Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene

Faculté de Génie Electrique

Département d’Électrotechnique

2ème Année Licence

Electrotechnique
Logique combinatoire et séquentielle

Systèmes de numération et codage de

l’information

Dr. Karim BELHOUL

Maître de Conférences
USTHB, Département Électrotechnique
Laboratoire des Systèmes Electriques et Industriels (LSEI)
Mail: kbelhoul@usthb.dz
Quelques définitions

DIGIT : Contraction de "digital unit" unité digitale. Un digit est un élément d'information
numérique de base quelconque.
ex : Les nombres 1644 (base 10) et A84F (base 16) sont constitués chacun de 4 digits.

POIDS D’UN DIGIT : La valeur de chaque digit dépend de sa position. A chaque rang (position),
est affecté un poids. Les positions des digits d'un nombre écrit en base B ont pour poids des
puissances de B.

BIT : Contraction de "binary digit" digit binaire. Un bit ne peut prendre que deux états 0 ou 1.
ex : le nombre binaire 10100101 est constitué de 8 bits.

MSD ou MSB : C'est le digit (bit) le plus significatif, de poids le plus fort (Most Significant Digit
(bit)).
ex : pour le nombre A4F5, le MSB est A.

LSD ou LSB : C'est le digit (bit) le moins significatif, de poids le plus faible (Least Significant
Digit (bit)).
ex : pour le nombre A4F5, le LSB est 5.
Quelques définitions

MOT : Un MOT est l’association (concaténation) de plusieurs digits ou bits (peut être aussi
appelé courant un « nombre »).
-> un mot de 4 bits s’appelle un quartet; ex : 1010
-> un mot de 8 bits s’appelle un octet; ex : 1011 0110
BASE : Un nombre est écrit en base B, chacun de ses digits peut être écrit avec B symboles
différents :
-> Valeurs en base 10 [10 symboles]: 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
-> Symboles en base 16 [16 symboles]: 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 A B C D E F
Systèmes de numération

Pour qu’une information numérique soit traitée par un circuit, elle doit être mise sous forme
adaptée à celui-ci. Pour cela Il faut choisir un système de numération de base B (B un nombre
entier naturel ≥ 2).

De nombreux systèmes de numération sont utilisés en technologie numérique. Les plus utilisés
sont les systèmes : Décimal (base 10), Binaire (base 2), Octal (base 8) et Hexadécimal (base
16). Le tableau ci-dessous représente un récapitulatif sur ces systèmes :

Base Système Symboles utilisés

2 Binaire 0 1

8 Octal 0 1 2 3 4 5 6 7

10 Décimal 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9

16 Hexadécimal 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 A B C D E F
Représentation Polynomiale

Tout nombre N peut se décomposer en fonction des puissances entières de la base de son
système de numération. Cette décomposition s’appelle la forme polynomiale du nombre N et
qui est donnée par :

N=anBn + an-1Bn-1 + an-2Bn-2 + …+ a2B2 + a1B1+ a0B0

➢ B : Base du système de numération, elle représente le nombre des différents chiffres

qu’utilise ce système de numération.

➢ ai : un chiffre (ou digit/bit) parmi les chiffres de la base du système de numération.

➢ i : rang du chiffre ai.

Système Décimal (base 10)

Le système décimal comprend 10 chiffres qui sont {0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9} c’est un système

qui s’est imposé tout naturellement à l’homme qui possède 10 doigts.

Dans ce système, un nombre peut être décomposé en puissance de 10 (représentation

polynomiale).

Par exemple décomposons le nombre 546 :

546 = 5*102 + 4*101 + 6*100

Le poids est la puissance nième de 10 ( 10n ) si on numérote les rangs de droite à gauche et
en commençant par le rang numéro 0.

Exercice : Ecrivons les nombres suivants sous forme polynomiale :

(28)10 = 2*101 + 8*100

(4509)10 = 4*103 + 5*102 + 0*101+ 9*100
(239.537)10 = 2*102 + 3*101+ 9*100 + 5*10-1 + 3*10-2 + 7*10-3
Système Binaire (base 2)

Dans ce système de numération il n’y a que deux chiffres possibles {0, 1} qui sont souvent
appelés bits « binary digit ». Comme le montre les exemples suivants, un nombre binaire peut
s’écrire sous la forme polynomiale.

Exemples :

(111011)2 = 1*25 + 1*24 + 1*23 + 0*22 + 1*21 + 1*20

(10011.1101)2 = 1*24 + 0*23 + 0*22 + 1*21 + 1*20 + 1*2-1 + 1*2-2 + 0*2-3 + 1*2-4
Système Octal (base 8)

Le système octal ou base 8 comprend huit chiffres qui sont {0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7}. Les chiffres
8 et 9 n’existent pas dans cette base. Ecrivons à titre d’exemple, les nombres (45278)8 et
(1274.632)8.

Exemples :

(45278)8 = 4*84 + 5*83 + 2*82 + 7*81 + 8*80

(1274.632)8 = 1*83 + 2*82 + 7*81 + 4*80 + 6*8-1 + 3*8-2 + 2*8-3

Système Hexadécimal (base 16)

Le système Hexadécimal ou base 16 contient seize éléments qui sont {0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8,

9, A, B, C, D, E, F}. Les chiffres A, B, C, D, E, et représentent respectivement 10, 11, 12, 13,
14 et 15.

Exemples :

(3256)16 = 3*163 + 2*162 + 5*161 + 6*160

(9C4F)16 = 9*163 + C*162 + 4*161 + F*160

= 9*163 + 12*162 + 4*161 + 15*160

(A2B.E1)16 =A*162 + 2*161 + B*160 + E*16-1 + 1*16-2

=10*162 + 2*161 + 11*160 + 14*16-1 + 1*16-2

Changement de base

Il s’agit de la conversion d’un nombre écrit dans une base B1 à son équivalent dans une autre
base B2.
• Conversion d’un nombre N de base B en un nombre décimal
La valeur décimale d’un nombre N, écrit dans une base B, s’obtient par sa forme polynomiale
décrite précédemment.

Exemples :

(1011101)2 = 1*26 + 0*25 + 1*24 + 1*23 + 1*22 + 1*21 + 1*20 = (93)10

(7452)8 = 7*83 + 4*82 + 5*81 + 2*80 = (3882)10

(D7A)16 =D*162 + 7*161 + A*160

=13*162 + 7*161 + 10*160 = (3450)10
Changement de base

• Conversion d’un nombre décimal entier

Pour convertir un nombre décimal entier en un nombre de base B quelconque, il faut faire
des divisions entières successives par la base B et conserver à chaque fois le reste de la
division. On s’arrête lorsqu’on obtient un résultat inferieur à la base B. Le nombre recherché
N dans la base B s’écrit de la gauche vers la droite en commençant par le dernier résultat
allant jusqu’au premier reste.

Exemples : (84)10 = (?)2 (110)10 = (?)8 (827)10 = (?)16

84 2 110 8 827 16
0 42 2 6 13 8 11 51 16
0 21 2 5 1 8 3 3 16
1 10 2 1 0 3 0
0 5 2
1 2 2
0 1 2
1 0

(84)10 = (1010100)2 (110)10 = (156)8 (827)10 = (33B)16

Changement de base

• Conversion d’un nombre décimal à virgule

Pour convertir un nombre décimal à virgule dans une base B quelconque, il faut :
▪ Convertir la partie entière en effectuant des divisions successives par B (comme nous
l’avons vu précédemment).
▪ Convertir la partie fractionnaire en effectuant des multiplications successives par B et en
conservant à chaque fois le chiffre devenant entier.

Exemples : conversion du nombre 58,625 en base 2 (58.625)10 = (?)2

➢ Conversion de la partie entière ➢ Conversion de la partie fractionnaire

58 2 0.625*2 = 1.25
0 29 2
1 14 2 0.25*2 = 0.5
0 7 2
1 3 2 0.5*2 = 1.0
1 1 2
1 0
(58.625)10 = (111010.101)2
Changement de base

• Conversion d’un nombre décimal à virgule

Remarque :
Parfois en multipliant la partie fractionnaire par la base B on n’arrive pas à convertir toute la
partie fractionnaire. Ceci est dû essentiellement au fait que le nombre à convertir n’a pas un
équivalent exacte dans la base B et sa partie fractionnaire est cyclique.
Exemples : (0.15)10 = (?)2
0.15*2 = 0.3
0.3*2 = 0.6
0.6*2 = 1.2
0.2*2 = 0.4 (0.15)10 = (0.0010011001)2
0.4*2 = 0.8
0.8*2 = 1.6 On dit que le nombre (0.15)10 est cyclique dans la base 2 de période 1001.
0.6*2 = 1.2
0.2*2 = 0.4
0.4*2 = 0.8
0.8*2 = 1.6
Changement de base

• Autres conversions
Pour faire La conversion d’un nombre d’une base quelconque B1 vers une autre base B2 il
faut passer par la base 10. Mais si la base B1 et B2 s’écrivent respectivement sous la forme
d’une puissance de 2 on peut passer par la base 2 (binaire) :

➢ Base octale (base 8) : 8=23, chaque chiffre octal se convertit tout seul sur 3 bits.

➢ Base hexadécimale (base 16) : 16=24, chaque chiffre hexadécimal se convertit tout
seul sur 4 bits.

Exemples :

(6 5 3 0)8 = (110 101 011 000)2

(9 A 2 C)16 = (1001 1010 0010 1100)2

(101 010 100 111 000)2 = (5 2 4 7 0)8

(1101 1000 1011 0110)2 = (D 8 B 6)16

Changement de base

• Autres conversions
Codage de l’information
Le codage de l’information est nécessaire pour le traitement automatique de celle-ci. Parmi
les codes les plus rencontrés, autre que le code binaire naturel on cite le code DCB, le code
GRAY, le code p parmi n, le code ASCII …
• Le code binaire naturel
Nombre Code binaire naturel
C’est une représentation numérique des nombres 0 0
dans la base 2.
1 1
2 10
Ce code présente l’inconvénient de changer plus
qu’un seul bit quand on passe d’un nombre à un 3 11
autre immédiatement supérieur. 4 100
5 101

15 10101

24 100100

73 1110011
Codage de l’information

• Le code binaire réfléchi (Code GRAY) Code binaire naturel Code binaire réfléchi
Son intérêt réside dans des applications Décimal
b3 b2 b1 b0 b’3 b’2 b’1 b’0
d’incrémentation où un seul bit change
d’état à chaque incrémentation. 0 0 0 0 0 0 0 0 0
1 0 0 0 1 0 0 0 1
Remarque : 2 0 0 1 0 0 0 1 1
➢ Pour la conversion du Binaire Naturel 3 0 0 1 1 0 0 1 0
vers le Binaire Réfléchi : il s’agit de 4 0 1 0 0 0 1 1 0
comparer les bits bn+1 et le bit bn du 5 0 1 0 1 0 1 1 1
binaire naturel, le résultat est b’n du 6 0 1 1 0 0 1 0 1
binaire réfléchi qui vaut 0 si bn+1 = bn 7 0 1 1 1 0 1 0 0
ou 1 sinon. Le premier bit à gauche 8 1 0 0 0 1 1 0 0
reste inchangé. 9 1 0 0 1 1 1 0 1
➢ Pour la conversion du Binaire Réfléchi 10 1 0 1 0 1 1 1 1
vers le Binaire Naturel: il s’agit de 11 1 0 1 1 1 1 1 0
comparer le bit bn+1 du binaire naturel 12 1 1 0 0 1 0 1 0
et le bit b’n du binaire réfléchi le 13 1 1 0 1 1 0 1 1
résultat est bn du binaire naturel qui 14 1 1 1 0 1 0 0 1
vaut 0 si bn+1 = bn ou 1 sinon. Le 15 1 1 1 1 1 0 0 0
premier bit à gauche reste inchangé.
Codage de l’information

• Le code binaire réfléchi (Code GRAY) Code binaire naturel Code binaire réfléchi
Décimal
Exemples : (6)10 = (?)BR , (10)10 = (?)BR b3 b2 b1 b0 b’3 b’2 b’1 b’0

(6)BN = 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
(6)BR = 1 0 1 1 0 0 0 1 0 0 0 1
(6)10 = (110)BN = (101)BR 2 0 0 1 0 0 0 1 1
3 0 0 1 1 0 0 1 0
(10)BN = 1 0 1 0
4 0 1 0 0 0 1 1 0
(10)BR = 1 1 1 1
5 0 1 0 1 0 1 1 1
(10)10 = (1010)BN = (1111)BR
6 0 1 1 0 0 1 0 1

Exemples : (13)10 = (?)BN , (10)10 = (?)BN 7 0 1 1 1 0 1 0 0

8 1 0 0 0 1 1 0 0
(13)BR = 1 0 1 1 9 1 0 0 1 1 1 0 1
(13)BN = 1 1 0 1 10 1 0 1 0 1 1 1 1
(6)10 = (1011)BR = (1101)BN 11 1 0 1 1 1 1 1 0
12 1 1 0 0 1 0 1 0
(10)BR = 1 1 1 1
13 1 1 0 1 1 0 1 1
(10)BN = 1 0 1 0
14 1 1 1 0 1 0 0 1
(10)10 = (1111)BR = (1010)BN
15 1 1 1 1 1 0 0 0
Codage de l’information

• Le code décimal codé binaire (Code DCB)

Sa propriété est d’associer 4 bits représentent chaque chiffre en binaire naturel.
L’application la plus courante est celle de l’affichage numérique ou chaque chiffre est
associé à un groupe de 4 bits portant le code DCB.
Exemples :

(9 4 2 7)10 = (1001 0100 0010 0111)DCB

(6 8 0 1)10 = (0110 1000 0000 0001)DCB

Codage de l’information

• Le code ASCII
Le code ASCII (American Standard Code for information interchange) est un code
alphanumérique, devenu une norme internationale. Il est utilisé pour la transmission entre
ordinateurs ou entre un ordinateur et des périphériques. Sous sa forme standard, il utilise 7
bits. Ce qui permet de générer 27=128 caractères. Ce code représente les lettres
alphanumériques majuscules et minuscules, les chiffres décimaux, des signes de ponctuation
et des caractères de commande.

Chaque code est défini par 3 bits d’ordre supérieur b6b5b4 et 4 bits d’ordre inferieur b3b2b1b0.
Ainsi le caractère "A" a pour code hexadécimal (41)H
Exemples : Exemples :
A (65)ASCII (01000001)2 (41)H a (97)ASCII (01100001)2 (61)H
B (66)ASCII (01000010)2 (42)H b (98)ASCII (01100010)2 (62)H
Z (90)ASCII (01011010)2 (5A)H z (122)ASCII (01111010)2 (7A)H
[ (91)ASCII (01011011)2 (5B)H { (123)ASCII (01111011)2 (7B)H
Codage de l’information

• Le code ASCII
Le transcodage

Une des applications liée au codage des informations est le passage d’un code à un autre.
Cette opération est appelée transcodage :

➢ Le codage des informations se fait au moyen d’un circuit combinatoire appelé Codeur.

➢ Le décodage des informations se fait au moyen d’un circuit combinatoire appelé

Décodeur.

➢ Un transcodeur est un Décodeur associé à un Codeur.

Base 10
Codage Codage

décodage décodage

Base B1 Base B2
transcodage
Représentation des nombres signés en binaire

Il existe 3 conventions pour exprimer les nombres signés dans le système binaire :

✓ Représentation de la valeur et du signe indépendamment (binaire signé),

✓ Représentation en complément à 1,

✓ Représentation en complément à 2.

• Le binaire signé
L’une des méthodes est de réserver un bit pour indiquer le signe du nombre, d’où
l’appellation de binaire signé.
Le bit réservé au signe est toujours le bit le plus à gauche. (attention : Il ne correspond
plus au MSB). Pour le bit de signe et par convention, le 0 représente le + et le 1 le -.
Exemples :

(-23)10 = (1 0010111)2

(+23)10 = (0 0010111)2
Représentation des nombres signés en binaire

• Complément à 1 d’un nombre binaire

Pour calculer le complément à 1 (CA1) d’un nombre binaire, il suffit de complémenter

chaque bit de ce nombre, c'est-à-dire remplacer les 1 par des 0 et les 0 par des 1.

Remarque :
En notation signé, le bit de signe reste inchangé (ne pas le complémenter).

Exemple :

(-23)10 s’écrit (1 0010111) en binaire signé (exemple précédent) et son complément à 1 est
(1 1101000), le bit de signe étant inchangé.
Représentation des nombres signés en binaire

• Complément à 2 d’un nombre binaire

Pour calculer le complément à 2 (CA2) d’un nombre binaire N, on ajoute la valeur 1 au

CA1 de N, donc : CA2 = CA1 + 1
Exemple 1 :

Nombre binaire N (non signé) : N = 0101

Complément à 1 de N : (N)CA1 = 1010
Complément à 2 de N : (N)CA2 = 1011

Exemple 2 :

(-23)10 = (1 0010111) en binaire signé

Son complément à 1 est (1 1101000)
Son complément à 2 est (1 1101001)
Opérations arithmétiques dans le code binaire

• Addition binaire

L’addition de 2 nombres binaires est parfaitement analogue à l’addition de 2 nombres

décimaux. Il faut commencer par le bit de poids le plus faible en utilisant l’algorithme
suivant :

0 + 0 = 0
1 + 0 = 1
1 + 1 = 10 (= 0 + report de 1 sur la gauche)
1 + 1 + 1 = 11 (= 1 + report de 1 sur la gauche)
Exemple : Faire les additions suivantes en binaire

1 1 11
5
1 11
0101 15 01111

+ 3 + 0011 + 11 + 01011

= 8 = 1000 = 26 = 11010
Opérations arithmétiques dans le code binaire

• Soustraction binaire

Dans le cas de la soustraction de deux nombres binaires non signés on peut utiliser
l’algorithme suivant :

0 -0= 0
1 -0= 1
1 -1= 0
0 -1= 1 (= 1 + report de 1 à retrancher au chiffre supérieur)

Exemple : Faire les soustractions suivantes en binaire

7 0111 5 0101
1
- 2 - 0010 - 3 - 0011
= 5 = 0101 = 2 = 0010
Opérations arithmétiques dans le code binaire

• Soustraction binaire

Une autre méthode consiste faire une addition de deux nombres de signes contraires.
Deux cas peuvent se présenter :

1er cas : la grandeur du nombre positif est supérieur à celle du nombre négatif

Par exemple (+17)10 = (0 10001)2 signé et (-12)10 = (1 01100)2 signé.

(-12)10 étant négatif il faut le remplacer par son complément à 2.
Calcul du complément à 2 de (-12)10 :
Complément à 1 de (-12)10 = (1 10011)CA1
Complément à 2 de (-12)10 = (1 10100)CA2

Il reste à faire l’addition avec le complémentant à 2 du nombre à soustraire, sans oublier

son bit de signe.
1 1
0 10001 N.B
Nous avons additionné les bits de signe et la
+ 1 10100
retenue ; cela peut entraîner un débordement
= 1000101 comme dans le cas ci-dessus, un débordement
Retenu à négliger qui est toujours rejeté.
Opérations arithmétiques dans le code binaire

• Soustraction binaire

Une autre méthode consiste faire une addition de deux nombres de signes contraires.
Deux cas peuvent se présenter :

2ème cas : La grandeur du nombre positif est inférieure à celle du nombre négatif

Par exemple (-17)10 = (1 10001)2 signé et (+12)10 = (0 01100)2 signé.

(-17)10 étant négatif il faut le remplacer par son complément à 2.
Calcul du complément à 2 de (-17)10 :
Complément à 1 de (-17)10 = (1 01110)CA1
Complément à 2 de (-17)10 = (1 01111)CA2

Il reste à faire l’addition avec le complémentant à 2 du nombre à soustraire, sans oublier

son bit de signe.
1 1
1 01111 N.B
Le résultat de l’addition est négatif (bit de
+ 0 01100
signe = 1) (c’est d’ailleurs ce qui le différencie
= 111011 du 1er cas). Ce résultat est écrit sous la forme
Bit de signe du complément à 2.
Opérations arithmétiques dans le code binaire

• Soustraction binaire

Une autre méthode consiste faire une addition de deux nombres de signes contraires.
Deux cas peuvent se présenter :

2ème cas : La grandeur du nombre positif est inférieure à celle du nombre négatif

Pour passer du complément à 2 au binaire signé il faut utiliser la méthode suivante :

- Soustraire 1 au nombre binaire (passage du complément à 2 au complément à 1),

- Complémenter chaque bit un à un sauf le bit de signe (passage au binaire signé).

Exemple : le résultats précédent est le complément à 2 de la soustraction (1 11011)CA2

Le complément à 1 : (1 11011)CA2 – 1 = (1 11010) CA1

En binaire signé : (1 11010) CA1 = (1 00101)2 signé = (-5)10

Opérations arithmétiques dans le code binaire

• Multiplication binaire

La multiplication de 2 nombres binaires est parfaitement analogue à la multiplication de 2

nombres décimaux en utilisant l’algorithme suivant :

0*0=0
0*1=0
1*0=0
1*1=1
Exemple : Faire la multiplication suivante en binaire

119 1110111
* 5 * 101
= 595 1110111
0000000
1110111

=1001010011
Opérations arithmétiques dans le code binaire

• Division binaire

La division d’un nombres binaire par un autre nombre binaire se fait en utilisant
l’algorithme suivant :

0/1=0
1/1=1

Exemple : Faire la divison suivante en binaire

45 5 101101 101
- 101
9 1001
0001
- 000
0010
- 000
00101
- 101
00000