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L’évolution de l’infection
La primo-infection
Dès qu’une personne est contaminée par le VIH, elle peut à son tour le
transmettre, avant même d’avoir produit ses propres anticorps. Une
personne atteinte par le VIH, malade ou non, reste indéfiniment porteuse
du virus et en situation de pouvoir le transmettre.
Ces pathologies sont ainsi appelées " infections opportunistes ". Elles
touchent essentiellement les poumons, le cerveau, les yeux et le tube
digestif. Chacune de ces infections secondaires peut se manifester chez
une personne atteinte par le VIH, mais toutes ne surviendront pas
systématiquement.
Le suivi médical
Dès que l’infection par le VIH est connue, un examen clinique (pour
vérifier l’absence de symptômes) et un bilan biologique (pour surveiller
le retentissement de l’infection sur le système immunitaire) sont
proposés. Ces examens sont renouvelés en général tous les trois à six
mois, en fonction de l’état clinique du patient et des traitements suivis.
La charge virale
- intradermo-réaction à la tuberculine ;
- examen gynécologique ;
- radiographie du thorax.
• Les bilans de santé se poursuivent tous les six mois puis tous les trois
mois pour les patients sous traitement ou dont le taux de lymphocytes
CD4 est inférieur à 200/mm3 de sang, avec :
Surveillance annuelle :
Les indications de vaccins chez les personnes atteintes par le VIH sont
controversées. Si possible, il convient d’éviter toute vaccination quand le
taux de lymphocytes CD4 est inférieur à 200/mm3 et/ou quand la charge
virale est élevée.
Pneumocystose 29,1 %
Candidose œsophagienne 16,4 %
Lymphomes 7,3 %
La pneumocystose
La candidose œsophagienne
Les candidoses de l’œsophage sont des infections dues à un champignon
du genre Candida. Fréquentes au cours de l’infection par le VIH, elles
entraînent des douleurs à la déglutition, qui conduisent souvent à un
amaigrissement important provoqué par une diminution de l’apport
alimentaire.
Le sarcome de Kaposi
- une forme limitée, qui touche seulement la peau et se traduit par une ou
plusieurs taches violettes, indolores et qui ne démangent pas ;
- des formes plus graves – car disséminées –, qui atteignent non
seulement la peau, mais aussi les muqueuses et de nombreux organes
internes.
La toxoplasmose
Bien qu’il soit efficace pour traiter les poussées aiguës de toxoplasmose
cérébrale, le traitement ne permet pas d’éliminer les kystes ; il doit donc
être poursuivi à des doses plus faibles pour éviter une rechute
(prophylaxie secondaire ou traitement d’entretien). Dès que le déficit
immunitaire est installé, il est également recommandé de proposer une
prophylaxie dite primaire (avant l’apparition de la maladie) aux
personnes dont la sérologie de la toxoplasmose est positive.
Les lymphomes
La tuberculose
La cryptosporidiose
Les traitements
Traitements antirétroviraux
Les multithérapies
Une bonne information des patients est donc indispensable pour que
ceux-ci soient en mesure d’obtenir un maximum de bénéfice de leur
traitement.
D’une part, parce que les traitements existants, s’ils sont efficaces pour
bloquer ou réduire le développement microbien, ne le sont pas
suffisamment pour détruire l’agent infectieux en cause (c’est le cas, par
exemple, des infections à Pneumocystis carinii, à toxoplasme ou à
cytomégalovirus). D’autre part, parce que, l’immunodéficience
persistant, une nouvelle infection due à ces germes peut se développer.
Chaque fois que cela est possible, un traitement d’entretien est proposé
après la survenue d’un épisode infectieux dû à l’un de ces micro-
organismes. C’est ce que l’on appelle la prophylaxie secondaire.
La recherche
Pour mettre au point des nouveaux traitements et des vaccins, un certain
nombre de procédures sont nécessaires pour garantir au maximum
l’efficacité et la tolérance des nouveaux produits.
Essais thérapeutiques
Les ATU dites " de cohorte " concernent les médicaments pour lesquels
le niveau de connaissance scientifique est élevé et l’AMM prévisible à
relativement court terme. Une population (cohorte) pouvant recevoir le
médicament est définie selon certains critères. Les personnes répondant
à ces critères peuvent bénéficier de l’ATU.
Diagnostic
Tous les nouveau-nés des mères atteintes par le VIH sont eux-mêmes
séropositifs aux tests de dépistage habituels car ils possèdent les
anticorps de leur mère, sans pour autant être obligatoirement
contaminés. Au-delà de l’âge de 15-18 mois, seuls les enfants
contaminés restent séropositifs, mais avec leurs propres anticorps.
Évolution de la maladie
Les vaccins
Les vaccins inactivés peuvent être réalisés selon le calendrier habituel.
Le vaccin vivant rougeole-oreillons-rubéole peut être administré. En
revanche, le vaccin contre la varicelle et le BCG sont contre-indiqués en
raison du risque d’infection disséminée.
Aspects thérapeutiques
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