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r
z
ys
r
θ
zs wr
r
ϕ
r
v
y
r
ψ
xs
r
u
r
r
x
s
r
r . r
r r r ω(ℜ /ℜ2) = ϕ z
ℜ2(O, u, w, zs ) → ℜs(O, xs , ys , zs )
s s
r r r
24
Cinématique du solide
wr
ϕ
xs = cosϕ u + sinϕ w
r r r
ys xs
r r
ys = -sinϕ u + cosϕ w
r r r
ϕ
qu’on peut écrire matriciellement
O r
xrs cosϕ sinϕ ur
u
r = r
y -sinϕ cosϕ w
s
→
V(M ∈ℜ2 /ℜ1) = ω(ℜ2 /ℜ1 ) ∧ OM
r r
→
V(M ∈ℜs /ℜ2) = ω(ℜs /ℜ2) ∧ OM
r r
→
V(M ∈ℜs /ℜ) = ω(ℜs /ℜ) ∧ OM
r r
Ce qui conduit à
→ → → →
ω(ℜs /ℜ) ∧ OM = ω(ℜ1 /ℜ) ∧ OM + ω(ℜ2 /ℜ1) ∧ OM + ω(ℜs /ℜ2) ∧ OM
r r r r
d’ou le résultat
ω(ℜs /ℜ) = ψ z + θ u + ϕ zs
r . r .r .r
1- Dérivation composée
Soit un vecteur U de l’espace vectoriel E à 3 d variable dans le temps par rapport aux deux
r
dU / = x. ir + y. rj + z. k
r r
dt ℜ
dU / = x. ' ir'+ y. ' rj '+ z.' k '
r r
dt ℜ '
d U dj '
/ = x' i '+ y' j '+ z' k ' + x' /ℜ + y' /ℜ + z' ' /ℜ
d i ' dk
r
or
r .r . r . r r r
dt ℜ dt dt dt
25
Mécanique du solide
dU / = dU / + ωr(ℜ'/ℜ) ∧ U
r r r
dt ℜ dt ℜ '
Remarque
On peut utiliser la relation des vitesses du solide pour déterminer la loi des accélération à
partir de la dérivée composée.
→
V(A∈S/ℜ) = V(B∈S/ℜ) + AB ∧ ω(S/ℜ)
r r r
→
dV(A∈S/ℜ) dV(B∈S /ℜ) d AB → dω(S /ℜ)
r r
/ℜ = /ℜ + / ∧ ω(S/ℜ) + AB ∧ /ℜ
r
dt dt dt ℜ dt
r
→ dω(S /ℜ) →
γ (A∈S /ℜ) = γ(B∈S /ℜ) + AB ∧ /ℜ + (ω(S /ℜ) ∧ AB) ∧ ω(S /ℜ)
r
dt
r r r r
→ → →
Or OM = OO' + O'M
→ → →
V(M ∈S/ℜ) = d OM /ℜ = d OO' /ℜ + d O'M /ℜ
r
dt dt dt
→
= V(O'/ℜ) + V(M /ℜ') + ω(ℜ'/ℜ) ∧ O'M
r r r
→
V(M /ℜ') = V(O'/ℜ) + ω(ℜ'/ℜ) ∧ O'M + V(M /ℜ')
r r r r
coïncidant M* à l’instant t supposé fixe dans ℜ mais a les mêmes coordonnées que M à cet
instant.
- V(M ∈S /ℜ') , c’est la vitesse relative de M/ℜ
ℜ'.
r
De même les coordonnées des torseurs vitesse du point M ∈ ℜ2/ℜ1 et celui du point
coïncident M ∈ ℜ1/ℜ0 sont respectivement :
τ v21(M ∈ℜ2 /ℜ1) = [ωr(ℜ2 /ℜ1) , V(M ∈ℜ2 /ℜ1)]
r
26
Cinématique du solide
= ∑τ i +1,i
p-1
τ 0
p
i =0
Conséquences
i- τ ij
+ τ ji = τ ii = 0 ⇒ τ ij
= -τ ji . C’est le torseur vitesse inverse de τ ij
.
ii- La loi de décomposition des vitesses d’un solide (S) dans un repère est valable aussi au
niveau des torseurs.
on obtient
→
dω(ℜ'/ℜ) →
d O'M dV(M/ℜ')
r
γ (M ∈S /ℜ) = γ (O' /ℜ) + /ℜ ∧ O'M + ω(ℜ'/ℜ) ∧ / + /ℜ
r
dt dt ℜ dt
r r r
or
→ →
d O'M / = d O'M / + ωr(ℜ'/ℜ) ∧ O→ 'M
rdt dt r ℜ
ℜ '
Il vient
γ (M ∈S /ℜ) = γ r (M /ℜ') + γ e (M /ℜ) + γ c (M /ℜ)
r r r r
avec
dV(M /ℜ')
r
γ r (M /ℜ') = /ℜ
dt
r
'
dω(ℜ'/ℜ) → →
γ e (M /ℜ) = γ (O' /ℜ) + /ℜ ∧ O'M + ω(ℜ'/ℜ) ∧ (ω(ℜ'/ℜ) ∧ O'M )
r
dt
r r r r
(S1)
IV- Cinématique des solides en contact
1- Définition r
n
Deux solides (S1) et (S2) en mouvement dans ℜ z
sont dits en contact si à tout instant t, il existe au moins π
un point I1 ∈ (S1) et I2 ∈ (S2) qui soient en contact. I1
I
Soient : ℜ I2
πS1(I1) : le plan tangent à (S1) au point I1
πS2(I2) : le plan tangent à (S2) au point I2
S2
x O y
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Mécanique du solide
iii- Le point I2 ∈ (S2) ; il coïncide avec I au même instant. V(I 2∈ (S2)/ℜ) ∈ π S2(I2) et
r
V(I 2∈ S2 / S1 ) ≠ 0
r
2- Vitesse de glissement
2-1 Définition
On appelle vitesse de glissement de (S1) sur (S2), notée Vg (I1 ) , la vitesse de I1 par rapport
r
D’où
Vg (I1 ) = V(I1 ∈ S1 / S2) = V(I1 /ℜ) − V(I 2 /ℜ)
r r r r
2-2 Propriétés
i- La vitesse de glissement ne dépend que des solides en contact. Elle ne dépend pas
du référentiel ℜ par rapport auquel (S1) et (S2) sont en mouvement.
ii- V(I1 ∈ S1 / S2) = −V(I 2∈ S2 / S1 )
r r
iii- Vg ∈ π . En effet, d’après la loi de composition des vitesses pour (S1) et (S2) on a :
r
2-3 Exemples
A- Disque vertical en contact avec un plan y
(S1) est le disque de rayon r
(S2) est le plan horizontal fixe.
S1
La vitesse de glissement est :
Vg = V(I1 /ℜ) − V(I 2 /ℜ) ℜ r
r r r
C
→
V(I1 /ℜ) = V(C /ℜ) + ω(S1 /ℜ) ∧CI 1 j θ
r r r r
= xi + rθ j ∧ k S2 I x
.r .r r
i
r
28
Cinématique du solide
V(I 2 /ℜ) = 0
r
Vg = (x + r θ ) i
r . . r
La condition du roulement sans glissement se traduit par :
Vg = 0 ⇒ x + r θ = 0 ⇒ ∆x = − r ∆θ
r . .
Cette relation traduit l’égalité des longueurs parcourues par le point géométrique I sur le
disque et sur la droite (Ox). Le signe (-) traduit la diminution de θ quand x augmente.
→
V(I1 ∈ S1 /ℜ) = V(C /ℜ) + ω(S1 /ℜ) ∧ CI 1 θ C
r r r
o r o o r ℜ ϕ
= (R −r) θ j ' + (ϕ + θ ) k ∧ r i ' α
r
o o r
= (R θ + r ϕ ) j ' x’
o r
I
V(I 2 /ℜ) = R α j '
r
o o o
Vg = (R θ + r ϕ - R α ) j '
r r
o
Le roulement sans glissement est : R θ + r ϕ - R α =0
o o
x
o o o
Si le guide est fixe ; α = 0 ⇒ Rθ = −rϕ
S1 ωn
r
ω(S1 / S2)
r
3- Roulement et pivotement r
n
3-1 Définition
Soient (S1) et (S2) deux solides en contact ponctuel ωt
r
Au point I. Les plans tangents ΠS1 et ΠS2 en I1 et I2 Π I
Se confondent et ont pour normale n .
r
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Mécanique du solide
perpendiculaire au plan Π et Πs. Il coupe ces plans en un point I dont la vitesse est
µ r
colinéaire à ω(S /ℜ) , V(I∈∆) = 2 ω , et en même temps contenue dans Πs. Donc
r r
ω
V(I /ℜ) = 0 .
r
2-1- Définition
Le centre instantané de rotation (CIR) du plan Πs, à la date t, est le point I ∈ (S) dont la
vitesse par rapport à est nulle , V(I∈Π s /ℜ) = 0 .
r
→
V(I∈Π s /Π ) =V(Os ∈Π s /Π ) + ω(Π s /ℜ) ∧ Os I
r r r
→ →
ω(Π s /ℜ) ∧ V(Os ∈Π s /Π )
r
vue que ω ⊥ Os I on obtient Os I = .
r
r
ω 2(Π s /ℜ)
r
Donc le point I (CIR) existe et il est unique. Ainsi la connaissance du mouvement de Πs/Π
fournit analytiquement le CIR et en conséquence on a pour tout point M ∈ Π s
→
V(M ∈ Π s) = ω(S /ℜ) ∧ IM
r r
La vitesse de tous les points liés au plan Πs est la mêmes que dans une rotation ω autour
r
→ →
du point I. IM ⊥ plan (ω, V(M /ℜ)) . Vue que IM ⊥ V(M /ℜ)) , le CIR est situé, à un instant
r r r
donné, sur les normales aux trajectoires dans le plan fixe des points liés au plan mobile.
2-2- Exemples
2-2-1 Mouvement plan d’un cylindre qui roule sans glisser sur le sol
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