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CENTRE SECTORIEL DE FORMATION CITE ELKHADHRA

LES SYSTEMES DE NUMERATION

Réalisé par Tounsi Mohamed

Année 2016-2017
Électronique numérique 1 / 27 T.Med
LES SYSTEMES DE NUMERATION

1) Systèmes de numération :

a) Système décimal
C’est le système de numération le plus utilisé, pour écrire un nombre on
utilise 10 symboles qu’on a l’habitude d’appeler chiffres: 0, 1, 2, … 9.
C’est le système base 10
Exemple : (4975)10= 4 * 103 + 9 * 102 + 7 * 101 + 5 *100
chaque chiffre aun poid

digit 4 9 7 5
Poid 3 2 1 0

b) Système octal :
Ou base 8 , on dans ce système de numération 8 symboles de 0,1…,, 7
Exemples :
(2537)8 = 2x83 + 5x82 + 3x81 + 7x80 = (1375)10
(465)8 = 4x82 + 6x81 + 5x80= (309)10
NB :
 Nous multipliant par les puissances de la base
 Bien sur il n’y a pas de 8 ou 9 dans un nombre exprimé dans le système
octal
 Le 8 sera écrit 10

d) Système hexadécimal

Le système hexadécimal est de base 16 et utilise 16 symboles différents :


les dix premiers chiffres décimaux et les 6 premières lettres de l’alphabet en
majuscule
HEXADECIMAL 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
DECIMAL 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 A B C D E F

Exemple : (AC53)16 = A * 163 + C * 162 + 5 * 161 + 3 * 160


Électronique numérique 2 / 27 T.Med
= 10 * 163 + 12 * 162 + 5 * 161 + 3 * 160+ = (44115)10

b) système binaire :
Le système binaire est le système de base 2, deux symboles uniquement
sont utilisés : le 0 et le 1. Un chiffre binaire est appelé bit ( binary digit)

Exemple : (10110110)2 = 27 + 25 + 24 + 22 + 21 = 182


* Puissance de 2 :

N 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
n
2 1 2 4 8 16 3 64 128 25 512 1024 2048 409 8192 16384 32768 65536
2 6 6

* Définitions :

 Quartet : nombre binaire formé de 4 éléments binaires.


 Octet (byte) : nombre binaire formé de 8 éléments binaires.

 L.S.B. : bit le moins significatif ou bit de poids faible (élément le plus à droite
d’un nombre binaire).
 M.S.B. : bit le plus significatif ou bit de poids fort (élément binaire le plus à
gauche d’un nombre binaire)
Remarques :
Le système binaire est important pour modéliser les systèmes électriques ayant
2 états
Lampe : allumée ou éteinte
Interrupteur : fermé ou ouvert
Etablissement de courant, arrêt du courant
Moteur marche arrêt ascenseur : montée descente
2) Changement de base

a) tableau de correspondance entre nombre de différentes bases

Décimal Binaire (base Hexadéci


(base 10) 2) mal (base
16)
0 0000 0
1 0001 1
Électronique numérique 3 / 27 T.Med
2 0010 2
3 0011 3
4 0100 4
5 0101 5
6 0110 6
7 0111 7
8 1000 8
9 1001 9
10 1010 A
11 1011 B
12 1100 C
13 1101 D
14 1110 E
15 1111 F

b) Conversion d’un nombre décimal vers une autre base

Pour convertir un nombre étant exprimé en base 10 dans une autre base nous
effectuons des divisions successives par cette base jusqu'à l’obtention d’un
quotient nul la conversion est alors obtenue par la lecture des restes et en
commençant par le dernier,

exemple 1 exemple2

(1223)10 = (2307)8 (5000)10 = (1388)16

La flèche indique le sens de lecture

* Conversion décimal  binaire :


1ere méthode  : division successive
156 0
78 0
39 1
19 1
9 1
4 0
Électronique
2 0 numérique 4 / 27 T.Med
1 1
0 0
2eme méthode :
Sommation des puissances de 2

128 64 32 16 8 4 2 1
1 0 0 1 1 1 0 0
156 = 128 + 16 + 8 + 4

(156)10 = (10011100)2

*Conversion octal  binaire :


On écrit chaque chiffre octal sur 3 bits

Exemple : (257)8 = ( ?)2


2 5 7
010 101 111
(257)8 = (10101111)2
Et inversement ;
Exemple : 11001101111 = 11 001 101 111
3 1 5 7
Le nombre est découpé en tronçons de 3 commençant par la droite

(11001101111)2 = (3157)8

* Conversion hexadécimal  binaire :

On écrit chaque chiffre sur 4 bits

Exemple : (B F 8)16 = 1011 1111 1000


B F 8

Et inversement :
(110101011010)2 = (1101 0101 1010)2 = (D5A)16
Le nombre est découpé en tronçons de 4 commençant par la droite
Électronique numérique 5 / 27 T.Med
Les opérations dans un système quelconque :
Somme binaire :
Tout se passe comme dab sauf que dans le système binaire 2 = 10
1 + 1 = 0 et je retiens 1
1 + 1 + 1 = 1 et je retiens 1
exemples :

Représentation des nombres négatifs :


Nous n’avons, jusqu’à présent tenu compte, que des nombre positifs.
Pourtant, la plupart des calculateurs traitent les nombres négatifs, or les circuits
électroniques n’acceptant que des 0 et des 1,la convention est adoptée de telle
manière que le bit le plus à gauche :
 0, le nombre est positif
 1, le nombre est négatif.
Ce bit est appelé bit de signe et le nombre ainsi formé est dit signé.

 un ensemble de bits qui représente la norme du nombre ; ce sont les bits


de grandeur ;
ex : (47)10 = (101111)2

ex : + (47)10 = % 0 101111 et - (47)10 = % 1 101111

Complément à 1 :

Complémenter à 1 un chiffre binaire revient à remplacer un 0 par un 1 et


un 1 par un 0.
Cela revient à complémenter chaque bit de grandeur.
C1(N) = N
ex : - 47 s’écrit % 1 101111 en notation exacte et son complément à
1 est % 1 010000, le bit de signe restant inchangé.

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Complément à 2 :
Pour obtenir l’opposé d’un nombre il suffit de le complémenter puis de rajouter
1, cette opération s’appelle le complément à 2
-N = C2(N) = C1(N) + 1
C1(N) = N
Exemple -6 = C2(6)
6 = 0110
-6 = 1001 +1 = 1010
Travailler sur des nombres signés supposer fixer d’avance le nombre de bits
Exemple sur 4 bit :

Nombres signés -8  7
négatifs positifs
-1 1111 0 0000
-2 1110 1 0001
-3 1101 2 0010
-4 1100 3 0011
-5 1011 4 0100
-6 1010 5 0101
-7 1001 6 0110
-8 1000 7 0111

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Nombres non signés 0 
16
négatifs positifs
Soustraction binaire :
0 0000 8 1000
1 0001 9 1001 Le complément à 2 permet de résoudre le
2 0010 10 1010
problème de la soustraction
3 0011 11 1011 N2 – N1 = N2 + C2(N1)
4 0100 12 1100 Multiplication binaire
5 0101 13 1101
6 0110 14 1110 1101
7 0111 15 1111 *1011
1101
1101
1101
10001111

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Les codes
Coder une information c’est lui associer un symbole ou un symbole ou une
combinaison de symboles qui permettent de la communiquer exemple code
postale
Décodage : c’est passé du langage codé au langage source
Transcodage : c’est transcrire une information déjà codée dans un code dans un
autre code
Il existe 2 types de codes :
1. Les codes numériques (codage des nombres)
2. Les codes alphanumériques (codage des caractères)
Exemple :
La conversion de la base 10 (langage humain) vers le binaire (langage
machine)
1. Le code binaire naturel (CBN)
C’est le code dans lequel on exprime un nombre selon le système binaire, il
répond parfaitement au traitement des opérations arithmétiques.
C’est un code pondéré puisque chaque bit possède un poids qui dépend de sa
position dans le nombre ce code est appelé 1 2 4 8
Exemple :
238 (CBN) = 11101110
Code binaire réfléchi ou code GRAY
ce code offre la particularité de n’avoir qu’un bit qui change de valeur quand on
passe d’une combinaison à la suivante

Vale Code
0 0 0 0 0
1 0 0 10er axe1 de symétrie
2 0 0 1 1
3 0 0 1éme 0 1
2 axe de symétrie
4 0 1 1 0
5 0 1 1 1
6 0 1 0 1
7 0 1
1 30éme axe
0 de symétrie
8 1 1 0 0
9 1 1 0 1
10 1 1 1 1
11 1 1 1 0 1
12 1 1 1 0
13 1 0 1 1
14 1 0 0 1
15 1 0 0 0 1

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Ce code est surtout utilisé dans la simplification des équations logique par la
méthode graphique
(Karnaugh)
Remarquons que ce code n’est pas pondéré

Les codes décimaux :


Les codes décimaux sont les codes dans lesquels on code séparament chaque
chiffre des nombres
Comme les chiffres sont 0,1 …8 et 9, 4 bits sont nécéssaires pour chaque chiffre
1. le Le BCD (binary coded decimal) DCB en francais :
C’est un code ou chaque chiffre est codé à part sur 4 bits
538 (BCD) = 0101 0011 1000
On remarque qu’il y a gaspillage de bits 12 au lieu de 8
C’est un code pondéré puisque chaque bit possède un poids qui dépend de sa
position sur le nombre
Les combinaisons 1010  1111 sont des combinaisons interdites puisqu’elles
n’ont pas de correspondants décimaux
C’est un code adapté au lieu du CBN pour afficher un nombre décimal sur les
afficheurs 7 segments
Alors que Le CBN est plus adapté pour le calcul binaire
Exemple : pour afficher 3985 il est plus facile que chaque afficheur reçoit un
chiffre en binaire que d’aller chercher le binaire

0011 1001 1000 0101

Problème : ce code n’est pas adapté aux calculs notamment quand il y a une
retenue puisque l’addition se fait bit à bit

238 + 125 : 0010 0011 1000


+ 0001 0010 0101
0011 0101 1101
Combinaison interdite
v

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Variables et fonctions booléennes
1. Algèbre de Boole
De nombreux dispositifs mécaniques, pneumatiques ou électriques
fonctionnent en tout ou rien
Exemples :
¤ Interrupteur (ouvert fermé)
¤ Lampe allumée ou éteinte
¤ Vérin actionné relâché
¤ Porte (ouvert fermé)

Le système binaire s’applique parfaitement pour coder les états de ces


dispositifs puisqu’il n’utilise que 2 valeurs 0 et 1
L’algèbre de Boole c’est donc l’algèbre qui étudie les variables qui n’ont 2
états 0 ou 1

2. Les variables booléennes :


C’est une variable qui ne peut prendre que 2 valeurs 0 ou 1
Soit a une variable booléenne
a = 1 on dit que a est à l’état vrai
a = 0 on dit que a est à l’état faux
3. Les fonctions booléennes :
C’est une fonction d’une ou de plusieurs variables booléennes elle ne
prend elle-même que 2 valeurs 0 ou 1

Système booléen ou logique


un système logique est un système qui contient plusieurs fonctions logique

a1 s1
a2
Systèm
s2
.
e .

.
logique .

an sp
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a1, a2 ………..an sont dites les variables d’entrée
s1,s2,…………sp sont dites les fonctions de sortie

les fonctions logiques de base

Électronique numérique 12 / 27 T.Med


Simplification des fonctions logiques
I. représentation d’une fonction :
Une fonction logique peut être représenté par :
1. Sa table de vérité

a b s
0 0 0
0 1 1
1 0 0
1 1 0

2. La combinaison des variables


S = f(1,3)

3. Par la 1ere forme canonique (somme de produits)


S = ab + bc // ab et bc sont appelés mintermes

4. Par la 2eme forme canonique (produit de somme)


S = (a + b)(b + c) // (a + b) et (b + c) sont appelés maxtermes

II. Simplification des fonctions logiques :


Il s’agit de donner l’expression de la fonction la plus simple et par
conséquent un logigramme le plus simple, 2 méthodes sont utilisées : la
méthode algébrique et la méthodes graphique

1. La méthode algébrique :
Cette méthode exploite

 Les équations booléennes


 Les propriétés des fonctions logiques
 Le théorème de Dé Morgan

Résumé des propriétés booléennes


Électronique numérique 13 / 27 T.Med
Propriété Somme Produit
commutativité a+ b=b+a ab=ba

Associativité ( a+ b ) +c=a+ ( b+ c ) ( ab ) c =a ( bc )=abc


¿ a+ b+c
distributivité a+ bc=( a+b)(a+ c) a (b+c )=ab +ac

Absorption a+ ab=a a (a+b)=a

similitude a+ a = 1 a a=0

b+(a a)=(a+ b)(a+ b)=b b (a+a)=ab+ a b=b


a+ a b=a+b a (a+b)=ab
tautologie a+ a+… …+ a=a a a … … a=a
a+ a b=b+b a=a+ b a (a+b)=b(b +a) ab
ab+ bc+ a c=ab +a c (a+ b)(b+ c)(a+ c)
¿(a+b)(a+ c)
De Morgan a+ b=a b a b=a+ b

complémentarit 01 10


é a aaa

Explication électrique des régles de simplification

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La méthode graphique :
La simplification par la méthode graphique consiste à utiliser le tableau de
karnaugh

tableau de karnaugh :
C’est un tableau de 2n cases ou n est le nombre de variables
2 variables  4 cases
a\b 0 1
0 1 0
1 1 1

 3 variables  8 cases

a\ 00 01 11 10
bc0 0 1 1 1
1 0 0 1 0

 4 variables  16 cases Les 2 axes de


symétrie
ab\cd 00 01 11 10
00 1 1 0 1
01 0 1 1 0
11 1 1 1 0
10 1 1 0 0

Etc ……. Valeur logique du


groupement
Construction du tableau « ac  »

 En coordonnées nous écrivons les différentes valeurs possibles des


variables d’entrée en binaire réfléchi
 Nous remplissons ensuite les cases du tableau par les valeurs de la sortie
pour les différentes valeurs des entrées correspondantes
 Le tableau sera rempli soit à partir de la table de vérité soit à partir de
l’équation logique

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Le tableau de karnaugh permet de simplifier les équations logiques par des
groupements de cases adjacentes affectées par des 0 ou de 1

Cases adjacentes :
 2 cases sont dites adjacentes lorsque les valeurs correspondantes des
variables d’entrée font intervenir un seul changement dans l’état binaire
de ces variables
 On vérifiera que 2 que telles cases sont ou bien :
 Voisines
 Symétriques par rapport aux axes horizontales ou verticales

Règles à respecter dans les groupements :


 Règle 1: grouper 2m cases (1, 2, 4 ,8 … cases )
 Règle 2 : grouper le maximum de cases :
 Règle 3 : respecter les adjacences
 Règle 4 réaliser le minimum de groupements 

Ecriture de l’équation simplifiée :


Chaque groupement va participer par un terme dans l’équation
Pour l’écriture de l’équation nous ne considérons que les variables qui ne
changent dans le groupement

Exemples :
3 variables

a\bc 00 01 11 10 a\bc 00 01 11 10 a\bc 00 01 11 10


00 1 1 0 1 00 1 1 0 1 00 1 1 0 1
01 0 1 1 1 01 0 1 1 1 01 0 1 1 1

S1 = …………….. S2 = …………….. S3 = ……………..

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4 variables
ab\cd 00 01 11 10 ab\cd 00 01 11 10 ab\cd 00 01 11 10
00 1 1 0 1
00 1 1 0 1 00 1 1 0 1
01 1 0 1 1
01 1 0 1 1 01 1 0 1 1
11 0 0 1 1
11 0 0 1 1 11 0 0 1 1
10 0 1 1 1
10 0 1 1 1 10 0 1 1 1

S4 = …………….. S5 = …………….. S6 = ……………..…

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Les circuits combinatoires
Définition

Un système est dit combinatoire lorsque la valeur de la sortie est entièrement déterminée
par la connaissance des variables d’entrée

Contre exemple

L’état de la sortie peut dépendre des variables d’entrée et aussi de l’état précédent

Pour étudier complètement un système combinatoire on suit la démarche suivante

Identification Analyse du Ecriture puis Simulation puis


des fonctionnement Simplification de réalisation
Entrées et des et table de vérité l’équation
sorties

Électronique numérique 18 / 27 T.Med


Les additionneurs
Demi-additionneur :

a S.C
b C

Table de vérité :
a b ∑ C
0 0 0 0 ∑=a b + ab
0 1 1 0
1 0 1 0 C = ab
1 1 0 1

Additionneur complet :

a Additionn
b eur
Ci-1 complet Ci

a b Ci-i ∑ Ci
0 0 0 0 0
0 0 1 1 0 a\ 00 01 11 10 a\ 00 01 11 10
0 1 0 1 0 bci0 0 1 0 1 bci0 0 0 1 0
0 1 1 0 1 1 1 0 1 0 1 0 1 1 1
1 0 0 1 0
1 0 1 0 1 ∑ = …………….. Ci = ……………..
1 1 0 0 1
1 1 1 1 1

Électronique numérique 19 / 27 T.Med


Comparateur
Il s’agit de définir une fonction logique qui permet 2 nombres binaires A et B et d’activer
l’une des sorties

A<B , A=B ou A>B

A S1=A<B
Additionn
S2=A=B
B eur
S3=A>B
complet

* Comparateur de 2 bits

a b S1 S2 S3
0 0 0 1 0
0 1 1 0 0
1 0 0 0 1
1 1 0 1 0

S1 ¿ a b S2¿ a b+ ab = a b S3 = a b

Électronique numérique 20 / 27 T.Med


Codeur 
L’appui sur une touche d’ordinateur ou calculatrice ou télécommande se traduit par l’envoi
d’un code à la machine pour pouvoir être traité par la machine

Le codeur est un circuit qui permet de réaliser cette tâche

E0
E1 Codeu S0
E2
. r S1
. S2
. S3.
E9

Exemple codeur BCD

Codeur Machi
ne

Chaque appui sur une touche un code sera envoyé à la machine

Entrée s3 s2 s1 s0
0 0 0 0 0
1 0 0 0 1
2 0 0 1 0
3 0 0 1 1
4 0 1 0 0
5 0 1 0 1
6 0 1 1 0
7 0 1 1 1
8 1 0 0 0
9 1 0 0 1

Mise en équation
S0 = E1 + E3 +E5 +E7 + E9
S1 = E2 + E3 +E6 +E7
S2 = E4 +E5 +E6+ E7
S3 = E8 + E

Électronique numérique 21 / 27 T.Med


Décodeur
Un décodeur réalise la fonction inverse du codeur : il active une sortie
particulière lorsqu’on lui présente une combinaison binaire bien déterminé
C’est un circuit n entrées et 2nsorties
On trouve par exemple Décodeur 2-4 , 3-8, 4-16 etc ….

E0 S0
Décodeur S1
E1 2-4 S2
S3

Table de vérité :
E0 E1 S3 S2 S1 S0
0 0 0 0 0 1
0 1 1 0 1 0
1 0 0 1 0 0
1 1 1 0 0 0

S0 = E 1 E 0 S1 = E 1 E 0
S2 = E 1 E 0 S3 = E 1 E 0

Le décodeur reçoit l’information en binaire et doit générer un résultat


exploitable par l’utilisateur
Comme par exemple le décodeur BCD 7 segments 
Exemple décodeur BCD 7 segments :
Est un circuit qui commande les segments de l’afficheur pour afficher le nombre
décimal

a
A b
B Décodeur c
d
C 2-4 e
D f
g

Électronique numérique 22 / 27 T.Med


D C B A a b c d e f g
0 0 0 0 1 1 1 1 1 1 0
0 0 0 1 0 1 1 0 0 0 0
0 0 1 0 1 1 0 1 1 1
0 1
0 0 1 1 1 1 1 1 0 0 1
0 1 0 0 0 1 1 0 0 1 1
0 1 0 1 1 0 1 1 0 1 1
0 1 1 0 0 0 1 1 1 1 1
0 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0
1 0 0 0 1 1 1 1 1
1 1 1
1 0 0 1 1 1 1 0 0 1 1

Un traitement combinatoire du segment a


DC\BA 00 0 11 10
00 1 1
0 1 1
01 0 1 1 0
11 x x x x
10 1 1 x x

a= A C+ AB + AC + D
……………..

le logigramme

Un traitement similaire

Électronique numérique 23 / 27 T.Med


Multiplexeurs
C’est un circuit qui permet de sélectionner une ligne d’entrée et la faire
apparaître à la sortie la sélection de l’entrée se fait par les lignes adresses

n
On a toujours N = 2

Exemple multiplexeur 8  1
Donc N = 8 entrées données n = 3 entrées adresses suffisent pour sélectionner
l’entrée
Si A2A1A0 = 011
S = E3 la sortie serait connectée à l’entrée n°3
Réalisation d’un multiplexeur 2 entrés
1 Seule entrée adresse suffit pour faire la sélection

E0 Multiplexe
ur S
E2

Électronique numérique 24 / 27 T.Med


A
A= 0  S = E0
A=1  S = E1
Tableau de karnaugh
A\E1E2 00 01 1 10
0 0 0 11 1
1 0 1 1 0

Y = A E 1+ AE 2

Logigramme :

Électronique numérique 25 / 27 T.Med


Démultiplexeur
C’est l’inverse du multiplexeur il s’agit d’une seule entrée qui sera orientée vers
l’une des sortie la sélection de la sortie se fait idem au par les lignes adresses

Demultiplexeur 1  8
Cad N = 8 et n = 3
A2A1A0 = 110
S6 = E l’entrée serait connectée à la sortie n°6

Électronique numérique 26 / 27 T.Med


Multiplexeur / démultiplexeur :
Les 2 circuits Multiplexeurs et démultiplexeurs sont fait pour être cascadés :

2 applications peuvent être envisagées

Connecter plusieurs postes téléphoniques de part et d’autres grâce à un seul fil

Conversion parallèle série

multiplexe Démultiplex S0
E0 eur
ur S
E1 E S1

E7 S7
A2 A1 A0
A2 A1 A0
HORLOGE
Compte
ur
Si nous animons les entrées adresses par un compteur nous pouvons faire défiler la sortie
sur les différentes entrées nous obtenons la conversion parallèle série

Si nous faisons la même chose au démultiplexeur nous pouvons assurer l’émission d’un
octet d’information par l’intermédiaire d’un seul pour chaque pulse d’horloge un bit sera
transmis

Électronique numérique 27 / 27 T.Med

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