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Université HassanII - Mohammadia Algèbre2

F.S.T Mohammadia MIP


Département de Mathématiques

 Feuille d'exercices n2 

Exercice 1 Diagonaliser les matrices suivantes :


   
0 2 −1 0 3 2
A =  3 −2 0  , B = −2 5 2 .
−2 2 1 2 −3 0

On donnera aussi la matrice de passage de la base canonique à la base de vecteurs propres.


Indication : Calculer le polynôme caractéristique, le factoriser, puis chercher les sous-espaces propres.
Exercice 2 Expliquer sans calculs pourquoi la matrice suivante n'est pas diagonalisable :
 
π 1 2
A =  0 π 3 .
0 0 π

Indication : Quelles sont les valeurs propres de la matrice ? A quoi serait-elle semblable si elle était
diagonalisable ?

Exercice 3 Soit m un nombre réel et f l'endomorphisme de R3 dont la matrice dans la base canonique
est  
1 0 1
A =  −1 2 1
2−m m−2 m
1. Quelles sont les valeurs propres de f ?
2. Pour quelles valeurs de m l'endomorphisme est-il diagonalisable ?
3. On suppose m = 2. Calculer Ak pour tout k ∈ N.
Indication
1. Calculer le polynôme caractéristique de A.
2. Si m 6= 1, m 6= 2, appliquer un théorème du cours. Si m = 1 ou m = 2, chercher la dimension de
l'espace propre associé.
3. Diagonaliser A et écrire Ak = P Dk P −1 .
 
−5 3
Exercice 4 Soit A = . Montrer que A est diagonalisable et calculer ses valeurs propres. En
6 −2
déduire qu'il existe une matrice B telle que B 3 = A.
Indication : Calculer le polynôme caractéristique de A. A est semblable à une matrice diagonale D.
Trouver d'abord une matrice M telle que M 3 = D.

1
Exercice 5 Application
 à des suites récurrentes
 .
−4 −6 0
Soit A la matrice  3 5 0 .
3 6 5
1. Diagonaliser A.
2. Calculer An en fonction de n.
3. On considère les suites (un ), (vn ) et (wn ) dénies par leur premier terme u0 , v0 et w0 et les relations
suivantes : 
 un+1 = −4un − 6vn
vn+1 = 3un + 5vn
wn+1 = 3un + 6vn + 5wn

 
un
pour n > 0. On pose Xn =  vn . Exprimer Xn+1 en fonction de A et Xn . En déduire un , vn et
wn
wn en fonction de n.
Indication :
1. Méthode usuelle. Calcul du polynôme caractéristique.
2. Utiliser la relation A = P DP −1 qui donne An = P Dn P −1 par récurrence.
3. On a Xn+1 = AXn . Par récurrence, Xn = An X0 ce qui permet de calculer un , vn et wn .

Exercice 6 Chercher les valeurs propres et la dimension des sous-espaces propres des matrices suivantes.
Déterminer si elles sont diagonalisables.
       
2 0 4 −1 1 0 3 2 0 4 0 −1
A = 3 −4 12 B =  0 −1 1  C = −1 0 0 D = 0 −2 −6
1 −2 5 1 0 −1 0 0 1 0 4 8
   
3 −4 0 2 0 1 0 0    
4 −5 −2 4  3 −4 0 −2 8 −1 −5
0 2 0
E=  F =  G= 0 1 0  H = −2 3 1
0 0 3 −2 0 2 0 3
5 1 3 4 −1 −1
0 0 2 −1 0 0 1 0

Exercice 7 Soit f : R2 → R2 la rotation de centre O et d'angle θ ∈ [0, 2π[ .


1. Déterminer la matrice de f dans la base canonique.
2. Donner les valeurs propres de f si θ = 0 ou π .
3. Montrer que f n'admet aucune valeur propre si θ 6= 0 et π .

Exercice 8 Soit f l'endomorphisme de R2 déni par f (x, y) = (3x + y, x + 3y)


1. Donner la matrice de f dans la base canonique.
2. Donner le noyau et l'image de f .
3. Trouver les valeurs propres de f et des vecteurs propres associés.
4. Soit A0 la matrice de f dans la base de vecteurs propres obtenue. Calculer A0n et en déduire An .
5. Trouver une matrice B telle que B 2 = A0 . En déduire une matrice C telle que C 2 = A.
 
a b
6. Posons
c d

2
(a) Calculer A0 M et M A0 .
(b) Quelles sont les matrices M qui commutent avec A0 ?
(c) En déduire l'expression des matrices commutant avec A

Exercice 9 Mêmes questions avec f (x, y) = (x − y, 2x + 4y)

Exercice 10 Soit M la matrice réelle 3 × 3 suivante :


 
0 2 −1
M =  3 −2 0 
−2 2 1

1. Déterminer les valeurs propres de M .


2. Montrer que M est diagonalisable.
3. Déterminer une base de vecteurs propres et P la matrice de passage.
4. Calculer M k pour k ∈ N.

Exercice 11 Soit E un espace vectoriel sur un corps K (K = R ou C), on appelle projecteur un endo-
morphisme p de E vériant p ◦ p = p. Soit p un projecteur.
1. Montrer que IdE − p est un projecteur, calculer p ◦ (IdE − p) et (IdE − p) ◦ p.
2. Montrer que pour tout →
−x ∈ Imp, on a p(→−x)=→ −
x.
3. En déduire que Imp et ker p sont supplémentaires.
4. Montrer que le rang de p est égal à la trace de p. (On rappelle que la trace de la matrice d'un
endomorphisme ne dépend pas de la base dans laquelle on exprime cette matrice.)

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