CORRIGÉ. Session Pondichéry, Avril 2001.

Exercice 1.

1. (a) Les masses sont regroupées en classes. On calcule donc d’abord les centres des classes qui
valent respectivement 1 200, 1 750, 2 250, 3 250, 3 750 et 4 300.
Avec une calculatrice, on obtient :
– la somme des effectifs : 1 200 ;
– la moyenne : 3 260,3 (g) (arrondie à 0,1 g)
– l’écart type : 488,4 (g) (arrondi à 0,1 g)
(b) Tableau complété : Voir bas de page
2. On désigne par mG la moyenne des masses des garçons, d’effectif total nG et par mF la moyenne
des masses des garçons, d’effectif total nF . Alors la moyenne m des masses des enfants est :
n G × mG + n F × mF
m= .
nG + nF
(a) Or nG est dans la cellule B9, mG , en B10, nF , en C9 et mG , en C10. Par conséquent, la
formule à écrire en D10 (où se trouve m) est : = (B9 * B10 + C9 * C10) / (B9 + C9) .
1 250 × 3 424,8 + 1 200 × 3 260,3
(b) m = ≈ 3 344,2 g (à 0,1 g)
1 250 + 1 200
3. La colonne E donne la répartition en pourcentage de chaque classe d’enfants (filles et garçons
réunis). Ces pourcentages sont donnés à 0,1 près.
(a) La cellule E2 donne le part des garçons dont la masse M vérifie M < 1 500 (donnée en
cellule D2) par rapport à l’ensemble des garçons (donné en cellule D9). Il faut utiliser
l’adresse absolue $D$9 de la cellule D9, la recopie se faisant vers le bas. (On peut écrire
seulement D$9. . . mais surtout pas D9 !) On peut écrire seulement D$9. . . mais surtout pas
D9 ! La formule donnant le pourcentage est donc : = D2 / $D$9 * 100 .
18
(b) En cellule E2 : ≈ 0,007 = 0,7 %.
2 450
203
En cellule E8 : ≈ 0,083 = 8,3 %.
2 450

A B C D E
1 Masse M (en g) Garçons Filles Totaux Pourcentages
2 M < 1 500 3 4 7 0,3
3 1 500 6 M < 2 000 9 9 18 0,7
4 2 000 6 M < 2 500 34 46 80 3,3
5 2 500 6 M < 3 000 156 256 412 16,8
6 3 000 6 M < 3 500 504 536 1 040 42,4
7 3 500 6 M < 4 000 402 288 690 28,2
8 M > 4 000 142 61 203 8,3
9 Total 1 250 1 200 2 450 100
10 Moyenne 3 424,8 3 260,3 3 344,2
11 Écart type 509,7 488,4 506,1

1
Exercice 2.

1. Salaires mensuels de Marcel et Claudine en 2001 puis en 2002 :

2001 2002
Marcel 7 500 F
7 000+ 500 =   + 500 =8 000 F
7 500
5 5
Claudine 7 000 × 1 + = 7 350 F 7 350 × 1 + = 7 717,5 F
100 100
2. (a) On ajoute 500 à un terme pour avoir le suivant : la suite (Un ) est donc arithmétique, de
raison r = 500 (et de premier terme U0 = 7 000).
(b) Pour tout n, Un = U0 + r × n = 7 000 + 500 × n.
(c) U19 = 7 000 + 500 × 19 = 16 500.
En 2019, Marcel gagnera 16 500 F.
(d) Un > 12 000 ⇔ 7 000 + 500 × n > 12 000
⇔ 500 × n > 12 000 − 7 000 ⇔ 500 × n > 5 000 ⇔ n > 5 000 ÷ 500 ⇔ n > 10
Le salaire mensuel de Marcel sera d’au moins 12 000 F à partir de 2010.
5
3. (a) Le coefficient multiplicateur associé à une augmentation de 5 % est 1 + = 1,05.
100
(b) On obtient Vn+1 en multipliant Vn par 1,05. Autrement dit, Vn+1 = Vn × 1,05.
La suite (Vn ) est donc une suite géométrique, de raison q = 1,05 (et de premier terme
V0 = 7 000).
(c) Pour tout n, Vn = V0 × q n = 7 000 × 1,05n .
(d) V19 = 7 000 × 1,0519 ≈ 17 689 F.
4. 17 689 > 16 500 donc Claudine partira avec le meilleur salaire.
5. (a) Le salaire de Marcel est lié à une suite arithmétique et a donc une croissance linéaire. La
représentation graphique associée est donc une droite.
(b) Claudine gagnera au moins 12 000 F à partir de 2011 (voir graphique).
(c) Le salaire mensuel de Claudine dépassera celui de Marcel à partir de 2015 (voir graphique).

Évolution des salaires mensuels de Marcel et Claudine

20000

18000

16000
Salaires en francs

14000

12000

10000

8000

6000
0 2 4 6 8 10 11 12 14 15 16 18 20
Rang de l’année