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Les documents, les calculatrices et les téléphones portables ne sont pas autorisés. Les
exercices sont indépendants et peuvent être traités dans un ordre quelconque. Toutes
les réponses doivent être soigneusement justifiées. La clarté de la rédaction constituera
un élément important dans l’appréciation des copies. Le barème est à titre indicatif.
où a, b, c, d, e, f, g sont des constantes réelles. Par conséquent, (1) et (3) sont des
formes quadratiques et (2) ne l’est pas.
+∞
X 1
2. Pour quelles valeurs de α ∈ R, la série α
est-elle convergente ? (1 pt)
n=1
n
+∞
X 1
La série est convergente si et seulement si α > 1.
n=1
nα
1−X 0 0
1−X 0
PA (X) = 0 1−X 0 = (1 − X)
−1 2−X
0 −1 2−X
2. Déterminer une base (ainsi que la dimension) des sous-espaces propres associés
aux valeurs propres de A. (2 pts)
Donc E1 (A) est engendré par les vecteurs ~e1 = (1, 0, 0) et ~e2 = (0, 1, 1). La famille
B1 = (~e1 , ~e2 ) constitue une base de E1 (A) et la dimension de E1 (A) est donc 2.
Donc E2 (A) est engendré par le vecteurs ~e3 = (0, 0, 1). La famille B2 = (~e3 )
constitue une base de E2 (A) et la dimension de E2 (A) est donc 1.
On pose B = (~e1 , ~e2 , ~e3 ). Alors B est une base de R3 formée de vecteurs propres
de A et en posant
1 0 0
D= 0 1 0
0 0 2
on a A = P DP −1 où P est la matrice de passage de la base canonique à la base
B
1 0 0
P = 0 1 0 .
0 1 1
2. Déterminer une base orthonormée B dans laquelle A est représentée par une
matrice diagonale. (3 pts)
1−X 0 1
√
PA (X) = 0 1−√X 2 2
1 2 2 1−X
√
1− √X 2 2 0 √1
= (1 − X) +
2 2 1−X 1−X 2 2
√
= (1 − X)[(1 − X)2 − (2 2)2 ] − (1 − X) = (1 − X)[(1 − X)2 − 9].
Donc PA (X) = 0 ssi X = 1 ou (1 − X) = ±3 ssi X = 1 ou X = −2 ou
X = 4. Donc les valeurs propres de A sont 1, −2 et 4, chacune est de multiplicité
algébrique 1.
On calcule maintenant les bases des sous-espaces propres E1 (A), E−2 (1) et E4 (A).
On a
√
x +√z = x
x = −2 2y
~u ∈ E1 (A) ssi y +√2 2z = y ssi
z=0
x + 2 2y + z = z
Comme A est symétrique, elle est diagonalisable dans une base orthonormée.
D’après le cours B1 ∪ B2 ∪ B2 = (~u1 , ~u2 , ~u3 ) est une base orthogonale formée de
vecteurs propres de A. Pour obtenir une base orthonormée, on prend
√
~u1 2 2 1
~v1 = = (− , , 0)
||~u1 || 3 3
~u2 1 2 1
~v2 = = (− √ , − , √ )
||~u2 || 3 2 3 2
~u2 1 2 1
~v2 = =( √ , ,√ )
||~u2 || 3 2 3 2
et donc B = (~v1 , ~v2 , ~v3 ) est une base orthonormée dans laquelle A est représentée
par la matrice diagonale
1 0 0
D = 0 −2 0 .
0 0 4
qui est l’expression de q dans la base B. Comme les coefficients (donc les valeurs
propres de A) ne sont pas tous strictement positifs, q n’est pas définie positive.
Par conséquent, ϕq ne définit pas un produit scalaire.
La signature de q est (r, s) où r est le nombre des valeurs propres strictment
positives et s est le nombre des valeurs propres strictement négatives. Donc
(r, s) = (2, 1). Le rang de q est r + s = 3.
Exercice 3. (5 pts) On considère les deux suites réelles (un )n∈N et (vn )n∈N définies
par
1 1
un = √ , n ∈ N; vn = n2015 sin n , n ∈ N.
( 2 + n)n π
1. Déterminer si les suites (un )n∈N et (vn )n∈N sont convergentes et dans le cas où
elles convergent donner leurs limites. (2 pts)
sin(x) ∼0 x
et par conséquent, en remplaçant x par π1n qui tend vers 0 quand n tend vers
+∞, on obtient 1 1
sin n ∼n→+∞ n .
π π
D’où 1
2015 n2015
n sin n ∼n→+∞ .
π πn
Comme les exponentielles (π > 1) l’emportent sur les puissances au voisinage de
+∞, on a
n2015
lim =0
n→+∞ π n
et donc 1
lim n2015 sin n = 0.
n→+∞ π
Par conséquent (vn )n∈N est convergente de limite 0.
∞
X
2. Montrer que la série un est convergente. (1 pt)
n=0
∞
X
et donc la série un est convergente.
n=0
∞
X
n2015
3. Montrer que la série wn de terme général wn = πn
est convergente. (1 pt)
n=0
∞
X
4. En déduire que la série vn est convergente. (1 pt)
n=0
1. Montrer que B est une base orthogonale. En déduire une base orthonormée. (2
pts)
On a
P00 (X) = P000 (X) = 0, P10 (X) = 1, P100 (X) = 0, P20 (X) = 2X, P200 (X) = 2
et
hP0 |P1 i = P0 (0)P1 (0) + P00 (0)P10 (0) + P000 (0)P100 (0)
=1×0+0×1+0×0=0
hP0 |P2 i = P0 (0)P2 (0) + P00 (0)P20 (0) + P000 (0)P200 (0)
=1×0+0×0+0×2=0
hP1 |P2 i = P1 (0)P2 (0) + P10 (0)P20 (0) + P100 (0)P200 (0)
=1×0+0×0+0×2=0
et donc B est une base orthogonale.
On a
et comme P0 , P1 ∈ F , on a
pF (P0 ) = P0 , pF (P1 ) = P1 .