Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Feuille 2
1 Changement de base
µ ¶
1 2
Exercice 1. Soit A = , et f l’endomorphisme de R2 qui a pour matrice A
−1 4
µ ¶
2 0
dans la base canonique. Trouver une base dans laquelle f admet pour matrice .
0 3
Calculer la matrice de passage.
Quel est le noyau de u ? Quel est son rang ? L’endomorphisme u est-il inversible ?
4. Calculer u(f1 ), u(f2 ), u(f3 ) et écrire la matrice de u dans la base C.
2 Opérations élémentaires
Exercice 3. On considère les matrices suivantes dans M4,5 (R), déterminer pour chacune
une base de l’image et du noyau. Est-ce que A et B sont équivalentes ?
2 1 3 −3 3 2 −1 2
A = −1 2 1 4 B = 1 −2 5 6
1 1 2 −1 5 1 3 8
1
Feuille 1 UPMC 2009–2010 LM270
Exercice 4. À l’aide d’opérations élémentaires sur les lignes ou les colonnes, déterminer
le rang des matrices suivantes,
à coefficientsdans R, et donner leur inverse
éventuel.
2 6 12 20 1 −2 3 4
3 −1 1 0 2 6 12 1 2 3 2
A = −3 3 0 B =
0 0 2 6 C = 0 1 0 −2
2 2 2
0 0 0 2 2 −4 6 5
1 2 −3 1/2 −1/3
2 4 −6 1 −2/3
D= −3 −6 9 −3/2 1
−1 −2 3 −1/2 1/3
5 12 −18 3 −2
Exercice 5. Soit t ∈ R, on considère la matrice At ci-dessous ; à l’aide d’opérations
élémentaires sur les lignes ou les colonnes, déterminer le rang de At et, quand c’est
possible, son inverse :
t −1 0
At = 0 1 1 ∈ M3 (R).
1 0 t
Exercice 6. Déterminer l’ensemble des x ∈ R tels que la matrice Lx ci-dessous soit
inversible :
1 2 4
Lx = 1 x x2 ∈ M3 (R).
1 3 9
2
LM270 UPMC 2009–2010 Feuille 1
3
Feuille 1 UPMC 2009–2010 LM270
1) Montrer que −a est valeur propre de Ma : plus précisément, montrer que l’espace
propre V−a = Ker(Ma + aIn ) est de dimension n − 1.
2) En utilisant la trace, trouver la dernière valeur propre de Ma . En déduire que Ma
est diagonalisable et déterminer Pa (X) et dét(Ma ) = Pa (0).
Exercice 12. Soient a, b ∈ C avec a 6= b, soit n un entier ≥ 3 et soit Na,b ∈ Mn (C) la
matrice dont les coefficients diagonaux sont nuls, et ceux au-dessus (resp. en-dessous) de
la diagonale valent a (resp. b) :
0 a a ··· a
b 0 a . . . a
Na,b = b b 0 a ... .
.. . .
. . b 0 a
b ··· b b 0
En faisant des opérations bien choisies sur les lignes, montrer que
4
LM270 UPMC 2009–2010 Feuille 1
Dı̂tes lesquelles sont diagonalisables, et trouvez pour celles-ci une base de vecteurs
propres. Expliquez pourquoi les autres ne sont pas diagonalisables. L’une de ces ma-
trices est celle d’une similitude orthogonale directe de R2 (c.-à.-d., le produit d’une
homothétie et d’une rotation) ; déterminez son rapport et son angle.
µ ¶
−1 t
2) Pour quelle(s) valeur(s) de t ∈ R la matrice est-elle diagonalisable sur
1 3
R ? Pour lesquelles est-elle diagonalisable sur C ?
0 2 −1
Exercice 14. Diagonaliser la matrice M = 3 −2 0 et écrire la matrice de
−2 2 1
passage de la base canonique à la base de diagonalisation choisie.
Exercice 15. Soit A ∈ M4 (C). On suppose que les valeurs propres de A sont 1, −1, i et
−i. Montrer que A est diagonalisable et inversible, et exprimer A−1 en fonction de A.
Exercice 16. Soit A ∈ Mn (Q) vérifiant A2 − 5A + 6In = 0. Que peut-on dire de ses
valeurs propres ?
Exercice 17. On considère la matrice A = (aij ) ∈ Mn (R) telle que aij = ij pour tout
i, j. On fixe n = 4 (mais on peut faire l’exercice pour n arbitraire).
1. Montrer que A est de rang 1, puis déterminer la dimension de Ker(A).
2. Calculer Tr(A). En déduire que A est diagonalisable.
5 Trigonalisation
Exercice 19. Soit A ∈ Mn (Q) telle que A3 = 2A2 − A. Montrer que Tr(A) est un entier
compris entre 0 et n.
5
Feuille 1 UPMC 2009–2010 LM270
Montrer que λi = 0 pour tout i. Indication : soit r le nombre de λi qui sont distincts ;
quitte à renuméroter les λi , on peut supposer que le n-uplet (λ1 , . . . , λn ) égale
(µ1 , . . . , µ1 , µ2 , . . . , µ2 , . . . , µr , . . . , µr )
| {z } | {z } | {z }
m1 m2 mr
où les µi sont deux à deux distincts et les mi sont des entiers ≥ 1 (et tels que m1 + · · · +
mr = n). Montrer que (m1 , . . . , mr ) est solution d’un certain système linéaire, et utiliser
l’exercice 7.
2) Soit B ∈ Mn (C) telle que, pour i = 1, . . . , n, Tr(B i ) = 0. Montrer que B est
nilpotente.
3) Soient A, B ∈ Mn (C) telles que AB − BA = B. Montrer que pour tout k ≥ 1 on
a : AB k = B k (A + kIn ), d’où AB k − B k A = kB k . En déduire que B est nilpotente.