Cours - OSI-Couches Hautes-L4

LES COUCHES HAUTES DU
MODELE OSI
Dr Lambert KADJO
lamberttanon_k@yahoo.fr
http://www.kadjo-lambert.c4.fr
1
CFTIC-INPHB 2010-2011
LES COUCHES HAUTES DU
MODELE OSI
I. LA COUCHE TRANSITOIRE: COUCHE TRANSPORT

III. LA COUCHE SESSION
IV. LA COUCHE PRESENTATION
V. LA COUCHE APPLICATIONS
Organisation
CM: 14 H
TD: 4 H
TP: 2 H
2
LES COUCHES
HAUTES DU
MODELE OSI
LA COUCHE TRANSITOIRE : COUCHE
TRANSPORT
I.1 La notion de port
I. PROTOCOLES DE TRANSPORT
I.1 La notion de port  Identification des services
I.2 Le protocole UDP
I.3 Le protocole TCP Au niveau de la couche Internet les datagrammes sont routés d'une machine
à une autre en fonction des bits de l'adresse IP qui identifient le numéro de
réseau. Lors de cette opération aucune distinction n'est faite entre les
II. LA COUCHE SESSION services ou les utilisateurs qui émettent ou reçoivent des datagrammes, ie
III . LA COUCHE PRESENTATION
IV. LA COUCHE APPLICATIONS
tous les datagrammes sont mélangés.
La couche UDP ajoute un mécanisme qui permet l'identification du service

(niveau Application). En effet, il est indispensable de faire un tri entre les
divers applications (services) : plusieurs programmes de plusieurs
utilisateurs peuvent utiliser simultanément la même couche de transport et il
ne doit pas y avoir de confusion entre eux.
Pour le système Unix, les programmes sont identifiés de manière unique par
un numéro de processus, mais ce numéro est éphémère, non prévisible à
distance, il ne peut servir à cette fonction car les processus sont créés et
détruits dynamiquement sur les machines.
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ELECTRONIQUE 3
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TRANSPORT
I.3 Le protocole TCP L'idée est d'associer la destination à la fonction qu'elle remplie. Cette
identification se fait à l'aide d'un entier positif que l'on baptise port.
Le système d'exploitation local a à sa charge de définir le mécanisme qui
II. LA COUCHE SESSION permet à un processus d'accéder à un port.
La plupart des systèmes d'exploitation fournissent le moyen d'un accès
synchrone à un port. Ce logiciel doit alors assurer la possibilité de gérer la
file d'attente des paquets qui arrivent, jusqu'à ce qu'un processus
(Application) les lise. A l'inverse, le système d’exploitation bloque un
processus qui tente de lire une donnée non encore disponible.
Pour communiquer avec un service distant il faut donc avoir connaissance

de son numéro de port, en plus de l'adresse IP de la machine elle-même.
Une application qui souhaite communiquer sur le réseau avec une autre
application doit se raccorder à un port, comme le montre le schéma ci-
ESI-INPHB dessous.
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TRANSPORT
I.3 Le protocole TCP
II. LA COUCHE SESSION

Une application est donc identifiée dans un réseau par :
- l'adresse IP de la machine sur laquelle elle se trouve

ESI-INPHB - le protocol port number auquel elle s'est raccordée
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TRANSPORT
I.1 La notion de port  Gestion des numéros de port
I.3 Le protocole TCP - Tous les échanges entre UDP et les processus d'applications ont lieu via les
ports. Avant de pouvoir transmettre un message sur le réseau, chaque
processus d'application doit négocier avec le système d'exploitation pour
II. LA COUCHE SESSION obtenir un port (un numéro de port associé).
- Un port UDP peut être considéré comme une file d'attente. Dans la plupart
des implémentations, quand un port est affecté à un programme d'application
par le système d'exploitation, une file d'attente est créée sur ce port. Cette
file d'attente recevra les messages venant du réseau et à destination de ce
port.
- TCP/IP fixe certains numéros de ports UDP pour les types d'applications
les plus courants. Les autres numéros sont disponibles. Si une application ne
connaît pas le numéro de port d'une application distance à laquelle elle veut
s'adresser, elle peut obtenir ce numéro par un mécanisme de requête /
réponse.
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TRANSPORT

 Attribution des ports « ancienne méthode »
- Historiquement les ports de 1 à 255 sont réservés aux services bien connus,
II. LA COUCHE SESSION plus récemment, ce segment a été élargi à [1,1023].
-Aucune application ne peut s'attribuer durablement et au niveau de
l'Internet un numéro de port dans ce segment, sans en référer à l'IANA, qui
en contrôle l'usage.
- À partir de 1024 et jusqu'à 65535, l'IANA se contente d'enregistrer les

demandes d'usage et signale les éventuels conflits.
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TRANSPORT

Attribution des ports « nouvelle méthode »
Devant l'explosion du nombre des services enregistrés, l'IANA a modifié la

II. LA COUCHE SESSION segmentation qui précède. Désormais les numéros de ports sont classés selon
les trois catégories suivantes :
- Le segment [1,1023] est toujours réservé aux services bien connus.
Les services bien connus sont désignés par l'IANA et sont mis en
œuvre par des applications qui s'exécutent avec des droits privilégiés
(root sur une machine Unix)
- Le segment [1024,49151] est celui des services enregistrés.

Ils sont énumérés par l'IANA et peuvent être employés par des
processus ayant des droits ordinaires.
- Le segment [49152, 65535] est celui des attributions dynamiques et

des services privés
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TRANSPORT
I.1 La notion de port  Visualiser les ports « bien connus »
I.3 Le protocole TCP -sur linux : /etc/services

cat /etc/service

- sur windows : %SystemRoot%\system32\drivers\etc\services
C:\Windows\system32\drivers\etc\services
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TRANSPORT
I. PROTOCOLES DE TRANSPORT  User Datagram Protocol
I.2 Le protocole UDP - est défini dans la RFC 768.
-C’est un protocole de transport sans connexion de service applicatif,
émission de messages applicatifs, sans établissement de connexion au
II. LA COUCHE SESSION préalable, l'arrivée des messages ainsi que l’ordonnancement ne sont pas
III . LA COUCHE PRESENTATION garantis.
-Un paquet UDP est conçu pour être encapsulé dans un datagramme IP et
permettre un échange de données entre deux applications, sans échange
préliminaire.
Ainsi, si les données à transmettre n'obligent pas IP à fragmenter,
un paquet UDP génère un datagramme IP !
- En conséquence des messages UDP peuvent :

 UDP est simplement une interface au dessus d'IP, ainsi l'émission
des messages se fait-elle sans garantie de bon acheminement. Plus
généralement, tous les défauts d'IP recensés au chapitre précédent
ESI-INPHB sont applicables à UDP.
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TRANSPORT
I.1 La notion de port Plus particulièrement, les paquets à destination d'une application
I.2 Le protocole UDP UDP sont conservés dans une pile de type FIFO. Si l'application
destinatrice ne les « consomme » pas assez rapidement, les plus
anciens paquets risquent d'être écrasés par les plus récents. Un
risque supplémentaire (par rapport aux propriétés d'IP déjà connues)
II. LA COUCHE SESSION de perte de données.
IV. LA COUCHE APPLICATIONS Il n'y a aucun retour d'information au niveau du protocole pour
apporter un quelconque moyen de contrôle sur le bon acheminement
des données. C'est au niveau applicatif qu'il convient de prendre en
compte cette lacune.
- UDP est aussi désigné comme un mode de transport « non connecté »,

ou encore mode datagramme, par opposition à TCP que nous examinerons
dans la partie suivante. Ainsi, les paquets peuvent:
être dupliqués
ne pas arriver dans l'ordre
arriver trop vite pour être traités par le destinataire
ESI-INPHB - Un programme d'application qui utilise UDP doit tenir compte de tous
GENIE ELECTRIQUE ET ces problèmes.
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TRANSPORT
I.1 La notion de port  Format d’un datagramme UDP

Chaque message UDP est appelé un datagramme utilisateur (user datagram).
Il contient un en-tête (header) et une zone de données (Data area).
II. LA COUCHE SESSION - Les ports source et destination contiennent les numéros de port utilisés par
III . LA COUCHE PRESENTATION UDP pour démultiplexer les datagrammes destinés aux processus en attente
de les recevoir. Le port source est facultatif (égal à zéro si non utilisé).
-La longueur du message est exprimée en octets (8 au minimum) (en-tête +

données), le champ de contrôle est optionnel (0 si non utilisé).
-
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TRANSPORT

-Les messages UDP venant de la couche IP sont distribués aux différentes
applications en fonction des numéros de port inclus dans les en-têtes UDP.
- Les messages en provenance des différentes applications de la machine
II. LA COUCHE SESSION sont transmis à la couche IP.
- Lorsqu'il est utilisé, le champ de contrôle couvre plus d'informations que
celles contenue dans le datagramme UDP; En effet, le checksum est calculé
avec un pseudo- en-tête non transmis dans le datagramme:
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TRANSPORT


- Le champ PROTO indique l'identificateur de protocole pour IP (17= UDP)
- Le champ LONGUEUR UDP spécifie la longueur du datagramme UDP
sans le pseudo-en-tête.
- UDP multiplexe et démultiplexe les datagrammes en sélectionnant les

numéros de ports :
 une application obtient un numéro de port de la machine locale; dès
lors que l'application émet un message via ce port, le champ PORT
SOURCE du datagramme UDP contient ce numéro de port,
une application connaît (ou obtient) un numéro de port distant afin

ESI-INPHB de communiquer avec le service désiré.
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TRANSPORT


-Lorsque UDP reçoit un datagramme,
II. LA COUCHE SESSION il vérifie que celui-ci est un des ports actuellement actifs (associé à
III . LA COUCHE PRESENTATION une application) et le délivre à l'application responsable (mise en
queue) ;
si ce n'est pas le cas, il émet un message ICMP port unreachable, et

détruit le datagramme.
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TRANSPORT
I.1 La notion de port  Encapsulation successives

UDP s'appuyant sur les couches inférieures pour acheminer les messages
UDP, des encapsulations successives ont lieu :

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TRANSPORT
I. LA COUCHE TRANSITOIRE: LA
COUCHE TRANSPORT
I.1 La notion de port  Transmission Control Protocol
- est défini dans la RFC 793.
-Utiliser un service de transport non fiable et sans connexion comme UDP
ne peut convenir pour des programmes d'application transférant de grands
II. LA COUCHE SESSION volumes de données.
III . LA COUCHE PRESENTATION Il faudrait implanter dans les applications des mécanismes de
contrôle du bon acheminement des messages, de remise dans l'ordre
des messages.
- est un protocole du niveau transport qui permet à une application d'une
machine d'envoyer un flux de données vers une application d'une autre
machine.
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TRANSPORT
COUCHE TRANSPORT
I.1 La notion de port  Caractéristiques
- TCP contient un mécanisme pour assurer le bon acheminement des
données. Cette possibilité est absolument indispensable dès lors que les
applications doivent transmettre de gros volumes de données et de façon
II. LA COUCHE SESSION fiable.
IV. LA COUCHE APPLICATIONS -Il faut préciser que les paquets de données sont acquittés de bout en bout et
non de point en point. D'une manière générale le réseau assure
l'acheminement et les extrémités le contrôle.
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TRANSPORT
COUCHE TRANSPORT
- Le protocole TCP permet l'établissement d'un circuit virtuel entre les deux
I.3 Le protocole TCP points qui échangent de l'information. On dit aussi que TCP fonctionne en
mode connecté (par opposition à UDP qui est en mode non connecté ou
encore mode datagramme).
 Avant le transfert les 2 applications se mettent en relation avec leurs
IV. LA COUCHE APPLICATIONS OS respectifs, les informent de leurs désirs d'établir ou de recevoir une
communication.
 Pratiquement, l'une des deux applications doit effectuer un appel
que l'autre doit accepter.
Les protocoles des 2 OS communiquent alors en s'envoyant des
messages au travers du réseau pour vérifier que le transfert est possible
(autorisé) et que les deux applications sont prêtes pour leurs rôles.
 Une fois ces préliminaires établis, les modules de protocole
informent les applications respectives que la connexion est établie et
que le transfert peut débuter.
Durant le transfert, le dialogue entre les protocoles continue, pour
ESI-INPHB vérifier le bon acheminement des données.
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TRANSPORT
COUCHE TRANSPORT
- Conceptuellement, pour établir une connexion -- un circuit virtuel -- il faut
I.3 Le protocole TCP avoir réunis les éléments du quintuplet :
Le protocole : C'est TCP mais il y pourrait y avoir d'autres
transports qui assurent le même service...
IP locale : Adresse de la machine qui émet.
IV. LA COUCHE APPLICATIONS Port local : Le numéro de port associé au processus. Il est imposé ou
est déterminé automatiquement.
IP distante : Adresse de la machine distante.
Port distant : Le numéro de port associé au service à atteindre. Il est
obligatoire de le connaître précisement.
-L'ensemble de ces cinq éléments définit un circuit virtuel unique.

 Que l'un d'eux change et il s'agit d'une autre connexion !
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TRANSPORT
COUCHE TRANSPORT  Caractéristiques
I.1 La notion de port - TCP a la capacité de mémoriser des données :
I.2 Le protocole UDP  Aux deux extrémités du circuit virtuel, les applications s'envoient
I.3 Le protocole TCP des volumes de données absolument quelconques, allant de 0 octet à
des centaines (ou plus) de Mo.
 À la réception, le protocole délivre les octets exactement comme ils
II. LA COUCHE SESSION ont été envoyés.
IV. LA COUCHE APPLICATIONS  Le protocole est libre de fragmenter le flux de données en paquets
de tailles adaptées aux réseaux traversés. Il lui incombe cependant
d'effectuer le réassemblage et donc de stocker temporairement les
fragments avant de les présenter dans le bon ordre à l'application.
- TCP est indépendant vis à vis des données transportées, c'est un flux
d'octets non structuré sur lequel il n'agit pas.
TCP simule une connexion en « full duplex ». Pour chacune des deux
applications en connexion par un circuit virtuel, l'opération qui consiste à
lire des données peut s'effectuer indépendamment de celle qui consiste à en
écrire.
Le protocole autorise la clôture du flot dans une direction tandis que l'autre
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GENIE ELECTRIQUE ET continue à être active. Le circuit virtuel est rompu quand les deux parties ont
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ELECTRONIQUE clos le flux.
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TRANSPORT
COUCHE TRANSPORT Format d’un segment TCP
- La figure suivante montre la structure d'un en-tête TCP. Sa taille normale
I.3 Le protocole TCP est de 20 octets, à moins que des options soient présentes.

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TRANSPORT
I.1 La notion de port - TCP SOURCE PORT : Le numéro de port de l'application locale.
I.2 Le protocole UDP -TCP DESTINATION PORT : Le numéro de port de l'application distante.
I.3 Le protocole TCP - SEQUENCE NUMBER : C'est un nombre qui identifie la position des
données à transmettre par rapport au segment original. Au démarrage de
chaque connexion, ce champ contient une valeur non nulle et non facilement
II. LA COUCHE SESSION prévisible, c'est la séquence initiale ou ISN.
IV. LA COUCHE APPLICATIONS  TCP numérote chaque octet transmis en incrémentant ce nombre de
32 bits non signé. Il repasse à 0 après avoir atteint 232 - 1
(4 294 967 295).
Pour le premier octet des données transmis, ce nombre est incrémenté
de un, et ainsi de suite.
-ACKNOWLEDGEMENT NUMBER : C'est un numéro qui identifie la
position du dernier octet reçu dans le flux entrant. Il doit s'accompagner du
drapeau ACK (voir plus loin).
- OFF : pour OFFSET, il s'agit d'un déplacement qui permet d'atteindre les
données quand il y a des options. Codé sur 4 bits, il s'agit du nombre de
mots de 4 octets qui composent l'en-tête. Le déplacement maximum est donc
de 60 octets (24-1 x 4 octets). Dans le cas d'un en-tête sans option, ce champ
ESI-INPHB
GENIE ELECTRIQUE ET porte la valeur 5. (10 mots de 4 octets sont donc possibles pour les options).
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TRANSPORT
- RESERVED : Six bits réservés pour un usage futur (trois bits de poids
faibles utilisés actuellement (Nonce, cwd, ECN)).
I.3 Le protocole TCP -CODE : Six bits pour influer sur le comportement de TCP en caractérisant
l'usage du segment :
URG Le champ « URGENT POINTER » doit être exploité.
ACK Le champ « ACNOWLEDGMENT NUMBER » doit être exploité.
C'est une notification de l'émetteur au récepteur, pour lui indiquer que

PSH toutes les données collectées doivent être transmises à l'application
sans attendre les éventuelles données qui suivent
RST Re-initialisation de la connexion
Le champ « SEQUENCE NUMBER » contient la valeur de début de
SYN
connexion.
FIN L'émetteur du segment a fini d'émettre.
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GENIE ELECTRIQUE ET En fonctionnement normal un seul bit est activé à la fois mais ce n'est pas une
ELECTRONIQUE 24
obligation. La RFC 1024 décrit l'existence de paquets tcp dénommés « Christmas
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tree » ou « paquet kamikaze » comprenant les bits SYN+URG+PSH+FIN
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TRANSPORT
I.2 Le protocole UDP WINDOW
Le flux TCP est controlé de part et d'autre pour les octets compris dans
une zone bien délimitée et nommée « fenêtre ». La taille de celle-ci est
définie par un entier non signé de 16 bits, qui en limite donc
théoriquement la taille à 65 535 octets (ce n'est pas complètement
III . LA COUCHE PRESENTATION exact, voir plus loin l'option Wscale).
Chaque partie annonce ainsi la taille de son buffer de réception. Par
construction, l'émetteur n'envoie pas plus de données que le récepteur
ne peut en accepter.
Cette valeur varie en fonction de la nature du réseau et surtout de la
bande passante devinée à l'aide de statistiques sur la valeur du RTT.
CHECKSUM : Un calcul qui porte sur la totalité du segment, en-tête et
données.
URGENT POINTER Ce champ n'est valide que si le drapeau URG est
armé. Ce pointeur contient alors un offset à ajouter à la valeur de SEQUENCE
NUMBER du segment en cours pour délimiter la zone des données urgentes à
ESI-INPHB transmettre à l'application. Le mécanisme de transmission à l'application
GENIE ELECTRIQUE ET dépend du système d'exploitation.
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TRANSPORT
I.2 Le protocole UDP OPTIONS : C'est un paramétrage de TCP. Sa présence est détectée dès lors
que l'OFFSET est supérieur à 5.
Les options utilisées :
MSS: La taille maximale du segment des données applicatives que
l'émetteur accepte de recevoir. Au moment de l'établissement d'une
III . LA COUCHE PRESENTATION connexion (paquet comportant le flag SYN), chaque partie annonce sa
taille de MSS. Ce n'est pas une négociation. Pour de l'Ethernet la
valeur est 1460 ( = MTU - 2 x 20).
 TIMESTAMP : pour calculer la durée d'un aller et retour (RTT ou
Round Trip Time).
 WSCALE : Facteur d'échelle (`` shift '') pour augmenter la taille de
la fenêtre au delà des 16 bits du champ WINDOW (> 65535).
Quand cette valeur n'est pas nulle, la taille de la fenêtre est de 65535 x
2shift. Par exemple si « shift » vaut 1 la taille de la fenêtre est de
131072 octets soit environ 128 ko.
 NOP : Les options utilisent un nombre quelconque d'octets par
contre les paquets TCP sont toujours alignés sur une taille de mot de
ESI-INPHB quatre octets ; à cet effet une option « No Operation » ou NOP, codée
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sur 1 seul octet, est prévue pour compléter les mots. 26
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TRANSPORT
PADDING : Remplissage pour se caler sur un mot de 32 bits.
DATAS : Les données transportées. Cette partie est de longueur nulle à

l'établissement de la connexion, elle peut également être nulle par choix de
III . LA COUCHE PRESENTATION l'application.
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TRANSPORT
COUCHE TRANSPORT  Début et clôture de connexion
 Établissement d'une connexion
L'établissement d'une connexion TCP s'effectue en trois temps, comme
le schéma de la figure suivante l'explicite.
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TRANSPORT
I.2 Le protocole UDP  Établissement d'une connexion
- On suppose que l'émetteur du premier paquet avec le bit SYN a
connaissance du couple (adresse IP du récepteur, numéro de port du service
souhaité).
III . LA COUCHE PRESENTATION -L'émetteur du premier paquet est à l'origine de l'établissement du circuit
virtuel, c'est une attitude généralement qualifiée de `` cliente ''. On dit aussi
que le client effectue une « ouverture active » (active open).
-Le récepteur du premier paquet accepte l'établissement de la connexion, ce

qui suppose qu'il était prêt à le faire avant que la partie cliente en prenne
l'initiative. C'est une attitude de « serveur ». On dit aussi que le serveur
effectue une « ouverture passive » (passive open).
- Le client envoie un segment comportant le drapeau SYN, avec sa
séquence initiale (ISN = x).
Le serveur répond avec sa propre séquence (ISN = y), mais il doit
également acquitter le paquet précédent, ce qu'il fait avec
ESI-INPHB ACK (seq = x + 1).
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ELECTRONIQUE
Le client doit acquitter le deuxième segment avec 29
2011 - 2012 ACK (seq = y + 1).
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TRANSPORT
I.2 Le protocole UDP  Clôture d'une connexion
 Clôture canonique : Un échange de trois segments est nécessaire pour
l'établissement de la connexion ; il en faut quatre pour qu'elle s'achève de
manière canonique (« orderly release »).
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TRANSPORT
Clôture canonique :

- La raison est qu'une connexion TCP est « full-duplex », ce qui implique
III . LA COUCHE PRESENTATION que les données circulent indépendamment dans un sens et dans l'autre. Les
deux directions doivent donc pouvoir être interrompues indépendamment
l'une de l'autre.
- L'application qui envoie un paquet avec le drapeau FIN indique à la couche

TCP de la machine distante qu'elle n'enverra plus de donnée. La machine
distante doit acquitter ce segment, comme il est indiqué sur la figure ci-
dessus, en incrémentant d'une unité le « sequence number ».
- La connexion est véritablement terminée quand les deux applications ont

effectué ce travail. Il y a donc échange de 4 paquets pour terminer la
connexion.
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TRANSPORT
Clôture canonique :

- Au total, sans compter les échanges propres au transfert des données, les
III . LA COUCHE PRESENTATION deux couches TCP doivent gérer 7 paquets, il faut en tenir compte lors de la
conception des applications !
- Sur la figure on constate que le serveur continue d'envoyer des données

bien que le client ait terminé ses envois. Le serveur a détecté cette attitude
par la réception d'un caractère de EOF (en C sous Unix).
- Cette possibilité a son utilité, notamment dans le cas des traitements

distants qui doivent s'accomplir une fois toutes les données transmises,
comme par exemple pour un tri.
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TRANSPORT
Clôture abrupte:

- Au lieu d'un échange de quatre paquets comme précédement, un
III . LA COUCHE PRESENTATION mécanisme de reset est prévu pour terminer une connexion au plus vite
(abortive release).
- Ce type d'arrêt est typiquement géré par la couche TCP elle-même quand
l'application est brutalement interrompue sans avoir effectué un appel à la
primitive close(2), comme par exemple lors d'un appel à la primitive
abort(2), ou après avoir rencontré une exception non prise en compte (
« core dump »...).
- L'extremité qui arrête brutalement la connexion émet un paquet assorti du

bit RST, après avoir (ou non) envoyé les derniers octets en attente. Ce
paquet clôt l'échange. Il ne reçoit aucun acquittement.
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TRANSPORT
Clôture abrupte:

- L'extrémité qui reçoit le paquet de reset (bit RST), transmet les éventuelles
III . LA COUCHE PRESENTATION dernières données à l'application et provoque une sortie d'erreur du type
« Connection reset par peer » pour la primitive de lecture réseau. Comme
c'est le dernier échange, si des données restaient à transmettre à l'application
qui a envoyé le RST elles peuvent être détruites.
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TRANSPORT
COUCHE TRANSPORT  Contrôle du transport
I.2 Le protocole UDP  Mécanisme de l'acquittement


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TRANSPORT
COUCHE TRANSPORT  Contrôle du transport :
Quelques termes
I.3 Le protocole TCP ● Contrôle de flux : par rapport au récepteur

– l'émetteur adapte le nombre de paquets envoyés à la taille du buffer de
réception
● Contrôle de congestion : par rapport au réseau
IV. LA COUCHE APPLICATIONS – l'émetteur adapte le débit des données envoyées à la bande passante
instantanée du réseau
– NB : ce n'est pas la taille des paquets, mais leur débit d'envoi qui change
● Buffer de réception : espace de stockage des données (reçues ou non)
● Fenêtre de réception
– nombre max de paquets que le récepteur est capable de recevoir à un
certain moment (l'espace libre au récepteur)
● Fenêtre d’émission : les données de l'application
● Fenêtre de congestion (cwnd: Control Window)
– sous-fenêtre mobile de la fenêtre d'émission
– nombre max de paquets que l'émetteur peut envoyer sans recevoir aucun
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accusé
GENIE ELECTRIQUE ET ● Seuil de démarrage lent (ssthresh: Slow-Start Threshold)
36
ELECTRONIQUE
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– estimation de la bande passante disponible
LES COUCHES
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TRANSPORT
COUCHE TRANSPORT  Contrôle du transport :
Quelques termes
● Accusé de réception
I.3 Le protocole TCP – récepteur -> émetteur
– numéro du 1er octet attendu par le récepteur
● TCP classique : les accusés sont cumulatifs
III . LA COUCHE PRESENTATION ● DupACK : un accusé identique au précédent
– si paquet N arrive au récepteur avant N-1, son accusé est identique à
l'accusé de N-2
● Delayed ACK : retarder les accusés
– après min (le 2ème paquet reçu, un temps fixe, exple: 500 ms)
● RTT (Round Trip Time)
– temps entre l’envoi d’un paquet et la réception de son accusé
● RTO (Retransmission TimeOut)
– à chaque envoi d'un paquet, une horloge propre est lancée
– si l'horloge expire, le paquet est retransmis
ESI-INPHB – le RTO est affecté dynamiquement, en fonction du RTT [RFC 2988]
GENIE ELECTRIQUE ET  exemple : RTO = 2*RTT 37
ELECTRONIQUE
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HAUTES DU
MODELE OSI
TRANSPORT
I.2 Le protocole UDP  Mécanisme de l'acquittement
 Au départ du Paquet i, une horloge se déclenche. Si cette horloge dépasse
une valeur limite avant réception de l'ACK (RTO), le Paquet i est
retransmis. Cette valeur limite est basée sur la constante MSL (Maximum
III . LA COUCHE PRESENTATION Segment Lifetime) qui est un choix d'implémentation, généralement de 30
secondes à 2 minutes. Le temps maximum d'attente est donc de 2 x MSL.
Le RTT doit donc être inférieur à 2 x MSL. Il est courant sur l'Internet
actuel d'avoir un RTT de l'ordre de la seconde. Ce RTT est la somme des
temps de transit entre chaque routeur et du temps passé dans les diverses
files d'attente sur les routeurs.
L'émetteur conserve la trace du Paquet i pour éventuellement le renvoyer.

Il est le responsable du contrôle de la congestion
Si on considère des délais de transmission de l'ordre de 500 ms (voire plus),

ESI-INPHB
GENIE ELECTRIQUE ET un tel mécanisme est totalement inadapté au transfert de flux de données. On
ELECTRONIQUE 38
peut aussi remarquer qu'il sous-emploie la bande passante du réseau.
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TRANSPORT
I.2 Le protocole UDP  Fenêtres glissantes
 Attente de l'acquittement est pénalisante,
 Utilisation d’un mécanisme de « fenêtres glissantes » ou Sliding windows,
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TRANSPORT
I.3 Le protocole TCP  la bande passante du réseau est beaucoup mieux employée.
- Si l'un des paquets doit être réémis, la couche TCP du destinataire aura toute
l'information pour le replacer dans le bon ordre.
- À chaque paquet est associée une horloge
IV. LA COUCHE APPLICATIONS - Le nombre de paquets à envoyer avant d'attendre le premier acquittement est
fonction de deux paramètres :
 La largeur de la fenêtre précisée dans le champ WINDOW de l'en-tête.
- Des valeurs courantes sont de l'ordre de 4096, 8192 ou 16384.
Elle change dynamiquement pour deux raisons :
 L'application change la taille du « buffer de la socket » qui
correspond à la taille de cette fenêtre.
 Chaque acquittement ACK envoyé est assorti d'une nouvelle valeur
de taille de la fenêtre, permettant ainsi à l'émetteur d'ajuster à tout
instant le nombre de segment qu'il peut envoyer simultanément.
Cette valeur peut être nulle, comme par exemple lorsque
ESI-INPHB l'application cesse de lire les données reçues.
GENIE ELECTRIQUE ET C'est ce mécanisme qui assure le contrôle de flux de TCP. 40
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TRANSPORT
 La taille maximale des données, ou MSS (Maximum Segment Size) vaut
512 octets par défaut. C'est la plus grande taille du segment de données que
TCP enverra au cours de la session.
III . LA COUCHE PRESENTATION -Le datagramme IP a donc une taille égale au MSS augmentée de 40 octets
(20 + 20), en l'absence d'option de TCP.
- Chaque couche TCP envoie sa valeur de MSS en même temps que le
paquet de synchronisation, comme une option de l'en-tête. Cette valeur est
calculée pour éviter absolument la fragmentation de IP au départ des
datagrammes.
- Cette option apparaît uniquement dans un paquet assorti du drapeau SYN,
donc à l'établissement de la connexion.
- Comme de bien entendu cette valeur est fortement dépendante du support
physique et plus particulièrement du MTU.
Sur de l'Ethernet II, la valeur maximale est 1500 - 2 x 20 = 1460, avec des
trames l'encapsulation 802.3 de l'IEEE nous avons une longueur de 1452
ESI-INPHB octets.
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TRANSPORT

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TRANSPORT
I.3 Le protocole TCP Le débit obtenu dépend de la taille de la fenêtre et bien sûr de la bande
passante disponible. On conçoit aisément qu'entre la situation de la Fenêtre
glissante et celle de la gestion basique, l'usage de la bande passante
III . LA COUCHE PRESENTATION s'améliore. Par contre l'agrandissement de la taille de la fenêtre ne se conçoit
IV. LA COUCHE APPLICATIONS que jusqu'à une limite optimale au delà de laquelle des paquets sont perdus
parce qu'envoyés trop rapidement pour être reçus par le destinataire. Or, pour
fonctionner de manière optimale, TCP se doit de limiter au maximum la
perte de paquets et donc leur rémission.
 Cette taille limite optimale de la largeur de la fenêtre est, comme on peut

le deviner, fonction de la bande passante théorique du réseau et surtout de
son taux d'occupation instantané. Cette dernière donnée est fluctuante, aussi
TCP doit-il asservir continûment les tailles de fenêtre pour en tenir compte.
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TRANSPORT
COUCHE TRANSPORT  Quelques algorithmes de contrôle de congestion
● Le CC est géré exclusivement par l'émetteur

II. LA COUCHE SESSION – le récepteur ne fait que renvoyer des accusés de réception
● Les algorithmes basiques de CC supportés par TCP sont [RFC 2581] :
– slow start
– congestion avoidance
– fast retransmission
– fast recovery
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TRANSPORT
I.2 Le protocole UDP  Slow Start
● But : retrouver rapidement la bande passante disponible
● cwnd = 1
II. LA COUCHE SESSION ● cwnd++ à chaque accusé reçu (cwnd *= 2 à chaque RTT)
III . LA COUCHE PRESENTATION  croissance exponentielle de la fenêtre
● ssthresh = valeur arbitraire
● Si atteinte ssthresh :
– on entre en congestion avoidance
● Si perte :
– ssthresh = cwnd / 2
– cwnd = 1
– on relance le slow start
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TRANSPORT
I.2 Le protocole UDP  Congestion Avoidance
● But : augmenter le débit en testant gentillement la bande passante
disponible
III . LA COUCHE PRESENTATION ● Utilisé quand cwnd >= ssthresh
– quand cwnd < ssthresh, c'est le slow start qui est utilisé
● cwnd++ à chaque RTT

– croissance linéaire de cwnd
● Si perte :
– ssthresh = cwnd / 2
– cwnd = 1
– retour au mode slow start
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TRANSPORT
I.2 Le protocole UDP  Fast retransmission
● But : détecter plus rapidement la perte d'un paquet (et le retransmettre)
● Un paquet est considéré par l'émetteur comme perdu si :
II. LA COUCHE SESSION – pas d'accusé au timeout (=> pertes successives), déjà traité
III . LA COUCHE PRESENTATION – ou bien récéption de N dupacks, N = 3 en gén. (=> perte isolée)
● Fast retransmission : si N dupacks, on n'attend plus le timeout, mais :

– on retransmet le paquet
– on entre en slow start (Tahoe) ou fast recovery (les autres)
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TRANSPORT
I.2 Le protocole UDP  Fast recovery
● ssthresh = cwnd / 2
● cwnd = ssthresh + 3 (“gonflement” de cwnd)
II. LA COUCHE SESSION – envoi éventuel de nouveaux paquets
III . LA COUCHE PRESENTATION – la valeur 3, car 3 paquets accusés
● Pour chaque dupack, cwnd++

=> envoi éventuel d'un nouveau paquet
● Réception d'un non dupack (“dégonflement” de cwnd) :

– cwnd = ssthresh
– retour au congestion avoidance
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TRANSPORT
I.2 Le protocole UDP  Algorithmes plus récents
● Tahoe : slow start + congestion avoidance + fast retrans
II. LA COUCHE SESSION ● Reno : Tahoe + fast recovery

● Newreno : Reno + adaptation aux pertes successives
● Vegas : basé sur l'historique du RTT (état des routeurs)
● SACK, DSACK : spécifie exactement les paquets reçus
● Westwood+ : basé sur l'historique du RTT, meilleure utilisation si pertes

aléatoires
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TRANSPORT
COUCHE TRANSPORT  Contrôle de la congestion
I.2 Le protocole UDP  Différents mécanismes
I.3 Le protocole TCP ● Contrôle de flux : par rapport au récepteur
– l'émetteur adapte le nombre de paquets envoyés à la
taille du buffer de réception
III . LA COUCHE PRESENTATION ● Contrôle de congestion : par rapport au réseau
IV. LA COUCHE APPLICATIONS – l'émetteur adapte le débit des données envoyées à la
bande passante instantanée du réseau
– NB : ce n'est pas la taille des paquets, mais leur débit
d'envoi qui change
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TRANSPORT
COUCHE TRANSPORT  Complément sur le fonctionnement de TCP
I.2 Le protocole UDP  L'usage du protocole TCP diffère considérablement en fonction des
I.3 Le protocole TCP applications mises en œuvre et des réseaux à parcourir.
 10% des données échangées sur le réseau concernent des applications

II. LA COUCHE SESSION interactives et 90% des applications échangent des flux de données.
 Si le protocole TCP reste le même pour tous, les algorithmes qui le pilotent
s'ajustent en fonction de l'usage.
Pour le trafic en volume (bulk data), TCP tente d'utiliser des paquets les plus
larges possibles pour maximiser le débit, alors que le trafic interactif utilise
des paquets quasiment vides émis le plus souvent à la fréquence de frappe des
utilisateurs ou au rythme des mouvements d'une souris.
Un exemple typique est celui de l'application TELNET pour laquelle les
caractères sont envoyés un à un dans un paquet différent, chaque caractère
étant à l'origine de quatre paquets : émission d'un caractère, acquittement,
ESI-INPHB
GENIE ELECTRIQUE ET retour de l'écho du caractère, acquittement.
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HAUTES DU
MODELE OSI
TRANSPORT
COUCHE TRANSPORT  Encapsulations successives
I.2 Le protocole UDP  TCP s'appuyant sur les couches inférieures pour acheminer les datagrammes
I.3 Le protocole TCP utilisateurs, les encapsulations successives ont lieu :

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TRANSPORT
COUCHE TRANSPORT  Exemples d’applications utilisant TCP
I.2 Le protocole UDP  FTP ( File Transfert Protocol )
I.3 Le protocole TCP  SMTP (Simple Mail Transport Protocol)
 Telnet ( TELetype NETwork )
 Les applications X400 (messagerie électronique)
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TRANSPORT
 Descriptif des états TCP
• LISTEN (Ecoute) : la connexion reste en attente d'une requête de connexion externe par un TCP
distant. Cet état est atteint après une demande de connexion passive.
• SYN-SENT (SYN émis) : la connexion se met en attente d'une requête de connexion, après avoir
envoyé elle-même une requête à un destinataire.
• SYN-RECEIVED (SYN reçu): les deux requêtes de connexion se sont croisées. La connexion
attend confirmation de son établissement.
• ESTABLISHED (Etablie): la connexion a été confirmée de part et d'autre et les données peuvent
transiter sur la voie de communication. C'est l'état stable actif de la connexion.
• FIN-WAIT-1 (FIN –Attente -1): sur requête de déconnexion émise par l'application, la connexion
demande la confirmation d'une requête de déconnexion qu'elle a elle-même émise vers le distant.
• FIN-WAIT-2 (FIN –Attente -2): la connexion se met en attente d'une requête de déconnexion par le
distant, une fois reçue la confirmation de sa propre requête.
• CLOSE-WAIT (Attente de fermeture): la connexion se met en attente d'une requête de déconnexion
émise par l'application.
• CLOSING (Fermeture en cours) : la connexion attend la confirmation de sa requête de déconnexion
par le TCP distant, lequel avait auparavant émis sa propre requête de déconnexion.
• LAST-ACK (Dernier ACK): la connexion attend la confirmation de sa requête de déconnexion,
émise suite à une requête similaire à l'initiative du distant.
• TIME-WAIT (Temporisation expirée): un temps de latence avant fermeture complète
54
du canal, pour s'assurer que toutes les confirmations ont bien été reçues.
• CLOSED (Fermé): la connexion n'existe plus. C'est un pseudo état.
 Machine d'états d'une connexion TCP
CLOSE Passive OPEN
CLOSED Active
Delete TCB : OPEN :
Create TCB Create TCB
Send SYN CLOSE
SEND Delete TCB
LISTEN send SYN
receive SYN
send SYN, ACK
receive SYN
SYN RCV send ACK SYN SENT
CLOSE receive ACK of SYN receive SYN, ACK

send FIN ESTABLISHED send ACK
CLOSE receive FIN

send FIN send ACK CLOSE
FIN WAIT 1
WAIT
receive FIN
send ACK CLOSE
receive ACK of FIN
send FIN
CLOSING
FIN WAIT 2 LAST ACK
receive ACK of FIN
receive ACK of FIN
receive FIN TIMEOUT = 2MSL

send ACK TIME WAIT Delete TCB CLOSED 55
LES COUCHES
HAUTES DU
MODELE OSI
TRANSPORT
I.4 Autres protocoles de transport
COUCHE TRANSPORT  Stream Control Transmission Protocol (SCTP)
I.2 Le protocole UDP  RFC 4960
 ne gère pas un flot d’octets continu mais une série de messages, bien
séparés,
 gère plusieurs flux de données séparés, qui partagent le même contrôle
II. LA COUCHE SESSION de congestion mais gèrent à part les pertes et retransmissions,
III . LA COUCHE PRESENTATION  gère le cas où la machine a plusieurs adresses IP, ce qui lui fournit
normalement plus de redondance, si on est connecté à plusieurs réseaux
(Multi-homing).
 Datagram Congestion Control Protocol (DCCP)
 RFC 4340
 fournit un service d'accusé de réception (donc l'application peut savoir
quels messages sont arrivés) et nécessite une connexion, ce qui permet
de choisir des options. Mais il ne retransmet pas les données perdues,
l'application est juste tenue au courant.
 fournit à l'Internet un service de contrôle de la congestion. Il y en a
même plusieurs, choisis lors de la négociation initiale.
ESI-INPHB  fournit un service de messages non fiable.
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LES COUCHES
HAUTES DU
MODELE OSI
LA COUCHE SESSION
COUCHE TRANSPORT

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LES COUCHES HAUTES DU

I. LA COUCHE TRANSITOIRE: COUCHE TRANSPORT

La couche UDP ajoute un mécanisme qui permet l'identification du service

Pour communiquer avec un service distant il faut donc avoir connaissance

I.3 Le protocole TCP

II. LA COUCHE SESSION

Une application est donc identifiée dans un réseau par :

- l'adresse IP de la machine sur laquelle elle se trouve

I.3 Le protocole TCP

- À partir de 1024 et jusqu'à 65535, l'IANA se contente d'enregistrer les

I.3 Le protocole TCP

Devant l'explosion du nombre des services enregistrés, l'IANA a modifié la

- Le segment [1024,49151] est celui des services enregistrés.

- Le segment [49152, 65535] est celui des attributions dynamiques et

I.3 Le protocole TCP -sur linux : /etc/services

II. LA COUCHE SESSION

- En conséquence des messages UDP peuvent :

- UDP est aussi désigné comme un mode de transport « non connecté »,

I.1 La notion de port  Format d’un datagramme UDP

-La longueur du message est exprimée en octets (8 au minimum) (en-tête +

I.1 La notion de port  Format d’un datagramme UDP

I.1 La notion de port  Format d’un datagramme UDP

I.3 Le protocole TCP

II. LA COUCHE SESSION

- UDP multiplexe et démultiplexe les datagrammes en sélectionnant les

une application connaît (ou obtient) un numéro de port distant afin

I.1 La notion de port  Format d’un datagramme UDP

I.3 Le protocole TCP

si ce n'est pas le cas, il émet un message ICMP port unreachable, et

I.1 La notion de port  Encapsulation successives

II. LA COUCHE SESSION

-L'ensemble de ces cinq éléments définit un circuit virtuel unique.

II. LA COUCHE SESSION

ACK Le champ « ACNOWLEDGMENT NUMBER » doit être exploité.

C'est une notification de l'émetteur au récepteur, pour lui indiquer que

DATAS : Les données transportées. Cette partie est de longueur nulle à

-Le récepteur du premier paquet accepte l'établissement de la connexion, ce

II. LA COUCHE SESSION

- L'application qui envoie un paquet avec le drapeau FIN indique à la couche

- La connexion est véritablement terminée quand les deux applications ont

II. LA COUCHE SESSION

- Sur la figure on constate que le serveur continue d'envoyer des données

- Cette possibilité a son utilité, notamment dans le cas des traitements

II. LA COUCHE SESSION

- L'extremité qui arrête brutalement la connexion émet un paquet assorti du

II. LA COUCHE SESSION

II. LA COUCHE SESSION

I.3 Le protocole TCP ● Contrôle de flux : par rapport au récepteur

L'émetteur conserve la trace du Paquet i pour éventuellement le renvoyer.

Si on considère des délais de transmission de l'ordre de 500 ms (voire plus),

II. LA COUCHE SESSION

 Cette taille limite optimale de la largeur de la fenêtre est, comme on peut

I.3 Le protocole TCP

● Le CC est géré exclusivement par l'émetteur

● cwnd++ à chaque RTT

● Fast retransmission : si N dupacks, on n'attend plus le timeout, mais :

● Pour chaque dupack, cwnd++

● Réception d'un non dupack (“dégonflement” de cwnd) :

II. LA COUCHE SESSION ● Reno : Tahoe + fast recovery

● Vegas : basé sur l'historique du RTT (état des routeurs)

● SACK, DSACK : spécifie exactement les paquets reçus

● Westwood+ : basé sur l'historique du RTT, meilleure utilisation si pertes

 10% des données échangées sur le réseau concernent des applications