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Connaître le cours
1- L‛ensemble C
Définition
Il existe un ensemble appelé ensemble des nombres complexes, noté C, contenant l‛ensemble R a les
caractéristiques suivantes :
1. Il contient un élément i ( non réel) vérifiant : i2 = –1.
2. Tout élément z de C s‛écrit d‛une manière unique sous la forme z = a + ib, où a et b sont des
réels.
C = a + ib /(a; b) ∈ R2
1 – 2i
π 1
6 C
10–1
R
–i
– 23 -3
-0.5 Q
1
e -8
0
2
D
– 13 -9
19
0.007 Z
10i N
√
2
N⊂Z⊂D⊂Q⊂R⊂C
Remarques
Propriété
Toutes les propriétés de l‛addition, la multiplication, la soustraction, la division, les puissances relatives,
identités remarquables... définies sur les réels se prolongent aux nombres complexes
Propriété
Application
a. Z ∈ R. c. Re(Z) = 4.
b. Z ∈ iR. d. Im(Z) = 2.
Conséquences
Définition
z = a + ib = a – ib
Conséquences
Propriété
Application
√ 2 i 1 + 6i
1. Déterminer le conjugué de chacun des nombres suivants : z1 = – 2 – i (3 – i et z2 = 2 .
3–i
3–i
2. Écrire sous forme algébrique, le conjugué de chacun des nombres : 2 + i 1 – i et .
1+i
2+i 2–i
3. On pose Z1 = et Z2 = . Montrer que : Z1 + Z2 ∈ R et Z1 – Z2 ∈ iR.
1–i 1+i
4. Résoudre dans C les deux équations suivantes :
a. 1 – i z = 3 + i. z–1
b. = i.
z+1
Définition
−
→ − →
Le plan muni d‛un repère orthonormé O; e1 ; e2
1. À tout nombre complexe z = a+ib, on peut associe un unique point M de coordonnées (a; b) appelé
l‛image ponctuelle du nombre z, on le note zM .
2. À tout point M(a; b), on peut associe un unique nombre z = a + ib appelé l‛affixe du point M, on le
note M(z)
M –z b M z
• •
−
→
e2
–a −
→ a
O e1
• •
M –z –b M z
Remarques
Définition
−
→ − →
Le plan muni d‛un repère orthonormé O; e1 ; e2
1. À tout nombre complexe z = a + ib, on peut associe un unique vecteur ⃗u de coordonnées (a; b)
appelé l‛image vectorielle du nombre z.
2. À tout vecteur ⃗u(a; b), on peut associe un unique nombre z = a + ib appelé l‛affixe du vecteur ⃗u.
z
⃗u
−
→
e2
−
→ a
O e1
Propriété
Soit ⃗u z et ⃗v z′ deux vecteurs et A zA et B zB deux points du plan complexe.
1. Le vecteur ⃗u + ⃗v a pour affixe z + z′ .
2. Le vecteur k × ⃗u a pour affixe k × z.
−→
3. Le vecteur AB a pour affixe zB – zA .
z + zB
4. Le milieu du segment AB a pour affixe A .
2
Remarques
−→
⋄ L‛affixe du vecteur BA est zA – zB .
Application
Dans le plan complexe, on considère les points A 2i , B 1 – i et C 3 .
−→ −→ −→ − →
1. Déterminer l‛affixe des vecteurs AB , BA et 3AB – BC .
2. Déterminer l‛affixe du point D, sachant que ABCD est un parallélogramme.
Définition
−−→ p
2. Graphiquement, Si M est l‛image de z, alors on a : |z| = OM = OM = a2 + b2 .
M z
b •
2
b
p a 2 +
|=
|z
−
→
e2
O −
→ a
e1
Remarques
Propriété
Application
√ √
1. z = 5 – i 2. 2 + 2i
3. z = .
2 – 5i
√
1–i 2+i
3 4. z = 2 .
2. z = 3 + 2i . 3+i
Définition
−
→ − →
Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé direct O; e1 ; e2 . On considère un point M
d‛affixe z non nul.
→ −−→
−
On appelle argument du nombre z, toute mesure de l‛angle orienté e1 ; OM , et on le note arg z .
→ −−→
−
Si θ une mesure d‛angle orienté e1 ; OM , on a :
arg z ≡ θ 2π
M z
b •
2
b
p a2 +
|=
|z
−
→
e2 θ
O −
→ a
e1
Remarques
Application
Dans le plan complexe, on considère les points A 2 , B – 3 , C 3i et D 1 + i .
1. Placer les points A, B, C et D dans un repère orthonormé direct.
2. Déterminer l‛argument de leurs affixes.
Propriété
Remarques
⋄ arg – z ≡ arg z + π 2π . ⋄ arg z ≡ – arg z 2π .
Application
Dans le plan complexe, on considère les points A 2 , B – 3 , C 3i et D 1 + i .
1. Placer les points A, B, C et D dans un repère orthonormé direct.
2. Déterminer l‛argument de leurs affixes.
Propriété
Soit x un réel .
1. cos – x = cos x . 6. sin – x = – sin x .
2. cos π + x = – cos x . 7. sin π + x = – sin x .
3. cos π – x = cos x . 8. sin π – x = sin x .
π π
4. cos + x = sin x . 9. sin + x = – cos x .
2 2
π π
5. cos – x = sin x . 10. sin – x = cos x .
2 2
y
0; 1 ( √ )
1 3
;
2 2
(√ √ )
π 2 2
;
2 2
2 π
3 (√ )
π 3 1
90◦ ;
2 2
4
60◦
π
45◦
6
30◦
1; 0
O 0◦ 0 x
2- Écriture trigonométrique
Définition
Tout nombre complexe z non nul s‛écrit d‛une manière unique sous la forme :
z = |z| cos θ + i sin θ
où arg z ≡ θ 2π . Cette écriture s‛appelle forme trigonométrique de z.
M z
b •
2
b
p a2 +
|=
|z
−
→
e2 θ
O −
→ a
e1
Remarques
b a
⋄ sin θ = p ⋄ cos θ = p
a2 + b2 a2 + b2
Application
1. z = 1 + i 5. z = –i.
2. z = 1 – i. 6. z = 2i 1 + i .
√ √
1+i 3 3–i
3. z = . 7. z = .
2 2
π π π π
4. z = –2 cos + i sin . 8. z = – cos – i sin ..
4 4 3 3
Propriété
Formule de Moivre
Application
Soit θ un réel.
2
1. Développer cos θ + i sin θ .
2. En déduire
l‛expression de chacun des nombres cos 2θ et sin 2θ en fonction de cos θ et
sin θ .
3. Déterminer l‛expression de chacun des nombres cos 3θ et sin 3θ .
3- Écriture exponentielle
Définition
Soit θ ∈ R.
1. Tout nombre complexe de module 1 et d‛argument θ se note eiθ .
2. Tout nombre complexe z non nul d‛argument θ peut s‛écrit sous forme |z|eiθ .
Cette écriture s‛appelle forme exponentielle de z.
Remarques
⋄ eiθ = cos θ + i sin θ .
⋄ eiθ = 1 et arg eiθ = θ 2π .
Application
–1 – i
π π
5 cos + i sin
3 3
√ 2π
3e–i 3
Propriété
′
Soit z = reiθ et z = r′ eiθ deux nombres complexe non nuls.
n
′ ′
1. reiθ × r′ eiθ = rr′ ei θ+θ . 3. ∀n ∈ Z : re iθ = rn einθ .
reiθ r ′
2. ′ iθ ′ = ei θ–θ . 4. reiθ = re–iθ
re r
Propriété
Application
Propriété
Soit A zA et B zB deux points du plan complexe.
−→ −→
OC = AB
B zB
•
C zC
A
–z
•
zB
•
zC
A zA
−
→
e2
O −
→
e1
Application
Propriété (1)
Soit ⃗u et ⃗v deux vecteurs non nuls, A zA et B zB deux points distincts du plan complexe tels que :
−→ −→
⃗u = OA et ⃗v = OB.
1. e⃗1 ; ⃗u ≡ arg z⃗u 2π ≡ arg zA 2π . d‛après la définition .
→ −→
−
2. e⃗1 ; AB ≡ arg z−→ 2π ≡ arg zB – zA 2π .
AB
z
3. ⃗u; ⃗v ≡ arg ⃗u 2π .
z⃗v
−→ −→ zB
ou encore OA; OB ≡ arg 2π ≡ arg zB – arg zA 2π
zA
B
arg zB – arg zA •
arg zB – zA
A
•
arg zB
−
→ arg zA
e2
O −
→
e1
Propriété (2)
Soit A zA , B zB , C zC et D zD quatre points tous distincts du plan complexe.
−→ −→ zC – z A
1. AB; AC ≡ arg 2π .
zB – z A
−→ −→ zD – z C
2. AB; CD ≡ arg 2π .
zB – z A
3- Colinéarité et orthogonalité
Propriété (1)
Soit A zA , B zB , C zC et D zD quatre points du plan complexe tels que A ̸= B et C ̸= D.
−→ −→ zC – z A
1. Les deux vecteurs AB et AC sont colinéaires si et seulement si arg ≡ 0 π , ou encore
zB – z A
zC – z A
∈R.
zB – z A
−→ −→ zD – z C
2. Les deux vecteurs AB et CD sont colinéaires si et seulement si arg ≡ 0 2π , ou
zB – z A
zD – z C
encore ∈R.
zB – z A
Corollaire (1)
zC – z A z –z
1. Les points A, B et C sont alignés si et seulement si arg ≡ 0 π , ou encore C A ∈ R
zB – z A zB – z A
.
zD – z C
2. Les droites AB et CD sont parallèles si et seulement si arg ≡ 0 2π , ou encore
zB – z A
zD – z C
∈R.
zB – z A
Application
Propriété (2)
Soit A zA , B zB , C zC et D zD quatre points du plan complexe tels que A ̸= B et C ̸= D.
−→ −→ zC – z A π
1. Les deux vecteurs AB et AC sont orthogonaux si et seulement si arg ≡ π , ou
zB – z A 2
z –z
encore C A ∈ iR .
zB – z A
−→ −→ zD – z C π
2. Les deux vecteurs AB et CD sont orthogonaux si et seulement si arg ≡ 2π , ou
zB – z A 2
z –z
encore D C ∈ iR .
zB – z A
Corollaire (2)
1. Les
droites AB et CD sont perpendiculaires orthogonaux si et seulement si
zD – z C π z –z
arg ≡ 2π , ou encore D C ∈ iR .
zB – z A 2 zB – z A
Application
Propriété
Soit A zA , B zB , C zC et D zD quatre points tous distincts du plan complexe.
zC – z A z –z
Les points A, B, C et D sont cocycliques ou alignés si et seulement si × B D ∈ R.
zB – z A zC – z D
Remarques
⋄ Trois points non alignés sont toujours cocycliques i.e : Le cercle circonscrit au triangle ABC.
−→ −→ −→ −→
⋄ Les points A, B, C et D sont cocycliques si et seulement si AB; AC ≡ DB; DC 2π .
zC – z A z –z
⋄ Si ∈ R et B D ∈ R, alors les points A, B, C et D sont alignés.
zB – z A zC – z D
B A
• •
(
•
C
(
•
D
−
→
e2
O −
→
e1
Application
Vérifier dans les deux cas suivants , si les points A, B, C et D sont cocycliques :
1. a = –2 + 6i, b = 1 + 7i, c = 4 + 6i et d = 6 + 2i.
2. a = 1 + i, b = a, c = –2i et d = c
Propriété
Soit H une homothétie de centre Ω ω et de rapport k non nul, M un point d‛affixe z et M′ d‛affixe z′
son image par l‛homothétie H.
z′ = ω + t z – ω
Cette relation est appelée l‛écriture complexe de l‛homothétie H.
M′ z′ M z
• •
Ω
•
M z
•
Ω M′ z′
• k>0 • k<0
−
→ −
→
e2 e2
O −
→ O −
→
e1 e1
Remarques
⋄ Soit M′ l‛image de M par l‛homothétie H de centre Ω ω et de rapport k, On a :
−−→ −−→
H M = M′ ⇐⇒ ΩM′ = kΩM ⇐⇒ z′ = ω + t z – ω
Application
1
Donner l‛écriture complexe de l‛homothétie T de centre Ω i et de rapport k = – .
3
2- Translation
Propriété
Soit T une translation de vecteur ⃗t t , M un point d‛affixe z et M′ d‛affixe z′ son image par la trans-
lation T.
z′ = z + t
Cette relation est appelée l‛écriture complexe de la translation T.
Remarques
⋄ Soit M′ l‛image de M par la translation de vecteur ⃗t t , On a :
−−→
T M = M′ ⇐⇒ MM′ = ⃗t ⇐⇒ z′ = z + t
M′ z′
•
M z
=
•
=
| ⃗t
−
→
e2
O −
→
e1
Application
1. Donner l‛écriture complexe de la translation T de vecteur ⃗t 1 – i .
b–c π
a. Montrer que = 2ei 2 . En déduire la nature du triangle ABC.
a–c
b. Montrer que : T A = C.
3- Rotation
Propriété
Soit R une rotation de centre Ω ω et d‛angle θ, M un point d‛affixe z et M′ d‛affixe z′ son image par
la rotation R.
z′ = ω + z – ω eiθ
Cette relation est appelée l‛écriture complexe de la rotation R.
Remarques
⋄ Soit M′ l‛image de M par la rotation de centre Ω ω et d‛angle θ , On a :
ΩM = ΩM′
′
R M = M ⇐⇒ −−→ −−→′ ⇐⇒ z′ = ω + z – ω eiθ
ΩM; ΩM ≡ θ 2π
M′ z′
•
θ
=
•
M z
=
•
Ω
−
→
e2
O −
→
e1
Application
2π
1. Donner l‛écriture complexe de la rotation R de centre Ω 1 + i et d‛angle θ ≡ – 2π .
3
√ √
3–1 3+1
2. On considère les points A et B d‛ affixes respectives a = –1 + i, b = +i .
2 2
√
b 1–i 3
a. Montrer que : = .
a 2
π
b. Montrer que B est l‛image de A pat la rotation de centre O et d‛angle – .
3
Définition
On appelle racine carré d‛un nombre réel a, tout nombre complexe z vérifiant z2 = a
Propriété
Tout nombre réel non nul a admet deux racine carrés opposés.
√ √
1. Si a > 0 alors le réel a possède deux racines réels : a et – a.
√ √
2. Si a < 0 alors le réel a possède deux racines complexes : i a et –i a.
Application
√ √
1. 3 admet deux racines carrés réels : 3 et – 3.
2. –9 admet deux racines carrés complexes : 3i et –3i.
Propriété
On considère dans C l‛équation E : az2 + bz + c = 0 , où a, b et c sont des réels tel que a ̸= 0.
Remarques
⋄ Si ∆ < 0, alors l‛équation E possède deux solutions complexes conjuguées.
Application
Propriété
M z
•
A
–z
z
L‛ensemble de points M(z) tels que
•
A zA
z – zA = R R > 0
O −
→
e1
z–z
M z • B
•
B zB
z – zA
L‛ensemble de points M(z) tels que
z – zA = z – zB
•
A zA
est la médiatrice du segment AB .
−
→
e2
O −
→
e1
B zB
•
O −
→
e1
Application
Déterminer dans chacun des cas ci-dessous l‛ensemble des points M d‛affixe z du plan complexe tels
que :
1. z – 1 + 2i = 2. 3. 2z – i = 2.
z – 3i z π
2. = 1. 4. arg ≡ 2π .
z+5 1+i 4
Exercice corrigé
I. On considère, dans C, l‛équation suivante : E : 8z3 + 1 = 0
2
1. Montrer que l‛équation E équivaut à 2z + 1 4z – 2z + 1 = 0.
2. Résoudre l‛équation E .
II. On considère, dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé O, ⃗u, ⃗v , les points A, B et C
d‛affixes respectives : √ √
1 3 1 3 1
a= +i ; b=– +i ; c=–
4 4 8 8 2
1. a. Écrire le nombre a sous forme exponentielle.
b. Vérifier que : a2 = b.
2π
c. En déduire que : arg(b) ≡ [2π].
3
b–a √
2. a. Montrer que : = i 3.
b
b. En déduire que le triangle OAB est rectangle en B.
3. Soit z l‛affixe d‛un point M et z′ l‛affixe du M′ l‛image de M par la rotation R de centre O et
2π
d‛angle .
3
2π
a. Montrer que : z′ = zei 3 .
b. Montrer que le point C est l‛image de A par la rotation R.
c. Montrer que le point B est le milieu du segment [AC].
I. On considère, dans C, l‛équation suivante : E : 8z3 + 1 = 0
1. Montrer que E équivaut à 2z + 1 4z2 – 2z + 1 = 0
Soit z ∈ C.
3
8z3 + 1 = 0 ⇐⇒ 2z + 1 = 0
2 2
⇐⇒ 2z + 1 (2z) – 2z × 1 + 1 = 0
2
⇐⇒ 2z + 1 4z – 2z + 1 = 0
2. Résoudre l‛équation E
Soit S l‛ensemble des solutions de l‛équation E .
8z3 + 1 = 0 ⇐⇒ 2z + 1 4z2 – 2z + 1 = 0
⇐⇒ 2z + 1 = 0 ou 4z2 – 2z + 1 = 0
1
⇐⇒ z = – ou 4z2 – 2z + 1 = 0
2
√ 2
D‛ailleurs, l‛équation 4z2 – 2z + 1 = 0 a pour discriminant ∆ = –12 = i2 3
√ √ √
2 + i2 3 1 3 1 3
z1 = = +i et z2 = z1 = –i
8 4 4 4 4
√ √
1 1 3 1 3
Ainsi S = – ; –i ; +i
2 4 4 4 4
II. On considère, dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé, les points A, B et C d‛affixes
respectives : √ √
1 3 1 3 1
a= +i ; b=– +i ; c=–
4 4 8 8 2
b. Vérifier que : a2 = b
√ 2 √ √
1 3 1 2 3 3 1 3
On a : a2 = +i = +i – =– +i
4 4 16 16 16 8 8
Donc a2 = b .
2π
c. Déduire que : arg(b) ≡
[2π]
3
On a : arg a2 ≡ 2 × arg a 2π et a2 = b
π 2π
Alors arg b ≡ 2 × 2π ≡ 2π .
3 3
b–a √
2. a. Montrer que : =i 3
b
1 √ 1 √
On a : a= 1+i 3 et b=– 1–i 3
4 8
Alors
1 √
1+i 3 √ √ 2
b–a a 4 1+i 3 1+i 3
= 1– =1– = 1 + 2. √ = 1 + 2. √ √
b b 1 √ 1–i 3 1–i 3 1+i 3
– 1–i 3
8
√ √
–2 + i2 3 –1 + i 3 √ √
= 1 + 2. =1+4 =1–1+i 3=i 3
4 4
b–a √
Ainsi =i 3.
b
b–a √ b–a √
D‛après le résultat de la question précédent, on a : = i 3 ⇐⇒ =i 3
b b – zO
où zO est l‛affixe du point O l‛origine du repère.
√ b–a √ −→ −→ π
Comme i 3 ∈ iR+ , Donc = i 3 ⇐⇒ OB, AB ≡ 2π
b 2
Il en déduit que le triangle OAB est rectangle en B.
3. Soit z l‛affixe d‛un point M et z′ l‛affixe du M′ l‛image de M par la rotation R de centre O et
2π
d‛angle .
3
2π
a. Montrer que : z′ = zei 3
R M = M′ ⇐⇒ z′ = zO + ei 3 z – zO ⇐⇒ z′ = zei 3
2π 2π
Soit A′ le point du plan d‛affixe a′ tel que R A = A′ , alors :
2π
a′ = aei 3
1 π
Comme a = ei 3 , alors :
2
1 iπ 1 3π 1 1
a′ =
2π
e 3 × ei 3 = ei 3 = eiπ = – , où eiπ = –1
2 2 2 2
Ainsi a′ = c, d‛où R A = C .
On a :
√
−→ 3 3
• L‛affixe du vecteur CA est : a–c= +i .
4 4
√ √
−
→ 3 3 1 3 3
• L‛affixe du vecteur CB est : b–c= +i = +i .
8 8 2 4 4
−
→ 1 −→
Alors CB = CA
2
Il en résulte que le point B est le milieu du segment [AC].
A
•
B
•
C
•
–1 O