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Code EC :
Code UE :
Niveau : 2
Cycle : DUT
Filière : GRT
PLAN :
Chapitre 1 : Numération et Codes
1) Numération
2) Codes
2.1 Représentation des nombres entiers positifs
2.2 Représentation des nombres algébriques
2.3 Représentation des nombres fractionnaires
2.4 Représentation des nombres décimaux
2.5 Représentation des données non numériques
1) Définitions
2) Fonctions d’une variable booléenne
3) Fonctions de deux ou plusieurs variables booléennes
4) Formes canoniques d’une fonction booléenne
5) Représentation numérique d’une fonction booléenne
6) Logigramme
1) Table de Karnaugh
2) Méthode de simplification
1) Le codeur binaire
2) Le décodeur binaire
3) Le transcodeur
4) Le multiplexeur
5) Le démultiplexeur
6) Le comparateur
7) L’additionneur binaire
8) L’unité arithmétique et logique
Chapitre 5 : Circuits logiques séquentiels
1) Numération
Pour définir une numération, on choisit une base B et on représente un nombre A par
l’assemblage d’un certain nombre (n) de caractères : xn-1 , xn-2 , …, x0 pris parmi les nombres
entiers compris entre 0 et B-1
(A)B = xn-1 xn-2 … x0
Remarques :
- La base B, dans son propre système, s’écrit toujours 10.
- Dans la base B, avec n caractères, on peut représenter Bn nombres différents, autrement
dit, on peut compter de 0 à Bn-1.
Pour écrire un nombre décimal A dans un système de base B donnée, on procède comme suit :
on divise le nombre décimal par B puis le quotient obtenu par B jusqu’à ce que le quotient
devienne nul. Les restes successifs, lus de bas en haut, représentent le nombre A dans la base
B.
2) CODES
0 0 0 0 0
0 1 0 1 0
1 0 0 1 0
1 1 1 0 1
- Conversions :
Binaire Décimal :
exemple: (1011)2 = 1.23 + 0.22 + 1.21 + 1.20 = 8+0+2+1= 11
Décimal Binaire : on divise le nombre décimal par 2 puis le quotient obtenu par 2 jusqu’à
ce que le quotient devienne nul. Les restes successifs, lus de bas en haut, représentent le
nombre dans la base 2.
Exemple : 14 2
0 7 2 14 = (1110)2
1 3 2
1 1 2
1 0
Pour les nombres élevés, la notation binaire naturel est lourde et l’on préfère utiliser le code
octal ou hexadécimal.
- Conversions :
Binaire Octal : on groupe les chiffres binaires par 3 et on convertit séparément
exemple: (10 / 010 / 000 / 011 / 001)2 =
(2 2 0 3 1)8
Octal Binaire : chaque caractère octal est converti en binaire sur 3 bits
exemple: (5 2 4)8 =
(101/ 010/ 100)2
- Conversions :
Binaire Hexadécimal : on groupe les chiffres binaires par 4 et on convertit séparément
exemple: (010 / 010 0/ 1101)2 =
(2 4 D)16
Hexadécimal Binaire : chaque caractère hexadécimal est converti en binaire sur 4 bits
exemple: (1 F C)16 =
(1 / 1111/ 1100)2
- La valeur décimale d’un nombre écrit en binaire réfléchi s’obtient en donnant aux chiffres
successifs pris de droite à gauche les poids 1, 3, 7, 15, … soit (2n+1 – 1 ) et en affectant les
produits non nuls de signes alternés (en commençant par le signe + pour le ‘’1’’ de plus fort
poids).
Exemple : La valeur décimale du nombre 1101, écrit en binaire réfléchi, est : 15-7+1 = 9
- Deux combinaisons successives ou symétriques par rapport à l’un des axes X, Y1, Y2, Z1,
Z2, Z3ou Z4, sont adjacentes ; c’est à dire qu’elles ne diffèrent que d’un seul chiffre de
même rang. Cette propriété sera utilisée pour la simplification graphique des fonctions
logiques.
0 0000 0000
1 0001 0001
Z1
2 0010 0011
3 0011 0010
Y1
4 0100 0110
5 0101 0111
Z2
6 0110 0101
7 0111 0100
X
8 1000 1100
9 1001 1101
Z3
10 1010 1111
11 1011 1110
Y2
12 1100 1010
13 1101 1011
Z4
14 1110 1001
15 1111 1000
2.2 Nombres algébriques
De manière générale, avec n bits on peut représenter des nombres positifs de 0 à (2n-1-1) et des
nombres négatifs de –1 à –2n-1.
–2n-1 (2n-1-1)
1 0000…00000 01111 …….11
11
Par exemple, sur 16 bits, on peut représenter les nombres compris entre –32768 et 32767.
Exemple : On dispose d’une machine où les valeurs numériques réelles sont représentées sur
16 bits, avec:
- un bit (SM) pour le signe de la mantisse
- un exposant (E) biaisé sur 7 bits SM E M
- une mantisse (M) sur 8 bits
La représentation sur cette machine du nombre décimal 13,875 est : 0 1000100 11011110
L’intérêt de ce code est de faciliter les opérations d’entrées/sorties puisque chaque entité BCD
est associée à un caractère. Ce code est donc très utilisé dans les ordinateurs orientés gestion
(peu de calcul et beaucoup d’entrées/sorties) et dans les appareils de mesures numériques pour
lesquels il facilite l’affichage du résultat sur des afficheurs à un chiffre comme les 7 segments
par exemple. Par contre, ce code complique les opérations arithmétiques. Dans le cas de
l’addition, par exemple, on doit ajouter 6 si le résultat est supérieur à 9, afin d’obtenir un
résultat correct.
1) Définitions
Variable booléenne : ne peut prendre que 2 valeurs 0 ou 1
1 0 1 0 1
x x
Remarque : x = x
x y f1 f2……….. f16
0 0 0 0 1
0 1 0 0 1
1 0 0 0 1
1 1 0 1 1
a) Fonction ou x x+y
x y x+y y
Porte OU
0 0 0
0 1 1
1 0 1
1 1 1
Propriétés :
Commutatif x+y=y+x
Associatif x + (y + z) = (x + y) + z
Idempotence x + x + x +……+ x = x
x +1 =1 x+0=x x+x=1
b) Fonction et x
x.y
x y x.y y
Porte et
0 0 0
0 1 0
1 0 0
1 1 1
Propriétés :
Commutatif x.y=y.x
Associatif x . (y . z) = (x . y) . z
Distributivité x . (y +z) = (x . y) + (x . z)
Idempotence x . x . x .…… . x = x
x .1 = x x.0=0 x.x=0
Absorption x+x .y =x
Allègement x+x .y =x+y
0 0 1
0 1 0
1 0 0
1 1 0
N( x , y) = x + y = x . y noté x y
Propriétés :
0 0 1
0 1 1
1 0 1
1 1 0
S( x , y) = x . y = x + y noté x / y
Propriétés :
Commutatif, non associatif
S(x , x ) = 1 S(x , 1 ) = x S(x , 0 ) = 1 S(x , x ) = x
Théorème de Morgan :
x1 + x2 + ……… + xn = x1 . x2 . ……… . xn
x1 . x2 . ……… . xn = x1 + x2 + ……… + xn
e) Fonction ou exclusif x x + y
y
x y x + y Porte OU
exclusif
0 0 0
0 1 1
1 0 1
1 1 0
Propriétés :
Commutatif et associatif
f) Fonction coincidence x + y
x y x+y Porte
coincidence
0 0 1
Propriétés : 0 1 0
Commutatif et associatif
1 0 0
1 1 1
4) Formes canoniques d’une fonction booléenne
Exemple 1:
Exemple 2:
x y z f(x,y,z)
1ére Forme :
0 0 0 1 f(x , y, z) = x y z + x y z
0 0 1 0
0 1 0 0 2éme Forme : Développement suivant les 0 de la fonction
0 1 1 0
1 0 0 0 f(x , y, z) = (x + y+ z ) ( x + y+ z ) ( x + y + z ) (x + y + z)
x 1y z0+x y1 z 1+ x y z
1 1 0 0 ( x + y + z) (x + y+ z )
1 1 1 0
+ x y z
1 0 1
5)1 Représentation
1 0 numérique d’une fonction booléenne
Exemple :
x y z f(x,y,z)
1ére Forme :
0 0 0 1 f(x , y, z) = (0, 5)
3
0 0 1 0
0 1 0 0 2éme Forme :
0 1 1 0 f(x , y, z) = (1, 2, 3, 4, 6, 7)
3
1 0 0 0
1 0 1 1
+ 1x y1 z 0 0
1 1 1 0
6) Logigramme
a)1 En et,0 ou, non
1
1 1 0
Exemple : f(x , y, z) = x y z + x y z
f(x , y, z)
x y z
b) En Nand
Exemple : f(x , y, z) = x y z + x y z
=x y z + x y z =x y z . x y z
f(x , y, z)
x y z
c) En Nor
Exemple : f(x , y, z) = (x + y + z) ( x + y + z)
= (x + y + z) ( x + y + z) = (x + y + z) + ( x + y + z) =
x y z
Chapitre 3 : Simplification des fonctions booléennes par la table
de Karnaugh
1) Tables de Karnaugh
a) 2 variables :
x y 00 01 11 10
f(x , y) = (2, 3) 0 0 1 1
2
b) 3 variables :
y z 00 01 11 10
f(x , y,z) = (0,2,5) x 1 0 0 1
3
0
1 0 1 0 0
c) 4 variables :
X2 x1 x0 00 01 11 10
X4 x3 f(x3 , x2 , x1 ,x0) = (5, 10, 11)
00 0 0 0 0 4
01 0 1 0 0
0 0 0 0
11
10 0 0 1 1
1 0
d) 5 variables : 0 1
f(x4 , x3 , x2 , x1 ,x0) = (0,4,8,9,11,13,15,16,20,24,25,27,29,31)
0 5
0
a) Principe:
La table de Karnaugh étant établie dans le code binaire réfléchi, on peut montrer les
propriétés suivantes :
-2 cases adjacentes de la table contenant la valeur 1 conduisent à 1 seul terme réduit dans
lequel 1 variable xj a été enlevée
x1 x2 x3…. xj …xn + x1 x2 x3…. xj …xn = x1 x2 x3…. (xj + xj )…xn = x1 x2 x3….(1)…xn
-2n cases adjacentes de la table contenant la valeur 1 conduisent à 1 seul terme réduit dans
lequel n variables ont été enlevées.
Cette méthode consiste donc à faire apparaître dans la table des groupements (puissance
de 2 ) de 1 aussi important que possible. Un même 1 peut faire partie de plusieurs
groupements.
b) Méthode :
Définition 1 : tout plus grand groupement de cases 1 adjacentes est appelé
composant premier. Le groupement doit être symétrique par rapport à l’un au moins
des axes de symétrie de la table.
Exemples :
x y 00 01 11 10
f(x , y) = (2, 3) 0 0 11 11
2
1 composant premier
y z 00 01 11 10
f(x , y,z) = (0,2,5) x 11 0 0 11
3
0 2 composants premiers
1 0 11 0 0
x1 x0 00 01 11 10
x3 x2 f(x3 , x2 , x1 ,x0) = (5, 10, 11)
00 0 0 0 0 4
01 0 1 1 0 0
0 0 0 0
11
2 composants premiers
10 0 0 11 11
1 0
0 1
Définition 2 :
On distingue 0:
- Les composants premiers principaux qui ont au moins une case qui n’appartient à
aucun autre groupement
- Les composants premiers secondaires dont toutes les cases appartiennent à d’autres
groupements
x1 x0 00 01 11 10
x3 x2
00 0 0 0 0
01 0 0 0 0
11 1 1 0 0
2 CPP et 1CPS inutile
10 0 1 1 0
1 0
0 1
f(x3 , x2 , x1 ,x0) = x3 x2 x1 + x3 x2 x0
0
x1 x0 00 01 11 10
x3 x2
00 0 1 1 0
01 0 0 0 0
2 CPP et 2CPS
11 1 1 0 1
10 0 1 1 0
0
1 seul CPS est nécessaire, ici le choix entre les deux est le même.
f(x3 , x2 , x1 ,x0) = x2 x0 + x3 x2 x0 + x3 x2 x1
ou
f(x3 , x2 , x1 ,x0) = x2 x0 + x3 x2 x0 + x3 x1 x0
x1 x0 00 01 11 10
x3 x2
00 1 1 0 0
01 - 0 0 0
11 - 0 0 0
On choisit les valeurs arbitraires
10 1 0 0 0 de manière à obtenir la forme
1 0 minimale de la fonction
2 CPP 0 1
0
f(x3 , x2 , x1 ,x0) = x1x0 + x3 x2 x1
Chapitre 4 : Circuits logiques combinatoires
E0 S0
E1 Circuit
combinatoire
En Sp
Un circuit est dit combinatoire si sa sortie ne dépend que de la combinaison de ses entrées. En
particulier, la variable temps n’intervient pas dans la détermination de l’état des sorties (au
contraire des circuits séquentiels) ; le circuit ne conserve aucune mémoire de l’état précédent
et toute nouvelle combinaison des entrées donne naissance à une nouvelle et unique
combinaison des sorties.
1) Codeur binaire :
x1 x0 00 01 11 10
x3 x2
00 - 0 - 1
01 0 - - -
11 - - - - A 0 = x2 x0
10 1 - - -
1 0
0 1
x1 x0 00 01 11 10
x3 x2 0
00 - 0 - 0
01 1 - - - A 1 = x1 x0
11 - - - -
10 1 - - -
1 0
0 1
0
2) Décodeur binaire :
Rôle : décoder une information binaire. Entrées Sorties
E1 E0 S3 S2 S1 S0
S0
n entrées 0 0 0 0 0 1
E0
S1 2n sorties 0 1 0 0 1 0
Décodeur
E1 S2 mais 1 seule 1 0 0 1 0 0
S3 active à la fois 1 1 1 0 0 0
S0 = E1 E0
S1 = E1 E0
S2 = E1 E0 S3 = E1 E0
3) Transcodeur :
E1 E0 00 01 11 10
E2
0 1 0 1 S0 = E1 E0 + E1 E0 = E1 + E0
0
1 0 1 0 1
E1 E0 00 01 11 10
E2 S1 = E2 E1 + E2 E1 = E1 + E2
0 0 1 1
0
1 1 1 0 0
E1 E0 00 01 11 10
E2 S2 = E2
0 0 0 0
0
1 1 1 1 1
E0 E1 ……………………………………….. E7 2n entrées
4) Multiplexeur : d’informations
n entrées A2
adresses A1 Multiplexeur
A0
Entrée
validation
V
S
A2 A1 A0 E0 E1 ……………………………………….. E7 S
0 0 0 x x x E0
0 0 1 x x x E1
0 1 0 x x x E2
1 1 1 x x x E7
S = E0 A2 A1 A0 + E1 A2 A1 A0 + E2 A2 A1 A0 + ………….. …….. + E7 A2 A1 A0
Rôles :
- connaître l’état d’une entrée d’informations
- aiguilleur
- conversion // série
- générateur de fonction
5) Démultiplexeur :
E
Entrée d’informations
n entrées
adresses A1 Démultiplexeur
A0
S0 S1 S2 S3 2n sorties
Rôles :
- aiguilleur
- conversion série //
La sortie adressée prend l’état de l’entrée d’informations
A1 A0 S0 S1 S2 S3
0 0 E 0 0 0
0 1 0 E 0 0
1 0 0 0 E 0
1 1 0 0 0 E
6) Comparateur :
Exemple :
A{ A=B
Comparateur
AB
B { AB
B
Rôle : comparer 2 nombres binaires
6) Additionneur binaire :
a) Demi-additionneur :
Ai Si
½ ADD ri
Bi
BiAi Si ri
0 0 0 0
0 1 1 0
1 0 1 0 Ai
1 1 0 1 Bi Si
ri
b) Additionneur complet:
Ai Si
Bi ADD
ri r i +1
Entrées Sorties
BiAi ri S i r i+1
0 0 0 0 0
0 0 1 1 0
0 1 0 1 0
0 1 1 0 1 Si =Bi + Ai + ri
1 0 0 1 0
1 0 1 0 1
1 1 0 0 1
1 1 1 1 1 r i+1 = B i Ai + (Bi+ Ai ) ri
c) Additionneur parallèle:
Exemple :
Soit à additionner 2 nombres binaires représentés sur 4 bits chacun
A 3B 3 r 3 A 2B 2 r 2 A 1B 1 r 1 A 0B 0 r 0
r4 S3 r3 S2 r2 S1 r1 S0
C’est un circuit complexe qui réalise des opérations arithmétiques ou logiques selon l’état des
commandes M et S.
A3 0 B3 0
Exemple : 4 4
Retenue
initiale Cn
Cn+4
Retenue finale
S3 0 4 UAL
M
F3 0
S0 S1 S2 S3 M=1 M=0
Op.logiques Op. arithmétiques
C n = 1 Cn = 0
0 0 0 0 F=A F=A F =A plus1
1 1 1 1
Chapitre 5 : Circuits logiques séquentiels
La fonction de sortie des systèmes séquentiels dépend à la fois des variables d’entrée et du
temps.
a) Bascule RS asynchrone :
Entrées Sortie
S Q S R Qn+1
0 0 Qn (mémorisation)
entrées sorties 0 1 0 (effacement)
1 0 1 (écriture)
R Q 1 1 X (interdit)
Schéma logique :
S Q S
Q
R Q R
Q
Pr
Entrées Sortie
Pr Cl H Qn+1
S Q 1 1 0 Qn (mémorisation)
1 1 1 même fonctionnement que RS
H ou T asynchrone
R Q 0 1 X 1 (forçage à 1)
1 0 X 0 (forçage à 0)
(interdit)
Cl
Le signal horloge valide pendants de courts intervalles de temps les signaux appliqués
en S et R. Les signaux parasites sont alors éliminés.
c) Bascule DT :
D= S = R
Entrées Sortie
D S Q T D Qn+1
TT 0 X Qn (mémorisation)
Q 1 0 0 (effacement)
T 1 1 1 (écriture)
d) Bascule JK asynchrone :
Entrées Sortie
J Q J K Qn+1
entrées sorties 0 0 Qn (mémorisation)
0 1 0 (effacement)
K Q 1 0 1 (écriture)
1 1 Qn (commutation)
S Sm Qm Se Qe Q
entrées
Hm He sorties
R Qm Qe
Rm Re Q
K Esclave
H
Maître
La cellule fonctionne en 2 temps :
- Le signal H passe de 0 à 1, alors la première bascule (maître) exécute l’ordre Sm Rm .
Comme He = 0 , l’esclave est bloqué, il y a mémorisation de l’état précédent Qn+1 = Qn.
- Le signal H passe de 1 à 0, alors la bascule maître est bloquée et l’esclave est active : elle
recopie la sortie précédente du maître.
Il faut donc une impulsion complète d’horloge pour transférer l’ordre (S, R).
Plus précisément, l’ordre (S, R) est pris en compte au front montant de H puis exécuté par
l’esclave au front descendant suivant de H.
Représentation :
Pr
S Q
H >
R
Q
Cl
Table de vérité :
Entrées Sortie
Pr Cl H S R Qn+1
0 1 X X X 1 (forçage à 1)
1 0 X X X 0 (forçage à 0)
0 0 X X X X (état instable)
1 1 0 0 Qn (mémorisation)
1 1 1 0 1 (écriture)
1 1 0 1 0 (effacement)
1 1 1 1 X (interdit)
Pr
J Q
H >
K
Q
Cl
Table de vérité :
Entrées Sortie
Pr Cl H J K Qn+1
0 1 X X X 1 (forçage à 1)
1 0 X X X 0 (forçage à 0)
0 0 X X X X (état instable)
1 1 0 0 Qn (mémorisation)
1 1 1 0 1 (écriture)
1 1 0 1 0 (effacement)
1 1 1 1 Qn (commutation)
2) Les registres :
Un registre est un ensemble de cellules mémoires dans lequel un mot binaire est conservé
provisoirement, en attendant son emploi ou son traitement.
Exemple : A0 A1 An
K0 V J0 K1 V J1 Kn V Jn
Q0 Q0 Q1 Q1 Qn Qn
Fonctionnement : Qi = Ai
a-2) Exploitation des entrées asynchrones :
Condition d’écriture
Pr
A0 An Pr
J0 Q0 Jn Qn
H > H >
K0 K><
n >
Q0 Qn
Cl Cl
Fonctionnement :
Si Ai = 0 alors Pr = 1 Cl = 0 Qi = 0
Si Ai = 1 alors Pr = 0 Cl = 1 Qi = 1
Qi = Ai
a-3) Applications :
Entrée série
Sortie série
H JA QA JB QB JC QC JD QD
A B C D
KA QA KB QB KD QD
KC QC
Cl Cl Cl Cl
Remise à zéro
* Ecriture : Soit à inscrire en mode série, l’information binaire 1101 dans le registre,
celui-ci étant remis à 0 avant cette opération d’écriture
Entrée série QA QB QC QD
* Mémorisation :
* Lecture : Soit à lire en mode série, le mot 1101 inscrit dans le registre
Entrée série QA QB QC QD
Entrées //
Entrée série
Sortie série
Sorties //
• registre à décalage entrée série, sortie série
• registre à décalage entrée série, sortie //
• registre à décalage entrée // , sortie série
• registre à décalage entrée // , sortie //
A. E
Entrée série
H JA QA JB QB JC QC JD QD
A B C D
KA QA KB QB KD QD Sortie série
KC QC
Cl Cl Cl Cl A. L
Fonctionnement :
3) Les compteurs :
Ils sont utilisés pour la fonction comptage, les opérations de séquencement, la division de
fréquence ainsi que pour les opérations arithmétiques.
J=1 Q
H
Q
H >
K=1
Q Etats codés sur Q :
J0 = 1 Q0 J1= 1 Q1
H > >
K0 = 1 K1 = 1
Q1
On met également en évidence le comptage : on considère que les sorties Q1Q0 codent un
nombre N = Q1 21 + Q0 20
J0 = 1 J1Q
= 01 Jn-1= 1
Q0 Q1 Qn-1
H > > >
Qn-2
K0 = 1 K1 = 1 Kn-1= 1
J0 = 1 J1
Q0 Q1
> >
K0 = 1 K1
Q1
H= H0 = H1 = H2 = ….. Hn-1
Q0
Q1 Jn-2
Qn-2
J0 = 1
J1 Q1
J2
Q2
…….. Jn-1
Q0 Qn-1
> > > Qn-2 >
K0 = 1 K2 Kn-1
K1
H
Un tel type de compteur peut être obtenu en interrompant, par une remise à zéro , la séquence
normale de comptage d’un compteur binaires modulo 2n
J0 = 1 J1Q
= 01 J2= 1 J3= 1
Q0 Q1 Q2 Q3
H > >
> > Qn-2
K0 = 1 K1 = 1 K2 = 1 K3= 1
Q3 Q2 Q1 Q0
Cl3 = Cl2 = Cl1 = Cl0 = Q0 Q1 Q2 Q3
c) Compteur en anneau :
PrA
H JA QA JB QB JC QC JD QD
A B C D
KA QA KB QB KD QD
KC QC
ClB ClC ClD
Fonctionnement :
QA QB QC QD
Exemple 1 :
Q0 Q1 Q2 Q3
compteur de compteur de
rang i-1 rang i
Cycle :
Q3 Q2 Q1 Q0 Etat codé
Exemple 2 :
Q0 Q1 Q2 Q3
Cycle :
Q3 Q2 Q1 Q0 Etat codé
Partie 2 : Electronique Analogique (en cours de rédaction)
Plan
Chapitre 0 : Introduction
Chapitre 1. Les Diodes
Chapitre 2. Applications des diodes
Chapitre 3. Le Transistor bipolaire
Chapitre 4. Les Transistors à effet de champ
Chapitre 5. Rétroaction et amplificateur opérationnel
Chapitre 6. Les oscillateurs