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lectuelle devant les juridictions civiles ou pénales.»
1
AVANT PROPOS
Le présent volume, deuxième de la collection, est rédigé à l'attention des élèves de ter-
minales séries C,D et SI. Il a pour objectifs de :
• permettre aux futurs étudiants à acquérir une culture mathématique assez solide
afin de faciliter la transition lycée - université;
« Si l'esprit d'un homme s'égare, faites-lui étudier les mathématiques car dans les démonstra-
tions, pour peu qu'il s'écarte, il sera obligé de recommencer.» Francis BACON philosophe,
scientifique (1561- 1626).
L'auteur
2
Table des matières
1 Racines carrés d'un nombre complexe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
3
MON LIVRE D'EXERCICES DE MATHÉMATIQUES TERMINALES C,D&SI
Solution.
Déterminons la forme exponentielle de z.
π π π π π π
i −i i6 i i π i
On a : z = 1 + e 3 = e 6 + e e 6 = 2e 6 cos 6
= 3e 6 .
Soit Z ∈ ℂ tel que Z 2 = z.
On a :
{{
|Z |2 = |z |
| Z |2 = 3 | Z |2 = 3 {{{ {{{
{{ {{
2
Z =z ⇔ ⇔ π ⇔ π
2arg(Z ) = arg(z )[2π] 2arg(Z ) = [2π] arg(Z ) = [π]
6 12
13π 11π −i
11π
Remarque. On a = 2π − donc Z ʹs'écrit également : Z ʹ = 3e 12 .
12 12
Solution.
me x + 1
1. Soit m ∈ ℝ − {−1, 0, 1} fixé. Pour tout x ∈ ℝ on a, fm(x ) = .
ex +m
On a fm(0) = 1. Ainsi, fm(0) est indépendant de m par suite le point A (0; 1) appar-
5
MON LIVRE D'EXERCICES DE MATHÉMATIQUES TERMINALES C,D&SI
m|m| + e h |m|me h + 1
fm(ln|m| − h ) + fm(ln|m| + h ) = +
|m| + me h |m|e h + m
m 2e h + m 2 + 1 + e h m2 + 1
si m > 0 alors fm(ln|m| − h ) + fm(ln|m| + h ) = h
me + m
= m
.
m2− eh −m 2 e h + 1 (m 2 + 1)(1 − e h ) m2 + 1
si m < 0 alors fm(ln|m| − h ) + fm(ln|m| + h ) = m − me h
+ −me h + m = m − me h
= m .
m2 + 1
On en déduit que : ∀m ∈ ℝ − {−1, 0, 1}, fm(ln|m| − h ) + fm(ln|m| + h ) = 2 ×
2m
((
par suite, le point I m ln|m|;
m2 + 1
2m
))
est centre de symétrie de Cm.
m2+ 1
On a I −m ln|m|; − 2m
donc les points I m et I −m sont symétriques par rapport
à (O,~i ).
3. Les points I m décrivent (Γ) la courbe paramétrée définie par :
{{ x = lnm|+m1|
{{ y = 2m 2
{{ m ∈ ℝ − {−1, 0, 1}
6
MON LIVRE D'EXERCICES DE MATHÉMATIQUES TERMINALES C,D&SI
Tracé de la courbe.
2. Montrer que pour tout x ∈ [0; 1], fn+1(x ) − fn(x ) 0 puis, déduire que le sens de
variation de la suite (un).
3. Utiliser le résultat de A-3 pour montrer que pour tout x ∈ [0; 1], fn(x ) 1 puis,
déduire que la suite (un) est majorée.
7
GROUPE DE SUIVI MON BAC EN POCHE TERMINALES C,D&SI
Solution.
Partie A - Etude de la suite des fn.
• limite en −∞
On en déduit que lim fn(x ) = lim (1 − x ne x ) = 1.
x →−∞ x →−∞
Interprétation : la droite d'équation y = 1 est asymptote en −∞ à la courbe Cn.
• limite en +∞
Par produit, on a lim x ne x = +∞ d'où lim fn(x ) = lim (1 − x ne x ) = −∞.
x →+∞ x →+∞ x →+∞
• si n est pair on a :
x −∞ −n 0 +∞
fnʹ(x ) − 0 + 0 −
1 1
fn
fn (−n) −∞
• si n est impair on a :
x n−1 0 pour tout x ∈ ℝ, par suite fnʹ(x ) 0 ⇔ −(n + x ) 0 ⇔ x −n.
x −∞ −n 0 +∞
fnʹ(x ) + 0 − 0 −
fn (−n)
fn
1
1 −∞
8
MON LIVRE D'EXERCICES DE MATHÉMATIQUES TERMINALES C,D&SI
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MON LIVRE D'EXERCICES DE MATHÉMATIQUES TERMINALES C,D&SI
1
|z − 1 − i| = |z + iz̄ − 8(1 + i)|
4
1
zʹ = (z − iz̄ + 8(1 + i))
2
2. Calculer zʹ − z.
3. a) En déduire que (Γ) est l'ensemble des points M du plan tels que MMʹ = 2MF.
b) En déduire que (Γ) est une ellipse dont on précisera le foyer et la directrice.
c) Vérifier que les points A (2; 2) et Aʹ(−2; −2) sont deux sommets de (Γ).
4. a) Construire dans le repère (O; ~u; ~v ), la droite (D ), l'axe focal et les points A,
Aʹet F.
b) Déterminer géométriquement les deux autres sommets de (Γ).
c) Donner l'allure de (Γ).
Solution.
finalement que :
~v A x − x ʹ + yʹ − y = 0 et x ʹ + yʹ − 8 = 0.
B F Mʹ(( xy ʹʹ )) On tire yʹ = 8 − x ʹ puis on remplace :
O ~u x − x ʹ + 8 − x ʹ − y = 0 c'est-à-dire :
Aʹ 1 1
(Γ)
Bʹ x ʹ = (x − y + 8) et yʹ = (−x + y + 8)
2 2
10
MON LIVRE D'EXERCICES DE MATHÉMATIQUES TERMINALES C,D&SI
11
MON LIVRE D'EXERCICES DE MATHÉMATIQUES TERMINALES C,D&SI
1
z 0 = 1 + i et ∀n ∈ ℕ, z n+1 = − z n
2
1. Démontrer que (|z n|)n∈ℕ est une suite géométrique dont on précisera le pre-
mier terme et la raison.
Solution.
1 1
1. On a : |z n+1| = − z n = |z n|, par suite (|z n|)n∈ℕ est suite géométrique de raison
1 2 2
et de premier terme |z 0| = |1 + i| = 2 . Ainsi, pour tout n ∈ ℕ:
2
1 n 1 n
| z n| = |z 0| = 2
2 2
1
2. On a : arg(z n+1) =arg − 2 z n =π +arg(z n). Donc (arg(z n))n∈ℕ est une suite arithmé-
π
tique de raison π et de premier terme arg(z 0) = arg(1 + i) = . Par suite, pour tout
4
n ∈ ℕ:
π
arg(z n) = πn +
4
1 n
i πn+ 4
π
1 n π
d'où, pour tout n ∈ ℕ: z n = |z 0|e = 2 ei πn+ 4
.
2 2
x 0 1 +∞
1 1
f
0
1
1. Justifier que pour tout n entier naturel supérieur ou égal à 2, l'équation f (x ) =
n
a deux solutions un et vn respectivement dans les intervalles [0; 1] et [1; +∞[.
2. Déterminer le sens de variation des suites (un) et (vn). En déduire qu'elles conver-
gent.
12
MON LIVRE D'EXERCICES DE MATHÉMATIQUES TERMINALES C,D&SI
Solution.
1. Sur l'intervalle [0; 1];
• f est continue et strictement décroissante ;
• f (0) = 1 et f (1) = 0.
1
Pour tout n 2, ∈ [0;1] = [ f (1); f (0)]. Ainsi, par le corrolaire théorème des valeurs
n 1
intermédiaires, l'équation f (x ) = admet une unique solution un ∈ [0; 1].
n
Sur l'intervalle [1; +∞[;
• f est continue et strictement décroissante ;
• f (1) = 0 et lim f (x ) = 1.
x →+∞
1
Pour tout n 2, ∈ [0; 1[ = f (1); lim f (x ) . Donc on en déduit, par le corrolaire
n x →+∞ 1
du théorème des valeurs intermédiaires, l'équation f (x ) = admet une unique
n
solution vn ∈ [1; +∞[.
1
En conclusion, sur l'intervalle [0; +∞[, l'équation f (x ) = admet exactement deux
n
2 solutions un ∈ [0; 1] et vn ∈ [1; +∞[.
1 1
2. Pour tout n 2, donc f (un+1) f (un) et par le fait que f soit strictement
n+1 n
décroissante sur [0; 1], on en déduit que un+1 un, par suite, (un) est une suite
croissante.
1 1
De même, on en déduit que n + 1 n ⇒ f (vn+1) f (vn) ⇒ vn+1 vn, par suite (vn) est
décroissante.
Bilan on a :
• (un) est croissante et majorée par 1, par suite elle converge.
• (vn) est décroissante et minorée par 0, par suite elle converge.
(( 1 +1 +i i 3 ))
30
1. Calculer : A =
n
2. Comment faut-il choisir l'entier relatif n pour que 3 +i soit un nombre
réel ? réel positif ? imaginaire pur ?
3. On donne le nombre complexe z :
z = 2− 2 −i 2+ 2
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MON LIVRE D'EXERCICES DE MATHÉMATIQUES TERMINALES C,D&SI
Solution.
1. Posons z 1 = 1 + i 3 et z 2 = 1 + i. Ecrivons z 1 et z 2 sous la forme exponentielle.
π
1 3 π π i
• On a : |z 1| = 1 + 3 = 2 donc z 1 = 2 2
+i 2
= 2 cos 3 + i sin 3 = 2e 3 .
π
2 2 π π
• On a : |z 2| = 1 + 1 = 2 donc z 2 = 2 2
+i 2
= 2 cos 4 + i sin 4 = 2 e i 4 .
((( )))
i
π 30 π π π 30π
z1 30 2e 3 i − 30 i 12 30 i
On en déduit que A = z2
= i
π = 2e 3 4 = 2e = 215e 12 .
2e 4
30π 5π π
En remarquant de plus que = = 2π + , finalement on en déduit que :
12 2 2
π
i
A = 215e 2 = 215i
2. 3 +i=2 (( 23 + i 12 )) = 2e π
i6
.
π n nπ
Un argument de 3 + i étant , un argument de 3 +i sera .
6 6
D'où :
nπ
3 +i est réel ⇔ arg 3 + i n ≡ 0[π] ⇔ (∃k ∈ ℤ)
n
= kπ
6
⇔n est un multiple de 6.
nπ
3 + i n est réel positif ⇔ arg 3 + i n ≡ 0[2π] ⇔ (∃k ∈ ℤ) = 2kπ
6
⇔n est un multiple de 12.
π nπ π
3 + i n est imaginaire pur ⇔ arg 3 + i n ≡ [π] ⇔ (∃k ∈ ℤ) = + kπ
2 6 2
⇔n − 3 est un multiple de 6.
3. On a z 2 = 2 − 2 − 2 + 2 − 2i 4 − 2 = −2 2 − 2i 2 = −2 2 (1 + i).
Par suite, z 4 = 8(1 − 1 + 2i) = 16i.
On en déduit finalement que :
π
|z |4 = 16 et arg(z 4) ≡ [2π]
2
Ainsi, |z | = 2. Soit α un argument de z, on a :
π π kπ
4α ≡ arg(z 4) = [2π] ⇔ ∃k ∈ ℤ/α = +
2 8 2
3π
De plus, on sait que cos α > 0 et sin α < 0, d'où α ≡ − [2π].
8
Exercice 8. Equation.
−4
On donne le nombre complexe : z = et n ∈ ℕ∗.
1+i 3
On se propose de résoudre l'équation (En) d'inconnu a ∈ ℂ tel que an = z.
2π
i
1. Justifier que z = 2e 3.
14
MON LIVRE D'EXERCICES DE MATHÉMATIQUES TERMINALES C,D&SI
Solution.
−4 −4 1 − i 3 −4 1 − i 3 4 −1 + i 3
1. On a z = = = = = −1 + i 3 .
1+i 3 1−i 3 1+i 3 1+3 4
((1
D'autre part, −1 + i 3 = 2 − + i
2 2
3 i
))
2π
i
2π
= 2e 3 par suite, z = 2e 3 .
{ {
{
1 2π
a =z ⇔ {
2π α ≡ arg(z ) =
2π
( 2π + 2πk )i
On en déduit qu'il existe k ∈ ℤ tel que a = n 2 e ( 3n n ) .
En conclusion, les solutions de (En) sont les nombres complexes de la forme :
( 2π + 2πk )i
a k = n 2 e ( 3n n
1. Démontrer que, pour tout point M du plan, le point N est l'image de M par une
rotation dont on précisera le centre et l'angle.
15
MON LIVRE D'EXERCICES DE MATHÉMATIQUES TERMINALES C,D&SI
Solution.
1. On a z N = iz − (1 + i), par suite z N est de la forme z N = f (z ) où f : ℂ → ℂ qui à
tout nombre complexe z associe f (z ) = iz − (1 + i). Nous savons que l'écriture
complexe d'une rotation de centre 𝕂 d'affixe k d'angle α est : zʹ = e iα (z − k ) + k.
1+i (1 + i)2 1 − 1 + 2i
Or, f (z ) = z ⇔ iz − (1 + i) = z ⇔ (−1 + i)z = 1 + i ⇔ z = −1 + i = −2
= −2
= −i, donc
en posant k = −i, on en déduit que :
π
i
f (z ) = e 2 (z + i) − i
π
Ainsi, f est la rotation de centre 𝕂 d'affixe −i et d'angle .
2
2. a) Mʹ est le barycentre des points pondérés (M, λ), (N, −λ) et (A, 1) donc on a :
λz − λz N + 1 + i
zʹ = = λz − λiz + λ(1 + i) + 1 + i = λ(1 − i)z + λ(1 + i) + 1
λ−λ+1
π 3π
de rapport |a| = λ(1 − i) = |λ| 2 et d'angle arg a = − si λ > 0 et arg a = sinon.
4 4
2
Tλ est une rotation si|λ| 2 = 1 c'est-à-dire |λ| = . Dans ce cas, si λ > 0 alors
2
1−i 2 π
Tλ est une rotation de centre le point Ω d'affixe ω = 2 − 2 et d'angle − sinon, Tλ
4
1+i 2 3π
est une rotation de centre le point Ω d'affixe ω = 2 + 2 et d'angle .
4
c) Posons z = x + iy et zʹ = x ʹ + iyʹ.
On a :
y = 2(x − 1)ln(x − 1) + x − 1.
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MON LIVRE D'EXERCICES DE MATHÉMATIQUES TERMINALES C,D&SI
1
z n+1 = z +i
1+i n
1. Montrer que A n+1 est l'image de A n par une similitude directe S dont on donnera
l'affixe du centre Ω, l'angle et le rapport.
Solution.
1 1 1
1. On remarque que = (1 − i). Ainsi, z n+1 = az n + b avec a = (1 − i) et b = i.
1+i 2 2
L'appliction S : ℂ → ℂ qui à tout M du plan d'affixe z associe le point Mʹ d'affixe
b i
zʹ = az + b est une similitude directe de centre Ω d'affixe ω = 1 − a = 1 = 1 + i, de
1− 1+i
1 1 2 π
rapport, |a| = = = et d'angle arg(a) =− . Ainsi, A n+1 est l'image de
|1 + i | 2 2 4
A n par S.
2. Plaçons les points.
A2 A3
A4
A5
~v A
1 Ω
A0 ~u
1 i 1
z n+1 − z n 1+i n
− 1 + i z n + i −i 1 + i z n − 1
z + i − zn
3. On a : = = 1 = = −i. On en déduit que
z n+1 − ω 1
z +i−i−1 z −1
1
z −1
1+i n 1+i n 1+i n
le triangle ΩA nA n+1 est rectangle en A n+1.
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MON LIVRE D'EXERCICES DE MATHÉMATIQUES TERMINALES C,D&SI
2
a) Pour tout n 0, D n+1 = D , car en effet, S (ΩA nA n+1) = ΩA n+1A n+2. Donc il
2 n 2
s'ensuit que la suite (D n) est géométrique de raison 2 et de premier terme D 0 =
A 0A 1 = |z 1 − z 0| = |−i| = 1.
2 n
Par suite, on en déduit que D n = 2
.
2 2 n 2
b) On a, < 1 donc lim = 0 par suite, lim Sn = .
2 n→+∞ 2 n→+∞ 2− 2
G ʹ(x ) = −1
π π
b) Calculer G , en déduire que pour tout x ∈ ]0; π[, on a : G (x ) = − x.
3 2
3
1
c) Déduire la valeur de l'intégrale : I = 1 3 dt.
2 1−t2
Solution.
1
1. La fonction f : t ↦ est continue sur ]−1; 1[, par suite la fonction F est
1−t2
dérinie et dérivable sur ]−1; 1[ comme primitive de f qui s'annule en 0, et pour
x ∈ ]−1; 1[, Fʹ(x ) = f (x ).
18