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Terminale Spé Maths

Correction Devoir surveillé 7


Exercice 1 (sur 10) :
1. Voir l’annexe.
   
−−→ 1 −−→ 1
2. On a PR  0  et QR −2.
−2 0
−−→ 2 −−→ 2
Donc PR2 = PR = 12 + 02 + 22 = 1 + 4 = 5 et QR= QR = 12 + (−2)2 + 02 = 1 + 4 = 5. Donc

PR = QR = 5 : le triangle (PQR) est isocèle en R.
−−→ −−→
3. Les vecteurs PR et QR ne sont pas colinéaires donc les points P, Q et R ne sont pas alignés : les
points P, Q et R définissent un plan.
−−→ − →
4. a. • PR · u = 2 + 0 − 2 = 0 ;
−−→ − →
• QR · u = 2 − 2 + 0 = 0.


Donc le vecteur u (2 ; 1 ; −1) orthogonal à deux vecteurs non colinéaires du plan (PQR) est
normal à ce plan.
b. On sait qu’alors M (x ; y ; z) ∈ (PQR) ⇐⇒ 2x + 1y − 1z = d, d ∈ R.
En particulier P(0 ; 0 ; 1) ∈ (PQR) ⇐⇒ 2 × 0 + 1 × 0 − 1 × 1 = d ⇐⇒ −1 = d.
On a donc M (x ; y ; z) ∈ (PQR) ⇐⇒ 2x + y − z = −1.


c. Si d est orthogonale au plan (PQR) elle a pour vecteur directeur le vecteur u .
On a donc :  
−−→ →
−  x − 0 = 2t  x = 2t
M (x ; y ; z) ∈ (d) ⇐⇒ EM = t u ⇐⇒ y − 0 = 1t , t ∈ R ⇐⇒ y = t ,t ∈
z − 3 = −1t z = −t + 3
 
R.
d. Si L est le projeté orthogonal du point E sur le plan (PQR), la droite (LE) est perpendiculaire à
ce plan donc l appartient à (d) et ce point L appartient aussi au plan (PQR). les coordonnées de
L vérifient donc le système d’équations :
 
 x − 0 = 2t
 
 x = 2t
y − 0 = 1t y=t
 
, t ∈ R ⇐⇒ , t ∈ R.

 z − 3 = −1t 
 z = −t + 3
2x + y − z = −1 2x + y − z = −1
 
En remplaçant x, y et z par leurs expressions en fonction de t dans la dernière équation, on
obtient :  
1 2 1 8
2 × 2t + t − (−t + 3) = −1 ⇐⇒ 6t − 3 = −1 ⇐⇒ 6t = 2 ⇐⇒ t = . L ; ; . On a
3 3 3 3
2 1 1 8
donc x = , y = et z = 3 − = .
3 3  3 3
2

−−→  3
 
1  2 4 1 1 6
e. On a donc avec EL   3 , on déduit EL = 9 + 9 + 9 = 9 .

 1

3 √
6
La distance de E au plan (PQR) est donc égale à EL = .
3

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5. Si on prend EQR comme base la hauteur est [PE].
EQ × ER 2×1
On a A(EQR) = = = 1 et PE = 2, donc :
2 2
1 2
V (EPQR) = × 1 × 2 = .
3 3
1
6. On a aussi V (EPQR) = × A(PQR) × EL, soit
√ 3
2 1 6 6 √
= × A(PQR) × ⇐⇒ A(PQR) = √ = 6.
3 3 3 6

Exercice 2 (sur 10) : Partie A

1. On lit sur le graphique : f (1) = 3 et f ′ (1) = 1 (nombre dérivé égal au coefficient directeur de la droite
(AB)).
2. a. Comme a > 0 et x2 > 0, on a ax2 > 0, donc ax2 + 1 > 1 > 0 : la fonction f est donc dérivable
2ax
sur R et sur cet intervalle f ′ (x) = 2 .
ax + 1
b. Les résultats du 1. peuvent
 s’écrire :
  ln(a + 1) + b = 3
f (1) = 3
⇐⇒ 2a .
f ′ (1) = 1 = 1
a+1

La deuxième équation donne 2a = a + 1 ⇐⇒ a = 1 et en reportant dans la première :
ln(1 + 1) + b = 3 ⇐⇒ b = 3 − ln 2.

On a donc sur R, f (x) = ln x2 + 1 + 3 − ln 2.

Partie B
On admet que la fonction f est définie sur R par

f (x) = ln x2 + 1 + 3 − ln(2).


1. On a lim x2 = +∞ d’où lim x2 + 1 = +∞ et par composition lim ln ax2 + 1 = +∞ et enfin



x→+∞ x→+∞ x→+∞
lim f (x) = +∞.
x→+∞
La fonction étant paire lim f (x) = lim f (x) = +∞.
x→−∞ x→+∞
2. Comme x2 + 1 > 0 quel que soit le réel x, la fonction f est dérivable sur R et sur cet intervalle :
2x
f ′ (x) = 2 .
x +1
Le dénominateur étant supérieur à zéro le signe de f (′ x) est donc celui de 2x, donc :
f ′ (x) < 0 sur R∗− et f ′ (x) > 0 sur R∗+ . Conclusion f est décroissante sur R∗− et croissante sur R∗+ .
Le nombre f (0) = ln 1 + 3 − ln 2 = 3 − ln 2 est donc le minimum de la fonction sur R. D’où le tableau
de variations :
x −∞ 0 +∞
f ′ (x) − 0 +
+∞ +∞
f (x)
3 − ln 2

3. D’après le tableau de variations l’équation f (x) = k admet deux solutions si k > 3 − ln 2.

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4. f (x) = 3 + ln 2 ⇐⇒ ln x2 + 1 + 3 − ln(2) = 3 + ln(2) ⇐⇒ ln x2 + 1 = 2 ln(2) ⇐⇒ ln x2 + 1 =
2 2
ln 4 ⇐⇒√ x √+ 1 = 4 (par croissance de la fonction logarithme), soit x = 3, d’où deux solutions
S= − 3 ; 3 .

Partie C

On rappelle que la fonction f est définie sur R par f (x) = ln x2 + 1 + 3 − ln(2).

1. Il semble qu’il y ait deux points d’inflexion aux points d’abscisses −1 et 1.


2x
2. Comme f ′ (x) = 2 soit le quotient de deux fonctions dérivables sur R, le dénominateur étant non
x +1

nul ; f est donc dérivable sur R et :
2
 2

2 x + 1 − 2x × 2x 2x 2 + 2 − 4x2 2 1 − x
f ′′ (x) = = = .
(x2 + 1)2 (x2 + 1)2 (x2 + 1)2
 
′′ 2 1+x = 0 x = −1
3. On a donc f (x) = 0 ⇐⇒ 1−x = 0 ⇐⇒ ⇐⇒ Donc S = {−1 ; 1}.
1−x = x = 1
La dérivée seconde est positive quand le trinôme 1 − x2 est positif soit sur l’intervalle ] − 1 ; 1[. Donc
la fonction f est convexe sur ] − 1 ; 1[.

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ANNEXE à rendre avec la copie

Q H
b

E R b
G
F

P b



k −

 D
C
A →

ı
B

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