HORIZON NATUREL//

Lorsque je tends mon cou à tes rives

j’entends la correspondance voyageuse

ADÈLE TSANN
Photo de couverture . One of Those Days - http://rawimage.deviantart.com/art/One-of-Those-Days-54066369
 24 AVRIL 2010

A L’HORIZON…
C’est la traversée qui s’interpelle, c’est le voyage qui

s’interroge.

Nature unique mise à la valeur onirique puisque la gravité est

de cette force terrestre. Lourdeur de la pesanteur gourde –

lourde c’est toujours lourd

Tandis que du voyage artisanal arrivent ces tentatives pour y

faire jaillir du chant les souffles.

L’appel du large raconte les histoires de la vie, les

mouvements pensés, les vagues sensibles, la réminiscence

communion, parfois aussi les écoutes douloureuses.

Silence alors pour se confronter au manège du voyage. Le

conscient se mélange à l’inconscient, au connu se succède

l’inconnu. La traversée a rendu la connaissance ignorante de

toute réalité, une autre dimension s’est mise à l’œuvre.

Je t’emprunte tout à tour la couleur mordoré de tes iris,

cette teinte me rappelle la faconde de tes océans, les échos

pétillants en ligne flottaison, un artiste à l’orée de l’âme.

Pour LS
 23 JUIN 2010

MAINTENANT L’HORIZON HABITE

LA SAISON…

Interpellée par son infini partout où s’étendent ces vastes

étendues, l’œil vogue à créer tout un univers. La ligne appelle

les lignes, puis les parallèles, ce qu’il y a suivre c’est le verbe

Voir !

L’idée m’aspire des voiles gonflées de vent, l’air mis en la

dynamique du mouvement.

Les échanges appellent l’appel fuite à l’insaisissable, au loin

c’est la disparition des contrastes. Puisque ces sensations

fuguent et se fondent entre elles, les yeux se posent sur une

présence, l’Horizon.

Constater ses nuances – leurs existences –

Constater ses tons – leurs colorations –

Pour s’établir dans cette polychromie, la saison nous livre son

regard et de son reflet, se restitue la Couleur, substance

d’espérance jusqu’à la Création.