x2 + x1
puis 0 0
0 0 0 9x1 + 4x2 + 8x3 − 7x4
L4 ← L4 + 2L5 0 0 0 0 0 −x2 − 3x3 − x4 + 2x5
=⇒ 0 0 1 2 −1 x1 − x4 − x3 + x5
0 0 0 c
1 1 1 1
On transforme C en I4 en appliquant : L1 ← L1 , L2 ← L2 , L3 ← L3 , L4 ← L4 .
abc a b c
On applique maintenant les mêmes opérations à la matrice I4 pour passer de I4 à A−1 .
1 0 0 0 1 0 0 0 abc + bc + ac + ab −bc −ac −ab
0 1 0 0 −1 1 0 0 −1 1 0 0
⇒ ⇒
0 0 1 0 −1 0 1 0 −1 0 1 0
0 0 0 1 −1 0 0 1 −1 0 0 1
1 1 1 1 1 1
1+ + + − − −
a b c a b c
1 1
− 0 0
Les dernières opérations conduisent à A−1 =
a a
1 1
− 0 0
b b
1 1
− 0 0
c c
Les trois vecteurs uk = (xk , yk , zk ) tels que ϕk = u∗k sont donc donnés par :
(x1 , y1 , z1 ) = 1 0 0 A−1 , (x2 , y2 , z2 ) = 0 1 0 A−1 , (x3 , y3 , z3 ) = 0 0 1 A−1
x1 y1 z1 1 0 0
c’est-à-dire x2 y2 z2 = 0 1 0 A−1 = A−1 .
x3 y3 z3 0 0 1
u1 = (−2, 0, 1)
Ainsi les vecteurs u1 , u2 , u3 sont donnés par u = (5, −1, −1)
2
u = (−7, 2, 1)
3
Les composantes de ε0 dans la base (e) sont donc données par (1 0 0 0)A−1 , c’est-à-dire par la
première ligne de A−1 .
n n n n
Pour tous x ∈ E, et ϕ ∈ E ∗ : x = e∗i (x)ei = ε∗i (x)εi et ϕ = ϕ(ej )e∗j = ϕ(εj )ε∗j .
P P P P
i=1 i=1 j=1 j=1
Le coefficient d’indice (i, j) de P est la composante de εj sur ei , c’est-à-dire e∗i (εj ).
Mais e∗i (εj ) est aussi la composante de e∗i sur ε∗j , c’est-à-dire le terme d’indice (j, i) de la matrice de passage
Q∗ de (ε∗ ) à (e∗ ).
On en déduit que les matrices P et Q∗ sont transposées l’une de l’autre.
Or P ∗ , matrice de passage de (e∗ ) à (ε∗ ), est l’inverse de la matrice Q∗ .
>
On en déduit finalement que P ∗ = (Q∗ )−1 = P −1 .