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Travaux dirigés N o2 De la classe de Terminale D Oct.

2018

EXERCICE I : Systèmes linéaires dans R3 et Démonstration par réccurence.



 −x + 2y − z = 0



1. (a) Résoudre dans R3 , par la méthode du pivot de GAUSS le système (S1 ) : 3x + 4y − 2z = 5


 2x + 8y − z = 6

3
(b) En déduire des solutions de (S1 ), les solutions dans
 R des systèmes
 2
e 3−2x
− 2siny + ln z = 0

 −tanx + − | − 1 + z| = 0
y+2

 

 
 1  4
(S2 ) : 3e3−2x + 4siny + ln 2 = 5 et (S3 ) : 3tanx + − 2| − 1 + z| = 5
z y+2
 2e3−2x + 8siny + ln 1 = 6
 
8

 

 2tanx + − | − 1 + z| = 6


z y+2
2. Soit x un nombre réel non multiple de 2π.
3 1
Soit (Un ) la suite définie par U0 = 2 et pour tout n entier naturel, Un+1 = Un − .
4 2 x
1 sin (2n + 1)
(a) Montrer par récurrence que ∀n ∈ N∗ : + cosx + cos2x + ... + cosnx = 2 .
2 x
2sin
2
 3 n
(b) Montrer par récurrence que ∀n ∈ N, Un = 4 − 2.
4
• La suite (Un ) est-elle convergente ?
EXERCICE II : (Nombres Complexes).
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct (O, ~u, ~v ) .
On pose z = x + iy et z 0 = x0 + iy 0 , où x, x0 , y et y 0 sont des nombres réels.
1. Résoudre dans l’ensemble C l’équation z 2 − 2iz + 1 = 0.
2. Dans le plan complexe décrit ci-dessus, on considère les points A et B d’affixes respectives
−1 + i 1+i
et .
2 2
• Placer les points dans le repère.
• Démontrer que OAB est un triangle rectangle de sommet principal O.
−1 + i
3. On pose Z = .
1+i
(a) Ecrire Z sous forme trigonométrique.
(b) En déduire les racines cubiques de Z sous la forme trigonométrique puis sous la forme
algébrique.
4. Soit Soit f la transformation du plan P dans lui-même qui à tout point M d’affixe z associe le
point M 0 d’affixe z 0 tel que :f (z) = z 0 = (1 + i)z − 2i
(a) Quel est l’ensemble des points invariants par f ?
(b) Déterminer les affixes des points O0 , A0 et B 0 images respectives des points O, A et B par
f.
• En déduire la nature exacte du triangle O0 A0 B 0 .
(c) Écrire sous forme algébrique, l’affixe de G0 , image du barycentre G des points pondérés
(A, 2) ; (B, 1) et (O, −2) par f .

Xavier F. Onambélé & Zoller R. NGONO BODO 1/2



5. Résoudre dans C, l’équation (E) : z + 3z = (2 + i 3)|z|.
6. Déterminer et représenter l’ensemble des points M dont l’affixe z vérifie la condition imposée,
de deux manières :
• algébriquement, en utilisant z = x + iy, où x et y étant des nombres réels.
• géométriquement, en interprétant le module en terme de distance.
(a) |z − 2 + i| = 2.
(b) |z + 1 + i| = |z − 2 − i.

n 1+i 3
7. Déterminer les valeurs de l’entier naturel n tel que α est un réel, où α = .
1+i
EXERCICE III : (Etude D’une Fonction Exponentielle Et D’une Fonction Logarithme
Népérien).
Les fonctions f et g sont définies pour tout réel x par : f (x) = x+(x−2)ex et g(x) = 1+(x−1)ex .
(Cf ) est la courbe de f dans un repère orthonormé (O, ~ı, ~) ayant 1 cm pour unité sur les axes.

Les parties A et B ne sont pas liées !

PARTIE A/
On rappelle que si la fonction u est dérivable sur une partie I de R, alors la fonction : x 7→ eu
est dérivable sur I et on écrit (eu )0 = u0 eu . Par suite, si u est strictement positive sur I, la fonction :
u0
x 7→ ln ◦u est dérivable sur I et on écrit x 7→ (ln ◦u)0 = .
u
1. (a) Étudier les variations de g.
(b) En déduire le signe de g(x) sur R.
2. (a) Calculer la limite de f en −∞.
(b) Démontrer que la droite (D) : y = x est asymptote à (Cf ) puis étudier les positions de
(Cf ) par rapport à (D) : y = x.
3. (a) Calculer la limite de f en +∞.
f (x)
(b) Calculer la limite quand x tend vers +∞ du rapport .Interpréter graphiquement ce
x
résultat.
4. (a) Dresser le tableau de variations de f .
(b) Démontrer que (Cf ) coupe l’axe des abscisses en un unique point d’abscisse α.
5. (a) Déterminer les troncatures à trois décimales de f (1, 68) et f (1, 7). En déduire un encadre-
ment de α.
(b) Tracer (Cf ).
PARTIE B/
1 1 + x
1. Soit f une fonction définie sur ] − 1, 1[ par : f (x) = ln .
2 1−x
(a) Étudier la parité de f et calculer ses limites aux bornes de l’ensemble de définition.
(b) Étudier les variations de la fonction f et tracer sa courbe (C) dans un repère orthonormal.
π
2. Pour tout réel x de l’intervalle [0, [ on pose :g(x) = f (sinx).
2
0 1 π
• Montrer que g (x) = h(x), où h(x) = . On dit que g est une primitive de h sur [0, [.
cosx √ 2
√ n
3. Déterminer les entiers naturels n vérifiant les inégalités : 1, 003n > 100 ; 13− 11 6 10−20 .

Xavier F. Onambélé & Zoller R. NGONO BODO 2/2

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