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Séquence unique : une séquence unique, dite aussi linéaire, est composée d’une suite d’étapes
pouvant être activées les unes après les autres. Chaque étape n’est suivie que par une seule transition et
chaque transition n’est validée que par une seule étape. La séquence est dite active si au moins une
étape est active. Elle est dite inactive si toutes les étapes sont inactives.
1 Action A
0
a
2 Action B 3 Action C
1 2
b c
Sélection de séquence (choix de séquence ou divergence en OU) : elle permet de sélectionner une
séquence à partir d’une ou de plusieurs étapes. Pour obtenir une sélection exclusive, il est nécessaire
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Chapitre II GRAFCET
de s’assurer que toutes les réceptivités associées aux transitions soient exclusives, c’est à dire qu’elles
ne puissent pas être vraies en même temps.
3 3
4 5 4 5
1 Action A 1 Action A
0 a
0 a
/a 2 Action B 2 Action B
1 b
1 b
3 Action C /c 3 Action C
2 c 2 c
4 4
3 3
Figure 16 : Exemples d’un saut d’étapes (gauche) et d’une reprise de séquence (droite).
4 5
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Chapitre II GRAFCET
22
(1) p
h g d
24 Action D 31 Action E
k n
25 27 32 Action F
p
(2) j
28 Action G
q
Figure 18 : Exemples de séquences simultanées.
29 33
(3) 1
34
La figure 18 montre un exemple de plusieurs séquences simultanées. L’étape 22 étant active,
la réceptivité « p = 1 » provoque, par le franchissement de la transition 1, l’activation simultanée des
étapes 23, 26 et 30 et la désactivation de l’étape 22. Les trois séquences (23-24-25, 26-27 et 30-31-32-
33) évoluent alors de façon parallèle et indépendante, et ce n’est que lorsque les étapes 25 et 27 sont
actives avec la condition « j = 1 » que la transition 2 de fin de séquences simultanées pourra être
franchie, conduisant alors à activer l’étape 28 et à désactiver les étapes 25 et 27. D’autre part, les
étapes 29 et 33 simultanément actives provoqueront immédiatement le franchissement de la transition
3 activant l’étape 34 et désactivant les étapes 29, et 33. La réceptivité 3 étant toujours vraie.
Compteur
Un compteur peut être utilisé pour réaliser un cycle d'un certain nombre de fois. Le compteur peut être
incrémenté (+ 1) décrémenté (- 1) mis à zéro ou mis à une valeur donnée. On peut utiliser les signes
dans les réceptivités
1 Compteur = 0
Début du cycle
2 Sortir A
a=1
T1/X3/1s
4 Sortir B
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6. Grafcets partitionnés
Lorsqu’un grafcet devient difficile à établir à cause de la complexité de la partie commande
ou de l’incorporation de plusieurs modes de marche dans le fonctionnement du système, il est
alors possible de décomposer ce grafcet en plusieurs grafcet partiels de mêmes niveaux
(structure horizontale) ou de niveaux différents (structure verticale). Chaque grafcet partiel est
constitué d’un ou de plusieurs grafcet connexes.
Grafcet connexe : c’est une structure de grafcet telle qu’il existe toujours une suite de liens
(alternance d’étapes et de transitions) entre deux éléments quelconques, étape ou transition, de
ce grafcet.
Grafcet partiel : il décrit l’évolution d’une partie du grafcet global. Il est désigné par la lettre
G suivie d’un repère alphanumérique : G1, G2, GPN, etc. Un grafcet partiel est dit actif
lorsqu’au moins l’une de ses étapes est active.
Grafcet global : il est constitué de l’ensemble des grafcets partiels décrivant la partie
séquentielle du système.
21
0 13
1 14 22 24
2 15 16 23 25
G1 G2
Le sous-programme
Lorsqu’une même séquence est utilisée plusieurs fois dans un seul grafcet, cette séquence peut alors
être disposée sous forme d’un sous-programme. Le sous-programme, appelé aussi tâche, n’est rien
d’autre qu’un grafcet partiel de même niveau que le grafcet principal. Il possède une étape initiale qui
reste active tant que la séquence du sous-programme n’est pas activée. Le sous-programme permet de
simplifier la construction d’un grafcet tout en facilitant sa lecture.
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Chapitre II GRAFCET
0 10
m X2 ou X4
1 A 11 D
a e
2 « S10 » 12 E
X15 f
3 B 13 F
b g
4 « S10 » 14 G
X15 h
5 C 15
c X3 ou X5
La figure 19 illustre l’utilisation d’un sous-programme. Dans ce cas, le grafcet global est
composé de deux grafcets partiels ; le grafcet du sous-programme et le grafcet du cycle principal. La
séquence du sous-programme S10 est reprise deux fois dans le cycle principal. L’étape 15 est une
étape permettant la relance du grafcet principal, de ce fait aucune action n’est associée à cette étape.
Lorsque l’étape 2 est active, le sous-programme démarre par l’activation de l’étape 11. Lorsque le
sous-programme est terminé, l’étape 15 est activée, ce qui entraîne l’évolution du grafcet principal
(désactivation de l’étape 2 et activation de l’étape 3). L’étape 3 étant active, le sous-programme
revient à son étape initiale. Le même fonctionnement est répété à l’activation de l’étape 4.
Macro-étape
Afin de rendre la lecture d’un grafcet plus simple, un ensemble unique d’étapes et de
transitions peut être remplacé par une macro-étape qui sera détaillée par la suite. L’expansion
d’une macro-étape Mx est une partie de grafcet munie d’une étape d’entrée Ey et d’une étape
de sortie Sz. L’étape d’entrée Ey devient active lorsque l’une des transitions amont de la
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Chapitre II GRAFCET
macro-étape est franchie. La ou les transitions aval de la macro-étape ne sont validées que
lorsque l’étape de sortie Sz est active.
Une macro-étape est dite active lorsque l’une au moins de ses étapes est active, elle est
conséquemment dite inactive lorsque aucune de ses étapes n’est active.
E10
1s/X10
9
M1 3s/X11 7s/X13
15
1
S10
30
Chapitre II GRAFCET
Transition source : on appelle transition source, une transition sans étape en amont. Par
convention, elle est toujours validée et n’est franchissable qu’en fonction de sa réceptivité. En
général, une transition source est associée à une réceptivité du type front (impulsionnelle).
Etape source : c’est une étape sans transition en amont. Les seules façons possibles pour
activer une telle étape sont soit d’être une étape initiale, soit par un ordre de forçage ou un lien
d’encapsulation à partir d’un grafcet de hiérarchie supérieure.
Transition puits : on appelle transition puits une transition sans étape en aval. Elle n’est
utilisée que pour désactiver la ou les étapes en amont. Remarquons ici qu’une transition ne
peut être à la fois source et puits.
Etape puits : on appelle étape puits, une étape sans transition en aval. La seule façon de
désactiver une étape puits est par un ordre de forçage ou un lien d’encapsulation à partir d’un
grafcet de hiérarchie supérieure. Notons enfin qu’une étape peut être à la fois source et puits.
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