Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Introduction
1- Principe de numérotation
= ∑ 𝑎𝑖 𝑏𝑖
𝑖=−𝑚
l’élément ai est le digit de rang i, son poids est bi ; an est le chiffre le plus
significatif (MSB) ; a-m est le chiffre le moins significatif (LSB).
L’élément an est alors le bit le plus significatif et l’élément a -m est le bit le moins
significatif. Le nombre N dans la base 2 s’écrit :
N = 1x23+0x22+1x21+0x20+1x2-1 = (10,5)10
Cette base est plutôt utilisée par les informaticiens. Les symboles sont {0, 1, 2,
3, 4, 5, 6,7}.
2
2- Conversion d’une base dans une autre.
a) Conversion binaire-décimale
N = ∑ a i bi
i=−m
b) Conversion décimale-binaire
2
27
13 2
07
1 6 2
1
2
0 3
1 2
1
1 0
PE : (N) = (27)10
PF(N) = (0,3)10
PE(N) = (11011)2
3
0,3x2=0,6 0,6x2=1,2 0,2 x2=0,4 0,4x2=0,8 0,8x2=1,6
(N)16 (N)2
0 0000
1 0001
2 0010
3 0011
4 0100
5 0101
6 0110
7 0111
8 1000
9 1001
A 1010
B 1011
C 1100
D 1101
E 1110
F 1111
(4)8 = (100)2
(2)8 = (010)2
4
(7)8 = (111)2
N = (100010111)2
c) Conversion binaire-octale
(011)2 = (3)8
(010)2 = (2)8
(110)2 = (6)8
N = (326)8
d) Conversion hexadécimale-binaire
(6)16 = (0110)2
(B)16 = (1011)2
(3)16 = (0 011)2
N = (011010110011)2
(0001)2 = (1)16
(1010)2 = (A)16
5
(1110)2 = E16
(1101)2 = (D)16
N = (1AED)16
Octale
Binaire
f) Conversion décimale
Hexadécimale
L’expression recherchée est constituée par l’ensemble des restes successifs des
divisions lus à l’envers.
C’est la solution la plus simple. Un élément binaire est ajouté au module pour la
représentation di signe.
0⟷+
1⟷-
(23)10 = (10111)2
N= (-23)10 = (110111)2
6
b) Complément à 1 d’un nombre binaire
Le complément à 1 d’un nombre binaire A est un élément binaire noté 𝐴̅ tel que
A+𝐴̅=1 soit encore si A = 0 ⇒ 𝐴̅=1 ou si A=1 ⇒ 𝐴̅=0.
N= (0̅0̅1̅1̅)2
N=(1100)2
5- Opérations binaires.
a) L’addition
Table d’addition et exemple
0 + 0 = 00
0 + 1 = 01
1 + 0 = 01
7
Exemple : Effectuer l’addition des deux nombres binaires N1= (00111)2 et
N2 = (10011)2
N1 = 00111
+ N2 = 10011
N1+N2 =(11010)2
b) La soustraction
8
c) La multiplication
1000
X1010
0000
1000
0000
1000
1010000
d) La division
1100 100
100 11
000
6- Le codage
Des textes : ensemble des mots constitués eux même des lettres.
Des nombres représentés par des chiffres
Des symboles qui peuvent être de natures très diverses (ponctuations,
opérations arithmétiques)
9
On distingue deux catégories de codes :
Le code binaire naturel est le code dans lequel en exprime un nombre selon le
système de numération binaire. C’est le code le plus simple ; il est pondéré et se
prête parfaitement au traitement des opérations arithmétiques. Cependant il
présente certains inconvénients :
10
Pour pallier l’inconvénient précédent, on a construit des codes tel que entre deux
codages successifs un seul bit change de valeur. Le code de ce type le plus
utilisé est le code binaire réfléchi ou le code Gray. Il est construit de proche en
proche de telle sorte que chaque fois que l’on ajoute au code un bit sur sa
gauche, on recopie en dessous des combinaisons existantes les mêmes
combinaisons mais en les écrivant dans l’ordre opposé.
Binaire Binaire
Décimal
naturel réfléchi
0 0000 0000
1 0001 0001
2 0010 0011
3 0011 0010
4 0100 0110
5 0101 0111
6 0110 0101
7 0111 0100
8 1000 1100
9 1001 1101
10 1010 1111
11 1011 1110
12 1100 1010
13 1101 1011
14 1110 1001
15 1111 1000
Dans ce code, on code chaque chiffre selon son équivalent binaire avec un
format de 4 bits :
0 0000
1 0001
2 0010
……………
…………….
9 1001
11
Les six combinaisons de 1010 à 1111 ne sont pas utilisées.
(9)10 = (1001)2
(7)10 = (0111)2
(0)10 = (0000)2
(8)10 = (1000)2
Pour prévenir contre les erreurs éventuelles du codage, on a construit des codes
vérificateurs dont le plus utilisé est le code avec bit de parité. Dans ce code, on
ajoute un 5ème bit au code de chaque chiffre et on fait en sorte que le nombre
total de bits égaux à 1 soit toujours pair quelque soit le chiffre codé :
Le code ASCII :
Le code ASCII (American Standard Code for Information Interchange) est un
code qui représente les caractères éditables ou non éditables : éditables parce
que l'on peut les éditer comme la caractère "A" et non éditables comme le
caractère "Escape" ou "Return". Il est codé sur 7 bits (b6 b5 b4 b3b2 b1 b0), ce
12
qui permet de représenter 128 (27) caractères différents. La table suivante
montre un tel codage.
Par exemple, Le code de la lettre "A" (majuscule) est :
- en binaire : b6 b5 b4 b3 b2 b1 b0 = 1000001 ;
- en hexadécimal 41 ;
- en décimal 65.
13
EXERCICE :
(40)10 = ( ? )2
1-Algèbre de Boole
a-Définition
Les états logiques sont représentés par les chiffres 0 et 1
Une variable logique est une grandeur représentée par un symbole (signes
ou lettres) qui peut prendre les seules valeurs 0 ou 1 suivant certaines
conditions.
Une fonction logique est représentée par de groupes de variables reliées
par des opérateurs logiques. Il existe trois opérateurs logiques
élémentaires : ET, OU, NON
Une fonction logique tout comme une variable logique ne peut prendre
que deux valeurs : 0 ou 1.
Propre à la théorie des ensembles, cette représentation n’est vraiment utile qu’à
titre pédagogique.
Chaque variable logique divise l’espace en deux sous espaces: celui pour lequel
la variable est vraie (=1) et son complément, c’est-à-dire celui pour lequel la
variable est fausse (égale à 0)
A
B
14
La partie hachurée représente l’ensemble pour lequel A OU B est vraie (A=1 ou
B=1)
Table de vérité
A B F(A,B)
0 0 0
0 1 1
1 0 1
1 1 1
Tableau de Karnaugh
C’est l’équivalent d’une table de vérité où chaque ligne est remplacée par une
case dont les cordonnées sont repérées par une combinaison de données de
variables. Le tableau de Karnaugh d’une fonction de n variables possède 2n
cases. Chaque valeur de la fonction est inscrite dans chacune des cases. Le
tableau de Karnaugh respecte de plus certaines règles qui permettent des
simplifications.
B
0 1
A
0 0 1
1 1 1
Le chronogramme
15
Exemple :
x(t)
t
0
c- Conventions
Par exemple dans un système commandé par tension pouvant prendre deux
valeurs 0 volt et 5 volts, Il est possible de choisir le niveau logique comme
l’indique la table suivante :
La nature des phénomènes physiques à deux états doit être convertie en niveau
logique. Il faut faire des conventions pour définir l’état des systèmes.
Exemple :
C’est une fonction d’une variable qui se note par le symbole barre (-). Cette
fonction prend la valeur que n’a pas la variable.
Table de vérité
A F(A)=𝐴̅
0 1
1 0
Table de vérité
A B F(A,B) = A.B
0 0 0
0 1 0
1 0 0
1 1 1
Interprétation électrique
+ -
A B
17
Conventions :
A B L
0 0 0
L = A.B
0 1 0
1 0 0
1 1 1
Table de vérité
A B F(A,B) = A+B
0 0 0
0 1 1
1 0 1
1 1 1
Interprétation électrique
+ -
18
B
Table de fonctionnement du circuit
A B L
0 0 0
0 1 1 L=A+B
1 0 1
1 1 1
- Commutativité
A+B = B+A
A.B = B.A
- Associativité
- Double distributivité
A+B.C = (A+B).(A+C)
- Idempotence
A+A+….+A = A
A.A. …. .A = A
- Complément
̿=A
A
A+𝐴̅ = 1
19
A.𝐴̅ = 0
3- Théorème de De Morgan
4- Principe de dualité
Exemple :
A+1 = 1 ⟺ A.0=0
Exemple : F= xy + xz+𝑥̅ y
Cette fonction ne comprend que les intersections des variables pour lesquelles,
la valeur particulière de la fonction est égale à 1. Le nombre de terme de la
réunion est égale au nombre de 1 de la fonction figurant dans la table de vérité.
A B C F(A,B,C)
0 0 0 0
1
0 0 1
1
0 1 0
1
0 1 1
1 0 0 0
1
1 0 1
1 1 0 0
1
1 1 1
21
A B C F(A.B.C)
0
0 0 0
0 0 1 1
0 1 0 1
0 1 1 1
0
1 0 0
1 0 1 1
0
1 1 0
1 1 1 1
𝐹̿ (𝐴. 𝐵. 𝐶 ) = ̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
𝐴̅𝐵̅ 𝐶̅ + 𝐴𝐵̅ 𝐶̅ + 𝐴𝐵𝐶̅
̅̅̅̅̅̅
𝐹 (𝐴. 𝐵. 𝐶) = (𝐴 ̅̅̅̅̅̅
̅ 𝐵̅ 𝐶̅ ) . (𝐴𝐵 ̅̅̅̅̅̅̅ )
̅ 𝐶̅ ) . (𝐴𝐵𝐶
La méthode algébrique
La méthode graphique de Karnaugh
Ces méthodes permettent d’obtenir une forme minimale d’une fonction logique.
22
a- Méthode algébrique
A+AB=A
̅B= A+B
A+A
̅+B) = B
(A+B) .(A
A-(A+B) = A
̅+B) = AB
A.(A
b- Méthode de Karnaugh
Construction des tableaux de Karnaugh
Les contraintes d’adjacence des cases du tableau sont réalisées si les lignes et les
colonnes respectent la succession des états du code Gray :
AB
00 01 11 10
C
0
1
Dans chaque case est inscrite la valeur de la fonction pour la combinaison des
variables correspondantes.
23
AB
00 01 11 10
C
0 0 0 0 0
1 1 1 1 0
c- Règles de simplification
Exemple:
Exemple :
1 1 1
1 1 1
1
Regroupement en rectangle Regroupement en carré
24
Exemple :
AB
00 01 11 10
A
0 1
1 1
Règle n°4 : Il faut utiliser tous les 1 au moins une fois dans les
regroupements. Le résultat est donné par la réunion des différents
regroupements.
Exemple :
AB
00 01 11 10
A
0 0 0 1 1
1 0 0 0 1
25
Exemple :
AB 11
00 01 10
A
0 1 1 1 1
1 0 0 1 1
Exemple :
Simplifier Y en utilisant :
1- La méthode algébrique
2- La méthode de Karnaugh
Résultat :
Y= BC + A𝐵̅
AB
00 01 11 10
A
0 0 0 1 0
1 1 1 1 0
Y = ∝+𝛽
∝ = A𝐵̅ β α
𝛽 = BC
Y = A𝐵̅ + BC
26
Chapitre 3 : Les circuits intégrés combinatoires
1- Définition
L’opération NON encore appelé porte logique NON ou porte inverseuse est
issue de la fonction NON
Symbole
ou
Table de vérité
A F(A)=𝐴̅
0 1
1 0
27
b- L’opérateur ET (AND)
Symbole
A
S ou A
B & S
B
Table de vérité
A B S = A.B
0 0 0
0 1 0
1 0 0
1 1 1
c- L’opérateur OU (OR)
Symbole
A A ≥1
S S
B 28
B
Table de vérité
A B S = A+B
0 0 0
0 1 1
1 0 1
1 1 1
29
4- Propriétés des opérateurs ET et OU
Commutativité
L’ordre des variables sur les entrées d’un opérateur n’a pas d’importance
A B
& S = A.B & S = B.A
B A A A
A B ≥1
≥1 S= A+B S= B+A
B A
Associativité
Une fonction logique peut être fabriquée de différentes façons suivant le nombre
d’entrées des opérateurs utilisées.
A
& A.B
B A
B
& ABC
C
& ABC
C
A ≥1 A+B
B A ≥1 A+B+C
B
C
≥1 A+B+C
C
30
Elément neutre
Les entrées non utilisées doivent être mises au niveau logique correspondant à
l’élément neutre pour la fonction considérée
A
≥1
B A+B
A
B
& A.B
0
Si toute fonction est réalisable à partir d’une combinaison d’un seul type
d’opérateurs, celui-ci est qualifié d’opérateur complet.
Encore appelé porte logique NON-ET, cet opérateur réalise une fonction
complémentée appelée également fonction de Scheffer.
Table de vérité
A B S = ̅̅̅̅̅
A. B
0 0 1
0 1 1
1 0 1
1 1 0
Symbole
Son symbole est celui de la porte logique ET suivi d’un opérateur NON
A A
S ou & S
B B
31
Exemple de circuit intégré
S= 𝐴̅ S= 𝐴̅
A A
& &
1
- Réalisation de la fonction ET
S= ̅̅̅̅̅
A. B
A S= A.B
& &
B
- Réalisation de la fonction OU
𝐴̅
A
&
1 S= A + B
&
B
& 32
1 𝐵̅
b- Opérateur NON-OU (NOR)
Table de vérité
A B S = ̅̅̅̅̅̅̅
A+B
0 0 1
0 1 0
1 0 0
1 1 0
Symbole
A A ≥1
S S
B B
A
A ≥1
≥1 𝑆 = 𝐴̅
𝑆 = 𝐴̅ 33
0
- Réalisation de la fonction OU
A ̅̅̅̅̅̅̅̅
𝐴+𝐵
≥1 ≥1
𝑆 = ̅̅̅̅̅̅̅̅
𝐴+𝐵
B
- Réalisation de la fonction ET
A 𝐴̅
≥1
0
≥1
𝑆 = 𝐴+𝐵
B
≥1
0 𝐵̅
NB : Les portes logiques ET, OU, NON-ET et NON-OU ont au moins deux
entrées.
a- Définition
b-Table de vérité
A B S = A⊕B
0 0 0
A⊕B = 𝐴̅B + A𝐵̅ 0 1 1
1 0 1
1 1 0
34
c- Symbole
A A
S =1 S
B B
a- Définition
La fonction coïncidence ou identité est une fonction de deux variables qui prend
la valeur 1 si ses deux variables sont égales.
b- Table de vérité
A B S = A⊙B
0 0 1
0 1 0
A⊙B = ̅̅̅̅̅̅̅̅̅
𝐴 ⊕ 𝐵 = 𝐴̅𝐵̅ + AB
1 0 0
1 1 1
35
c- Symbole
A A
S =1 S
B B
8- Propriétés de ⊕ 𝒆𝒕 ⊙
9- Applications de ⊕et ⊙
36
Exercice1
1- La méthode algébrique
2- La méthode graphique de Karnaugh
3- Le théorème de De Morgan
4- La table de vérité
Exercice 2
1- Simplifier Y en utilisant :
a- La méthode algébrique
b- La méthode de Karnaugh
2- Etablir le logigramme de Y
Exercice 3
Exercice 4
ab
00 01 11 10
cd
00 0 1 1 1
01 0 1 1 1
11 0 0 1 1
10 0 0 1 1
37
1- On demande de donner l’équation de S
a- En regroupant les cases effectuées de 1
b- En regroupant les cases effectuées de 0
c- Conclure
2- Etablir le logigramme de S en utilisant
a- Uniquement des portes logiques NAND
b- Uniquement des portes logiques NOR
3- Etablir le schéma électromécanique de S
Exercice 5
L
a d
+ -
a c a
b d
Exercice 6
38
- Le radiateur est calculé pour ne fonctionner que si le ventilateur est déjà
en marche.
- L’arrêt du ventilateur doit nécessairement se produire après l’arrêt du
radiateur et non simultanément.
1- Donner la table de fonctionnement de ce système.
2- Etablir les tableaux de Karnaugh du radiateur et du ventilateur
3- En déduire les équations du radiateur et du ventilateur
4- Etablir le logigramme du système
5- Donner le schéma électrique correspondant
39
10- Le codeur
a- Définition
Le codeur est un circuit logique qui traduit un nombre écrit en décimal en son
équivalent binaire.
Constitution
Il dispose de
N C B A
0 0 0 0
1 0 0 1
2 0 1 0
3 0 1 1
4 1 0 0
5 1 0 1
6 1 1 0
7 1 1 1
Exemple :
Si l’entrée activée est l’entrée 4, on aura en sortie les valeurs suivantes : C=1 ;
B=0 et A=0 car (4)10 = (100)2 = (CBA)2.
40
Exemple :
10- Le décodeur
a- Décodeur 1 parmi n
Table de vérité
41
Si on considère comme valeur aux entrées B=1 et A=0, la sortie activée sera la
sortie numéro 2 car (BA)2 = (10)2 = (2)10
Logigramme
42
b- Décodeur BCD – 7 segments
Ce type de décodeur permet de convertir le code BCD 4bits à l'entrée pour obtenir à
la sortie un code 7 segments permettant de commander un afficheur 7 segments
permettant l'écriture de tous les chiffres et aussi d'autres symboles.
Résultat de l'affichage
Table de vérité
43
10-Le multiplexeur
a- définition
- 2n entrées de données
- n entrées d’adresse ou de sélection
- une entrée de validation
- une sortie
Il envoie sur l’unique sortie, le niveau logique présent sur l’entrée dont le
numéro a été codé par la valeur fournie sur les entrées d’adresse.
b- Exemple :
Table de vérité
44
Si on considère comme présente sur les entrées, les valeurs suivantes B=1 et
A=1, on retrouvera sur la sortie, le même niveau logique que celui présent sur
l’entrée 3 (y=E3) car (BA)2 = (11)2 = (3)10
Equation de la sortie Y
Logigramme
45
11-Le démultiplexeur
a- Définition
b- Exemple :
Table de vérité
46
Si on a sur les entrées d’adresses les valeurs suivantes C=0, B=1 et A=0,
la valeur logique de la sortie n°2 refléter la valeur logique de l’entrée E
(S2=E) car (CBA)2 = (010)2 = (2)10
Logigramme
47
12-Les circuits arithmétiques logiques
Ce sont des circuits spécialisés dans la réalisation des opérations courantes (+ ; -,…)
a- Le demi-additionneur
Symbole
Table de vérité
Equations de sorties
48
Logigramme
b- L’additionneur complet
Table de vérité
Il faut donc concevoir une cellule élémentaire appelée additionneur complet et qui
permet de réaliser l'addition des bits ai et bi en plus de la retenue Ci-1 de l'addition
précédente
49
Symbole
Table de vérité
50
Logigramme
13-Le comparateur
a- Principe
b- Exemple :
Pour comprendre le principe, on va réaliser un comparateur simple permettant
de comparer deux mots de 1 bit.
Symbole
51
Table de vérité
Logigramme
52
EXERCICE N°1:
En utilisant deux décodeurs 1/4, réaliser un décodeur 1/8 :
EXERCICE N°2:
Réaliser un additionneur complet en utilisant deux demi-additionneurs :
EXERCICE N°3:
On désire afficher le résultat de la comparaison de deux nombres binaires 4 bits
A et B avec un afficheur 7 segments.
Etudier le circuit qui permet de rendre lumineux les segments de façon à afficher
:
53
EXERCICE N°4
Le circuit intégré 74LS42 est un décodeur 1 parmi 10 qui est utilisé uniquement
comme un décodeur 1 parmi 4 :
1. C = 0. Donner l'état direct de S0, S1, S2 et S3 ;
2. C = 1 :
a. compléter la table de vérité suivante :
54
LOGIQUE COMBINATOIRE
55