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Durée : 4 heures

[ Baccalauréat S Antilles-Guyane septembre 1998 \

Exercice 1 4 points
Enseignement obligatoire

1. On a 1 6 X 6 9.
2. a. Soit i entier compris entre 1 et 8 (1 6 i 6 8) ; si (X = i ) cela veut dire que
la boule est dans le i - !ème tiroir ce qui corespond à l’évènement Bi .
b. Si (X = 9) ou la boule dans le 9e tiroir (évènements B9 ), soit elle n’y est
pas mais alors elle est dans le 10e tiroit (évènements B10 ).
Donc (X = 9) est la réunion des évènements B9 et B10 .
1 2
c. Pour 1 6 i 6 8 la probabilité p i = . Par contre p(X = 9) = d’après la
10 10
réponse ci-dessus.
La loi de probabilité de X :
Xi 1 2 3 4 5 6 7 8 9
1 1 1 1 1 1 1 1 2
p (X i )
10 10 10 10 10 10 10 10 10
1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 + 8 + 18 54 27
d. E(X ) = = = = 5, 4.
10 10 5

Exercice 2 5 points
Enseignement obligatoire ³ →− → −´
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal direct O, u , v .
On placera sur une même figure, qui sera complétée au fur et à mesure, les points
introduits dans le texte (unité graphique : 2 cm.)
p p ¢2 p ¢2
1. a. z 2 − 2z 3 + 4 = 0 ⇐⇒ z − 3 − 3 + 4 = 0 ⇐⇒ z − 3 + 1 = 0 ⇐⇒
¡ ¡
p ¢2 p
z − 3p − i2 = 0 qui donne en factorisant les deux solutions z1 = 3 + i
¡

et e 2 = 3 − i
b. On a |z1 |2 = 3Ã + 2 2
p1 = |z1!| = 2 , d’où |z1 | = |z2 | = 2.
3 1
+ i = 2 cos π6 + i sin π6 = 2ei 6 . Le conjugué de z1 est
π
Donc z1 = 2
¡ ¢
2 2
π
z2 = 2e−i 6 . Le point M d’affixe z1 est construit comme l’intersection du
cercle de centre O et de rayon 2 avec la droite d’équation y = 1 (l’abscisse
de M étant positive).
Pour N on trace la droite d’équation y = −1.
c. Déterminer les affixes des points Q et P images respectives de M et N par

→ →

la translation de vecteur w = −2 u . Placer P et Q sur la figure.
Montrer que MNPQ est un carré.
2. Soit R le symétrique de P par rapport à O, E l’image de P par la rotation de
π
centre O et d’angle , S l’image de E par l’homothétie de centre O et de rapport
p 2
3.
Placer ces points sur la figure.
Calculer les affixes de R et de S. Montrer que S appartient au segment [MN].
p
3. On pose α = 2 − 3.
Baccalauréat S

p
a. Montrer que 1 + α2 = 4α et 1 − α2 = 2α 3.
−→ −→
b. Exprimer les affixes Z de PR et Z ′ de PS en fonction de α.
Z
= ei 3 .
π
c. Montrer que |Z | = |Z ′ | et que
Z′
d. Déduire des questions précédentes la nature du triangle PRS.

Exercice 2 5 points
Enseignement de spécialité ³ → − → −´
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal O, u , v .
On placera sur une même figure, qui sera complétée au fur et à mesure les points
introduits dans le texte (unité graphique : 2 cm.)

p
1. a. Résoudre l’équation (E) : z 2 − 2z 3 + 4 = 0.
b. |z1 |2 = |z2 |2 = 3 + 1 = 4, doncÃ|z
p1 | = |z2!| = 2.
3 1 π
z1 peut donc s’écrire z1 = 2 +i = 2 cos π6 + i π6 = 2e 6 . Son conju-
¡ ¢
2 2
π
gué z2 s’écrit donc z2 = 2e− 6 .
Pour placer M on construit la droite y = 1 qui coupe le cercle de centre O
et de rayon 2 au point d’abscisse positive M.
Pour N, on utilise la droite d’équation y = −1.
p p
c. De façon évidente Q a pour affixe 3 − 2 + i et P a pour affixe 3 − 2 − i.
La construction est évidente.
−−→ −−→ →

– On sait déjà que MQ = NP = −2 u ⇐⇒ (MQPN) est un parallélo-
gramme.
– De plus M et N étant symétriques autour de (Ox), la droite (MN) est
verticale et la droite (MQ) horizontale : donc (MQ) est perpendicu-
lauiire à (MN), ce qui montre que le quadrilatère est un rectangle.
– Enfin MQ = MN = 2, ce qui montre que le quadrilatère est un losange,
donc finalement un carré.
2. Soit R le symétrique de P par rapport à O, E l’image de P par la rotation de
π
centre O et d’angle , S l’image de E par l’homothétie de centre O et de rap-
p 2
port 3.
p
p zR = ¢−zP = 2¡−p 3 + ¢i.
– Affixe de R : on a zR + zP = 0 ¡⇐⇒
– Affixe de E : on a zE = p
izP = i p3 −£ 2 − i¡p= 1 + i¢¤ 3p−2 . p
– Affixe de S : on a zS = 3zE = 3 1 + i 3 − 2 = 3 + i(3 − 2 3).
Le point S a la même partie réelle que M et N, donc il appartient à la droite
(MN). p p p
Comme p 1, 7 < 3 < 1, 8 ⇒ 3, 4p< 2 3 < 3, 6 ⇒ −3, 6 < −2 3 < −3, 4 ⇒ −0, 6 <
3 − 2 3 < −0, 4 ⇒ −1 < 3 − 2 3 < 1. La partie imaginaire de S est comprise
entre celle de M et celle de N. Donc S appartient au segment [MN].
p
3. On pose α = 2 − 3.
p ¢2 p p p ¢
a. 1 + α2 = 1 + 2 − 3 = 1 + 4 + 3 − 4 3 = 8 − 4 3 = 4 2 − 3 = 4α.
¡ ¡
¡ p ¢2 p p p p p
1 − α2 = 1 − 2 − 3 = 1 − 4 − 3 + 4 3 = −6 + 4 3 = 2 3(2 − 3) = 2α 3.
p ¡p
b. Z = 2p− 3¡+ i − p 3¢ − 2¡−pi = α +¢i + α + i ¡= 2α p + 2i.
¢

Z ′ = 3 + 3 − 2 3 i − 3 − 2 − i = 2 + i 4 − 2 3 = 2 + 2iα.
¢

c. Montrer que |Z |2 = 4α2 + 4 et |Z ′ |2 = 4 + 4α2 , donc¡ |Z | = ¯¢Z ′ ¯.


¯ ¯
p
Z 2α + 2i α+i (α + i)(1 − iα) 2α + i 1 − α2 2α + 2iα 3
= = = = =
Z′ 2 + 2iα 1 + iα (1 + iα)(1 − iα) 1 + α2 4α

Antilles-Guyane 2 septembre 1998


Baccalauréat S

p p
1+i 3 1 3
(d’après la question précédente) = = +i = cos π3 + i sin π3 =
2 2 2
ei 3 .
π

d. |Z | = ¯ Z ′ ¯ ⇒ PR = PS, donc PRS est isocèle en P ;


¯ ¯

Z ³−→ −→´
= ei 3 entraine en prenant les arguments que PS ; PR = π3 . Le tri-
π

Z ′
angle isocèle en P ayant un angle au sommet de mesure π3 , ses trois angles
ont la même mesure : il est donc équilatéral.

Problème 11 points
Commun à tous les candidats
x
d(x) = e x+1 .
x
1. En posant u(x) = qui est définie et dérivable sur ] − 1 ; +∞[, d(x) = eu(x) .
x +1
x + 1 − x u(x) 1 x
d est donc dérivable et d ′ (x) = u ′ (x)eu(x) = e = e x+1 > 0
(x + 1)2 (x + 1)2
car produit de deux nombres supérieurs à zéro.
La fonction d est donc croissante sur ] − 1 ; +∞[.
x
2. Comme lim = −∞, alors par composition lim d(x) = 0.
x→−1 x + 1 x→−1
x 1 x
Comme = , lim = 1, d’où lim d(x) = e1 = e.
x + 1 1 + x1 x→+∞ x + 1 x→+∞

3. D’après la question précédente la fonction d croît de 0+ à e donc pour tout


x > − 1, on a : 0 < d(x) < e.

Q R M
1



v



O u

−1 1 2

E
S

−1
P N

Partie B
⋆ Étude de la fonction f

x
f (x) = x + 1 − e x+1 .

Antilles-Guyane 3 septembre 1998


Baccalauréat S

1. On a vu dans la partie A que lim d(x) == e, donc lim f (x) − (x − e + 1) = 0.


x→+∞ x→+∞
Ceci montre que la droite (D) d’équation y = x −e+1 est asymptote à la courbe
(C ) au voisinage de +∞.
x x
On a f (x) − (x − e + 1) = x + 1 − e x+1 − x − 1 + e = −e x+1 + e.
x x
D’après la question A. 3. 0 < e x+1 < e donc e − e x+1 > 0. Ce qui montre que la
courbe (C ) est au dessus de son asymptote au voisinage de +∞.
2. a. Pour x ∈] − 1 ; + ∞[, f (x) = x + 1 − d(x), donc f est dérivable et
1 x
f ′ (x) = 1 − d ′ (x) = 1 − e x+1 . Cette fonction est elle-même déri-
(x + 1)2
x 2(x + 1) − 1 2x + 1 x
vable et f ′′ (x) = e x+1 4
= e x+1 . Le signe de f ′′ est donc
(x + 1) (x + 1)4
1 1
celui de 2x + 1, négatif pour −1 < x < − , positif pour x > − .
2 2
b. D’où le tableau de variations :

1

x −1 2 +∞
f ′′ (x) − 0 +
1 1

f ′ (x)

1 − 4e


3. Équationµ f (x)
¶ =0:
′ 1
On a f − < 0 (calculatrice).
2
1
Par continuité la fonction f ′ s’annule deux fois : en α tel que −1 < α < − et
2
1
aussi en 0, avec − < 0 admet sur ] − 1 ; +∞[.
2
la calculatrice donne une valeur approchée de α ≈ −0, 72 à 10−2 près.
4. a. D’après la question précédente, on peut déterminer le signe de f ′ et
donc les varaitions de f :
– sur ] − 1 ; α], f est croissante ;
– sur [α ; 0], f est décroissante ;
– sur [0 ; +∞[, f est croissante.
b. – Limite en −1 : on a vu que l’exponentielle a pour limite 0, donc la limite
de f est 0 ;
– Limite en +∞ : l’exponentielle a pour limite e, donc la limite de f en
+∞ est +∞.
c. D’où le tableau de variations de f :

x −1 α 0 +∞
f ′ (x) + 0 − +
−α(α + 1) +∞

f (x)

0 0

Antilles-Guyane 4 septembre 1998


Baccalauréat S

α 1 α
Calcul de f (α) = α+1−e α+1 : on sait que f ′ (α) = 0 ⇐⇒ 1− e α+1 =
(α + 1)2
0 ⇐⇒ e α+1 = (α + 1)2 .
α

Donc f (α) = α + 1 − e α+1 = α + 1 − (α + 1)2 = −α(α + 1).


α

Partie C
⋆ Prolongement de la fonction f en −1
On considère la fonction g définie sur ] − 1 ; +∞[ par :

g (− 1) 0
½
=
g (x) = f (x) pour tout x > − 1.

On appelle (C ′ ) la courbe représentative de la fonction g dans le repère de la partie


B.
x x
g (x) − g (−1) f (x) − 0 x + 1 − e x+1 e x+1
1. a. Si x ∈] − 1 ; +∞[, = = = 1− =
x − (−1) x − (−1) x +1 x +1
1³ x x
´
1− e x+1 .
x x +1
g (x) − g (−1) 1³ x x
´
= 1− e x+1 .
x − (−1) x x +1

b. Pour x ∈] − 1 ; +∞[, on a déjà vu que la limite lorsque x tend vers −1 de


x x x x −u
est −∞. En posant u(x) = , e x+1 = ueu = − −u , dont la
x +1 x +1 x +1 e
limite quand u tend vers +∞ est égale à zéro.

g (x) − g (−1)
c. La limite de lorsque x tend vers −1 est donc finie : c’est la
x − (−1)
définition du nombre dérivé g ′ (−1) = 0.
2. Construire (D) La courbe (C ′ ) est la réunion de la courbe (C ) et du point
(0 ; −1).
La tangente à (C ′ ) au point (0 ; −1) a pour équation : y − (−1) = g ′ (−1)(x −
(−1) ⇐⇒ y = x + 1.
La tangente à (C ′ ) au point d’abscisse α est horizontale : elle a pour équation
y = f (α) = −α(α + 1).
La tangente à (C ′ ) au point d’abscisse 0 est horizontale : elle a pour équatiobn
y = f (0) = 0 (axe des abscisses). D’où les graphes :

Antilles-Guyane 5 septembre 1998


Baccalauréat S

1
x+
1

=
y
C

x
−1 1 2

e
1−
−1

x+
=
y
−2

Antilles-Guyane 6 septembre 1998

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