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MOIS 2011
Dossier : XXX2.B.
MAI 2015
DOSSIER CMO2.F.2074
PINET (34)
SOMMAIRE
2 CONTEXTE DE L’ETUDE.......................................................................................... 6
Annexes
1 PLANS DE SITUATION
Site étudié
Source : Infoterre
Site étudié
2 CONTEXTE DE L’ETUDE
2.1.1 Généralités
Le terrain étudié est plat et de forme rectangulaire. Il est actuellement occupé par une salle de classe, un
préau, des sanitaires et une cour d’école. La parcelle est bordée au Sud par la rue du Four à Chaux, à
l’Est par la route départementale D161, au Nord par l’avenue du Picpoul et à l’Ouest par une parcelle
mitoyenne déjà construite.
A la date des investigations (20 et 27/05/2015), la cour était revêtue d’enrobé. Le préau et les sanitaires
reposent sur une dalle béton.
La cote altimétrique du secteur de l’étude est comprise entre +31m et +32m NGF. La cour de l’école se
situe à +32mNGF.
D’après notre expérience locale et la carte géologique de Pézenas à l’échelle 1/50000, le site serait
constitué par les sables, grés, conglomérats à stratifications entrecroisés et les limons argileux rouges du
Pliocène.
Les cartes d’aléas (inondation, sismicité, retrait/ gonflement) donnent les informations suivantes :
Compte tenu de la nature du projet (bâtiment de catégorie III), l’application des règles parasismiques
est donc obligatoire au droit du bâtiment et il faudra se reporter à l’Eurocode 8 (Norme NF EN 1998 –
Calcul des structures pour leur résistance au séisme).
D’après les documents cités au paragraphe 2.1, le projet consiste en l’extension de l’école en RDC pour
créer une classe supplémentaire. L’emprise au sol du projet sera d’environ 80m2 concernant l’extension
de la classe existante, la création de la nouvelle classe et du hall d’entrée séparant ces deux entités. Le
projet sera mitoyen avec la construction de l’école déjà existante.
Le niveau de RDC sera calé à environ +32.3m NGF (fond de forme de terrassement vers +31.9mNGF).
2.3.2 Terrassements
Nous ne disposons d’aucune information sur les terrassements prévus. Toutefois à l’appui des plans à
notre disposition et/ou des informations transmises par le client, le projet nécessitera les terrassements
suivants :
- des terrassements en déblai jusqu’à -0.1 à -0.2m/TN pour atteindre le fond de forme ;
- la réalisation des fouilles de fondations.
Les sollicitations appliquées aux fondations ne sont pas connues au stade actuel de l’étude mais seront
a priori faibles à modérées (construction type RdC).
Il conviendra donc de s’assurer que les systèmes de fondations préconisés et les dispositions retenues
sont compatibles avec les charges réellement apportées et les caractéristiques de l’ouvrage.
La mission de GINGER CEBTP est conforme au contrat n°CMO2.F.0139. Il s’agit d’une étude
géotechnique d'avant-projet (G2 phase AVP) selon la norme AFNOR NF P 94-500 de novembre 2013
sur les missions d’ingénierie géotechnique. La mission comprend, conformément au contrat, les
prestations suivantes :
Il convient de rappeler que les aspects suivants ne font pas partie de la mission :
3 INVESTIGATIONS GEOTECHNIQUES
Les moyens de reconnaissance et d’essais ont été définis par GINGER CEBTP et acceptés par le client.
Les sondages à la pelle initialement prévus n’ont pas été réalisés, à la demande de Monsieur Le Maire,
par manque d’emprise disponible (parcelle entièrement revêtue d’enrobé).
L’implantation des sondages et essais in situ figure sur le plan d’implantation joint en annexe 2. Elle a été
définie et réalisée par GINGER CEBTP en tenant compte des caractéristiques du projet et des conditions
d’accès à la parcelle.
Le nivellement des points de sondage a été effectué par interpolation, sur la base des indications
altimétriques du plan de masse fourni considéré comme représentatif de la topographie actuelle
(précision de ± 10 cm en altimétrie).
Les coupes des sondages et pénétrogrammes sont présentées en annexes 3 et 4, où l’on trouvera en
particulier les renseignements décrits ci-après.
Remarque :
- L’interprétation des sols à partir des essais de pénétration dynamique est faite en fonction des
courbes de pénétration et par extrapolation avec les autres investigations disponibles.
4.1.1 Lithologie
A noter que la profondeur des formations est donnée par rapport au terrain naturel tel qu’il était au
moment de la reconnaissance.
L’analyse et la synthèse des résultats des investigations réalisées ont permis de dresser la coupe
géotechnique schématique suivante :
Remarques :
- Nous rappelons qu’il n’est pas toujours évident de distinguer les variations horizontales et/ou
verticales éventuelles, inhérentes aux changements de faciès, compte tenu de la surface
investiguée par rapport à celle concernée par le projet. De ce fait, les caractéristiques indiquées
précédemment ont un caractère représentatif mais non absolu ;
- Les essais de pénétration dynamique des sols étant des sondages dits « aveugles », la géologie
des terrains ainsi que les limites de couches sont interprétées ou extrapolées à partir des
diagrammes et notamment des valeurs de compacité du sol. La nature des terrains et leur
compacité devront, par conséquent, être confirmées lors des travaux.
Compte tenu de la présence de mitoyens au projet, une campagne de reconnaissance de fondations des
existants a été réalisée conformément à ce qui était prévu au contrat :
Remarque préalable :
- en raison de la présence d’un revêtement en enrobé dans la cour de l’école, la fouille de
reconnaissance des fondations RF1 n’a pas pu être réalisée depuis l’intérieur de la cour.
Elle a donc été effectuée depuis la rue du Four à Chaux.
D’après les observations faites dans la fouille RF1, les caractéristiques géométriques des fondations du
mur de la façade sont les suivantes :
- type de fondation : linéaire
- largeur du débord de la semelle : 0.05 à 0.1m
- largeur estimée de la semelle : 0.7m
- épaisseur de la semelle : 0.5m
- profondeur d’encastrement de la fondation : 0.2m/TN extérieur fini et 0.9m/TN de la cour d’école.
L’assise des fondations se trouve donc vers 31.1 à 31.2mNGF.
La largeur des semelles ayant un impact sur les descentes de charges admissibles, ces dernières
pourraient être surestimées en cas de semelles asymétriques.
Aucune arrivée d’eau n’a été observée dans les sondages les jours de nos investigations (20/05/2015 et
27/05/2015).
Cependant, la fouille de reconnaissance de fondation arrêtée à -0.4m/TN ne permet pas de conclure sur
l’absence d’une nappe.
Par ailleurs, en fonction des saisons et des intempéries, il peut exister des circulations d’eau anarchiques
ou ponctuelles.
Nous rappelons par ailleurs que l’imperméabilisation de surface dans l’enceinte de l’école est
relativement importante (emprise intégralement recouverte de bitume, de constructions ou de dalle
béton). L’infiltration des eaux dans le terrain naturel devrait donc être relativement limitée.
Selon le décret n°2010-1255 et la norme NF EN 1998 (EUROCODE 8), les principales données
parasismiques déduites des éléments du projet et des reconnaissances effectuées dans le cadre de
cette étude et présentées dans les paragraphes précédents, figurent dans le tableau ci-dessous :
Zone de sismicité 2
Type de sol B1
Coefficient du sol S 1.35
Catégorie d’importance du bâtiment III
Coefficient d’importance γl 1.2
4.4.2 Liquéfaction
Etant donné la zone de sismicité (zone 2 : aléa faible), l’étude de liquéfaction des sols n’est pas
requise selon l’Eurocode 8.
1Estimé sur la base de notre connaissance de la zone. Cette hypothèse devra être confirmée le cas échéant par la réalisation
d’essais complémentaires (sondages pressiométriques par exemple).
Nous rappelons que toute modification du projet ou des sols peut entraîner une modification partielle ou
complète des adaptations préconisées.
La mission géotechnique en phase projet (G2 PRO) sera alors cruciale et devra, en particulier, étudier la
nouvelle configuration.
Compte-tenu des points précédents, on pourra envisager une solution de fondations superficielles par
semelles filantes ou isolées ancrées dans la formation n°3 (probablement conglomérats ou grés).
Sur la base des éléments qui précèdent, il conviendra de respecter successivement les critères qui
suivent :
- Un ancrage d’au moins 0.3m systématiquement dans la formation n°3, dont le toit a été atteint
entre 0.6 et 0.8m par rapport au terrain naturel au droit des sondages réalisés.
- Une profondeur d’assise d’au moins 1m/TN de manière à reporter les charges sur une formation
compacte.
Des sur-profondeurs du toit de la couche d’ancrage sont possibles et pourront nécessiter un rattrapage
en gros béton et, par conséquent, des surconsommations.
Cependant, contre les mitoyens, cette profondeur peut impliquer un déchaussement des fondations
existantes. On pourra prévoir de rattraper la profondeur d’encastrement des mitoyens par la mise en
place de redans successifs avec une pente de 3H/2V.
Au droit des constructions qui seront démolies, la purge des fondations existantes sera indispensable
pour éviter tout point dur. En fonction des niveaux d’assises réels observés, des sur profondeurs locales
de fondation ne seront donc pas à exclure au droit du futur bâtiment.
Les fondations seront à minima descendues à la même côte que l’assise des semelles existantes et
seront réalisées, de préférence, perpendiculairement à celles existantes afin d’éviter au maximum leur
déchaussement.
Dans le cas contraire, on privilégiera des appuis ponctuels reliés par des longrines afin de ne pas
déchausser les fondations de l’existant.
La contrainte admissible d’un sol d’assise de fondations superficielles peut être estimée à partir des
résultats des essais pénétrométriques par dérogation des règles de la norme NF P 94-261 de Juin 2013.
Au vu des résultats des sondages pénétrométriques, les semelles seront dimensionnées en retenant les
contraintes admissibles limitées aux valeurs suivantes :
Rv.d = A* qnet/γ avec A : surface comprimée de la semelle.
Avec qnet/γ = qELS ≤ 0.3 MPa à l’ELS
Avec qnet/γ = qELU ≤ 0.5 MPa à l’ELU
Pour un ancrage homogène dans la formation gréseuse ou de conglomérats (n°3), et compte tenu des
faibles descentes de charges ordinairement apportées par une construction en RdC, les tassements
seront négligeables.
Remarque :
- Ces valeurs sont valables dans le cas de charges verticales. Dans le cas où les charges seraient
inclinées, il conviendrait d’appliquer un coefficient minorateur iδ qui tient compte de l’inclinaison
de la charge, de la nature du sol et de l’encastrement requis (cf. norme NFP 94-261 de Juin
2013).
Les choix constructifs ne peuvent être faits que par le BET structure mais les points suivants sont
toutefois à signaler :
- il est recommandé de ne pas descendre la largeur des fondations en dessous de 0.45 m pour
des semelles continues et de 0.7 m pour des semelles ponctuelles pour des raisons de bonne
exécution (cela permet d’assurer un enrobage correct des armatures standards) ;
- il est recommandé de procéder au blindage temporaire des fouilles de fondations en mitoyenneté
ou à proximité immédiate d’existants ;
- dans la mesure où la construction serait composée de corps possédant un nombre de niveaux
différents, donc différemment chargés, il conviendra de s’assurer que la structure peut s’adapter
sans danger aux tassements différentiels qui pourraient se produire ;
- dans le cas contraire, les projeteurs devront prévoir un joint de construction intéressant toute la
hauteur de l’ouvrage, y compris les fondations elles-mêmes ;
- les poches de matériaux médiocres ou limoneuses rencontrées en fond de fouille seront purgées
et rattrapées au gros béton.
- les travaux de terrassement devront être réalisés avec précautions près du mitoyen afin de ne
pas fragiliser l’existant. Le long des mitoyens, les fondations seront coulées IMMEDIATEMENT
après l’ouverture des fouilles. De plus, les redans successifs qui permettent de rattraper la
profondeur d’encastrement des fondations existantes au niveau des mitoyens ne devront pas
présenter une différence de cote supérieure à 0.8m.
- le débord des fondations existantes du mitoyen pourra conduire à réaliser une partie du projet en
console.
- le fond de fouille sera propre et horizontal ;
- la règle des 3h/2V sera respectée entre les fondations du projet elles-mêmes et entre les
fondations du projet et les éventuels pieds de talus.
Des sur-profondeurs du toit de la couche d’ancrage sont toujours possibles et pourront nécessiter un
rattrapage en gros béton et, par conséquent, des surconsommations de béton.
La justification du dimensionnement devra faire l’objet d’une étude spécifique dans le cadre d’une étude
de projet géotechnique (G2 PRO).
La réalisation d’un dallage sur terre-plein est envisageable compte tenu de la qualité du sol support
après terrassement. Une couche de forme sera nécessaire avant sa mise en œuvre.
La mise en œuvre de la structure sous dallage (couche de forme) sera réalisée moyennant les
précautions successives suivantes :
- purge de l’enrobé ou dalle béton et de la couche de la forme existante (formation n°1) et des
épaisseurs de limons à cailloutis et graviers altérées (formation n°2),
- terrassement jusqu’au fond de forme,
- purge éventuelle des poches médiocres et des sols détériorés par les engins de terrassement ou
les eaux de pluie,
- compactage du fond de forme à 95 % de l’optimum Proctor normal (OPN) avec des engins
adaptés,
- mise en place d’un géotextile anti-contaminant,
- mise en œuvre de la structure sous dallage. Cette dernière sera composée d’une couche de
forme de 0.4 m d’épaisseur minimale, en grave non traitée (GNT) 0/31.5 insensible à l’eau ou
équivalent.
- Cependant, en fonction des épaisseurs de terrains de couverture à décaisser, et en fonction de
la cote finale de la sous face du dallage, on pourra entamer la conception de la couche de forme
avec un matériau insensible à l’eau de type GNT 0/ 80 ou équivalent, fermée par 0.2m de GNT
0/ 31.5 insensible à l’eau ou équivalent.
On veillera à respecter les recommandations du guide GTR édité en 1992 par le SETRA pour le
compactage de la couche de forme.
Les apports devront être granulaires, insensibles à l’eau et de granulométrie continue. Il peut s’agir de
matériaux de type D2 / D3 ou R21.
5.3.2 Contrôles
D’après le DTU 13.3 de mars 2005 applicable au projet, le module de Westergaard (Kw) à obtenir est de
50 MPa/m.
GINGER CEBTP se tient à la disposition du maître d’œuvre ou de l’entreprise pour la réalisation des
essais de contrôle à tout stade de l’exécution.
Nota : les indications données dans les chapitres suivants, qui sont fournies en estimant des conditions
normales d’exécution pendant les travaux, seront forcément adaptées aux conditions réelles rencontrées
(intempéries, niveau de nappe, matériels utilisés, provenance et qualité des matériaux, phasages,
plannings et précautions particulières).
Nous rappelons que les conditions d’exécution sont absolument prépondérantes pour obtenir le résultat
attendu et qu’elles ne peuvent être définies précisément à l’heure actuelle. A défaut, seules des
orientations seront retenues.
Dans la mesure où les terrassements ne concerneront que les formations n°1 et 2, ils pourront être
réalisés avec des engins de moyenne puissance.
Pour les terrassements des fondations dans le substratum gréseux ou conglomératique compact (n°3), il
pourrait s’avérer nécessaire de recourir à un BRH (il conviendra cependant de maîtriser les vibrations à
proximité d’existants qui seront conservés).
Compte-tenu de la présence d’enrobé et de dalles bétons en surface, il ne devrait pas être rencontré de
problème de traficabilité. La traficabilité pourrait toutefois être difficile lors des terrassements, notamment
si les engins doivent circuler sur les limons argileux de la formation n°2.
Des venues d’eau peuvent apparaître exceptionnellement en cours de terrassement. Elles seront alors
collectées de la manière la plus adaptée (fossés, forme de pente, pompage) et évacuées en dehors des
fouilles.
Les dispositions spécifiques seront adaptées au cas par cas pour assurer la mise au sec de la plateforme
de travail à tout moment.
Le projet n’étant pas enterré, les variations du niveau d’une nappe éventuelle n’auront pas d’influence.
De plus, il n’a pas été rencontré d’eau dans les sondages au moment des investigations. Cependant, on
pourra prévoir un système de drainage périphérique qui permettra de collecter les eaux et de les évacuer
vers un exutoire étanche adapté.
Dans tous les cas, un entretien régulier des ouvrages de drainage est nécessaire afin d‘assurer la
pérennité de leur fonctionnement.
- système de fondation homogène sous un même corps de bâtiment, à moins de délimiter des
parties par joints parasismiques ;
- encastrer fortement les fondations dans les sols meubles ;
- veiller à ce que l’assise des fondations soit horizontale ;
- avoir un seul niveau de fondation et un niveau identique de fondation pour un même corps
d’ouvrage ;
- ne pas fonder les constructions à cheval sur deux ou plusieurs types de sol de caractéristiques
géotechniques très différentes, ou sur des discontinuités naturelles du sol : fractures, ressauts,
brusque, changement de pente, etc… ;
- éviter impérativement toute accumulation d’eau de ruissellement autour des constructions ;
- prévoir tous éléments raidisseurs dans la structure, tels que chaînages, voiles, même courts en
longueur, poteaux de même hauteur plutôt longs que courts, notion de couple poteaux forts /
poutres faibles à respecter.
6 OBSERVATIONS MAJEURES
On s’assurera que la stabilité des ouvrages et des sols avoisinants le projet est assurée pendant et après
la réalisation de ce dernier.
Les conclusions du présent rapport ne sont valables que sous réserve des conditions générales des
missions géotechniques de l’Union Syndicale Géotechnique fournies en annexe 1 (norme NF P94-500 de
novembre 2013).
Nous rappelons que cette étude a été menée dans le cadre de l’avant-projet (G2 Phase AVP) et que,
conformément à la norme NF P94-500 de novembre 2013, une étude de projet (G2 PRO) doit être
envisagée (collaboration avec l’équipe de conception) pour :
- permettre l’optimisation du projet avec, notamment, prise en compte des interactions sol /
structure ;
- vérifier la bonne transcription de toutes les préconisations dans les pièces techniques du
marché.
GINGER CEBTP peut prendre en charge la maîtrise d’œuvre dans le domaine de la géotechnique, au
stade du projet.
- Pénétrogrammes.
CONTACT
GINGER CEBTP
12 rue des Frères Lumière – 34830 JACOU
Tél. : +33 (0)4.67.59.40.10
Fax. : +33 (0)4.67.59.23.30
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