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RIZKI – FSTS
1
2
La base d’un système de numération (1)
3
La base d’un système de numération (2)
En décimal, on dispose de 10 chiffres (0, 1, 2, 3, 4, 5,
6, 7, 8, 9).
Le chiffre de droite s’appelle le chiffre de poids
faible.
Le chiffre de gauche s’appelle le chiffre de poids fort.
4
La forme polynômiale
Pour un nombre décimal N de n+1 chiffres; où ai est un
chiffre:
ai = {0, 1, … , 9}; i = {0, 1, … , n};
n est l’exposant de 10 du chiffre de poids fort
n
N ai 10 i
i 0
5
La forme polynômiale
Représentation dans une base quelconque:
ai = {0, 1, … , b-1}; i = {0, 1, … , n};
n est l’exposant de « b » du chiffre de poids fort.
n
N ai b i
i 0
6
Les bases usuelles
b=2 Système binaire ai = {0,1}
b=8 Système octal ai = {0,1, …,7}
b = 10 Système décimal ai = {0,1, …,9}
b = 16 Système hexadécimal ai = {0,1, …,9, A,B,C,D,E,F}
7
Valeur décimale d’un nombre de base «b»
S’obtient à partir de la forme polynomiale
Exemple:
(101101)2 = 1x25 + 0x24 + 1x23 + 1x22 + 0x21 + 1x20 = (45)10
(217)8 = ………
(A26)16 = ………
8
Changements de base
Il s’agit de déterminer les valeurs des ai de la forme
polynomiale N = Σ ai x bi à partir du nombre N écrit en
décimal.
Effectuer des divisions successives du nombre N par b
Le nombre écrit dans la nouvelle base est constitué de
gauche vers la droite des restes pris du dernier vers le
premier.
9
Exemple:
Quotient Reste
125 ÷ 8 = 15 + 5=a0
15 ÷ 8 = 1 + 7=a1
1 ÷ 8 = 0 + 1=a2
Alors : N = (175)8
10
Nombres fractionnels
Soit le nombre décimal fractionnel:
N = (0,82374)10
N ai b i
11
Nombres fractionnels
Changement de base
12
Exemple:
N=(0,72145)10 = (????)2
0,72145 x 2 = 1,4429 a1 = 1
0,4429 x 2 = 0,8858 a2 = 0
0,8858 x 2 = 1,7716 a3 = 1
0,7716 x 2 = 1,5432 a4 = 1
0,5432 x 2 = 1,0864 a5 = 1
0,0864 x 2 = 0,1728 a6 = 0
0,1728 x 2 = 0,3456 a7 = 0
0,3456 x 2 = 0,6912 a8 = 0
0,6912 x 2 = 1,3824 a9 = 1
13
Passage Binaire-Octal
( ) ( ) :
8 2
Le passage de l'octal au binaire se réalise en convertissant chaque
chiffre du nombre octal en son équivalent binaire codé sur trois bits
( )2 ( )8 :
Le passage du binaire vers l'octal s'effectue en divisant le mot binaire
en des groupes de 3 bits chacun, et de les convertir vers leurs
équivalents en Octal
14
Passage Binaire-Hexadécimal
On applique le même principe que la diapo précédente, sauf
que le raisonnement ici se réalise avec 4 bits
15
Passage Hexadécimal-Octal
Il n'existe pas de passage direct entre ces deux bases.
On peut effectuer un passage intermédiaire à travers
la base binaire.
( 2 6 7 E )16
(2 3 1 7 6)8
16
Décimal Binaire Octal Hexadecimal
0 00000 0 0
1 00001 1 1
2 00010 2 2
3 00011 3 3
4 00100 4 4
5
6
7
00101
00110
00111
5
6
7
5
6
7
8 01000 10 8
9 01001 11 9
Tableau 10 01010 12 A
11 01011 13 B
récapitulatif 12 01100 14 C
13 01101 15 D
14 01110 16 E
15 01111 17 F
16 10000 20 10
17 10001 21 11
18 10010 22 12
19 10011 23 13
20 10100 24 14
21 10101 25 15
22 10110 26 16
17
23 10111 27 17
24 11000 30 18
18
Addition:
La table d’addition est la suivante:
0+0 = 0 0+1 = 1 1+0 = 1 1+1 = 10
Exemple:
110101 101110011111001
+ 101100 + 110111101011101
1100001 1100110001010110
19
Soustraction:
La table de soustraction est la suivante:
0-0 = 0 0-1 = 1 et retenue de 1 1-0 = 1 1-1 = 0
Exemple:
1001011
- 0101111
0011100
20
Multiplication:
Table de multiplication
0x0 = 0 0x1 = 0 1x0 = 0 1x1 = 1
21
Multiplication:
Exemple:
1101101
x 1010011
1101101
1 1 0 1 1 0 1.
1101101 . . . .
1101101. . . . . .
10001101010111
22
Multiplication:
Astuce:
Lors de la multiplication par une puissance de 2 (2n)
Nous ferons n décalages à gauche en insérant des
zéros
Exemple:
23 * 8 = ???
23
Division:
Même disposition et même algorithme qu’en
décimal:
Exemples:
11011 1001 101110111 110
1001 11 111110,1
01001
1001
0000
24
Complémentation
Complément à 1:
le complément à 1 d’un nombre est obtenu en
remplaçant les ‘1’ par les ‘0’ et inversement.
Exemple:
N = 10111001001
Cà1 (N)= 01000110110
25
Complémentation
Complément à 2:
1ère méthode: soustraire le nombre de la puissance de
2 immédiatement supérieure:
Exemple: 10000000000
N= - 1101011010
0010100110
26
Complémentation
Complément à 2:
Exemple: N = 1101011010
Cà1(N) 0010100101
+ 1
Cà2(N) 0010100110
27
Soustraction par complément à ‘1’ et
addition:
On complémente l’opérande et on l’additionne au
nombre, si un ‘1’ déborde, on l’ajoute au résultat:
Exemple:
1101011101 1101011101
- 1011100111 → Cà1 + 0100011000
10001110101
+ 1
0001110110
28
Soustraction par complément à ‘2’ et
addition:
On complémente à ‘2’ l’opérande et on l’additionne
au nombre, si un ‘1’ déborde, on l’élimine :
Exemple:
110110111 110110111
- 101011101 Cà2 + 010100011
1 001011010
à éliminer
29
Les nombres signés
Un nombre est considéré signé si l'on reserve son bit
de poids fort pour représenter le signe. Ansi :
Si ce bit est égal à 0 le nombre est positif
Si ce bit est égal à 1 le nombre est négatif
Exemple 1 :
1)
N = (+ 23)10 = ( 0 0 0 1 0 1 1 1)2
Le C à 2 ( N ) = (1 1 1 0 1 0 0 1 )2 = ( - 23 )
31
Les nombres signés
Exemple 2:
43 43 00101011
- 17 + ( -17 ) + 11101111
= = = 00011010 = (26)10
(- 17) 10 = C à 2 (+17)2
= C à 2 (0 0 0 1 0 0 0 1)2
= ( 1 1 1 0 1 1 1 1)2
Exemple 3:
calculer en binaire (25-67)
32
33
Adjacence:
Deux nombres sont adjacents s’ils ne différent que par les deux
chiffres d’un rang unique.
abcd δγβα
naturel et code
0 0000 0000
binaire réfléchi 1 0001 0001
(GRAY) 2 0010 0011
3 0011 0010
•Problème du comptage en BN 4 0100 0110
Les composants électroniques
n'assurent pas une bonne 5 0101 0111
précision quand à leur temps de 6 0110 0101
réponse à la commutation. 7 0111 0100
8 1000 1100
9 1001 1101
10 1010 1111
11 1011 1110
12 1100 1010
13 1101 1011
14 1110 1001 35
15 1111 1000
Passage BN BR
On commence par la droite et on transcrit chaque
chiffre tel qu’il est si il est suivi par ‘0’ sinon on le
remplace par son complément.
( 101100001110 )BN
( 111010001001) BR
36
Passage BR BN
On commence par la gauche et on transcrit chaque
chiffre tel qu’il est s’il est précédé dans le BN par ‘0’
sinon il est complémenté.
EXEMPLE:
( 1101101001 ) BR
( 1001001110 ) BN
37
Code BCD (Binary Coded
Decimal)
Le code binaire naturel permet de coder difficilement de très
grands nombres et les nombres fractionnaires ne sont toujours
pas précis, par exemple pour 21,4 :
38
Code BCD (Binary Coded
Decimal)
Code décimal Code BCD
40
Exemple 2 : Conversion du Décimal
BCD
( 7 9 0 3 , 4 )10
41
Opérations arithmétiques
4316
+ 81
4397
0100 0011 0001 0110
+ 1000 0001
0100 0011 1001 0111
4 3 9 7
42
Difficultés des Opérations en BCD
(exemple)
9237
+ 81
9318
1001 0010 0011 0111
+ 1000 0001
1001 0010 1011 1000
9 2 BCD 8
43
Solution:
On ajoute un « 6 » (0110)2 au code non BCD
44
Codes détecteurs d’erreurs
C. d 23 22 21 20 p Parité impaire
P : bit de parité
0 0 0 0 0 0
p = 0 si le nombre de ‘1’ du code est pair
1 0 0 0 1 1
P = 1 si le nombre de ‘1’ du code est impair
2 0 0 1 0 1
3 0 0 1 1 0 N.B: Permet de détecter des erreurs simples
4 0 1 0 0 1
5 0 1 0 1 0 Parité paire
P : bit de parité
6 0 1 1 0 0
p = 0 si le nombre de ‘1’ du code est impair
7 0 1 1 1 1
8 1 0 0 0 1 P = 1 si le nombre de ‘1’ du code est pair
9 1 0 0 1 0 N.B: Permet de détecter des erreurs simples
45
Codes détecteurs et correcteurs
d’erreurs
3 4 1 7
0 0 0 0 0
0 1 0 1 0
Parité
1 0 0 1 0 longitudinale
1 0 1 1 1
Parité verticale 0 1 1 1
46
47
Introduction
L’algèbre de Boole est un ensemble de
variables à deux états de valeurs de vérité:
1 (vrai), 0 (faux)
muni d’un nombre limité d’opérateurs:
NON; ET; OU (NOT; AND; OR).
Soit x є {0,1}.
NON ( x) x est une fonction booléenne
entrée sortie
x x
0 1
1 0
49
Opération ET (AND):
Soit x et y є {0,1}.
On note x.y = x ET y.
x y x.y
0 0 0
0 1 0
1 0 0
1 1 1
50
Opération OU (OR):
Soit x et y є {0,1}.
On note x+y = x OR y.
x y x+y
0 0 0
0 1 1
1 0 1
1 1 1
51
2. Lois fondamentales (1)
Loi de commutativité:
A.B = B.A
A+B=B+A
Loi d’associativité:
A.(B.C) = (A.B).C
A + (B + C) = (A + B) + C
Loi de distributivité:
ET sur OU: A.(B + C) = (A.B) + (A.C)
OU sur ET: A + (B.C) = (A + B).(A + C)
52
2. Lois fondamentales (2)
Loi d’idempotence:
A+A=A
A.A = A
Loi de complémentarité
A A 1
A.A 0
53
2. Lois fondamentales (3)
Identités remarquables:
1.A = A
1+A=1
0.A = 0
0+A=A
Lois de distributivité interne:
A + (B + C) = (A + B) + (A + C)
A.(B.C) = (A.B).(A.C)
A.(A + B) = A + (A.B) 54
2. Lois fondamentales (4)
Loi de DeMorgan:
A B A.B
A.B A B
AA
55
Autres fonctions
56
Autres fonctions (2)
Fonction OU Exclusif :
F3 x y x y x y
57
Éléments de connexions universels
La porte NOR:
A
NOT
A
A B
OR
AB
AB A B AND
AB
58
Éléments de connexions universels
(2)
A
La porte NAND: NOT
A B A
AND
AB
AB A B
OR
AB
59
Quelques relations à démontrer
xyxyx x x y x
xxyx x x y x y
xxyx y x y x z y z x y x z
xy xyz xy xz x y x y z x y x z
x y x y x
60
Simplification des fonctions
Tableau de Karnaugh
Inconvénient de la table de vérité:
Nombre de lignes important
On placera les variables d’entrée dans une
table aussi carrée que possible.
Soit n variables: 2p colonnes; 2q lignes.
n pair: p = q = n/2
n impair: |p-q| = 1
Les cases seront numérotées selon le code de Gray
61
Simplification par table de Karnaugh
On exploite la
propriété d’adjacence
du code binaire
réfléchi.
a b S
0 0 0
0 1 1
1 0 1
1 1 1 62
Algèbre de Boole
Opérations de base
Lois fondamentales
Théorèmes de Morgan
Tables de vérité
Tables de Karnaugh
FSTS - 2010 2 - 63
Opérations de base
Reposent sur 3 opérateurs de base:
ET, OU, NON
Toutes les équations logiques sont formées de ces 3
opérateurs
FSTS - 2010 2 - 64
Fonction logique NON
En anglais: NOT
Représentation:
F=A ou F = /A
Table de vérité:
Entrée Sortie
A F
0 1
1 0
Symbole usuel Symbole normalisé
FSTS - 2010 2 - 65
Fonction logique ET
En anglais: AND
Représentation:
F = A * B ou A • B ou AB
Table de vérité:
Entrées Sortie
A B F
0 0 0
0 1 0
1 0 0
1 1 1 Symbole usuel Symbole normalisé
FSTS - 2010 2 - 66
Application de la porte ET:
Alarme ceinture de sécurité
FSTS - 2010 2 - 67
Fonction logique OU
En anglais: OR
Représentation:
F=A+B
Table de vérité:
Entrées Sortie
A B F
0 0 0
0 1 1
Symbole graphique
1 0 1
1 1 1
FSTS - 2010 2 - 68
Application de la porte OU
FSTS - 2010 2 - 69
Fonction logique NON-ET
En anglais: NAND
Représentation:
F=A*B
Table de vérité:
Entrées Sortie
A B F
0 0 1
0 1 1
Symbole graphique
1 0 1
1 1 0
FSTS - 2010 2 - 70
Application de la porte NON ET
FSTS - 2010 2 - 71
Fonction logique NON-OU
En anglais: NOR
Représentation:
F=A+B
Table de vérité:
Entrées Sortie
A B F
0 0 1
0 1 0
Symbole graphique
1 0 0
1 1 0
FSTS - 2010 2 - 72
Application
FSTS - 2010 2 - 73
Fonction OU-EXCLUSIF
En anglais: EXOR
B*A+B*A
Représentation:
F=AB
Table de vérité:
Entrées Sortie
/B*A
A B F
0 0 0 B*/A
0 1 1
1 0 1 =1
1 1 0
Symbole usuel Symbole normalisé
FSTS - 2010 2 - 74
Fonction NON OU-EXCLUSIF
En anglais: EXNOR
Représentation:
F=AB /B*/A + B*A
Table de vérité:
/B*/A
Entrées Sortie
A B F
0 0 1 B*A
0 1 0
1 0 0 =1
1 1 1
Symbole graphique Symbole normalisé
FSTS - 2010 2 - 75
Exemples de boitiers
74LS00
FSTS - 2010 2 - 76
74LS02
FSTS - 2010 2 - 77
74LS08
FSTS - 2010 2 - 78
Portes Nand à 3 entrées
74LS10
FSTS - 2010 2 - 79
Lois fondamentales de l’algèbre
booléenne
Règles, postulats et théorèmes
Utiles pour la simplification des équations logiques !
FSTS - 2010 2 - 80
Règles, postulats et théorèmes
Fermeture:
Si A et B sont des variables Booléennes, alors
A+B, A*B sont aussi des variables Booléennes.
Commutativité:
A + B = B + A
A * B = B * A
FSTS - 2010 2 - 81
Règles, postulats et théorèmes
Associativité
A + (B + C) = (A + B) + C
A * (B * C) = (A * B) * C
Distributivité
ET/OU: A*(B + C) = A*B + A*C
OU/ET: A+(B*C) = (A+B)*(A+C)
FSTS - 2010 2 - 82
Règles, postulats et théorèmes
Idempotence
A+A = A
A*A=A
Complémentarité
A+A=1
A*A=0
FSTS - 2010 2 - 83
Règles, postulats et théorèmes
Identités remarquables
1+A=1 et 1*A=A
0+A=A et 0*A=0
Distributivité interne
A + (B + C) = (A + B) + (A + C)
A * (B * C) = (A * B) * (A * C)
FSTS - 2010 2 - 84
Règles (ou propriétés) de l’algèbre booléenne
FSTS - 2010 2 - 85
Postulats
FSTS - 2010 2 - 86
Théorèmes
FSTS - 2010 2 - 87
FSTS - 2010 2 - 88
Tables de vérité
C Entrées
B A
Sortie
S
Une table de vérité est 0 0 0 0
un tableau définissant
0 0 1 0
la valeur d'une
fonction logique 0 1 0 1
pour chacune des 0 1 1 1
combinaisons 1 0 0 0
possibles des entrées 1 0 1 1
1 1 0 1
1 1 1 0
FSTS - 2010 2 - 89
Exemple
Entrées Sortie
C B A S Solution:
0 0 0 0
On construit l’équation
0 0 1 0 de S en écrivant tous les
0 1 0 1 termes donnant S=1.
0 1 1 1
1 0 0 0 Ainsi, S = 1:
si C=0 et B=1 et A=0;
1 0 1 1
ou si C=0 et B=1 et A=1;
1 1 0 1 ou si C=1 et B=0 et A=1;
1 1 1 0 ou si C=1 et B=1 et A=0.
FSTS - 2010 2 - 90
Exemple
Entrées Sortie
C B A S
Solution pour S=1.
0 0 0 0
si C=0 et B=1 et A=0;
0 0 1 0 ou si C=0 et B=1 et A=1;
0 1 0 1 ou si C=1 et B=0 et A=1;
0 1 1 1 ou si C=1 et B=1 et A=0.
1 0 0 0 On peut donc écrire:
1 0 1 1 S = /C.B./A + /C.B.A +
1 1 0 1 C./B.A + C.B./A
FSTS - 2010 2 - 91
Exemple
On peut simplifier:
S = C.B.A + C.B.A + C.B.A + C.B.A
FSTS - 2010 2 - 92
Inspection visuelle ? Exemple
Entrées
Sortie
C B A S
0 0 0 0
0 0 1 0
0 1 0 1 S = /C.B + C./B.A + C.B./A
0 1 1 1 S = /C.B + C.(A B)
1 0 0 0
1 0 1 1 S = B./A + /C.B.A + C./B.A
1 1 0 1 S = B./A + A.(C B)
1 1 1 0
FSTS - 2010 2 - 93
Exercice
Soit deux nombres binaires sur 2 bits A et B, on
veut effectuer R = A+B (arithmétique). R est sur 3
bits
FSTS - 2010 2 - 94
Solution: A1
0
A0
0
B1
0
B0
0
R2
0
R1
0
R0
0
0 0 0 1 0 0 1
0 0 1 0 0 1 0
0 0 1 1 0 1 1
0 1 0 0 0 0 1
R = A+B 0 1 0 1 0 1 0
0 1 1 0 0 1 1
0 1 1 1 1 0 0
1 0 0 0 0 1 0
1 0 0 1 0 1 1
1 0 1 0 1 0 0
1 0 1 1 1 0 1
1 1 0 0 0 1 1
1 1 0 1 1 0 0
1 1 1 0 1 0 1
1 1 1 1 1 1 0
FSTS - 2010 2 - 95
Donner les formes canoniques de Fi
Première forme canonique
R2 A1. A0 .B1.B0 A1. A0 .B1.B0 A1. A0 .B1.B0 A1. A0 .B1.B0 A1. A0 .B1.B0 A1. A0 .B1.B0
R1 A1. A0 .B1.B0 ...
R0 ...
A A B B A A B B
1 0 1 0 1 0 1 0
R1 A1 A0 B1 B0 ...
R0 ...
FSTS - 2010 2 - 96
Simplifier les équations
Algébriquement
R2 A1. A0 .B1.B0 A1. A0 .B1.B0 A1. A0 .B1.B0 A1. A0 .B1.B0 A1 . A0 .B1 .B0 A1 . A0 .B1 .B0
R2 A .B .B . A A A . A .B . B
0 1 0 1 1 1 0 1 0
B0 A1. A0 . B1 B0
R2 B1. A0 .B0 A1. A0 A1. A0 . B1 B0
R1 ...
FSTS - 2010 2 - 97
Proposer des schémas à base de portes
OU, ET,NON
R2 B1. A0 .B0 A1. A0 A1. A0 . B1 B0
A1 A0 B1 B0
R2
FSTS - 2010 2 - 98
La simplification des
équations
La simplification est essentielle.
On veut avoir le circuit le plus simple possible...
FSTS - 2010 2 - 99
Méthodes de
simplification
Il est possible d ’obtenir directement une équation
sous sa forme simplifiée en utilisant une méthode de
simplification graphique.
1
2. 3.
0
0 1 3 2
1
4 5 7 6
00
0 1 3 2
01
4 5 7 6
11
12 13 15 14
10
8 9 11 10
0 1 0 1 0 0 0 1 1
0 1 1 1 0 1 3 2
1 0 0 0
1 0 1 0 1
1 0 1 1 4 5 7 6
1 1 0 1
1 1 1 0
TABLE DE KARNAUGH
TABLE DE VÉRITÉ
FSTS - 2010 2 - 105
Table de Karnaugh
À partir de la table, on simplifie en groupant les
1 adjacents.
/C.B.A+/C.B./A = /C.B
BA
C
00 01 11 10
0 0 0 1 1
0 1 3 2
1 0 1 0 1
4 5 7 6
C./B.A
/C.B./A+C.B./A=B./A
FSTS - 2010 2 - 107
Table de Karnaugh
Former les plus gros groupes possibles.
Termes plus simples.
00 1 0 1 1
/C.B
0 1 3 2
/D.C./B.A 01 0 1 0 0
4 5 7 6
11 0 0 0 0
12 13 15 14
S=/C./A+/C.B+/D.C. 10 1 0 1 1
/B.A 8 9 11 10
?
A
a
B b
c
d
C e
f
g
D
Afficheur 7 segments
A B C D a b c d e f g
0 0 0 0 1 1 1 1 1 1 0
0 0 0 1 0 1 1 0 0 0 0
0 0 1 0 1 1 0 1 1 0 1
0 0 1 1 1 1 1 1 0 0 1
0 1 0 0 0 1 1 0 0 1 1
0 1 0 1 1 0 1 1 0 1 1
0 1 1 0 1 0 1 1 1 1 1
0 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0
1 0 0 0 1 1 1 1 1 1 1
1 0 0 1 1 1 1 0 0 1 1
b d
CD CD
AB 00 01 11 10 AB 00 01 11 10
00 1 1 1 1 00 1 0 1 1
01 1 0 1 0 01 0 1 0 1
11 11
10 1 1 10 1 1
g
CD
AB 00 01 11 10
00 0 0 1 1
01 1 1 0 1
11
10 1 1
YZ
00 01 11 10
00 0 1 0 0 SOP F = W*X + /Y*Z + X*/Y + W*Z
01 1 1 0 0
WX
11 1 1 1 1
10 0 1 1 0
FSTS - 2010 2 - 115
SOMME DE PRODUITS
(SOP)
YZ
00 01 11 10 SOP, F = W*X + /Y*Z + X*/Y + W*Z
00 0 1 0 0
01 1 1 0 0 En appliquant Morgan, on
WX peut transformer la somme de
11 1 1 1 1 produits (SOP) en produit de
sommes (POS)
10 0 1 1 0
YZ
00 01 11 10
00 0 1 0 0
01 1 1 0 0 SOP, /F = /W*Y + /X*/Z
WX
11 1 1 1 1
10 0 1 1 0
FSTS - 2010 2 - 117
PRODUIT DE SOMMES
(POS) SOP, /F = /W*Y + /X*/Z
YZ
00 01 11 10 En appliquant De Morgan, on
peut transformer la somme
00 0 1 0 0 de produits (SOP) en produit
01 1 1 0 0 de sommes (POS)
WX
11 1 1 1 1
POS F = (W+/Y) * (X+Z)
10 0 1 1 0
À partir de SOP, on obtient une réalisation avec seulement des portes NON-ET
F = /{ /(W+/Y) + /(X+Z)] }
À partir de POS, on obtient une réalisation avec seulement des portes NON-OU
I1 4 -1
Out
I2 MUX
I3
S1 S0
S1 S0 Out
0 0 I0
0 1 I1
Écrivez l’équation de sortie
1 0 I2
1 1 I3
4 -1 O1
In
MUX O2 Écrivez l’équation de sortie
O3
S1 S0
-: non utilisé
S1 S0 O0 O1 O2 O3
0 0 In - - -
0 1 - In - -
1 0 - - In -
1 1 - - - In
O0
I1 I0 O0 O1 O2 O3
I0
Décodeur
O1 0 0 1 0 0 0
2 - 4 0 1 0 1 0 0
O2
1 0 0 0 1 0
I1
O3 1 1 0 0 0 1
I1
Encodeur
O0 1 0 0 0 0 0
4 - 2 0 1 0 0 0 1
I2 O1
0 0 1 0 1 0
I3 0 0 0 1 1 1
I1
Encodeur de
O0 1 X X X 0 0
Priorité 0 1 X X 0 1
I2 4 - 2 O1
0 0 1 X 1 0
I3 0 0 0 1 1 1
A B R
0 Demi-additionneur:
0
0 0 0 0 = 𝐴0 . 𝐵0 + 𝐴0 . 𝐵0 = 𝐴0 ⨁𝐵0
0 1 1 0 𝑅 = 𝐴0 . 𝐵0
1 0 1 0
1 1 0 1
𝐴0
D
𝐵0 A 𝑅
Additionneur Complet:
= 𝐴 . 𝐵 . 𝑅𝑖 +𝐴 . 𝐵. 𝑅𝑖 + 𝐴. 𝐵 . 𝑅𝑖 + 𝐴𝐵𝑅𝑖
A B Ri R
= 𝑅𝑖 . 𝐴 . 𝐵 + 𝐴. 𝐵 + 𝑅𝑖 . (𝐴 . 𝐵 + 𝐴. 𝐵 )
0 0 0 0 0
= 𝑅𝑖 . 𝐴⨁𝐵 + 𝑅𝑖 . (𝐴⨁𝐵)
0 0 1 1 0
0 1 0 1 0 = 𝑅𝑖 ⨁𝐴⨁𝐵
0 1 1 0 1
1 0 0 1 0 𝑅 = 𝐴 . 𝐵. 𝑅𝑖 +𝐴. 𝐵 . 𝑅𝑖 + 𝐴𝐵𝑅𝑖 + 𝐴. 𝐵. 𝑅𝑖
1 0 1 0 1 𝑅 = 𝑅𝑖. 𝐴 . 𝐵 + 𝐴. 𝐵 + 𝐴. 𝐵(𝑅𝑖 + 𝑅𝑖 )
1 1 0 0 1 𝑅 = 𝑅𝑖 . 𝐴 ⊕ 𝐵 + 𝐴. 𝐵
1 1 1 1 1
𝐴0
Additionneur Complet:
A
= 𝑅𝑖 ⨁𝐴⨁𝐵 𝐵0
𝑅 = 𝑅𝑖 . 𝐴⨁𝐵 + 𝐴. 𝐵 𝑅
𝑅𝑖 C
Ri
D
≡ A D
A
A
𝑅
B
A B S R
0 Demi-Soustracteur:
0
0 0 0 0 𝑆 = 𝐴0 . 𝐵0 + 𝐴0 . 𝐵0 = 𝐴0 ⨁𝐵0
0 1 1 1 𝑅 = 𝐴0 . 𝐵0
1 0 1 0
1 1 0 0
𝐴0 𝐒
D
𝑆
𝐵0 S 𝑅
A B Ri S R 𝑆 = 𝐴 . 𝐵 . 𝑅𝑖 +𝐴 . 𝐵. 𝑅𝑖 + 𝐴. 𝐵 . 𝑅𝑖 + 𝐴𝐵𝑅𝑖
𝑆 = 𝑅𝑖 . 𝐴 . 𝐵 + 𝐴. 𝐵 + 𝑅𝑖 . (𝐴 . 𝐵 + 𝐴. 𝐵 )
0 0 0 0 0
𝑆 = 𝑅𝑖 . 𝐴⨁𝐵 + 𝑅𝑖 . (𝐴⨁𝐵)
0 0 1 1 1
𝑆 = 𝑅𝑖 ⨁𝐴⨁𝐵
0 1 0 1 1
0 1 1 0 1 𝑅 = 𝐴 . 𝐵 . 𝑅𝑖 +𝐴 . 𝐵. 𝑅𝑖 + 𝐴 . 𝐵. 𝑅𝑖 + 𝐴. 𝐵. 𝑅𝑖
1 0 0 1 0 𝑅 = 𝑅𝑖. 𝐴 . 𝐵 + 𝐴. 𝐵 + 𝐴 . 𝐵(𝑅𝑖 + 𝑅𝑖 )
1 0 1 0 0 𝑅 = 𝑅𝑖 . 𝐴⨁𝐵 + 𝐴 . 𝐵
1 1 0 0 0 𝐴0 𝑺
S
1 1 1 1 1
𝐵0
𝑅𝑖 C 𝑅
arithmétiques:
A 𝑆
Soustracteur Complet:
S
𝐵
𝑆 = 𝑅𝑖 ⨁𝐴⨁𝐵 𝑅
𝑅𝑖 C
𝑅 = 𝑅𝑖 . 𝐴⨁𝐵 + 𝐴. 𝐵
𝑆
Ri 𝑆
D
S
A
≡ B
D
S
𝑅
arithmétiques:
A1 A0
A
X
X
B1 B0
B
A1B A0B0
+
A1B1 A0B1 .
= 3 2 1 0
1
AC
A1
B1
AC 2
A2
B2
A2 4 2
A3 3
L
B0 S
B1 8 R0
B2
3 R3
B3
arithmétiques:
A
A2 A1 A0
X
X
B
B2 B1 B0
= 5 4 3 2 1 0
FSTS - 2010 2 - 138
Multiplieur 3 bits: