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Sont repris ici les sujets abordés ce jour-là et une partie des
discussions ayant eu cours lors de l'atelier. Elles sont complétées
par des notes et des extraits d'ouvrages.
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SOMMAIRE
- Contenants hermétiques
- Température
- Rongeurs (p.3)
- Humidité
- Autres conditions
- Durée de vitalité des graines (p.4)
- Bruches (p.5)
- Bibliographie (p.8)
Contenants hermétiques
Température
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Rongeurs
Humidité
Le séchage est important pour évacuer l'excès d'eau mais aussi pour
finir la maturation. Les lieux idéaux de séchage des graines sont secs
et bien ventilés (grenier sec, pièce avec un poêle...) et même dehors
tant que le temps n'est pas trop humide.
Notes :
- la récolte gagne le plus souvent à être effectuée lorsque les graines
sont les plus sèches possibles ; on peut veiller à la date, à la météo
du jour et à l'heure de la journée.
- les graines peuvent demander à être séchées en fines couches et
brassées régiulièrement et les portes-graines suspendus en bouquet
pas trop volumineux.
- pour les porte-graines séchés en bouquets et suspendus la tête en
bas, on peut placer celle-ci dans un sac en kraft (ex : sac de farine)
pour éviter que les graines très mûres ne soient perdus.
Autres conditions
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Durée de vitalité des graines
« La durée de vie des semences varie beaucoup selon les espèces, les
conditions de culture, de récolte, de triage, les conditions météorologiques
et planétaires ; comme pour le vin, il y a des années bonnes (1999) et
d’autres moins bonnes (2001, 2007). Elle varie aussi selon les conditions
de stockage.
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Bruches
Les participant-e-s ont connu des dégâts importants dûs aux bruches
dans les gousses de fève ou de pois, mais pas sur les haricots.
Les bruches sont des insectes de l'ordre des Coléoptères proches des
charançons et qui consomment des graines. Ici, les espèces
concernées sont certainement à rechercher parmi la Bruche des
fèves Bruchus rufimanus (plantes-hôtes connues : fève, pois et
haricot) et la Bruche du pois Bruchus pisorum. Le régime alimentaire
de la Bruche du haricot (aussi sur soja et lentille) et de la Bruche des
lentilles les innocenterait.
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- Anaïs envisage de protéger ses fèves avec des voiles pour
empêcher les pontes.
- Semer les pois tôt, au 15 février pourrait permettre de limiter les
pontes des bruches.
- Vincent congèle les graines pour briser le cycle de l'insecte (Note :
cela stoppe la consommation du grain) dans des contenants
hermétiques en prenant garde à ce que les graines soient bien sèches
et, à la décongélation, attendre qu'elles soient revenues à
température ambiante pour éviter la condensation et leur
réhumidification. La littérature recommande un minimum de 24h à
une température de -18°C (à ajuster en fonction du volume pour que
le froid pénètre au coeur du lot). Cette méthode est néanmoins mal
adaptée pour les personnes sans congélateur ou avec de gros lots de
graines et un appareil de petite taille.
- Un participant m'a signalé plus tard qu'un grand-père de sa
connaissance recommande d'ajouter des caïeux d'ails (auxquels un
ouvrage conseille de laisser l'enveloppe) dans les contenants de
conservation.
- En plongeant les graines dans l'eau, celles qui sont attaquées
remonteraient à la surface au bout d'un jour ou deux tandis que les
autres resteraient au fond.
D'où vient-il ? Le dire au juste n'est pas possible. Il est venu d'un abri
quelconque où, dans l'engourdissement, il a passé la mauvaise saison. Le
platane, qui s'écorche de lui-même à l'époque des fortes chaleurs, fournit,
sous ses plaques subéreuses soulevées, d'excellents tabernacles de refuge
pour les indigents sans domicile. En pareil gîte hivernal, j'ai souvent
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rencontré notre exploiteur de pois. Abrité sous le cuir mort du platane, ou
protégé d'autre manière tant qu'a sévi la mauvaise saison, il s'est éveillé
de sa torpeur aux premières caresses d'un soleil clément. L'almanach des
instincts l'a renseigné ; aussi bien que le jardinier, il est au courant de
l'époque où les pois fleurissent, et il vient alors à sa plante, un peu de
partout, trottant menu, mais d'essor leste.
Tête petite, fin museau, costume d'un gris cendré parsemé de brun,
élytres déprimés, deux gros points noirs sur la plaque du croupion, taille
courtaude et ramassée, tel est le sommaire croquis de mon visiteur. Mai
achève sa première quinzaine, et l'avant-garde m'arrive. [...]
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petite larve.
A n'en pas douter, voilà tout le secret des pois exploités par la Bruche, et
se conservant tout de même aptes à germer. Ils sont délabrés, mais non
morts, parce que l'invasion se fait sur l'hémisphère libre, région à la fois
d'accès plus aisé et de vulnérabilité moindre. Comme d'ailleurs la pièce,
en son entier, est trop copieuse pour un seul, la perte de substance se
réduit au morceau préféré du consommateur, et ce morceau n'est pas
l'essentiel de la graine.
Avec des conditions autres, avec des semences de volume très réduit ou
bien exagéré, nous verrions les résultats changer du tout au tout. Dans le
premier cas, sous la dent du ver trop chichement servi, le germe périrait,
rongé comme le reste ; dans le second cas, l'abondante victuaille
permettrait plusieurs convives. Exploitées à défaut du pois, légume de
prédilection, la vesce cultivée et la grosse fève nous renseignent à cet
égard ; la mesquine semence, épuisée jusqu'à la peau, est une ruine dont
on attendrait vainement la germination ; la graine volumineuse, au
contraire, malgré les loges multiples du Charançon, conserve l'aptitude à
lever. »
Bibliographie