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Simko
14 janvier 2021
Logique et raisonnement
Définition : La phrase P ⇒ Q se lit « si P est vraie, alors Q est vraie ».[Implication]
Pour les exercices : Pour écrire la négation d’une phrase logique : En pratique, on remplace tous les
∀ par des ∃, les ∃ par des ∀ et on écrit la négation de l’assertion. qui suit.
Définition : La réciproque P ⇐ Q se lit « P est impliquée par Q » n’est rien d’autre que l’implication
Q ⇒ P.
Exemple : Soit ABC est un triangle. Si ABC est rectangle en A, alors AB 2 + AC 2 = BC 2 » admet
une réciproque : « Soit ABC un triangle. Si AB 2 + AC 2 = BC 2 alors ABC est rectangle en A. »
Remarque : Si P ⇒ Q est vraie, on dit que Q est une condition nécessaire à (la réalisation) de P . Si
P ⇐ Q on dit que Q est une condition suffisante à P .
Définition Soit P et Q deux propositions. Alors P ⇒ Q si, et seulement si non(Q) ⇒ non(P ) . [contra
posé]
Exemple : On veut veut montrer que : ∀n ∈ N, n2 est pair ⇒ n est pair. Cette proposition est équiva-
lente à : ∀n ∈ N, n est impair ⇒ n2 est impair
2. Hérédité : Montrer que pour tout n ∈ N, P (n) ⇒ P (n + 1), ce qui se fait, en posant n quelconque («
Soitn ∈ N »), en supposant que pour ce n, P (n) est vrai, et en montrant qu’alors P (n + 1) l’est aussi.
3. Conclure, en faisant référence au principe de récurrence.
Exemple
∀x ∈ R∗ , démontrer que ∀n ∈ N, (1 + x)n ≥ 1 + nx
1. Initialisation : Pour n = 0, (1 + x)0 = 1 et 1 + 0 × x = 1 On a bien (1 + x)0 ≥ 1 + 0 × x , pour n = 0
(1 + x)n+1 = (1 + x)n × (1 + x)
(1 + x)n+1 ≥ (1 + nx)(1 + x) [d’après l’hypothèse de récurrence]
(1 + x)n+1 ≥ 1 + (n + 1) + nx2 ≥ 1 + (n + 1) [car le dernier terme est positif ou nul]
3. Conclusion
∀n ∈ N, ∀x ∈ R+ , (1 + x)n ≥ 1 + nx
1
Les nombres complexes
Historique
1. Les nombres complexes ont été introduits par Cardan et Bombelli au XIVe siècle , comme moyen
d’exprimer certaines racines de polynômes de degrés 3 ou 4. A cette époque, l’introduction des
nombres imaginaires (via des racines de réels négatifs) est un pur artifice.
2. Ainsi, dès leur origine, les nombres complexes sont introduits pour pallier au fait que certains
polynôme à coefficients réels n’ont pas de racines dans R, comme par exemple X 2 + 1.
√
3. La notation i est introduite par Euler en 1777 pour remplacer la notation −1.
Définition On admet l’existence d’un ensemble C, contenant R et un nombre i non réel vérifiant i2 = −1
Tout élément z ∈ C de s’écrit de manière unique z = a + ib avec a, b ∈ R.
Dans ce cas, on appelle a la partie réelle de z et b sa partie imaginaire. Dans ce cas on dit que z est donné
sous forme algébrique , et on noter a = <(z) et b = Im(z)
Pour n = 1 :
z = (1 + i)
Pour n = 2 :
Conclusion
z 2 = 2i
Pour n = 3 :
z 3 = (1 + i)3 = z 2 × z
De nombreuses possibilités s’offrent à nous, utiliser les résultats précédents, utiliser le célèbre, Binôme de
Newton.
Il est très important de maîtriser cette formule, notamment dans la linéarisation des (cosp x)(sinq x) où
(p, q) ∈ N2
Théorème 0.1 (Binôme de Newton).
n
X n
∀(a, b) ∈ C et ∀n ∈ N, (a + b)n = ak bn−k
k
k=0
3
X 3 k 3−k 3 0 3 3 1 2 3 2 3 3 0
z 3 = (1 + i)3 = a b = a b + a b + a b+ a b
k 0 1 2 3
k=0
= b3 + 3ab2 + 3a2 b + a3
Donc :
2
Conclusion
z 3 = 2(i − 1)
Cependant, une méthode bien plus rapide existe.Cette méthode consiste à mettre le nombre complexe
z sous forme exponentielle.
√ √
√ a 1 2 b 2
|z| = 2 et cos(θ) = =√ = et sin(θ) = =
|z| 2 2 |z| 2
√ iπ
z = 2×e 4
En effet, ∀θ ∈ R, ∀ρ ∈ R∗+ , ∀n ∈ N, (ρeθ )n = ρn enθ , ce qui nous permet de calculer toutes puissances de z.
3. L’expression obtenue n’est pas réelle, son développement est formé d’une combinaison linéaire de
termes de la forme eikx + e−ikx = 2 cos(kx) ou eikx − e−ikx = 2i sin(kx) [Euler]
3. Par conséquence,
!3
eix + e−ix 1 1 1
3
cos (x) = = × (e3ix + e−3ix + 3eix + 3e−ix ) = (2 cos(3x) + 6 cos(x)) = (cos(3x) + 3 cos(x))
2 8 8 4
3. Enfin, il reste à récupérer soit la partie réelle, soit la partie imaginaire selon que l’on veuille cos(px)
ou sin(px).
Exemple : dé-linéarisions sin(5x)
3
1. On écrit : sin(5x) = Im((cos(x) + i sin(x))5 2. En utilisant le Binôme de Newton (on pourrait voir ça
ensemble ce soir) , on a :
5
!
X 5
sin(5x) = Im k 5−k
a b = Im(cos5 (x) + 5i cos4 (x)sin(x) − 10 cos3 (x) sin2 (x)
k
k=0
−10i cos2 (x) sin3 (x) + 5 cos(x) sin4 (x) + i sin5 (x))
Remarque : On peut, tout à fait, simplifier l’expression suivante, avec des formules de trigonométrie. [
cos2 (x) = 1 − sin2 (x)] et en développant [ cos4 (x) = (1 − sin2 (x))2 ]
On notera que toute dé-linéarisation de cos(px) peut s’exprimer sous la forme d’un polynôme de va-
riable cos(x), ce qui n’est pas toujours vrai pour l’expression de sin(px) [cas où p est pair ne marche pas]
Première méthode( trigonométrique,plus simple) : On peut écrire le complexe z sous forme trigonomé-
trique ( en supposant z non nul), on a alors : z = |z|eiθ avec|z| ∈ R∗+ et θ ∈ [0, 2π[ .
2
x − y2 = a √
2
(x + iy) = a + ib ⇔ x2 + y 2 = a2 + b2
2xy = b
On résout le système suivant , par combinaisons linéaires ,il est immédiat que,si vous faîtes : L1 ← L1 +L2
,ce qui nous donneras x2 [ après avoir divisé par 2] , ensuite , nous enlèverons notre première ligne [x2 ] à
notre deuxième ligne, pour obtenir notre terme [y 2 ].
La dernière condition nous donnera , le signe du produit de xy.
Après avoir calculer le discriminant, nous reprenons la même méthode que nous avons vu précédem-
ment [ même système : méthode algébrique,avec z = ∆ ].
4
Arithmétique
Division euclidienne
Théorème 0.2. ∀(a, b) ∈ (N, N∗ ). Il existe un unique couple (Q, R) ∈ N2 , telles que a = bq + r et
0 ≤ r < b. q est appelé quotient et r reste dans la division euclidienne de a par b.
PGCD Exemple : L’ensemble des diviseurs de 6 est {1, 2, 3, 6}. L’ensemble des diviseurs de 15 est
{1, 3, 5, 15} . Ainsi P GCD(6, 15) = {1, 3}.
Exemple : Calculons le P GCD(25 × 3 × 73 × 102 , 52 × 74 × 153 )
Posons a = 25 × 3 × 73 × 102 et b = 52 × 74 × 153
On va décomposer a et b en produit de facteurs premiers.
a = 25 × 3 × 73 × (5 × 2)2 = 25 × 3 × 73 × 52 × 22 = 27 × 3 × 52 × 73
b = 52 × 74 × 153 = 52 × 74 × (3 × 5)3 = 52 × 74 × 33 × 53 = 33 × 55 × 74
Nous pouvons maintenant passer au calcule du PGCD : (pour chaque nombre premier [2 3 5 7 13 17...] ,
nous regardons la plus petite puissance de celui-ci entre a et b)
P GCD(a, b) = 20 × 3 × 52 × 73
Remarque PPCM Pour le PPCM , si vous n’avez pas la décomposition en élément simple, utiliser
la formule suivante : P GCD(a, b) × P P CM (a, b) = 1
La décomposition de a en produit de facteurs premiers , nous permet également de calculer le nombre de
diviseurs de a (respectivement b). On a vu que :
a = 27 × 3 × 52 × 73
3773 = 7 × 539 = 7 × 7 × 77 = 72 × 7 × 11 = 73 × 11
Conclusion
P GCD(540, 3773) = 1
a et b sont premiers entre eux , car 1 est le seul nombre premier qu’ils ont en communs.
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On a permuté u, v donc u et sont inversés à la fin. On a donc : u = −538 et v = 77
540k = 77 − Y ⇔ Y = 77 − 540k
De manière analogue ,
3773k = 538 + X ⇔ X = 3773k − 538
On a donc l’inclusion suivante :
Conclusion
S = {3773k − 538, 77 − 538k avec k ∈ Z}
1. Il faut savoir que si votre matrice est inversible, il est existe une unique solution.[Si vous avez M. Teller,
vous ne pouvez pas utiliser l’algorithme de Gauss pour inverser une matrice].
Limitez-vous à si A =tr A [elle est diagonalisable] , alors la matrice A est inversible. et admet donc une
unique solution.
A est inversible si et seulement si son déterminant n’est pas nul.[si vous savez le calculer].
Le nombre de ligne de 0 de la matrice A est égale au nombre de variables libres . [à conditions que
la/les ligne(s) en question, soit égale à 0]
3. On arrive sur le contre exemple. Si nous avons une ligne de 0, qui est égale à une valeur , le système
est incompatible. Il n’existe aucune solution qui répond à ce système.